1
MARCEL MAUSS (1872-1950)
Chaire de sociologie (1931-1950)
« Breuil m’a écrit avant son départ pour
proposer ethnologie que je n’aime pas. »
*
Voilà ce qu’affirme Mauss au sujet du titre de
la chaire qu’on lui destine au Collège de
France.
*Lettre à Antoine Meillet, 7 octobre 1929, 57 CDF 108-25
Image : Mauss (à d.) posant à côté d’officiers britanniques (ca. 1916)
Et pourtant… Mauss est resté dans la
mémoire collective et académique comme le
« père de l’ethnologie française ». Étonnant
destin posthume pour celui qui, en dépit de son
apport à la discipline, n’a jamais « fait de
terrain » et qui se revendiqua sa vie durant de la
sociologie.
Les années de formation (1872-
1898)
Marcel Mauss est né à Épinal le 10 mai
1872 dans une famille juive de commerçants de
broderie ayant opté pour la France après la
guerre franco-allemande. Contrairement à son
frère Henri (1876-1966), Marcel ne s’associe pas
à l’affaire familiale et choisit de poursuivre ses
études.
Ce choix se comprend d’autant plus que
son oncle, Émile Durkheim (1858-1917), est
déjà bien établi dans le milieu universitaire
lorsque Mauss entre en 1890 à la Faculté de
Bordeaux comme élève en philosophie, sans
chercher à intégrer l’École normale supérieure
1
.
Il assiste non seulement aux cours de son oncle,
mais suit également les enseignements du
1
Cf. Fournier, Marcel. Marcel Mauss, Fayard, 1994, p. 41.
positiviste Alfred Espinas (1844-1922) et du
rationaliste Octave Hamelin (1856-1907). Il fait
dans le même temps des rencontres qui
l’amènent à s’engager politiquement, entre
autres avec Marcel Cachin, et adhère au Parti
ouvrier français, d’orientation guesdiste.
Licencié de philosophie en 1893, Mauss
prépare ensuite l’agrégation qu’il décroche en
1895, à la troisième place, derrière Marcel
Drouin et Edgar Milhaud
2
.
Dès après son concours, il part pour
Paris et entame une thèse sur Spinoza et Léon
l’Hébreu
3
et s’investit dans l’étude des
religions sous la direction de Sylvain Lévi. Le
grand indianiste, élu à la chaire de langue et
littérature sanscrites au Collège de France en
1894, donne des cours à l’École pratique des
hautes études. Mauss y assiste dès son arrivée
dans la capitale et commence à étudier le
sanscrit. Parallèlement, il publie ses premiers
articles, notamment dans la Revue d’Histoire des
2
Cf. Fournier, Marcel. Marcel Mauss, op. cit., p. 69
3
Sur l’influence de Spinoza sur Mauss, cf. notamment :
Papilloud, Christian. « Le Spinoza de Mauss. Présentation
de “Théorie de la liberté ou de l’action de M. Mauss »,
« Éthique et Économie. L’impossible (re)mariage », La
Revue semestrielle du MAUSS, n° 15, Paris, La Découverte,
2000. Sur l’empreinte phénoménologique de l’œuvre de
Mauss, cf. Claude Lefort, « L’échange ou la lutte des
hommes », Les Temps modernes, 1951, pp. 1401-1417.
2
religions
4
et surtout dans l’Année sociologique fondée
par Durkheim, dont il devient l’un des
principaux soutiens. Les dizaines de comptes
rendus de lecture qu’il fournit à cette revue, il
est responsable de la section de « Sociologie
religieuse », sont une des bases de l’incroyable
érudition de Mauss.
