La fête de la musique, avec bouchons d`oreille

La fête de la musique, avec bouchons d’oreille
A l’occasion de la fête de la musique 2003, les audioprothésistes réunis dans le groupement
"Audition Santé" ont mener une action de prévention des traumatismes sonores liées à l’écoute
de musique amplifiée. Réunis autour du slogan « La Fête de la musique, oui, mais pas trop fort!
», les 157 centres de correction auditive du groupement ont distribué gratuitement des
bouchons d'oreilles.
A l’occasion de la fête de la musique 2003, les audioprothésistes réunis dans le groupement
"Audition Santé" ont mener une action de prévention des traumatismes sonores liées à l’écoute
de musique amplifiée. Réunis autour du slogan « La Fête de la musique, oui, mais pas trop fort!
», les 157 centres de correction auditive du groupement ont distribué gratuitement des
bouchons d'oreilles.
A l’occasion de la fête de la musique du 21 juin dernier, les audioprothésistes réunis dans le
groupement "Audition Santé" ont souhaité mener une action de prévention des traumatismes
sonores liées à l’écoute de musique amplifiée. Réunis autour du slogan « La Fête de la
musique, oui, mais pas trop fort! », les 157 centres de correction auditive du groupement ont
distribué gratuitement des bouchons d'oreilles. La musique qui ne devrait être qu'harmonie et
détente peut devenir dangereuse pour l'oreille si sa puissance sonore dépasse un certain seuil.
Dans la pratique, les audioprothésistes constatent que de nombreuses pertes auditives sont
liées à un "traumatisme sonore". Entre 90 et 120 décibels, le bruit, physiologiquement nocif,
peut produire des atteintes définitives de l'audition, et est d’autant plus dangereux qu’il est
prolongé. Des oreilles exposées pendant quatre heures dans une discothèque à une musique
de forte densité (105 décibels) mettront vingt-quatre heures pour retrouver une audition
normale. En cas de bourdonnements d'oreilles et de perte auditive soudaine consécutive à un
traumatisme sonore important, il est fortement conseillé de consulter un médecin ORL ou de se
rendre à l'hôpital le plus proche. La mise à disposition de protections auditives jetables à
l’occasion de la fête de la musique représente une excellente opportunité de sensibiliser le
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La fête de la musique, avec bouchons d’oreille
public à l’importance de la prévention en matière de risques auditifs liés à l’écoute et à la
pratique de la musique amplifiée. Les bouchons d’oreille distribués durant cette campagne
permettent de réduire de 20 à 30 décibels l’énergie acoustique reçue par le tympan. Quelques
conseils pour « gérer » ses oreilles lors d’un concert : tenir compte de son état de fatigue,
directement lié à la fragilisation des oreilles ; respecter des temps de pause en s’isolant au
mieux de la source sonore (10 minutes toutes les 45 minutes minimisent les risques) ; éviter de
se positionner à l’endroit où le son est le plus fort ; utiliser des protections auditives. Les
protections auditives sont de plus en plus régulièrement utilisées spontanément par le public,
montrant en cela le rôle éducatif des campagnes de sensibilisation menées depuis plusieurs
années par diverses associations ou lieux musicaux. Pour mémoire, l’équipe composée par le
Florida d’Agen, le Confort moderne de Poitiers et le Pôle régional des musiques actuelles de
Poitou-Charentes a obtenu le Décibel d’Or 2000 pour son action de sensibilisation et
d’éducation aux risques auditifs de la musique amplifiée. Les bouchons jetables à usage unique
en mousse atténuent le volume sonore mais altèrent le son en masquant les aigus. Les
bouchons en plastique, quant à eux, présentent la même caractéristique en terme de qualité
d’atténuation du son mais sont plus confortables à l’oreille et ne se jettent pas. Les bouchons
en silicone réalisés sur mesure par des audioprothésistes sont généralement utilisés par les
musiciens et techniciens. Confortables, ils agissent sur l’atténuation du volume sonore sans trop
modifier la clarté du son. En quatre ans, le nombre d'audioprothésistes du groupement Audition
Santé est passé de 35 laboratoires à 204, ce qui semble indiquer que le nombre de
malentendants ne cesse de s'accroître.
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