Pierobon Franck, Kant et la fondation architectonique de la métaphysique, Grenoble,
J. Million, 1991.
PHI F 16 esthétique 3 : La question des dimensions cognitives de l’art.
Depuis Platon, l’art est envisagé dans son rapport à la vérité. Cette problématique a
été interrompue par Kant dans la Critique de la faculté de juger. Depuis se pose la
question de savoir dans quelle mesure l’art a vocation a exposer le vrai, et comment.
Aristote, Poétique.
A. G. Baumgarten, Esthétique, Paris, L’Herne, 1988.
Kant, Critique de la faculté de juger, Paris, GF Flammarion, 2000.
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Arthur Danto, L'assujettissement philosophique de l'art, Paris, Seuil, 1993
Arthur Danto, Après la fin de l'art, Paris, Seuil, 1996
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J. M. Schaeffer, L’Art de l’âge moderne, Paris, Gallimard, 1992.
PHI F 13 philosophie pratique : morale et religion dans l’idéalisme alle-
mand.
Kant a défini la philosophie transcendantale comme critique de tout dogmatisme et
de toute hétéronomie. La question se pose de ce fait pour lui de savoir si une pensée
religieuse se trouve par là condamnée comme dogmatisme, ou si une place pour elle
reste possible dans l’édifice des constructions de la raison. On étudiera la manière
dont Kant conserve une place pour la religion d’abord en déduisant la croyance ra-
tionnelle en Dieu, puis en fondant une Eglise. On envisagera ensuite la postérité de
la détermination kantienne de la place de la religion par rapport à la morale chez
Fichte et chez Hegel, considérés comme proposant des tentatives de dépassement
du moralisme et du subjectivisme pratique de Kant.
Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, Paris, Le livre de poche, 1993.
(Autres éditions possibles).