Rapport
annuel
2012
EN BREF
La Banque Nationale du Canada propose
des services financiers intégrés à une
clientèle de particuliers, de PME et de
grandes entreprises. Elle mène ses activités
dans trois secteurs d’affaires – Particuliers
et entreprises, Gestion de patrimoine et
Marchés financiers – avec un actif de plus
de 177 milliards de dollars en date du
31 octobre 2012.
La Banque Nationale, qui compte sur
une équipe de près de 20 000 employés,
offre une gamme complète de services,
notamment des solutions bancaires et
d’investissement à l’intention des
particuliers et des grandes sociétés, le
courtage en valeurs mobilières, l’assurance
ainsi que la gestion de patrimoine.
La Banque Nationale est la principale
institution bancaire au Québec et le
partenaire par excellence des PME.
Elle est également la sixième grande
banque au Canada et compte des
succursales dans la plupart des provinces
canadiennes. Sa clientèle aux États-Unis,
en Europe et ailleurs dans le monde est
desservie par l’intermédiaire d’un réseau
de bureaux de représentation, de filiales
et d’alliances.
Ses titres sont négociés à la Bourse
de Toronto. Son siège social est établi
à Montréal.
2Message du président et chef de la direction
5Message du président du conseil d’administration
6Architecture de gouvernance
7Responsabilités clés des comités du Conseil
8Conseil d’administration
9Bureau de la présidence
11 Rapport de gestion
87 États financiers consolidés audités
200 Données relatives aux exercices antérieurs
202 Renseignements à l’intention des actionnaires
FAITS SAILLANTS
2012 2011 Variation %
Résultats d'exploitation
(en millions de dollars canadiens)
Revenu total 5 313 $ 4 666 $ 14
Résultat net 1 634 1 296 26
Résultat net attribuable aux actionnaires de la Banque 1 561 1 224 28
Rendement des capitaux propres attribuables aux détenteurs d'actions ordinaires 24,5 % 20,2 %
Par action ordinaire
(en dollars)
Résultat – de base 9,40 $ 7,00 $ 34
Résultat – dilué 9,32 6,92 35
EXCLUANT LES ÉLÉMENTS PARTICULIERS (1)
Résultats d'exploitation
(en millions de dollars canadiens)
Revenu total 4 915 $ 4 657 $ 6
Résultat net 1 396 1 305 7
Résultat net attribuable aux actionnaires de la Banque 1 323 1 233 7
Rendement des capitaux propres attribuables aux détenteurs d'actions ordinaires 20,7 % 20,9 %
Par action ordinaire
(en dollars)
Résultat – de base 7,93 $ 7,26 $ 9
Résultat – dilué 7,86 7,18 9
Par action ordinaire
(en dollars)
Dividendes déclarés 3,08 $ 2,74 $
Valeur comptable 40,04 35,65
Cours de l'action
haut 81,27 81,44
bas 63,27 64,86
clôture 77,18 71,14
Situation financière Au 31 octobre Au 31 octobre
(en millions de dollars canadiens)
2012 2011 Variation %
Actif total 177 903 $ 166 854 $ 7
Prêts et acceptations 90 922 80 758 13
Dépôts 93 249 85 562 9
Dette subordonnée et capitaux propres 10 710 9 505 13
Ratio pro forma des fonds propres attribuables aux actions ordinaires selon Bâle III (2) 7,3 % 7,6 %
Ratios de fonds propres selon Bâle II (2)
catégorie 1 12,0 % 13,6 %
total 15,9 % 16,9 %
Ratios de fonds propres selon Bâle I (2)
catégorie 1 11,0 % 11,1 %
total 14,6 % 14,1 %
Prêts douteux, déduction faite des provisions individuelles et collectives (190) (201)
en % des prêts et acceptations (0,2) % (0,2) %
Couverture d'intérêts 12,23 10,60
Couverture de l'actif 3,45 3,83
Autres renseignements
Nombre d’actions ordinaires en fin d’exercice
(en milliers)
161 308 160 474
Nombre de détenteurs d’actions ordinaires inscrits 23 180 23 588
Capitalisation boursière
(en millions de dollars canadiens)
12 450 11 416
Actifs sous administration et sous gestion
(en millions de dollars canadiens)
232 953 242 995
Nombre d’employés 19 920 19 431 3
Nombre de succursales au Canada 451 448 1
Nombre de guichets automatiques 923 893 3
(1) Consulter la rubrique
Mode de présentation de l’information
à la page 13.
(2) Aucun retraitement pour le passage aux IFRS n’a été effectué aux données de 2011.
Les états financiers consolidés de la Banque sont préparés selon les Normes internationales d’information financière (IFRS), telles que publiées par
l’
International Accounting Standards Board
et énoncées dans le manuel de l’Institut Canadien des Comptables Agréés. Il s’agit des premiers états financiers
consolidés annuels préparés conformément aux IFRS et l’IFRS 1 –
Première application des Normes internationales d’information financière
a été appliquée.
Pour plus d’information, se reporter à la note 33 afférente aux états financiers consolidés du présent Rapport annuel.
