www.ouranos.ca
DÉBUT ET DURÉE DU PROJET
JANVIER 2014 • 3 ans
INFORMATION
Anne Frigon
514-282-6464
www.ouranos.ca
Historiquement, la collecte des données de précipitation s’est faite à partir de stations
pluviométriques disséminées sur le territoire. Même si celles-ci permettent une mesure
directe des précipitations, la faible densité de pluviomètres et la courte période couverte
limitent considérablement notre capacité à représenter et analyser la structure
spatio-temporelle des événements pluvieux, particulièrement en ce qui a trait aux
événements les plus intenses. Or, une caractérisation des événements de pluie extrême à
de fines échelles spatiales et temporelles est souvent nécessaire afin d’évaluer les impacts
des phénomènes atmosphériques au niveau des écosystèmes naturels régionaux, ou
encore pour la conception d’ouvrages hydrauliques. À notre connaissance, peu de travaux
se sont intéressés à l’analyse de ces lois d’échelle sur de grands ensembles
d’observations. Vérifier dans quelle mesure ces relations entre les différentes échelles
s’appliquent à divers jeux de données permettra d’évaluer la possibilité de tirer de
l’information pour les précipitations aux résolutions temporelles et spatiales non couvertes
par les données existantes.
Vérifier l’existence de lois d’échelle à partir de plusieurs ensembles de données
disponibles à résolutions spatiales et temporelles différentes;
Étudier l’évolution des lois d’échelle en climat futur;
Déterminer l’impact de la variabilité naturelle du climat et des cycles climatiques sur les
estimateurs de pluies intenses.
Vérification de l’existence des lois d’échelle et multi-échelles sur les différents
ensembles de données pour le territoire nord-américain et détermination des
distributions utilisables pour l’estimation des intensités des précipitations.
Construction des courbes Intensité-Durée-Fréquence (IDF) à partir des distributions
retenues.
Comparaison des estimations obtenues pour les séries provenant des modèles
numériques (réanalyses et simulations climatiques régionales historiques) avec celles
provenant de séries observées.
Comparaison des lois d’échelle propres à la période future (2070-2100) à celles
obtenues pour la période historique (1960-1990) à partir de projections climatiques
régionales.
Application de la détection de tendance ou de la détection de cycles afin de déterminer
l’impact de la variabilité naturelle du climat et des cycles climatiques sur les estimateurs
de pluies intenses.
Le projet permettra de développer des connaissances sur les lois d'échelle des
précipitations extrêmes à partir de l’analyse d'un ensemble de données (observations) et de
simulations climatiques régionales, et d’évaluer comment ces lois d'échelle seront
modifiées en climat futur.
CONTEXTE
OBJECTIFS
MÉTHODOLOGIE
RÉSULTATS ATTENDUS
RESPONSABLE SCIENTIFIQUE
Alain Mailhot, INRS-ETE
PROJET EN COURS
PRÉCIPITATIONS EXTRÊMES ET LOIS D’ÉCHELLE : IMPACTS DES
CYCLES CLIMATIQUES ET DE LA VARIABILITÉ NATURELLE DU CLIMAT
Les travaux proposés visent à
mieux comprendre les lois
statistiques décrivant les
extrêmes de précipitation et du
coup améliorer la caractérisation
de ces extrêmes. Ce sujet revêt
une grande importance pour
plusieurs applications où
l’évaluation des risques
associés aux aléas climatiques
joue un rôle clef, que l’on pense
par exemple à la conception
d’ouvrages hydrauliques tels
que les bassins de rétention, les
ponceaux ou mêmes les
barrages.
Ces travaux permettront
d’intégrer les lois d’échelle au
processus d’estimation des
quantiles de précipitations
extrêmes et d’en améliorer
l’estimation. De plus, ils
permettront de suggérer des
majorations possibles de ces
quantiles afin de tenir compte
des changements climatiques
lors de la mise en place de
stratégies d’adaptation aux
changements climatiques.
RETOMBÉES POUR
L’ADAPTATION
SIMULATIONS ET ANALYSES CLIMATIQUES
FINANCEMENT
Le MRCC5 a été développé par le centre
ESCER de l’UQAM (www.escer.uqam.ca), en
collaboration avec Environnement et
Changement climatique Canada
NOTE
1 / 1 100%