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2 - PRISE EN EN CHARGE DE LA DPO
L évaluation de la douleur postopératoire et
l’efficacité thérapeutique sont indispensables car
pour un patient et une chirurgie donnés on ne
peut prédire le niveau de douleur
L’EVA est un outil de référence
Choisir un autre outil si nécessaire
L’évaluation doit être systématique dès la SSPI
Le patient n’est autorisé à quitter la SSPI que s’il
présente une douleur faible mesurée
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3 - PRISE EN CHARGE DE LA DPO EN
PEDIATRIE
REPONDRE A TROIS QUESTIONS: Où cela fait-il mal? Qu’est-ce qui fait mal ?Quelle
quantité de douleur ?
TROIS DEMARCHES DE SOINS
Entrer en contact avec l’enfant.
Ecouter les parents et l’enfant en appréciant les faits rapportés
Observer l’enfant et apprécier son comportement:
Chez l’enfant de 4 à 6 ans:
L’EVA pédiatrique peut être utilisée avec un autre outil de pictogramme de visages.
Chez l’enfant de plus de 6 ans :
L’EVA est la référence sachant que l’échelle varie entre « pas mal du tout à très très mal»
L’hétéro évaluation est la seule possible avant 6 ans : Echelle EDIN(échelle de douleur et
d’inconfort du nouveau né ) ou échelle OPS ( objective pain scale ) en post opératoire et chez
l’enfant polyhandicapés( Echelle San Salvadour )
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4 - ANALGESIE CONTROLEE PAR LE
PATIENT
1 Définition 2 Les indications en milieu chirurgical 3 Agent utilisé : voir précédent diaporama
4- TECHNIQUE
Le patient actionne la pompe qui lui délivre des doses bolus de morphine dans la limite d’une certaine quantité par heure,
évaluée par le médecin.
La pompe est branchée sur la perfusion du patient, avec une valve anti-reflux au plus prés du site d’abord veineux. Un
verrouillage programmable
empêche le patient d’avoir recours abusivement à la pompe
5- LES PARAMETRES :
LE BOLUS : 0.5 mg à 2 mg maxi.
PERIODE REFRACTAIRE : 5 à 10 minutes
DOSE MAXIMALE : 20 à 30 mg toutes les 4 heures
EXCEPTION: dose continue en plus des bolus uniquement chez les pateints cancéreux ou sous traitement lourds
antalgiquepalier3 ou antiinflammatoires.
6- ROLE DE L’IDE
- Evaluer la compréhension des informations délivrées au patient
- Confirmer et réajuster ces informations.
- Essais des différentes échelles d’évaluation pour établir un choix
- Présentation du matériel
- Confirmation par le médecin anesthésiste de l’accès de la PCA pour le patient indiqué
- Installation du dispositif spécifique ( aucune possibilité d’occlusion sur le trajet )
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5 - LES OUTILS
Echelles d’auto évaluation :
Unidimensionnelles :
EVA échelle visuelle analogique:
Réglette double face, échelle millimétrique, utilisable à partir de 6 ans, bipolaire de gauche à droite
EN échelle numérique :
Le patient doit chiffre sa douleur de 0 à 10.( 0 pas de douleur, 10 la plus sévère )
EVS échelle verbale simple:
Utilisation simple mais moins sensible. 0 absence 1 faible 2 modérée 3 intense 4 extrêmement intense
Multidimensionnelles : elles permettent une évaluation qualitative et quantitative de la douleur en
particulier affectif et temporo spatial. Elles sont inadaptées à la douleur aiguë
Echelles d’hétéro-évaluation :
Elles s’utilisent dans certains cas pour compléter l’auto-évaluation ou chez les patients qui ne peuvent
s’exprimer.
Echelle DOLOPLUS ( échelle comportementale de la douleur chez la personne âgée )
Echelle ECPA ( échelle comportementale pour personnes âgées )
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6 - LA TITRATION POST-OP.
Elle nécessite majoritairement la coopération du patient et le recouvrement de ses fonctions supérieures.
Elle respecte la prescription médicale ou le protocole écrit à savoir : chez l’adulte sain , réalisation de bolus de 3 à
5 mg toutes les 5 à 10 minutes jusqu’à l’obtention d’un score EVA ou EN inférieur à 4 ou/et au moins à la moitié
du score initial.
Elle impose la surveillance avant :
Pouls +/- 20 % des chiffres pré op
tension artérielle +/- 20 % des chiffres pré op
fréquence respiratoire > 10
échelle de sédation < 2 S 2
( S0 éveillé. S1 somnolent répond aux appels.S2 somnolent répond au toucher. S3 dort profondément )
Rôle de l’infirmière en SSPI et en étage:
- Une fois la PCA donnée, maintien de la surveillance continue pendant 2 h en SSPI, suivant les disponibilités.
- S’assurer de la bonne compréhension de l’outil par le patient
- S’assurer de la perméabilité de la voie veineuse.
- Réévaluer la douleur pour modifier au besoin les paramètres.
- Transmettre à l’étage les consignes écrites des éléments de surveillance et de perfusion.
- Le dossier de surveillance doit être renseigné de manière exhaustive sur le déroulement de la titration.
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7 -SURVEILLANCE TITRATION - PCA
LA TITRATION :
- Evaluation de l’efficacité à chaque injection
- Degré de soulagement et de satisfaction
- Constantes hémodynamiques
- Etat cutané du site d’injection
- Prévention des effets secondaires NVPO induit par elle
LA PCA :
- Surveillance et dépistage par fréquence décroissante de la survenue des effets
secondaires : nausées vomissements, rétention urinaire, trouble du transit,
somnolence, sédation, dépression respiratoire, troubles de la conscience.
- Rapport entre nombre de demandes et nombre de réponses
- Rechercher les causes d’échec : incompréhension du patient, tubulure coudée,
complications médicales ou chirurgicales.