MESSAGE DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION
Nous avons plusieurs raisons d’être satisfaits de l’exercice 2012 de la
Banque Nationale.
Malgré une conjoncture difficile, nos priorités stratégiques ont bien
progressé et nos résultats financiers ont surpassé ceux du précédent exercice
tant pour notre résultat net que pour nos revenus. Nos actionnaires ont
bénéficié de deux majorations du dividende et d’un rendement total supérieur.
Au-delà des indicateurs stratégiques et financiers, notre Banque se distingue
également en tant qu’employeur de choix et champion des marchés des
capitaux canadiens et ce, tout en contribuant généreusement à des œuvres
caritatives qui lui tiennent à cœur.
Résultats financiers records
Excluant les éléments particuliers, le résultat net de l’exercice terminé le
31 octobre 2012 s’élève à 1 396 M$, en hausse de 7 % par rapport à l’exercice
antérieur. Le résultat dilué par action augmente de 9 % à 7,86 $. Les revenus
totaux excluant les éléments particuliers s’élèvent à 5 087 M$, en progression
de 5 %. Ces chiffres marquent de nouveaux sommets pour la Banque
Nationale et un dixième exercice consécutif record de performance financière.
La Banque Nationale est bien capitalisée avec un ratio de capital de
catégorie 1 selon Bâle II de 12,0 % et un ratio pro forma des fonds propres
attribuables aux actions ordinaires selon Bâle III de 7,3 %. Nous nous situons
aussi parmi les premières institutions financières dans le monde pour la
qualité du crédit. Ces critères et d’autres témoignent de la solidité financière
de la Banque Nationale, solidité consacrée par une cinquième place au
classement mondial 2012 de
Bloomberg Markets
et une troisième au
palmarès nord-américain de ce magazine.
Nos actionnaires ont profité de cette performance. En effet, nous avons
été la première banque canadienne à hausser son dividende au sortir de la
crise financière de 2009, après avoir été la seule à ne pas diluer la valeur de
ses actions ordinaires par une nouvelle émission. Depuis, notre dividende
trimestriel a été majoré cinq fois, la plus récente hausse ayant été décrétée
lors de la réunion du conseil d’administration de décembre 2012. À compter
de l’exercice 2013, il sera de 0,83 $ par action. Cela représente 11 % de plus
qu’au début de l’exercice 2012 et 34 % de plus que son niveau de 2010.
Tant en 2011 qu’en 2012, la Banque a racheté des actions ordinaires par
offre publique dans le cours normal des activités afin d’annuler l’impact des
émissions effectuées dans le cadre de son régime d’options d’achat d’actions.
Tout gain éventuel non récurrent réalisé par les recouvrements de valeur des
billets restructurés liés au portefeuille de PCAA sera versé aux actionnaires
dans le cadre du programme de rachats d’actions ordinaires.
La Banque a également offert un rendement total supérieur à ses
actionnaires grâce à l’une des meilleures performances parmi les grandes
banques canadiennes sur une période d’un an et se classant première sur
les horizons de cinq et dix ans. La Banque Nationale est indéniablement un
chef de file en ce qui a trait à la création de valeur à long terme pour ses
actionnaires.
Des banquiers disciplinés et centrés sur leur métier
Les bons résultats financiers de l’exercice 2012 et des dix dernières années
sont liés en grande partie à la croissance interne de nos trois grands secteurs
d’exploitation – Particuliers et Entreprises, Gestion de patrimoine et Marchés
financiers. Tout en assurant une forte croissance de nos activités au Québec,
nous avons élargi notre empreinte pancanadienne dans ces trois secteurs,
et plus particulièrement dans les deux derniers. Fait tout aussi important,
cette hausse s’est réalisée en maintenant une excellente qualité de nos
portefeuilles de crédit avec des ratios de pertes sur créances qui figurent
parmi les meilleurs du secteur bancaire.
Ces résultats reflètent la discipline de toute notre institution à centrer
notre approche sur les fondements du métier de banquier, soit bâtir de
solides relations, gérer efficacement les risques et assurer des processus et
une technologie en ligne avec les besoins de nos clients. L’initiative
un client,
une banque
lancée en 2009 consolide nos assises et porte davantage
l’expertise du métier de banquier au cœur de nos activités. Notre attachement
à ces principes fondamentaux et notre discipline professionnelle demeureront
des atouts d’importance face à la concurrence qui prévaudra dans le contexte
de la conjoncture macroéconomique plus difficile attendue au cours des 12 à
24 prochains mois.
Bâtir la relation-client
Notre réussite repose sur la qualité des relations que nous bâtissons avec
nos clients. Dans le cadre de l’initiative
un client, une banque
, nous avons
transformé le réseau de distribution du secteur Particuliers et Entreprises en
augmentant les effectifs de première ligne, en ajoutant et en rénovant des
succursales, en établissant de nouveaux canaux et en intensifiant la formation
du personnel. Durant l’exercice 2012, d’autres mesures ont été prises pour
rehausser l’expérience-client, telles que la promesse d’être « la banque qui
s’occupe vraiment de ses clients » que nous avons publicisée dans l’une de
nos campagnes les plus remarquées de ces dernières années.
Ces efforts et bien d’autres ont amélioré certains indicateurs clés.
Notamment, la croissance des volumes des prêts et des dépôts et du nombre
de nouveaux clients, la réduction de l’attrition de la clientèle, le développement
des ventes croisées, et l’augmentation des indices de fidélité et de
satisfaction. Ces tendances favorables ont été confirmées de source
indépendante dans l’édition 2012 de l’enquête mesurant la satisfaction de
la clientèle menée par
J.D. Power and Associates
. La Banque Nationale se
classe deuxième parmi les six grandes banques canadiennes et affiche, parmi
ses pairs, la meilleure amélioration année après année du taux de satisfaction
de la clientèle.
Tirant parti de ses relations sur les marchés des titres à revenus fixes,
le secteur Marchés financiers s’est hissé aux premiers rangs dans le domaine
des émissions de titres d’emprunt publics et privés au Canada. Nous sommes
également un joueur de premier plan dans le financement par actions et les
fusions et acquisitions d’entreprises de taille moyenne du secteur de l’énergie
dans l’Ouest canadien. De plus, notre leadership dans plusieurs grandes
transactions internationales de sociétés ouvertes québécoises en
2012 témoigne de la qualité des relations avec nos clients et de notre position
dominante sur ce marché.
Pour la suite, nous prévoyons d’autres mesures susceptibles de nous
aider à nouer et à cultiver des rapports étroits avec notre clientèle au fil du
déploiement de l’initiative
un client, une banque
.
Banque Nationale du Canada
Rapport annuel 2012
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