3. La société française et l’immigration
A. Vers l’immigration de masse (1851-1945)
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travailleurs étrangers, surtout Belges et Italiens, dans les mines et
Pour faciliter leur intégration, les parlementaires votent la loi de 1889 qui
accorde la nationalité française à tous les enfants nés sur le sol français,
même si leurs parents sont étrangers. On appelle cela le droit du sol
(définition p. 58).
Après 1918, pour compenser le déficit démographique causé par la guerre,
centrale, colonies africaines, Chines). En 1936, les étrangers sont 2,2
millions.
Toutefois, en périodes de crises économiques, les immigrés sont considérés
comme des concurrents par les travailleurs français, tandis
Lors de la crise des années 1930,
Après la défaite de 1940, le
régime de Vichy mène une politique hostile aux étrangers.
B. 1946-1974, l’apogée de l’immigration
Après la guerre, la croissance reprend fortement (30 Glorieuses) et la
sub-saharienne. Les étrangers sont 1,7 millions en 1946 et 3,4
millions en 1975
1962. La France accueille des réfugiés provenant des pays communistes et
des dictatures latino-américaines pendant la Guerre Froide.
société de consommation, les travailleurs immigrés restent misérables et
vivent dans des logements insalubres. Ils occupent les emplois délaissés par
les français. Mais les Maghrébins sont souvent méprisés et considérés
C. Depuis 1974, la fin des flux massifs
regroupement familial (définition p. 58)