- Avant la stimulation : fréquence cardiaque = 288 battements/min
- Après la stimulation : fréquence cardiaque = 264 battements/min
b) Interprétation
La stimulation du bout central provoque une excitation des fibres sensitives afférentes du nerf
vague ; cela se traduit par la propagation d’un influx nerveux excitateur qui se dirige vers le centre
bulbaire cardiomodérateur et d’un influx inhibiteur vers le centre cardio-vasculaire. Il y a donc
activation du système qui permet la diminution de la fréquence cardiaque et désactivation du
système effectuant la fonction opposée. On aura donc finalement un ralentissement de la fréquence
cardiaque comme cela nous apparaît sur le graphique.
De plus, la fréquence respiratoire chute, et on a noté une désorganisation de ces respirations. Il y a
donc une diminution de l’activité de la pompe respiratoire, ce qui entraine une diminution du retour
veineux, et donc une diminution du volume systolique, ce qui entraine la diminution du débit
cardiaque. On a donc inhibé les centres respiratoires, par la même façon.
2. Stimulation du bout périphérique
Voir le graphique : « Enregistrement de la stimulation du bout périphérique du nerf X ».
a) Résultats
Avant la stimulation : fréquence cardiaque = 276 battements par minutes
A de faibles intensités de stimulation (inférieures à 7 V) la réponse attendue (chute de tension) est
peu significative.
A partir de 7 V de tension de stimulation, on observe une importante chute de fréquence cardiaque
et donc de la pression artérielle.
Après stimulation (7 V pendant 2 s) : on note l’effondrement de la pression artérielle, ainsi que du
volume respiratoire. C’est l’arrêt cardiaque. Il mène à la mort de l’animal. On peut revenir à la
normale grâce à un massage cardiaque en cas d’arrêt, mais il revient de lui-même à la normale à
l’arrêt de la stimulation.
b) Interprétations
Dans ce cas, il n’y a plus de contrôle des centres nerveux sur la réponse apportée par le nerf
pneumogastrique à la pompe cardiaque. Nous pouvons penser de part les résultats précédents, que
la réponse à la stimulation du bout central entraine un influx efférent moteur plus modéré qu’il ne
devrait. En effet, les centres nerveux bulbaires et cérébraux n’induisent pas la mort de l’animal mais
régule l’activité pour qu’elle demeure à une activité basale. La stimulation de ces centres modifie
donc la fréquence cardiaque mais de façon plus modérée.
Dans ce cas de la stimulation périphérique, ce contrôle n’existe plus, et l’activité du cœur dépend
donc directement de l’influx porté par la branche motrice du nerf vague.
La stimulation entraine donc comme précédemment une diminution de la fréquence cardiaque mais
très brutale et très rapide : cela se traduit donc par une importante chute de la tension artérielle
traduisant la chute de la pression artérielle.