En 1897-1898, toujours attelé à la
rédaction de sa thèse, il séjourne en Hollande, à
Leyde, avant de partir pour l’Angleterre, à
Oxford. Ce voyage lui permet de consulter des
sources sur Spinoza et surtout d’approfondir sa
connaissance du sanscrit : traduction de sûtras,
rencontre avec d’éminents indianistes
(W. Caland, C. P. Tiele, S. R. Steinmetz en
Hollande, Winternitz en Angleterre) comme le
relate sa correspondance
5
. Il entre aussi en
contact avec certains des plus éminents
anthropologues anglo-saxons, comme James
Frazer (1854-1941) et Edward Tylor (1832-
1917). C’est à cette période qu’il se rapproche
de celui qu’il définit a posteriori comme son
« jumeau de travail » : Henri Hubert (1872-
1927). Avec lui, il commence en 1898 la
rédaction de l’« Essai sur la nature et la fonction
du sacrifice », publié l’année suivante et suscitant
de nombreuses réactions. Mauss devient ainsi
un personnage de premier plan de la sociologie
naissante.
Malgré tous ses efforts, aucune des
thèses de Mauss ne voit le jour. Il faut dire que
c’est un étudiant dont les tâches au sein de
plusieurs groupes (Ligue démocratique des
écoles, Groupe des étudiants collectivistes, etc.)
lui laissent peu de temps, dans un contexte
politique des plus agités, pris entre Affaire
Dreyfus, diffusion des idées révolutionnaires,
4
Le tout premier étant « La religion et les origines du
droit pénal daprès un livre récent », in Revue de l'histoire des
religions, I: Étude analytique (n° 34, 1896, pp. 269 à 295); II:
Étude critique (n° 35, 1896, pp. 31 à 60), Paris.
5
Cf. Correspondance avec Henri Hubert : 57 CDF 71 et
57 CDF 144 et la correspondance avec Émile Durkheim,
publiée par Philippe Besnard et Marcel Fournier, Lettres à
Marcel Mauss, PUF, Paris, 1998, 593 p.
développement des coopératives et situation
internationale houleuse. Cet activisme ne le
quitte pas de sa vie, même s’il connait des
périodes d’intensité variable.
La sociologie comme science,
la politique comme son
application (1898-1914)
La Belle Époque est une période de
travail intense pour Mauss : sa participation à
l’Année sociologique et ses enseignements à
l’EPHE s’inscrivent dans un processus de
légitimation de la sociologie naissante, qui voit
dans l’action politique, et notamment socialiste,
l’application logique de la science de l’Homme.
Les deux volets, scientifique et politique, sont
d’ailleurs inextricablement liés.
La lutte pour la sociologie
Au tournant du XXe siècle, Mauss, dont
la thèse n’est pas achevée, reste dans
l’incertitude d’une carrière universitaire
débutante. Il hésite face à certaines propositions
de postes dans le secondaire ou le supérieur.
Finalement, le premier élément de stabilisation
vient de l’EPHE, il est déjà élève. L’année
1900-1901, il commence à suppléer Alfred
Foucher (1865-1952) à la chaire d’Histoire des
religions de l’Inde
6
. Si Durkheim est sceptique
quant à l’opportunité de ce remplacement, il
« peut difficilement s’y opposer »
7
car il est dans
l’incapacité de lui trouver un poste. Ces cours
ont été pour partie conservés dans les archives
8
.
Le calcul s’avère payant : suite au cès
accidentel de Léon Marillier en octobre 1901, il
est élu à la chaire de Religions des peuples non
6
Cf, entre autres, les Annuaires de l’EPHE consultables en
ligne http://www.persee.fr/collection/ephe
7
Fournier, Marcel. Op. cit., p. 180
8
Cf. Fonds Mauss, 57 CDF 37-1 à 57 CDF 39-3
3
civilisés, peu de temps après l’élection d’Henri
Hubert à une chaire de Religions primitives de
l’Europe. Le camp durkheimien se renforce au
sein de l’EPHE, puisqu’on trouve, outre les
deux comparses, Sylvain Lévi et Israël Lévi, qui
doivent faire face à l’hostilité, entre autres, de
Jules Toutain et Albert Réville.
