RÉSUlTATS
Les modèles utilisés dans ce projet font appel aux variables climatiques (par exemple, température moyenne mensuelle,
précipitations ...) et aux variables non climatiques (par exemple, type de sol, topographie,...) permettant ainsi de projeter les
variations observées dans la richesse en nombre d’espèces des strates de la
flore vasculaire (arbres, arbustes, herbes, fougères) et invasculaire. (bryophytes
(ou mousses), lichens).
Lorsque l’on examine l’importance relative de chacune des variables du
modèle (Tableau 1), les précipitations ressortent comme un des facteurs les
plus importants pour prédire la richesse à la fois pour les vasculaires (18,9%)
et les invasculaires (25,8%), suivi des intervalles entre les épisodes de
feu de forêt (10,4% - vasculaires) et des températures minimales (13,1% -
invasculaires). Lorsqu’on analyse les données pour chacune des strates
séparément, la variable dépôt-drainage (19,5%) ressort le plus fortement pour
les arbres, suivi des paramètres climatiques (précipitations, températures) et
de l’intervalle entre les feux (10.7%). Dans le cas de toutes les autres strates,
à l’exception des bryophytes, seules les précipitations ressortent comme le
paramètre ayant le plus de poids. L’évaluation de la richesse sous le climat
futur projeté révèle que les plantes vasculaires subiront plus de changements
que les invasculaires qui auront tendance à maintenir la même richesse en
espèces. Dans le cas des arbres, le modèle prédit une augmentation de la
richesse sous un climat futur dans la portion nord de la région d’étude. Par
ailleurs, on observe une diminution de la richesse (ou du nombre d'espèces)
au sud et dans quelques zones centrales (Figure 1). La baisse au sud est
probablement reliée à l'absence des espèces méridionales dans les simulations.
››››››››››››››› PROJET TERMINÉ (SUITE) ››››››››››
BIODIVERSITÉ DE LA FLORE VASCULAIRE ET INVASCULAIRE
DU TERRITOIRE DE LA BAIE JAMES ET ÉVALUATION DE LEURS
VULNÉRABILITÉS FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
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RETOMBÉES POUR l'ADAPTATION
➔ Il est essentiel de prendre en considération à la fois l’effet direct du climat sur la végétation et l’effet indirect du climat sur le régime
des feux si on veut arriver à prédire l’effet des CC sur la distribution future des espèces dans les écosystèmes nordiques.
➔ L’augmentation de la composante feuillue en forêt résineuse pourrait contrer une augmentation de la fréquence des feux et avoir
un effet positif sur la richesse des plantes vasculaires sur le territoire étudié.
Tableau 1 : Variation maximale en richesse prédite pour chaque variable divisée par la variation maximale observée. Exprimé sous forme de pourcentage, ce
calcul reète l’importance de chacune des variables. Les interactions entre les précipitations et les températures maximales n’ont pas pu être prises en compte
dans ces calculs. Les chiffres en caractères gras indiquent les différences jugées biologiquement signicatives (> 10%).
*Pourcentages calculés par ((max. variable – min. variable) / (max. observé – min. observé)) x 100