Citations historiques pour l`histoire

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Citations historiques pour l’histoire
Phrases historiques :
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Comme le veut la courbe de Philips, chômage et inflation évoluent en sens opposés.
70’s = démenti de la courbe de Philips : inflation et chômage compatibles.
Schumpeter : « Les crises économiques sont « un ouragan de destruction créatrice » ».
Gerschenkron : plus un pays arrive tardivement dans l’industrialisation ; plus l’Etat
doit intervenir pour lancer le processus et se substituer aux capitalistes (cf Russie). Ces
« lates comers » s’industrialiseront plus vite que les premiers, car bénéficient de leurs
avancées.
J. De Castro (Géopolitique de la faim) et Rostow (Les étapes de la croissance
économique) considèrent alors que les pays pauvres le sont à cause d’un retard, donc
sont très optimistes.
On peut se poser la question d’Axel Kahn sur toutes les évolutions en cours : « et
l’homme dans tout ça ? ».
Nicolas Kalchor : le « carré magique » : inflation, chômage, balance commerciale,
croissance. Plus c’est carré, mieux c’est !
Granxi ( ?) : la crise, « c’est le moment où l’ancien monde n’arrive pas à mourir et le
nouveau n’arrive pas à naître ».
Paul Romer, thèse de la croissance endogène. La croissance se nourrit d’elle-même :
croissance : progrès : croissance : innovation. (cercle vertueux). Et l’Etat est essentiel
à ce cercle (système d’éducation, infra, il faut offrir aux entreprises un contexte
porteur). D’où dépenses en RD, éducation.
Arthur Laffer : « Trop d’impôt tue l’impôt ».
Philippe Chalmin : « Si les matières premières sont importantes pour le 1/3M, le 1/3M
n’est pas important pour les matières premières ».
Jules Ferry : « la politique coloniale est fille de la politique industrielle ».
Rudyard Kipling : « fardeau de l’homme blanc » (coloniser les pays pour civiliser les
populations).
François Perroux (économiste) : « le capitalisme est une économie d’entreprise ».
« [l’entreprise est] l’institution cardinale du capitalisme ».
« L’or est convertible en dollars » (par rapport à Bretton Woods)
« En pays sous-développé, les riches sont plus riches et les pauvres plus pauvres que
partout ailleurs ».
CNUCED, slogan : « trade but not aid ».
Raymond Aron dans les Dix-huit leçons sur la société industrielle : Il lance une
boutade : selon lui les sociologues ne sont d’accord que sur une seule chose : la
difficulté à définir la sociologie.
L’analyste Françoise Milewski : « l’intégration revêt essentiellement trois formes qui
s’entremêlent aujourd’hui, mais dont le développement historique a été diversifié :
l’interdépendance via les échanges commerciaux, le développement des FMN via les
investissements directs, et enfin la globalisation financière via les marchés de
capitaux. »
Libéralisme : Hamilton proclame en 1796 : « la liberté doit être à la source de la vie
économique ».
Libéralisme : A. Smith : La richesse des Nations (1776) : les EU sont nés sous le sceau
d’une doctrine (« main invisible »).
Libéralisme : Harding : « Plus d’affaire au gouvernement et moins de gouvernement
aux affaires ».
Libéralisme : Coolige : « Seul le business est le business de l’Amérique ».
Libre – Echange : J. Stiglitz, Prix Nobel d’économie et ancien directeur de la Banque
Mondiale : « les EU soutiennent le libre-échange, mais, trop souvent, quand un pays
pauvre parvient à trouver un produit qu’il peut exporter sur leur marché, les intérêts
protectionnistes américains sont galvanisés » (La grande désillusion).
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Tertiarisation : Daniel Bell (The coming of post-industrial society (1973)) considère
que la tertiarisation constitue une nouvelle étape dans le développement des
économies, dont les manifestations sont non seulement économiques, mais aussi
sociales et culturelles.
Europe :
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Winston Churchill : « Entre l’ Europe et le grand large, nous choisirons toujours le
grand large ». (hostile à l’union européenne).
De Gaulle : La Grande-Bretagne est « le cheval de Troie des Etats-Unis ».
De Gaulle : « Une Europe de l’Atlantique à l’Oural ».
De Gaulle : « Notre monde industriel ne sortira pas de la crise sans que le 1/3M
devienne notre partenaire ».
Mitterrand : « aider le 1/3M, c’est s’aider soi-même ».
VGE : « L’Europe est une organisation et pas encore une entité politique ».
Henry Kissinger : « L’Europe, quel numéro de téléphone ? ».
