- Conseil Général de la Vendée - Ecole Départementale des Arts et du Patrimoine -
Classicaon Décimale Dewey 598 2
Des pattes étonnantes
Les pattes des oiseaux, composées généralement de quatre doigts, sont
adaptées à leur mode de locomotion et à leur milieu de vie.
Les oiseaux aquatiques, tels que les canards, ont des pattes palmées pour
nager. Les percheurs comme le roitelet possèdent trois doigts antérieurs et
un postérieur pour s’agripper aux branches. Les serres des rapaces sont
d’excellents outils de capture des proies. Les pattes des pics se composent de
quatre doigts opposés deux à deux, utiles pour grimper le long des arbres.
L’adaptation au vol
A la différence des mammifères, les oiseaux disposent d’un squelette léger car la plupart de leurs os sont creux. La
solidité du squelette est due à un os particulier : le sternum. Il est doté d’une lame saillante, le bréchet, qui permet
l’insertion des muscles puissants indispensables pour fournir l’énergie nécessaire au vol. C’est ainsi qu’un oiseau peut
voler durant des heures sans se fatiguer.
Les différents types de vols
Chaque espèce d’oiseau possède un vol qui lui est propre.
Le vol battu des grèbes, canards, pigeons, est généré par des battements d’ailes plus ou moins rapides.
Le vol plané pratiqué par les hérons, aigrettes, corneilles, est marqué par un arrêt des battements d’ailes et un glissement
sur l’air.
Le vol à voile du vautour par exemple, est un mode de déplacement qui utilise les courants aériens (colonnes d’air
échauffé par le sol).
Le fabuleux voyage des oiseaux migrateurs
Deux fois par an, certains oiseaux migrent. Ils effectuent de grands voyages, généralement dans un axe Nord-Sud.
A l’automne, les oiseaux migrateurs se déplacent vers leur zone d’hivernage en recherche de nourriture (particulièrement
lorsqu’ils sont insectivores), puis à la n de l’hiver, ils retournent sur leur lieu de naissance pour se reproduire.
Plusieurs moyens sont utilisés par les oiseaux pour s’orienter pendant ces parcours migratoires : les étoiles, le soleil, le
champ magnétique ou encore les repères terrestres tels que les montagnes ou les rivières…
Intempéries, manque de nourriture ou encore chasse, voilà quelques-uns des nombreux dangers qui guettent les oiseaux
au cours de ce périple. Les migrations sont souvent très périlleuses : un oiseau sur deux ne survit pas.
S’équiper pour observer
Pour observer les oiseaux sur le terrain, il est nécessaire d’avoir une bonne paire de jumelles (par exemple, un modèle
8x40) ou encore d’investir dans une longue-vue permettant d’observer les oiseaux à distance sans les déranger. Le
guide ornithologique et le carnet de notes sont indispensables pour apprendre à reconnaître les oiseaux et garder une
trace de ses observations.
Un comportement adapté
Sur le terrain, la patience, le calme et la discrétion sont de rigueur. Il faut éviter de déranger les oiseaux surtout en
période de reproduction.
Les observatoires sont des espaces privilégiés pour l’observation des oiseaux. Ils sont très courants dans les réserves
naturelles.
Les critères d’identication
Pour identier un oiseau, le premier paramètre important est la taille. On propose souvent de le comparer à quelques
oiseaux bien connus comme le moineau, le pigeon, le canard ou le cygne. D’autres éléments sont à prendre en compte
tels que la couleur du plumage, la silhouette, l’envol, le chant, la forme de la queue, du bec ou des pattes.
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Le vol des oiseaux
A la rencontre des oiseaux sur le terrain
Canard Roitelet
Diérents types de paes