Si l’on s’en réfère à ses sujets d’étude, il
est clair que Mauss s’oriente alors vers
l’ethnologie, bien qu’il se revendique sociologue
(et ce tout au long de sa vie). Son regard se
tourne vers les Indiens d’Amérique du Nord, les
Mélanésiens, les Inuits, etc. dans une perspective
de comparaison érudite des différentes religions
des peuples dits « non civilisés ». L’usage de ces
termes s’inscrit dans un contexte de
hiérarchisation des cultures, influencée par
l’anthropologie physique imprégnée de
l’ostéologie et de la phrénologie des précurseurs
que sont Broca, Quatrefages ou Hamy. Mauss,
comme l’école durkheimienne, se démarque
fortement de l’approche évolutionniste, déjà
mise à mal par le diffusionnisme, puis par le
fonctionnalisme. Il affirme, en ouverture de son
cours : « Il n’existe pas de peuples non civilisés ;
il n’existe que des peuples de civilisation
différente. on parle de peuple, ou pour
mieux dire, de société, on parle de civilisation.
9
»
La rupture ne se fait pas que sur ce
point. En effet, jusqu’à la Grande Guerre, il se
nourrit de l’influence de son ami Hubert
10
,
historien de formation, avec lequel il signe des
articles marquants : « Esquisse d’une théorie
générale de la Magie » (1904) et « Introduction à
l’étude de quelques phénomènes religieux »
(1908). Il en découle une approche originale qui
se distingue de la doxa durkheimienne sur
certains points, par exemple dans son attitude
face à la psychologie comme le montre son
9
Mauss, Marcel. Œuvres, T.2, Les Éditions de Minuit,
Paris, 1968, p. 230
10
Sur la relation entre Henri Hubert et Marcel Mauss, cf.
notamment : Bert, Jean-François. Marcel Mauss, Henri
Hubert et la sociologie des religions. Penser et écrire à deux, La
Cause des Livres, Paris, 2012
article « Sociologie » pour la Grande Encyclopédie,
co-écrit avec un autre historien et ami, Paul
Fauconnet en 1901. Il y affirme qu’ « il n’en est
pas moins vrai que l’on peut passer des faits de
conscience individuelle aux représentations
collectives par une série continue de
transitions. »
11
. Soit le contraire de ce qu’affirme
Durkheim…
12
Ce qui ne l’empêche pas de
rester, de l’avis de la majorité, le premier
défenseur de son oncle, avec lequel il signe en
1903 « De quelques formes primitives de
classification. Contribution à l’étude des
représentations collectives », publié dans l’Année
sociologique.
Si la comparaison est une méthode
privilégiée par Mauss, il ne rechigne pas à
produire quelques monographies. Il rédige ainsi,
avec l’aide d’un jeune chercheur autodidacte,
Henri Beuchat
13
, un « Essai sur les variations
saisonnières des sociétés eskimos. Étude de
morphologie sociale ».
Les premières années du siècle sont une
période cruciale pour l’institutionnalisation de la
sociologie. Durkheim a obtenu une chaire de
Science de l’éducation en Sorbonne, d’abord
comme suppléant de Ferdinand Buisson (1902)
puis titulaire (1906), et s’est adjoint, via l’Année
sociologique, une équipe de jeunes collaborateurs
ambitieux : Maurice Halbwachs, François
Simiand, Paul Fauconnet, Henri Hubert, etc.
Tous ont des spécialités différentes, ce qui
permet à la sociologie de s’ancrer dans plusieurs
institutions et domaines.