Banque Nationale du Canada
Rapport annuel 2012 1
MESSAGE DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION
Nous avons plusieurs raisons d’être satisfaits de l’exercice 2012 de la
Banque Nationale.
Malgré une conjoncture difficile, nos priorités stratégiques ont bien
progressé et nos résultats financiers ont surpassé ceux du précédent exercice
tant pour notre résultat net que pour nos revenus. Nos actionnaires ont
bénéficié de deux majorations du dividende et d’un rendement total supérieur.
Au-delà des indicateurs stratégiques et financiers, notre Banque se distingue
également en tant qu’employeur de choix et champion des marchés des
capitaux canadiens et ce, tout en contribuant généreusement à des œuvres
caritatives qui lui tiennent à cœur.
Résultats financiers records
Excluant les éléments particuliers, le résultat net de l’exercice terminé le
31 octobre 2012 s’élève à 1 396 M$, en hausse de 7 % par rapport à l’exercice
antérieur. Le résultat dilué par action augmente de 9 % à 7,86 $. Les revenus
totaux excluant les éléments particuliers s’élèvent à 5 087 M$, en progression
de 5 %. Ces chiffres marquent de nouveaux sommets pour la Banque
Nationale et un dixième exercice consécutif record de performance financière.
La Banque Nationale est bien capitalisée avec un ratio de capital de
catégorie 1 selon Bâle II de 12,0 % et un ratio pro forma des fonds propres
attribuables aux actions ordinaires selon Bâle III de 7,3 %. Nous nous situons
aussi parmi les premières institutions financières dans le monde pour la
qualité du crédit. Ces critères et d’autres témoignent de la solidité financière
de la Banque Nationale, solidité consacrée par une cinquième place au
classement mondial 2012 de
Bloomberg Markets
et une troisième au
palmarès nord-américain de ce magazine.
Nos actionnaires ont profité de cette performance. En effet, nous avons
été la première banque canadienne à hausser son dividende au sortir de la
crise financière de 2009, après avoir été la seule à ne pas diluer la valeur de
ses actions ordinaires par une nouvelle émission. Depuis, notre dividende
trimestriel a été majoré cinq fois, la plus récente hausse ayant été décrétée
lors de la réunion du conseil d’administration de décembre 2012. À compter
de l’exercice 2013, il sera de 0,83 $ par action. Cela représente 11 % de plus
qu’au début de l’exercice 2012 et 34 % de plus que son niveau de 2010.
Tant en 2011 qu’en 2012, la Banque a racheté des actions ordinaires par
offre publique dans le cours normal des activités afin d’annuler l’impact des
émissions effectuées dans le cadre de son régime d’options d’achat d’actions.
Tout gain éventuel non récurrent réalisé par les recouvrements de valeur des
billets restructurés liés au portefeuille de PCAA sera versé aux actionnaires
dans le cadre du programme de rachats d’actions ordinaires.
La Banque a également offert un rendement total supérieur à ses
actionnaires grâce à l’une des meilleures performances parmi les grandes
banques canadiennes sur une période d’un an et se classant première sur
les horizons de cinq et dix ans. La Banque Nationale est indéniablement un
chef de file en ce qui a trait à la création de valeur à long terme pour ses
actionnaires.
Des banquiers disciplinés et centrés sur leur métier
Les bons résultats financiers de l’exercice 2012 et des dix dernières années
sont liés en grande partie à la croissance interne de nos trois grands secteurs
d’exploitation – Particuliers et Entreprises, Gestion de patrimoine et Marchés
financiers. Tout en assurant une forte croissance de nos activités au Québec,
nous avons élargi notre empreinte pancanadienne dans ces trois secteurs,
et plus particulièrement dans les deux derniers. Fait tout aussi important,
cette hausse s’est réalisée en maintenant une excellente qualité de nos
portefeuilles de crédit avec des ratios de pertes sur créances qui figurent
parmi les meilleurs du secteur bancaire.
Ces résultats reflètent la discipline de toute notre institution à centrer
notre approche sur les fondements du métier de banquier, soit bâtir de
solides relations, gérer efficacement les risques et assurer des processus et
une technologie en ligne avec les besoins de nos clients. L’initiative
un client,
une banque
lancée en 2009 consolide nos assises et porte davantage
l’expertise du métier de banquier au cœur de nos activités. Notre attachement
à ces principes fondamentaux et notre discipline professionnelle demeureront
des atouts d’importance face à la concurrence qui prévaudra dans le contexte
de la conjoncture macroéconomique plus difficile attendue au cours des 12 à
24 prochains mois.
Bâtir la relation-client
Notre réussite repose sur la qualité des relations que nous bâtissons avec
nos clients. Dans le cadre de l’initiative
un client, une banque
, nous avons
transformé le réseau de distribution du secteur Particuliers et Entreprises en
augmentant les effectifs de première ligne, en ajoutant et en rénovant des
succursales, en établissant de nouveaux canaux et en intensifiant la formation
du personnel. Durant l’exercice 2012, d’autres mesures ont été prises pour
rehausser l’expérience-client, telles que la promesse d’être « la banque qui
s’occupe vraiment de ses clients » que nous avons publicisée dans l’une de
nos campagnes les plus remarquées de ces dernières années.
