CARGO l'archipel d'ether collectif a.a.O am angegebenem Ort CARGO l'archipel d'ether Une pièce chorégraphique jeune public esquisse distribution danse Carole Vergne image, vidéo, interprétation Carole Vergne et Hugo Dayot conception lumière Maryse Gautier composition et espace sonore Laurent Sassi collaboration artistique et technique Bastien Capela regard extérieur Betty Heurtebise Cargo est une pièce chorégraphique pour deux danseurs immergés dans un environnement constitué d’images mouvantes. Un projet inter-disciplinaire où danse et technologie génèrent de nouvelles formes de vision du monde. Une rencontre entre l’infographie, l’écriture numérique créative et le mouvement qui viennent bousculer notre perception des images. Une expérience sensible et visuelle ouvrant sur des espaces d’imagination et de rêverie. Un théâtre par l’écriture des images flottantes. note d’intention Cargo est la transposition ‘jeune public’ de la pièce Ether créée le 26 novembre à l’Agora de Boulazac, actuellement en tournée sur les saison 2015-2016 et 2016-2017. Ce faisant Cargo marque la volonté pour la compagnie de poursuivre plus en avant l’expérimentation visuelle, graphique et numérique engagée dans cette précédente création : tant au point d’un renouvellement et d’une poursuite des recherches déjà engagées, qu’à l’endroit d’une invitation. Celle d’une promesse que nous nous étions alors faite sur les sentiers des résidences de création d’Ether… Celle de se laisser le champ libre à revenir goûter et manipuler tout un versant de ‘découvertes’ non-exploités, recherches délaissées par souci de cohérence, inventions remises au goût du lendemain, inspirations et astuces qui ne trouvent pas toujours leur place au lieu-dit de l’aventure. Aussi qui dit ‘jeune public’ et ‘transposition’ ne signifie en aucun cas pour nous un aller-simple par les chemins de traverse, le raccourci, l’abrégé… Bien au contraire, il s’agirait plutôt d’allers-retours, d’allers et de retours dans les sentiers, parmi les figures du détournement, du retournement, de la déviation et de l’oblique. Des cheminements… Que peut-on faire dire à ces images que nous n’avons encore su/ pu/cru opérer ? Que peut-on faire faire de ces corps dans ces images ? Ces corps sans ces images ? Nos images sans corps ? Des corps imagés ? Quoi de plus périlleux que de venir se frotter à un public de ‘regardeurs’ candides, à des regards dit en construction… d’un public qui n’en est pas tout à fait un ; au mieux une catégorie. Un public jeune ? Un jeune-public ? un public avant tout… Aller à la rencontre d’un monde. Celui de l’enfance, celui des enfants. Celui des infans et des inéloquents. Celui des petits, des chiards, mioches ou braillards… Celui que l’on cherche à raisonner… Où l’on apprend trop souvent “à se taire et écouter“. A qui l’on promet d’inculquer. A qui l’on promet d’amuser. A qui l’on promet monts émerveillés. Cargo n’est pas une promesse faite à l’enfance. Moins encore aux enfants. Il est une promesse faite à nous-même. Une promesse de donner à voir la somme d’un travail à un public. D’un travail : la somme et la soustraction. D’un public : qu’importe sa catégorie. D’un endroit, un lieu, un théâtre d’où l’on voit les sens s’éveiller D’où l’on devine les sens au réveil. Nous aurons donc à souhait les mêmes exigences, comme les mêmes aspirations à prolonger un travail déjà engagé. Car c’est une manière de ‘faire durer’. Pour nous, de durer. Et de durée il s’agira dans Cargo. Tout comme d’espace et de corps, d’animé et d’allumé. Et d’éteindre. De silence et de pause. De noir et de lumière. De ‘magie’, aussi. Et d’un pixel de fantaisie. Cargo une station ‘jeune public’ mais une station avant tout dans le parcours du collectif a.a.O Et c’est ce qui lui confère déjà sa singularité. origine