La lutte pour accéder à la légitimité est
particulièrement visible dans certaines de ces
institutions : l’EPHE bénéficie déjà de soutiens
11
Grande Encyclopédie, vol. 30, Société anonyme de la
Grande Encyclopédie, Paris, 1901, p. 172
12
Sur ce point, cf. Karsenti, Bruno. Marcel Mauss. Le fait
social total, PUF, Paris, 1994
13
Sur Henri Beuchat, cf. sa nécrologie par Paul Rivet dans
le Journal de la Société des Américanistes, vol. 11,
1, 1919, pp. 619-621, disponible ici :
http://www.persee.fr/doc/jsa_0037-
9174_1919_num_11_1_3865
4
en place, mais la sociologie veut marquer un
coup symbolique puissant en entrant au Collège
de France. Jusqu’en 1909, plusieurs tentatives
ont lieu. Par deux fois, Durkheim se présente : il
échoue d’abord face à Jean Izoulet sur une
chaire de philosophie sociale, en 1897, puis en
1904-1905, suite à la mort de Gabriel Tarde,
dont la chaire fait l’objet de quatre demandes de
transformation :
en chaire d’Histoire,
en chaire de Sociologie,
en chaire de Science de l’éducation,
en chaire d’Antiquités nationales
14
.
C’est finalement la chaire d’Antiquités
nationales, à laquelle se présente Camille Jullian,
qui emporte le vote. Le contexte global, malgré
le succès de ses cours, est favorable à
Durkheim. Suite au décès en 1906 d’Albert
Réville, titulaire de la chaire d’Histoire des
religions, il est décidé de présenter la
candidature de Mauss dont c’est la spécialité. Il
affronte le fils Réville, Jean ainsi que Georges
Foucart, dont le père Paul, titulaire de la chaire
d’épigraphie et antiquité grecques, défend les
titres. La donne est équilibrée, car deux proches
de l’Année sociologique ont intég le Collège de
France : Charles Fossey (Assyriologie, en 1906)
et Antoine Meillet (Grammaire comparée,
également en 1906), qui ajoutent leur soutien à
celui de Sylvain Lévi.
Finalement, Jean Réville est élu, mais
décède l’année suivante. Une nouvelle élection a
donc lieu. Cette fois, Mauss se trouve confronté
à Foucart et surtout à Alfred Loisy. Celui-ci, en
tant que prêtre aux positions modernistes, vient
d’être excommunié. L’élection a donc un
retentissement important, y compris hors les
murs, alors que les débats sur la loi de 1905 sont
14
Cf. le registre de délibération de l’Assemblée en ligne,
consultable ici : https://salamandre.college-de-
france.fr/img-
viewer/2AP/CDF_2AP11/viewer.html?ns=CDF_2AP11
_00087.jpg.
toujours vifs. Elle est surtout très tendue,
comme en témoignent les délibérations des
Assemblées : il ne faut pas moins de cinq tours
de vote pour déterminer le candidat de première
ligne et trois tours pour la seconde ligne. Loisy
est finalement élu, mais à la surprise de tous,
Mauss n’est pas en deuxième ligne
15
. Il ne se
présente plus au Collège avant 1929 et continue
son enseignement à l’EPHE.
En parallèle de cette lutte pour la
sociologie, Mauss, socialiste convaincu, milite
ardemment au sein de plusieurs groupes. Il est
intégré au sein d’un réseau dense de
personnages politiques importants ou en passe
de le devenir.
La sociologie pour lutter
16
Les durkheimiens visent les postes
symboliques du champ académique avec la
conviction profonde de porter un projet
légitime, qui trouve sa traduction hors de ce
milieu, dans la politique.
