Un effet indésirable est une réaction nocive se produisant dans les conditions normales d’emploi ou résultant d’un mésusage, pouvant conduire à l'apparition de
symptômes plus ou moins graves (par exemple digestifs, allergiques, cardiovasculaires, etc.).
Le concept de complément alimentaire est relativement récent. Il est défini par le décret du 20 mars 2006. « On entend par compléments alimentaires les denrées
alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal qui constituent une source concentrée des aliments ou d’autres substances ayant un effet
nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés. »
Boissons qui se présentent comme possédant des propriétés stimulantes tant au niveau physique qu’intellectuel. Elles contiennent généralement des ingrédients
tels que caféine, taurine, glucuronolactone, vitamines, ou encore des extraits de plantes (guarana, ginseng).
Aliments ou ingrédients alimentaires non consommés dans la Communauté Européenne avant 1997. Ils peuvent être d’origine végétale, animale, issus de la
recherche scientifique et technologique mais aussi de tradition ou de culture alimentaire de pays tiers.
Le dispositif de nutrivigilance est un système de veille sanitaire. Son objectif est d’améliorer la sécurité
du consommateur en identifiant rapidement d’éventuels effets indésirables1 liés à la consommation :
— de compléments alimentaires2 ;
— d’aliments et de boissons enrichis en substances à but nutritionnel ou physiologique comme
les boissons énergisantes3 ;
— de nouveaux aliments et nouveaux ingrédients4 ;
— de produits destinés à l’alimentation de populations particulières.
Le dispositif national de nutrivigilance est une brique supplémentaire dans le dispositif de sécurité
sanitaire.