Pour réduire le risque de cancer du foie
Les Canadiens peuvent prendre diverses mesures pour réduire le risque de cancer du
foie.
• Protégez-vous contre l’hépatite : l’infection chronique au virus de l’hépatite B ou C
accroît le risque d’être atteint d’un cancer du foie.
Faites-vous vacciner contre l’hépatite B si ce n’est déjà fait. Il n’y a pas
encore de vaccin contre l’hépatite C, mais les chercheurs y travaillent.
• Adoptez des pratiques sexuelles sécuritaires.
• Évitez le partage d’aiguilles ou d’autres objets associés à l’usage de drogues.
• Si vous êtes atteint d’une hépatite, faites-vous traiter :
Le traitement de l’infection chronique au virus de l’hépatite B peut réduire la
quantité de virus présente chez une personne, ce qui est susceptible
d’engendrer une baisse du risque de cancer du foie.
Le traitement de l’infection chronique au virus de l’hépatite C peut réduire le
virus, voire l’éliminer chez certaines personnes.
• Limitez votre consommation d’alcool. Ne fumez pas. Soyez physiquement actif et
maintenez un poids santé.
Autres tendances qui se dégagent des Statistiques canadiennes sur le cancer 2013
• L’incidence plus forte du cancer du rein pourrait tenir en partie à la prévalence croissante
de l’obésité dans la population canadienne ainsi qu’au tabagisme.
• L’incidence du cancer de la thyroïde, le cancer dont le taux augmente le plus rapidement,
pourrait être le résultat d’une exposition accrue à un facteur de risque inconnu ou d’un
recours plus fréquent à des tests diagnostiques permettant éventuellement de détecter de
plus nombreux cas de ce cancer à un stade précoce. Il faut noter que la survie de ce cancer
est très élevée (98 %), si bien qu’on estime pouvoir le contrôler; c’est également le cas du
cancer du testicule (97 %).
De bonnes nouvelles pour d’autres cancers
• L’incidence du cancer du col de l’utérus et le taux de mortalité correspondant sont à la
baisse depuis plusieurs années, en grande partie grâce à l’utilisation fort répandue et
régulière du test Pap. La vaccination contre le VPH devrait d’ailleurs faire reculer encore
davantage les taux d’incidence et de mortalité.
• En ce qui concerne le cancer du larynx, les taux d’incidence et de mortalité diminuent
également, probablement en raison du repli du tabagisme et de l’alcoolisme.
• Le taux d’incidence du cancer de l’estomac recule tant chez les hommes que chez les
femmes. Cette réduction pourrait tenir à un changement des habitudes alimentaires, à la
diminution du tabagisme ainsi qu’au dépistage et au traitement plus fréquent de H. pylori,
bactérie associée au cancer de l’estomac.
Le rapport des Statistiques canadiennes sur le cancer 2013 est préparé grâce à la collaboration
de la Société canadienne du cancer, de l’Agence de la santé publique du Canada, de Statistique
Canada ainsi que des registres du cancer provinciaux et territoriaux.
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Renseignements :
André Beaulieu, porte-parole et conseiller principal, Relations publiques
Société canadienne du cancer – Division du Québec
abeaulieu@quebec.cancer.ca | 514 393-3444