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Le
Stoïcisme
Zénon de Cittium
Né à Chypre, il vécut de 336 à 264 av JC.
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Négociant phénicien rescapé d’un naufrage, il parvient à Athènes en 311 où il fréquente les cyniques
et l’Académie platonicienne.
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Vers 294, il fonde son école au lieu-dit Portique des peintures (Stoa poïkelé), d’où le surnom de
stoïciens pour ses disciples.
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Ses successeurs Cléanthe d’Assos (331-232) et Chrysippe de Soloi (280-200), comme lui pratiquèrent
la philosophie une grande partie de leur vie dans la pauvreté, la discrétion, l’éloignement de toute
complaisance à l’égard des puissants. (*1)
Le monde est Un
Pour eux, le monde se présente comme un Tout, Un et plein d’une même matière, sans place pour la
moindre indétermination.
L’ensemble constitue un vaste organisme où tout est à sa place et rationnel (Logos).
Ce corps immense a une âme qui est divine (le pneuma) qui anime rationnellement le monde de
l’intérieur.
Cette pensée est un composé des influences chaldéennes (Le monde matériel est intégralement vie
divine, il est périssable et se restaure périodiquement) et platonicienne (Il y a une Âme du monde) (*1)
Accepter le plan divin
Le monde et la divinité sont exactement coextensifs.
Tout ce qui s’y produit est providentiellement réglé.
L’étude est essentielle, afin qu’ayant découvert les lois de la nature, le sage coïncide intérieurement
avec le plan divin. (*1)
Le bonheur dépend exclusivement de notre attitude intérieure à l’égard des faits externes. (*2)
Vie intérieure et vie extérieure
Si nous cherchons à résister au destin, ou si nous n’y souscrivons pas en y adhérant par nos
sentiments, nous ne pouvons qu’éprouver de la souffrance.
Faute de pouvoir transformer l’ordre des choses, nous n’avons d’autre issue que de modifier notre
vie intérieure (représentations et désirs)
La séparation entre vie intérieure et extérieure en occident commence là. (*2)