HISTORIQUE DES SOINS DE PLAIES
En 1860, Louis Pasteur découvre que ce sont les germes,
et non l’air, qui est responsable de la fermentation, les
pansements deviennent propres et stériles.
Le coton et la gaze remplacent les vieux matériaux, et ainsi,
pendant près d’un siècle, le pansement n’a qu’un rôle de
protection contre le monde extérieur.
Au 20ème siècle, pendant la grande guerre mondiale, le
traitement des plaies est bien codifié (excision des
nécroses, Dakin, suture secondaire), mais le pst ne cherche
pas à améliorer la cicatrisation (pst secs au coton voire
occlusifs, antiseptique au charbon ou alcool) et s’ensuivent
encore douleurs, infections, retards de cicatrisation.
HISTORIQUE DES SOINS DE PLAIES
Auguste Lumière étudie aussi des plaies sur des
Chiens, puis sur des plaies de guerre, et invente
en 1915 le Tulle Gras Lumière semi-occlusifs, non
adhérent et stérile.
Ce n’est qu’à partir des années 1960 qu’on commence à penser
que le pansement peut avoir un rôle dans la cicatrisation.
Jusque là, on pensait que plus la plaie était asséchée, plus
elle cicatrisait vite. C’est en 1962 que Winter montre sur des cochons que
leurs plaies cicatrisent plus vite en milieu occlusif.
Dans les années 1980, sont apparus les premiers psts Hydrocolloïdes.
Mais leurs inconvénients (macération, odeur…)ont fait poursuivre les
recherches et développer dans les années 1990 des pansements que
vous connaissez tous!