Leur positivisme et leur croyance dans le
progrès les enracinent dans le courant socialiste,
qu’ils voient comme l’aboutissement logique de
leurs recherches et de la sociologie comme
science de l’Homme rationnelle et pour partie
prédictive, même s’ils sont inégalement touchés
par le déterminisme marxiste. Depuis Bordeaux,
Mauss est un militant actif, au cœur d’un réseau
dense comme en témoigne sa correspondance,
dans laquelle on trouve entre autres Hubert
Lagardelle, Jean Jaurès (camarade de Durkheim
à l’ENS), Charles Péguy, Lucien Herr, Albert
Thomas, sans compter les autres durkheimiens
de même sensibilité. Il prend fait et cause pour
15
Cf. Registre 2 AP 11, 31 janvier 1909 :
https://salamandre.college-de-france.fr/img-
viewer/2AP/CDF_2AP11/viewer.html?ns=CDF_2AP11
_00217.jpg
16
Pour le « Mauss politique », voir notamment :
- Mauss, Marcel. Écrits politiques, textes unis par Marcel
Fournier, Fayard, Paris, 1997
- Dzimira, Sylvain. Mauss, savant et politique, La Découverte,
Paris, 2007
5
Dreyfus lors de l’Affaire, même s’il s’y engage
assez peu, suite au conseil de son oncle, déjà
fort exposé. Et l’engagement maussien n’est pas
que de parole, puisque, séduit par le mouvement
coopératif, il crée en 1900 La Boulangerie,
coopérative qui finit par péricliter en 1902. Cela
n’éloigne toutefois pas Mauss de ce courant
auquel il reste fidèle sa vie durant et qui
constitue un sujet de prédilection de ses articles
« politiques ». Dans L’Humanité, qu’il contribue à
fonder en 1904, il est d’ailleurs en charge d’une
chronique sur les coopératives. Il y écrit avec
d’autres élèves de Durkheim, comme François
Simiand qui se charge lui d’une rubrique
économique.
L’analyse de ce qu’on nomme par
commodité les « écrits politiques » de Mauss (ce
qu’il appelle ses « incursions écrites dans le
domaine normatif ») révèle une forte
imprégnation de sa pensée sociologique. Il s’agit
de sociologie appliquée, d’article de vulgarisation
et non de billets d’humeur ou d’opinion. Cette
confluence entre son travail scientifique et sa
pensée politique trouve leur traduction la plus
aboutie dans deux ouvrages fameux : Essai sur le
don, surtout dans ses « Conclusions de morale »
(1925) et La Nation (posthume, 1956).
Mais, en 1914, c’est le déclenchement du
conflit qui change brusquement la donne. Peu
avant, il subit la mort de Jaurès, qu’il apprend
par un télégramme d’un de ses amis, Philippe
Landrieu, témoin de l’assassinat alors qu’il
déjeunait avec l’homme politique au Café du
Croissant. Les mots sont simples : « Jaurès
assassiné hier soir. Consternation.
17
»
17
Correspondance Philippe Landrieu, 57 CDF 75-25.
1914-1918 : Mauss dans la
guerre
Dès l’annonce de la mobilisation, Mauss
se dit volontaire pour donner de sa personne.
En dépit de son âge (il a alors 42 ans) et de son
statut qui lui permettent d’être exempté du
front, il s’engage comme soldat volontaire le
3 septembre et se voit incorporé au 144e
régiment d’infanterie.
Il ne part pas immédiatement à
l’avant : ce n’est qu’en cembre qu’il intègre la
27e division britannique comme officier-
interprète, d’abord caporal, puis lieutenant en
mars 1915. C’est l’annus horribilis pour Mauss : il
perd certains amis, notamment Robert Hertz,
figure montante de la sociologie, et son cousin,
André Durkheim, dont il apprend la disparition
au début de l’année 1916, après des mois
d’incertitude. Cette nouvelle porte un coup rude
à son oncle qui décède précocement en 1917.
En 1916, il est affecté à la 5e division
australienne, toujours comme interprète. S’il
n’est pas en première ligne, il met un point
d’honneur à rester au plus près de la bataille, ce
qui lui vaut les honneurs. Ainsi, le 17 mars 1917,
il mène une opération de reconnaissance dans
Bapaume bombardé. Il reste mobilisé jusqu’à la
fin de la guerre, avec plusieurs citations et
médailles.
On sait assez peu de choses de cette
période, mais la consultation des archives du
don complémentaire réalisé par la famille en
2014 devrait permettre d’approfondir la
trajectoire de Mauss durant le conflit. Quoiqu’il
en soit, le bilan, macabre, est plus simple à
dresser.
14-18 : Bilan humain
Dans les millions de morts de la guerre,
un certain nombre affecte Mauss de près. Tous
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