Principe de subsidiarité évoqué à Maastricht : « L’action de l’Union est subsidiaire à
celle des Etats, et pas le contraire ».
Préambule du traité de Rome : « assurer le développement harmonieux en réduisant
l’écart entre les différentes régions » ; « établir une union sans cesse plus étroite entre
les peuples d’Europe ».
« L’Europe a plus le culte du savoir que du risque ».
Antoine Pinay : « Faire l’Europe pas à pas et non au galop ».
Victor Hugo, Congrès de la paix (1843) : « Un jour viendra où l’on verra ces deux
groupes immenses, les Etats Unis d’Amériques et les Etats Unis de l’Europe, placés
l’un face à l’autre, se tendant la main par dessus les mers, échangeant leurs produits,
leur commerce, leur industrie »
E. Renan dans Qu’est ce qu’une nation (1882): « Les nations ne sont pas quelque
chose d’éternel. Elles ont commencé, elles finiront. La confédération européenne,
probablement, les remplacera ».
Paul Valéry dans la Crise de l’esprit (1919) : « L’Europe deviendra-t-elle, ce qu’elle
est en réalité, c’est-à-dire : un petit cap du continent asiatique ? ».
Yves Thibault de Silguy : « L’Europe ne va pas seulement changer de taille mais de
nature » (en parlant de l’intégration des PECO).
Chirac 1986 : « L’Europe n’est plus une problématique, c’est une dimension ».
Jacques Rueff (70’s) : « L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas ».
Stiglitz : a propos du pacte : c’est une « déstabilisateur automatique », il a un effet procyclique au lieu d’avoir un effet contra-cyclique. Faudrait se préoccuper + de la dette
que du déficit et sortir les dépenses de recherche et de défense.
Etats-unis :
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Le géographe américain Gottmann n’hésite pas en 1960’s, ) parler d’un “nouvel ordre
des choses” dû aux mutations spatiales (Sunbelt…).
Hoover : « la prospérité est au coin de la rue » (en parlant de la crise des 30’s) : pas du
tout !
Bill Clinton : « Le Welfare doit être une seconde chance, pas un mode de vie ».
S. Block, secrétaire d’Etat au développement de l’agriculture sous Reagan : « L’arme
alimentaire est la plus importante dont nous disposons pour maintenir la paix dans le
monde ».
Reagan (80’s) : « Le gouvernement n’est pas la solution à nos problèmes, le
gouvernement est le problème ».
Vietnam : “Hey, hey, LBJ, how many kids will you kill today?”, “Hell no, we won’t
go!”.
Dans Rise and fall of great powers, Paul Kennedy parle de « surexpansion impériale ».
Dans Bound to lead : the changing nature of America power, Joe Nye crée le concept
de hard et soft power.
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“US fights, UN(= Nations Unies) feeds, and EU(=Euro) funds.
Triad Power : Kenichi Ohmae.
L’Empire américain ? Michel Wievorka.
Après l’Empire : Emmanuel Todd.
Le rêve américain en danger : Luttwak
L’Amérique qui nous fait peur : Edouard Behr. (y rappelle que EU consomment la ½
de la drogue).
Penser la mondialisation : Zaki Laïdi : montre que le hard power américain est couplé
au market power : imposent des standards par la puissance des acteurs économiques
(FMN).
N. Gingrich : « La civilisation US ne survivra pas à la maternité à 12 ans, à la drogue à
15, au sida à 17, et à 18 ans à l’obtention d’un diplôme que l’on ne sait pas lire »
Michael Moore : Bowling for Columbine, Roger and I.
France :
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VGE : « une vieux pays agricole à tradition protectionniste ».
Alfred Sauvy au sujet des 30’s : « La France est une vieux pays, peuplé de vieilles
gens, qui rumine de vieilles idées dans de vieilles maisons ».
Meline en 1892 : « Mieux vaut voire peu mais dans son verre ».
Tradition mélinienne : « L’agriculture est la meilleure de nos industries ».
50-60’s : Henri Mendras (La fin des paysans) parle de « seconde révolution
française », Fourastié de « révolution silencieuse ».
H. Mendras : La fin des paysans : parle de la disparition d’une espèce le paysan (le
bouseux).
Après la 2nde GM, on a parlé de « soviétisation de l’Etat français » (les dépenses
publiques dépensent + de la ½ du PIB).
Lipietz pronostique une recul de la classe moyenne (« société en sablier »).
Jean Fourastié évoque au sujet des 30G un « révolution invisible » des modes de vie et
conditions d’existence.
Le Géographe Roger Béteille a désigné en 1981 « La France du vide ».
