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2. Psaume chanté
R/ Je t'aime, Seigneur, Dieu qui me rend fort !
Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Et lui m'a dégagé, mis au large,
il m'a libéré, car il m'aime.
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie pour toujours.
Il rapproche les mains et, en les tenants étendus sur les offrandes, il dit :
Nous t'en prions, Père, +
sanctifie ces offrandes
par la puissance de ton Esprit,
alors que nous accomplissons
ce que Jésus nous a dit de faire.
Au cours du repas qu'il partageait avec ses disciples, avant de s'offrir à toi pour notre
libération, il prit le pain en te rendant grâce ; il le rompit de ses propres mains, et le
donna aux disciples, en leur disant : « Prenez, et mangez-en tous :
ceci est mon corps livré pour vous. » De la même façon, ce soir-là, tenant entre ses
mains la coupe de bénédiction, il te rendit grâce pour ta miséricorde ; puis il donna la
coupe à ses disciples, en leur disant : « Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe
de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et
pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi. »
Il montre la coupe au peuple, la repose sur le corporal et fait la génuflexion.
8. Anamnèse
Ensuite, les mains étendues, il dit :
Père très bon, ton Fils a laissé à ton Eglise ce mémorial de son amour ; en rappelant
ici sa mort et sa résurrection, nous te présentons cette offrande qui vient de toi,
le sacrifice qui nous rétablit dans ta grâce ; accepte-nous aussi, avec ton Fils bien-
aimé. Donne-nous dans ce repas ton Esprit Saint : qu'il fasse disparaître les causes de
nos divisions ; qu'il nous établisse dans une charité plus grande, en communion avec
le pape Benoît, nos évêques Mgr Léonard, le Cardinal Laurent, l'ensemble des
Evêques, et ton peuple tout entier. Fais de ton Eglise en ce monde le signe visible de
l'unité, et la servante de la paix. Et comme tu nous rassembles ici, dans la
communion de la bienheureuse Mère de Dieu, la Vierge Marie, et de tous les saints du
ciel, autour de la table de ton Christ, daigne rassembler un jour les hommes de tout
pays et de toute langue, de toute race et de toute culture, au banquet de ton
Royaume ; alors nous pourrons célébrer l'unité enfin accomplie et la paix
définitivement acquise, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Il prend la patène avec l'hostie, ainsi que la coupe, et,
les élevant ensemble, il dit :
Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-
Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. Amen.
II. Liturgie de la Parole
1. Première lecture
Aimer notre prochain nous rapproche du Seigneur car depuis toujours,
il entend le cri des petits et des pauvres.
Lecture du livre de l'Exode (22, 20-26)
Quand Moïse transmettait au peuple les lois du Seigneur, il disait : « Tu ne
maltraiteras point l'immigré qui réside chez toi, tu ne l'opprimeras point, car vous
étiez vous-mêmes des immigrés en Égypte. Vous n'accablerez pas la veuve et
l'orphelin. Si tu les accables et qu'ils crient vers moi, j'écouterai leur cri. Ma colère
s'enflammera et je vous ferai périr par l'épée : vos femmes deviendront veuves, et
vos fils, orphelins.
« Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon peuple, à un pauvre parmi tes frères,
tu n'agiras pas envers lui comme un usurier : tu ne lui imposeras pas d'intérêts. Si tu
prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du
soleil.
C'est tout ce qu'il a pour se couvrir ; c'est le manteau dont il s'enveloppe, la seule
couverture qu'il ait pour dormir. S'il crie vers moi, je l'écouterai, car moi, je suis
compatissant ! »