et contexte ETHER Cargo, l’archipel d’Ether tire son origine du spectacle Ether (création novembre 2015). Ether prend racine dans une exploration visuelle nommée Western, un univers graphique et poétique qui alimente et accompagne la réflexion chorégraphique sur l’espace. Ether, pièce chorégraphique à la jonction entre la danse et les arts numériques, ouvre un espace où le dessin du corps dialogue avec les projections, les intentions, les résolutions graphiques. Ether est un personnage. Le premier personnage de la série. Comme un désir de fiction qui rend à la fois possible la distanciation comme l’identification. Ether est un nom, celui d’un antihéros féminin; Un corps en état de fuite, soumis à l’exode et à l’exil. Être en errance qui, de contorsions en circonvolutions, de postures en ruptures, se trouve porté vers un au-delà de lui-même. Dans un espace vide, couleur plomb, zébré de dessins mouvants et virtuels, un être évolue, nimbé d’une étrange lumière et de paysages sonores déroutants, à la recherche d’une indicible altérité. Ether est le premier volet d’une série qui travaille sur les dessins Western, la matrice. WESTERN Western est une création originale de Carole Vergne. Une exploration graphique qui traite de paysage en déflagration, de lieux de désolation, de fragment. Tout à la fois diurne et nocturne. Instants volés au crépuscule comme à l’aurore. “Ces dessins sont aussi comme un lieu d’habitat intime, des sommeils blancs de nuit d’insomnies, des lieux de réflexion d’état d’être au monde, des lieux d’état des lieux…” Par des perspectives esquissées, ces lieux, ces dédales de lieux reflètent et questionnent l’état d’un monde. Le monde comme une énigme où l’homme serait une imposture, une hypothèse de la destruction. Western est un rhizome. Il n’a ni début ni fin et s’accepte comme un lieu de l’après, un environnement instable, un paysage de flux insaisissables. “Western est aussi une manière de rester proche de cet “espace” en dehors du corps dansant dans lequel j’habite. Une de mes intentions était que le projet d’écriture chorégraphique Ether soit une extension du projet graphique, que ce soit celui du corps ou celui de l’infographie, chacun a à voir avec l’espace, tout est une question de perspective.”* * Carole Vergne à propos du projet «Western» écriture numérique, dessin, danse et projections Sur le terrain de la création artistique, l’emploi du numérique et des ‘nouvelles’ technologies est aujourd’hui très usité et banalisé. Au regard de son développement et des capacités qu’offrent l’ensemble de ces outils, il nous appartient de réfléchir encore et toujours sur les enjeux de cette rencontre, ce dialogue, cette équation entre composition chorégraphique et technologie multimédia et numérique. Du cerveau à la main, de la main à l'écran la fabrique des formes L’univers esthétique de la pièce est empreigné du graphisme de la série Western mais il s’ouvre également à la porosité et au dialogue avec l’introduction d’un travail d’animation à l’univers plus figuratif et narratif créé par Hugo Dayot. Pour autant hétérogènes dans les formes qu’ils font apparaître, ces deux univers s’invitent à la complémentarité, aux jeux de bonds et de rebonds et aux œillades. Et c’est aussi dans leur mode de fabrication par le biais de l’écran et des logiciels de traitement d’image que se joue là le théâtre d’une affinité particulière. S’y montre en effet la même disposition à se laisser volontairement entraîner et bercer par les phénomènes d’apparition et de disparition; laisser l’intention se confondre avec l’intuition. L’intuition guider le travail de la main sur la souris ou la tablette graphique. Le cerveau feintant le pilotage automatique dans un souci d’obstination et de perséverance. Une histoire de passage : celui