amère el nauséeuse, l`enferment un poison violent appelé digitaline

amère
el
nauséeuse, l'enferment
un
poison violent appelé digitaline.
Les
feuilles
en
contiennent davantage
que les
autres organes
et
sont
par
con-
séquent
les
parties
les
plus vénéneuses; elles
ne le
sont cependant
pas
toutes
au
môme degré.
En
effet,
les
feuilles
de
seconde année renferment
plus
de
digitaline
que
celles
de
première année, celles
de la
tige plus
que
celles
de la
base
et
celles recueillies
sur la
plante sauvage, dans
les
mon-
tagnes, bien davantage
que
celles
des
individus cultivés dans
les
jardins.
La dessiccation
ne
détruit nullement
la
digitaline.
Les accidents produits
par la
Digitale sont très rares chez
les
animaux,
qui refusent
de la
brouter, mais chez l'homme
on
cite
de
nombreux
exemples d'empoisonnement;
une
infusion
de 10
grammes
de
feuilles
sèches
ou
d'une quantité quatre fois plus grande
de
feuilles vertes suffit
pour amener
la
mort
ou
causer
des
accidents très graves.
Les
symptômes
de l'empoisonnement sont
des
malaises,
des
vertiges,
des
nausées,
des
maux
de
tête,
des
sueurs froides,
des
vomissements, puis l'abaissement
du
pouls,
un
anéantissement complet
et un
refroidissement général, enfin
la
mort quinze
à
vingt heures après l'ingestion
du
poison.
Le meilleur contre-poison
est le
tannin
; il
faut l'administrer après avoir
fait vomir;
si l'on ne
peut
s'en
procurer immédiatement,
il
faut, comme
nous l'avons déjà
dit à
propos d'autres empoisonnements,
le
remplacer
par
du
café très fort.
II.
utile. Les
feuilles,
ou
plutôt leur principe
actif,
la
digitaline, sont
employées
en
médecine, sous forme
de
pilules, d'infusion
ou de
teinture
alcoolique, dans certaines affections
du
cœur pour
en
ralentir
les
batte-
ments exagérés. Dans
ce cas, la
digitaline agit comme tonique, c'est-à-
dire qu'elle augmente l'énergie musculaire
du
ventricule pour qu'il par-
vienne
à
régulariser
la
circulation. C'est donc avec raison
que l'on a
quelquefois appelé
la
Digitale
le «
Quinquina
du
cœur
».
III.
ornementale. La
Digitale
est
souvent cultivée dans
les
jardins
pour
la
beauté
de ses
fleurs
d'un
rose pourpre, quelquefois
d'un
rose
tendre
ou
blanches, parsemées
en
dedans
de la
corolle
de
petits points
bruns
ou
pourpres entourés chacun d'une auréole blanchâtre.
On
a
obtenu
par la
culture
une
race vigoureuse,
à
fleurs très grandes
et très nombreuses,
de
couleur rouge, rose
ou
blanche, connue sous
le
nom
de
Digitale
à
fleurs
de
Gloxinia.
La Digitale
est
employée
à la
décoration
des
plates-bandes,
des
massifs,
des ruines,
des
rocailles
et des
endroits
peu
boisés.
= EXPLICATION
DE LA
PLANCHE
245.
A) Jeune plante
de
première année, sans
tige florifère ;
B)
extrémité d'une tige fleurie,
de
seconde année;
1)
coupe longi-
tudinale d'une fleur;
2)
étamine grossie;
3)
coupe
de
l'ovaire grossi;
4)
fruit;
5) graines, grandeur naturelle
et
grossie.
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