Ces efforts et bien d’autres ont amélioré certains indicateurs clés.
Notamment, la croissance des volumes des prêts et des dépôts et du nombre
de nouveaux clients, la réduction de l’attrition de la clientèle, le développement
des ventes croisées, et l’augmentation des indices de fidélité et de
satisfaction. Ces tendances favorables ont été confirmées de source
indépendante dans l’édition 2012 de l’enquête mesurant la satisfaction de
la clientèle menée par
J.D. Power and Associates
. La Banque Nationale se
classe deuxième parmi les six grandes banques canadiennes et affiche, parmi
ses pairs, la meilleure amélioration année après année du taux de satisfaction
de la clientèle.
Tirant parti de ses relations sur les marchés des titres à revenus fixes,
le secteur Marchés financiers s’est hissé aux premiers rangs dans le domaine
des émissions de titres d’emprunt publics et privés au Canada. Nous sommes
également un joueur de premier plan dans le financement par actions et les
fusions et acquisitions d’entreprises de taille moyenne du secteur de l’énergie
dans l’Ouest canadien. De plus, notre leadership dans plusieurs grandes
transactions internationales de sociétés ouvertes québécoises en
2012 témoigne de la qualité des relations avec nos clients et de notre position
dominante sur ce marché.
Pour la suite, nous prévoyons d’autres mesures susceptibles de nous
aider à nouer et à cultiver des rapports étroits avec notre clientèle au fil du
déploiement de l’initiative
un client, une banque
.
Banque Nationale du Canada
Rapport annuel 2012
2
Gestion des risques
Parmi ses pairs canadiens, la Banque est reconnue pour la qualité supérieure
de son portefeuille de crédit, témoignage éloquent de sa rigueur et de sa
discipline. Nos prêts consentis aux particuliers représentent environ deux
tiers de notre portefeuille global alors que les prêts aux entreprises et aux
grandes sociétés comptent pour 23 % et 10 % respectivement. Dans chacun
de ces segments, nos créances sont bien diversifiées et soutenues par des
actifs de qualité.
Le secteur Particuliers et Entreprises a développé son portefeuille de
prêts hypothécaires et personnels à un rythme supérieur à la moyenne, tout
en préservant un ratio de pertes sur créances plus faible que ceux de tous
nos pairs. Nos prêts aux entreprises sont diversifiés dans un large éventail
de secteurs et demeurent dans des domaines que nous connaissons bien.
Les nouvelles directives fédérales sur le crédit hypothécaire et le ralentissement
de l’économie laissent présager une réduction du volume des prêts en chiffres
absolus d’ici 12 à 24 mois. Cependant, la Banque devrait maintenir son
positionnement comparativement à ses pairs canadiens grâce à une offre à
la clientèle supérieure et distincte, tout en stabilisant la rentabilité de
son portefeuille.
Pendant l’exercice de 2012, le secteur Gestion de patrimoine a complété
l’intégration de Wellington West ainsi que celle des services-conseils en
placement de plein exercice de Valeurs mobilières HSBC à nos systèmes
d’information. L’intégration réussie de ces deux acquisitions majeures a
augmenté notre stature et notre présence à travers le Canada. Toutes deux
offrent des retombées bénéfiques et nous anticipons, au cours des deux
prochaines années, davantage de synergies liées à la gestion des dépenses
et aux gains d’efficacité.
Nous avons fusionné notre filiale Gestion de portefeuille Natcan avec
Fiera dans laquelle nous avons pris une participation de 35 % avec option
de la porter à 40 %. Dans le cadre de cette initiative stratégique qui fait de
Fiera l’un des principaux gestionnaires de portefeuille indépendants du
Canada, nous lui avons confié la gestion à long terme de certaines catégories
d’actifs sous gestion de la Banque. Cette transaction est non seulement
judicieuse du point de vue de la gestion du risque, elle renforce notre capacité
de développement dans ce créneau à fort potentiel.
Notre secteur Marchés financiers, reconnu pour sa prudente gestion du
risque, nous a habilement épargné les fortes fluctuations de revenus et de
bénéfices si courantes dans ce secteur d’activité. Depuis cinq ans, à force
de discipline et en centrant nos opérations sur les activités de nos clients au
Canada, nous avons augmenté notre chiffre d’affaires annuel de 5 % et notre
résultat net avant impôts de 8 %. Pour les prochaines années, nous comptons
prendre de l’expansion sur le marché mondial en déployant nos capacités
de distribution des actions et valeurs à revenus fixes canadiennes – une
stratégie qui comporte relativement peu de risque et offre de bonnes
possibilités de rendement.
« Notre approche centrée sur les fondements du métier de banquier et notre
rigueur professionnelle nous assurent un avantage concurrentiel maintenant
et pour les années à venir. »
CLIENTS
EXPERTISE DU BANQUIER
ACTIONNAIRES
Bâtir la
relation-client
Gestion
des risques
Processus et
technologie
Banque Nationale du Canada
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