du cerveau à la main, de la main à l’écran. De l’écran de travail (surface 2D) à un environnement ouvert à la tri-dimensionnalité (scène). Autrement dit ouvert à la possibilité de la manifestation de la forme et l’impulsion de la profondeur. S'approprier les nouvelles technologies Dans ce travail vidéo et numérique, cette appropriation s’inscrit avant tout dans une disposition certaine à convoquer l’instrument numérique au delà de sa principale vocation d’usage, entendu ici celle de l’outil attaché à sa seule fonction dans la perspective d’une pré-destination pré-supposée. Bien que lucide face à cette pré-voyance, nous nous octroyons ainsi un usage bien plus anachronique de l’outil nous dégageant de l’emprise temporelle à laquelle est assujettie toute ‘nouvelle’ technologie liée à sa marge de progression, sa course à la perfectibilité et son nécessitarisme intrinsèque. C’est précisèment dans ses circonstances, ses hiatus et ses ‘trous noirs’ que nous nous aimons à naviguer au travers des hyperliens mentaux ou physiques qui se présentent ainsi à nous, préférant au caractère timoré et prudent de la manipulation un tempérament aventurier, spéculatif et inconvenant. S’approprier les nouvelles technologies s’apparente ainsi plus volontier à une manipulation subreptice de l’organe faisant place à l’indéterminisme, la contingence ou encore l’imprévoyance assumée. Une pratique qui confère à l’instrument une certaine vertu somatique dans son usage. De l'écran à la scène une virtualité augmentée Il ne s’agira pas alors dans l’usage au plateau de cette technologie numérique et multimédia de faire démonstration (ni preuve, ni état) d’un ‘savoir’ ou d’une ‘maîtrise’. Cette maîtrise est pour nous le moyen par laquelle ‘cela passe’, ‘cela se passe’ mais en aucun cas la destination. Une des raisons pour lesquelle nous n’avançons pas seuls et avons fait appel à Bastien Capela par exemple, précisément sur ces enjeux de technicité et de méthodologie. L’essence même du projet consiste dans le déploiement, le développement et la manifestation de l’image numérique au plateau. Dans la conversation qui va s’instaurer autour et entre ces espaces de réalité et de virtualité en se projetant littéralement dans un événement proche de l’expérience cinématographique où s’opèrent des interactions corpsimages. Une inter-activité sans recherche de réactivité, c’est à dire où le tête-à-tête qui se figure ne cherche pas à produire autre chose que la manifestation de ces échanges ; avec ses pauses, ses monologues, ses dialogues et ses altercations. Il ne s’agit donc pas de feinter la réalité en lui superposant une virtualité. Ici c’est la réalité elle-même que nous souhaiterions faire se superposer à la virtualité, c’est à dire au monde de l’image. C’est la réalité elle-même, sa présence qui vient s’incruster par superposition, par contact, par frottement ; suscitant un univers de perception. Il s’agit donc moins de travailler à augmenter la réalité qu’à augmenter la virtualité elle-même d’une réalité - une ‘réalité perceptive’. La scène comme une gigantesque interface L’interface en géographie désigne cette zone de contact entre deux espaces, entre deux frontières : la couche limite entre deux éléments par laquelle ont lieu des échanges et des interactions. Le dispositif composé de deux tulles de maillage différents (disposés respectivement au nez et en fond de scène) induit cette zone de frottement par laquelle ces glissements s’établissent et opèrent. La scène devient précisèment l’endroit - le lieu propice aux échanges - l’interface de circulation des formes en présences, des formes d’absences imagées, imaginaires ou hallucinatoires. Une plate-forme de présences L’intérêt manisfeste de ce dispositif est la multiplication des supports, des champs et des