En 1947 paraît la célèbre étude du géographe Jean-François Gravier : « Paris et le
désert français ».
Dans une interview donnée en 70, J-F Gravier dit que « Paris est devenue un pôle
répulsif ».
La France inverse, de René Uhrich en 1987.
André Malraux : « La France n’est elle-même que lorsqu’elle porte une part de
l’espérance du monde ».
L’Europe a été un multiplicateur de puissance pour la France » VGE.
Fernand Braudel : « Il ne peut y avoir une France sans qu’il y ait une Europe ».
Rapport de la DATAR début 1970’s : « La France est une île en Europe connectée à
rien ».
Pierre Pfimlin en 1960’s : « La France est à l’Europe agricole ce que l’Italie est à
l’Europe régionale ».
Mexique :
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L’économiste Camdessus voit dans la crise de 1994 la première crise de l’ère de la
globalisation financière. Président du FMI : « 1ère crise du XXIème siècle ».
Porfirio Diaz : « Pauvre Mexique, si loin de Dieu, si près des EU ».
Chine :
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Idéologie communiste : « l’homme, c’est le capital le plus précieux ».
Mao : « Une bouche, c’est deux bras ».
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Un économiste voit dans les chômeurs des campagnes « le volcan endormi de la
Chine ».
NPI :
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Paul Krugman, le mythe de la croissance asiatique (90’s) : « rien d’original dans la
croissance asiatique : le modèle s’appuie simplement sur une grande durée de travail et
+ de machines. L’Asie croît plus par transpiration que par innovation. »
P Krugman : « Certes l’Asie aura le plus gros PIB, mais c’est mécaniquement parce
que c’est la plus peuplée ».
Japon :
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Le terme « megalopolis » a été utilisé par Gottmann en 1980’s.
En 1937, l’économiste Akamatsu parle de « stratégie en vol d’oies sauvages ».
Morita Ahio, PDG de Sony, écrit en 1990 : Le Japon qui peut dire non.
Ministre Ikada : Triangle de fer : « Le gouvernement est le pilote et le patronat la
boussole ».
La formule « Wahon Yosai » signifie : une âme japonaise, une science occidentale.
Russie :
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Lénine : « Grattez le Russe, vous trouverez le paysan ».
Quelques définitions
Définitions :
Capitalisme : système économique et social qui caractérise le mode de production apparu
notamment au XIXème siècle en Europe occidentale, dans lequel les travailleurs apportent leur
travail et fournissent la plue-value à ceux qui détiennent les moyens de production et
d’échange.
Industrie : exploitation des ressources minérales et énergétiques, transformation des matières
premières en produits finis ou semi-finis. L’industrie se divise en en branches : « biens
intermédiaires », « biens d’équipements », et « biens de consommation ».
Crise : correspond à un retournement de la conjoncture, met fin à une période d’expansion.
Ville : Espace organisé autour d’un pôle central.
Mondialisation : Processus qui conduit l’économie de l’échelle locale à l’échelle mondiale par
l’augmentation des flux en quantité et en qualité, l’intégration du processus productif à
l’échelle mondiale et qui favorise l’interdépendance des éco et l’effacement des frontières. 3
étapes : internationalisation, transnationalisation et globalisation financière.
L’entreprise : regroupement durable et la mise en œuvre organisée de moyens en capitaux, en
hommes, en techniques, pour produire des biens et des services destinés à un marché solvable.
Libéralisme : doctrine économique qui privilégie l’individu et sa liberté ainsi que le libre jeu
des actions individuelles conduisant à l’intérêt général. Adam Smith ; Malthus ; Ricardo.
Homo oeconomicus: « être de raison qui n’aspire qu’à se procurer le maximum de gain pour
le minimum de peine ». Prône la non-intervention de l’Etat. Défendu par les néoclassiques. La
crise de 1929 fait planer le doute, ainsi que l’interventionnisme de Keynes. Crise de 1974 :
Etat coupable : retour du libéralisme.
Protectionnisme: le P est défini comme un application de mesures variées visant à créer des
distorsions sur le marché intérieur et les marchés internationaux et à modifier l’importance et
l’orientation des flux de produits ou de facteurs sur les marchés. Le P modifie les règles de
l’offre et de la demande.
Ouverture = extraversion des Etats à l’échelle internationale. Elle implique des flux multiples
circulant dans les 2 sens, entre un pays et un grand nombre de pays étrangers dans les pays
industriels, qui ont bâti leur puissance sur le processus d’industrialisation
Système monétaire international : Ensemble de mécanismes et de règles qui assurent les
relations entre les monnaies et permet ainsi le développement des échanges commerciaux
entre les pays.
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