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2.
DEFINITIONS.
Les traités de pétrographie nous proposent de
nombreuses définitions et systèmes de classification des roches
eruptives et des roches métamorphiques, suivant que l'on tient
compte de leur origine, de leur composition minéralogique, de
leur texture, etc...
Du seul point de vue de 1'hydrogéologie qui nous
intéresse ici, on peut remarquer :
-
d'une
part, que toutes ces roches montrent un comportement
globalement comparable (porosité nulle ou quasi-nulle à
l'état
sain,
sauf quelques exceptions rares - porosité secondaire due à
des phénomènes météoriques ou
tectoniques),
ce qui justifie
leur rapprochement, malgré leur grande diversité pétrographique,
- d'autre part, que les différences constatées entre elles peu-
vent s'expliquer par une classification simple en trois caté-
gories,
que nous définirons ci-dessous.
1. Roches eruptives (ou cristal
1ines)
s.1.
,
dans
lesquelles nous englobons, grosso modo
,
tous les types de roches
eruptives leucocrates (granites, syenites,
diorites,...),
ainsi
que les migmatites, les anatexites, les embréchites et les gneiss,
dont la composition minéralogique et le mode d'altération sont
plus proches de ceux des roches eruptives que des roches métamor-
phiques.
Cette assimilation explique le terme de "roches granito-
gneissiques"
que l'on donne aussi à ce groupe.
2.
Roches volcaniques (ou d'épanchement) comprenant
essentiellement les roches eruptives mélanocrates et celles de
texture hypocristalline ou vitreuse : gabbros, basaltes, dolérites,
trachytes,
andésites, etc...
3. Roches métamorphiques s.l. que l'on subdivise
souvent suivant leur aspect en roches schisteuses feuilletées
(schistes,
micaschistes, schistes arkosiques, "ardoises", etc..)
et roches massives
("roches
vertes", cipolins, quartzites,
etc...).