formats d’exploitation pour l’ensemble des éléments invités à se manifester Une bascule de territoires via le prisme de la lumière, de l’image, du corps et de la vidéo Chaque élement est appelé à se propager - à l’instar d’un son qui devient paysage ou d’une lumière immersive, une image devient présence… la vidéo génère de nouvelles formes de vision du monde. Or si l’image, via sa diffusion, affirme une présence, elle entre à son tour en dialogue avec une autre image, celle que le danseur fait apparaître par le tracé du geste, par l’intention que son corps inscrit dans l’espace ; entre incarnation du corps et abstraction de l’image, entre présence réelle et présence hybride : “l’Homo-imago” permet l’accès à un monde phénoménologique où se confondent les territoires et les présences. boîte à outils Mapping vidéo et projections modulaires Un procédé que nous aurions à souhait d’approfondir avec Cargo dans le mode de diffusion des images projetées est le procédé dit de Mapping vidéo. Mais là où cette technique s’attache communément à projeter l’image sur un ou des volume(s) dans le but de donner soit l’illusion du relief soit en en épousant les formes et contours, nous aimerions engager un champ d’investigation autour de la notion de ‘surface imperceptible’ Et plus encore que donner à voir l’imperceptible, jouer avec la couche atmosphérique. Projeter à même l’émanation ambiante plutôt que sur une surface tangible, au moyen des procédés tel la fumée ou la neige artificielle. Epuiser dans tout ce qu’ils engagent comme possible les flux vidéos et la multi-diffusion. Tant aux croisements des supports de révélation et leurs enjeux de superposition, que dans les hors-champs où se tisse et s’imprime la persistance de leur tracé. équipe artistique CAROLE VERGNE chorégraphie, interpretation, infographie & video, Dans le cheminement d’un nomadisme certain, Il y aurait un lieu d’éclosion qui aurait pris racine... D’une formation du désordre par les rencontres anticipées et à point nommées, il y eut l’urgence d’un langage personnel d’une quête de l’hybridité, “étrangère à toute résolution du monde“ sans recherche ni désir d’appartenance. Son parcours se nourrit de diverses inspirations artistiques, elle réalise ses premiers travaux vidéos sous forme de poésie numérique et depuis développe un langage visuel et d’infographie consacré à la danse. Carole vergne débute la danse à l’âge de 23 ans. Elle rentre au Conservatoire de Bordeaux (CNR) à 28 ans où elle suit les cours de Patricia Kelly. S’ensuit le cursus de danse contemporaine du conservatoire avec Blandine Courel, Julie Oestoock et Florence Deubel. Elle suit en parallèle les trainings d’Alain Gonotey de la Cie Lullaby. Elle poursuit sa formation de danse et de pédagogie au sein du Cefedem Aquitaine et développe un goût certain pour le travail d’interprète. En 2005, Elle intègre la Cie Strap et en 2007 la Cie Toufik O.I. Puis en 2010, elle fonde le collectif a.a.O en collaboration avec le plasticien Hugo Dayot, compose 2 degrés de liberté suffisent. En 2012 Y a trop de bruit pour que je puisse t’aimer. L’agence culturelle de Dordogne lui passe une commande sur la mémoire occitane pour écrire En stock en 2013. Aujourd’hui elle vient de présenter Ether la dernière création du collectif a.a.O. En 2016, le collectif s’engage sur un projet pour l’enfance, Cargo. Au cours de son parcours elle chemine et rencontre régulièrement des artistes afin d’enrichir son travail personnel : Kabinet K (Gand), Yuval Pick, Samuel Lefeuvre, Peeping Tom , Claire O’Neal (Bruxelles) - Hofesh Shechter (Londres) - Gabriela Maiorino (Amsterdam) Jacques Garros - Christian et François Ben Aïm - Faizal Zeghoudi , Claude Brumachon, Régine Chopinot - Katie Duck - Patricia Kuypers - Franck Beaubois - Marie Siles - Bruno Genty - Katya Cavagnac - Fabienne Lamidey - Marie Christine Gheorghiu, Virginie Mirbeau Mathilde Monnier - Daniel Larrieu - Stan Parker (Cie Trisha Brown). HUGO DAYOT Animation video & interpretation En 2012 il devient titulaire d’un Diplôme National Supérieur d’Expressions Plastiques en Arts et Médias après cinq années d’études à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux. S’y mulltiplie au fil de ces années diverses rencontres et collaborations : en tant qu’assistant pour des plasticiens tel Cyriaque Moniez, Alex Ceccheti, Laurent Tixador ou encore Mark Jenkins - en tant que performeur avec des artistes de la scène tel Ana borralho & João Galante ou encore Nadia Lauro. Se déploie dans son propre travail plastique un univers personnel volontairement éclectique dévoilant des enjeux liés au mouvement et aux postures des corps, au flux audiovisuel et à la prégnance du regardeur. Dessins, vidéos, animations, sons & images effleurent ces hypothèses et c’est à l’âge de 23 ans auprès de Carole Vergne alors interprète pour la Cie STRAP à Bordeaux et intervenante aux ateliers de la Manutention que s’initiera et s’invitera dans son parcours le geste dansé. Son cursus de danseur l’amenera à croiser les pédagogies de Lucie Madonna, Julie Oestoock et Florence Deubel au CNR de Bordeaux (2011-2013), de Carole Vergne, Patricia Borges Henriques, Sonia Appel, Silvie Daverat ou encore Martial Bockstaele au CFAdage de Brigitte Petit (2012-2013) ainsi que celle d’Alain Gonotey (Cie Lullaby). Diverses opportunités de rencontres l’amèneront également à croiser des esthétiques de travail à l’occasion de workshops ou laboratoires : en 2010 à Bordeaux puis Barcelone avec la cie berlinoise Matanicola (Matan Zamir & Nicola Mascia), en 2012 à Toulouse avec les danseurs de la Cie Hofesch Schechter (Maëva Berthelot, Kim Kholmann, Erion Kruja) à Caen en 2013 avec le Groupe Entorse (Samuel Lefeuvre & Raphaëlle Latini) ou encore à Gand en 2014 avec la Cie Kabinet K (Joke Laureyns en Kwint Manshoven). Membre actif depuis sa création du Collectif a.a.O, il participe aux agitations de la compagnie sous diverses casquettes ; plasticien, vidéaste, photographe, collaborateur, complice, graphiste, scénographiste… interprète et danseur sur les projets En st[oc]k, Sublimis, Øgre, Ether et Cargo. MARYSE gautier conceptrice lumiere Maryse Gautier a travaillé pendant quelques années au sein d’un collectif de production et de réalisation de courts et moyens métrages 16mm, et de reportages photographiques. A la suite d’une première expérience de scène avec Françoise Michel, elle rencontre Félix Lefebvre, Gilles Seclin et Jean-Luc Chanonat au Théâtre des Amandiers. Ils accompagnent alors Patrice Chéreau dans le travail de la lumière. Après cette aventure formatrice, dans ce théâtre, elle devient régisseuse-assistante auprès d’éclairagistes tels que Franck Thévenon, Dominique Bruguière, Joël Hourbeigt, Daniel Lévy, Patrice Trottier. Assistante de ce dernier, elle s’investit simultanément dans le travail de la création lumière pour le théâtre et la danse contemporaine. La lumière l’intéresse en tant que « matière vibratoire ». Elle recherche toujours la relation entre cette « matière », les espaces, les corps, les mots, les sons … Ce travail sensible propose de vivre une expérience de la lumière en agissant plutôt sur la perception que sur le visuel. Ce qui implique une manière singulière d’investir l’espace. Elle a participé à différents ateliers de recherche sur la perception de la lumière avec de jeunes danseurs et comédiens, et a animé des sessions de découverte de la lumière en milieu scolaire. Intervient en tant que formatrice à L’ENSAD à Paris sur les projets des élèves de seconde année section scénographique, à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg et au CFPTS de manière ponctuelle. En 2013 et 2014 a proposé une Formation conventionnée AFDAS, à L’hostellerie de Pontempeyrat « LA MATIERE » LUMIERE , PERCEPTIONS …PROCESSUS DE CREATION. Simultanément, dans un mouvement de recherche et d’évolution, elle se forme à l’Accompagnement Pédagogique du Processuel à L’Espace du Devenir® de Laëtitia Berton. L’intégration de l’APP lui permet d’en dégager une pédagogie dynamique avec le désir de transmettre et partager son expérience professionnelle. Au fil des années son parcours de création l’associe aux chorégraphes et metteurs en scène suivants : Carole Vergne ; Fabrice Ramalingom et Benoit Lachambre ; Guillaume Barbot ; Mario Pistoni ; Gilbert Desveaux, Bérangère Vantusso, , Elise Vigier, Fred Loliée, Fabrice Ramalingom, Régine Chopinot, Marcial Di Fonzo Bo, Gianni Grégory Fornet, Joanne Leighton, Jean-François Auguste, Maud Buquet, Radhouane El Meddeb, Maria Donata D’urso, Guy Régis, Martin Chaput, Martial Chalazon, Pascal Kirsch, Bénédicte Le Lamer, Michel Simonot, Opiyo Okach, Saskia Hölbling, Claude Régy, Christian Bourigaut, Gilles Dao, Bruno Geslin, Raffaëlla Giordano, Hélène Cathala, Jean Baptiste Sastre, Pierre Maillet, Elu et Steven Cohen, Ornella D’Agostino, Jean-Marc Bourg en co-signature avec Christophe Forey, Loïc Touzé, Robert Lepage, Noël Casale, Toméo Verges, Véronique Timsit, Anne Dreyfus, Dominique Noël, Jacques Auxenel, Michèle Sigal, Yveline Ailhaud. LAURENT SASSI creation sonore Depuis 1995, il explore la pratique du son et sa restitution liées à l’ensemble des champs contemporains : musique improvisée, instrumentale, mixte, électronique, phonographie et art du sonore dans le théâtre. Après un BTS audiovisuel option son à Toulouse, il commence en 1995 en tant qu’ingénieur du son pendant une dizaine d’ année au Groupe de musique Electroacoustique d’ Albi. Parallèlement, il participe au collectif d’ improvisation La Flibuste. Et découvre la pratique de la phonographie avec Ouïe dire, compagnie d’art sonore. En 1999, ses rencontres le mènent au spectacle vivant avec la compagnie de théâtre de rue Les Plasticiens Volants. Il réalise sa première création sonore pour le théâtre en 2004 pour la compagnie le Bottom Théâtre : «Le Groënland», de Pauline Sales, mise en scène de Marie-Pierre Besanger. Depuis 2007, il fait toutes les créations sonore de la compagnie La Nuit Remue, sous la direction de David Ayala. En 2010, il répond à une demande de création sonore (suite à une résidence en maison de retraite) du Centre dramatique de Vire et réalise une pièce sonore intitulée «Avez-vous une chambre?». Il monte aussi «Jeu de Piste», une création sonore autour du monde du cirque, suite à une commande d’état. Dernièrement, il crée avec Jean-Léon Pallandre et Marc Pichelin de la Compagnie Ouïe Dire la carte postale sonore «Vagabondage». Il assure la diffusion sonore de la musique de John Cage «Cinq Ryoanji» d’Olivia Grandville et l’ensemble Hiatus. En 2013, il fait la régie son sur les spectacles «L’aspirateur», texte de Pauline Sales et chorégraphie de Frédéric Cellé et «La maison d’os», texte de Roland Dubillard et mise en scène d’Anne-Laure Liégeois. Et assure la régie son du festival de musique contemporaine «Le bruit de la musique», en Creuse. Parallèlement il crée la musique de «Rois» et «la nuit entre deux soleils»chorégraphie de Gilles Barron. Dernièrement Il a assuré le mixage sur «Mevlido» texte d’Antoine Vollodine compagnie Roland Furieux et les créations de «La carte du temps» de Naomi Wallace,mise en scène Roland Timsit, et «Les Zurbains» pièce sonore avec et sur les adolescents. BASTIEN CAPELA collaboration artistique & technique - www.bastiencapela.fr Apres des Etudes au Beaux Arts de Cergy et aux Arts Décoratifs de Strasbourg, il travaille depuis 2002 pour des compagnies de danse et de théâtre ainsi que pour des structures culturelles et sociales en collaboration artistique vidéo et photographie (Muséographie, pédagogie, transmission…) Il collabore notamment en Théâtre avec Fabian Chapuis (Cie Orten), Luca Giacomoni (Cie Trama), Didier Gauduchon (Cie Nickel Carton). En danse avec Carole Vergne (Collectif a.a.O), Stephane Fratti (Cie Bissextile), Marie-Anne Michel (Cie Carpe Diem), avec Sylvie Le Quere (Cie Grégoire&Co). Puis répond à des commandes vidéo et photographiques pour des musées et Institutions ; Le Grand patrimoine en Loire Atlantique, Edition Trocadéro, Imprimerie Nationale, Musique et Danse en Loire Atlantique, l’Abbatiale Saint Philbert de Grand Lieu, Théâtre Quartier Libre d’ Encens, Danse à tous les étages… le collectif a.a.O C’est en 2010, après un an de dialogue de corps avec l’Atelier des singes (laboratoire de rencontres et de tissages entre artistes venant de différents champs artistiques conduit par Carole Vergne) que sont posés les premiers jalons du Collectif a.a.O - am angegebenem ort. Est créée une première pièce 2° de liberté suffisent au T.N.T Manufacture de chaussure à Bordeaux en décembre 2010. Le collectif a.a.O s’imagine comme un espace de rencontres et de partenariats visant à embrasser divers modes d’expression artistiques tout en déplaçant les enjeux de la création chorégraphique. Et c’est avec le solo y a trop de bruit pour que je puisse t’aimer créé le 20 mars 2012 au théâtre Espaces Pluriels à Pau que s’affirme une écriture chorégraphique personnelle, intimiste et engagée remarquée par le public comme la profession. Porté avant tout par l’engagement et la signature de Carole Vergne, mais aussi le souci du décloisonnement du champ chorégraphique, la compagnie travaille autour d’objets comme par exemple la vidéo, le dessin ou la poésie, qui se diffusent dans le cadre de spectacles mais aussi dans le cadre d’expositions. Comme une aspiration à une conversation ouverte à la danse, qui en serait tantôt la résidence principale, tantôt secondaire, ces objets fonctionnent ensemble et séparément ; tantôt agents de la création, tantôt ses effets. C’est le cas avec la performance Sublimis création auto-produite donnée à voir pour la première fois en mai 2011 à l’Agence culturelle de Dordogne. Connaissant autant de versions que de lieux qui en ont accueilli l’exposition, Sublimis est à l’image d’un laboratoire de recherche pour la compagnie, permettant à chaque fois d’en déjouer et rejouer les règles et les usages. Ce désir de mettre en relation un dialogue toujours pertinent autour de la danse et l’ensemble des autres formes d’expression (vidéo, poésie, peinture, musique, son, lumière…) se manifeste dans les créations qui suivront (En st[oc]k, création en mars 2013 au Festival [Traffik*] / Øgre en janvier 2015 Festival 30“30’ Rencontre de la forme courte / Ether en Novembre 2015 à l’Agora de Boulazac / Cargo, CARGO L'archipel d'ether jeune public - Automne 2016 Production — AAO - Am Angegebenem Ort Administration/Production — Pascale Garbaye Montage / co-productions (en cours) Pessac en scène Agglomération Sud Pays Basque Le Cuvier CDC Aquitaine IDDAC (Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel) Mairie de Bordeaux La compagnie est subventionnée par le Conseil Régional d’Aquitaine et reçoit le soutien régulier de l’Agence Culturelle Dordogne Périgord, la DRAC Aquitaine et l’OARA pour ses projets et créations contact / carole vergne [email protected] / pascale garbaye [email protected] +33(0)6 07 98 59 85 AAO - Am Angegebenem Ort 17 rue Saint Benoit 33800 Bordeaux association loi 1901 SIRET 522 703 453 00038 - APE 9001Z crédit photo : Bastien Capela / univers graphique : Carole Vergne & Hugo Dayot www.collectifaao.fr