ÉGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION FLAWINNE Échos de notre clocher Périodique mensuel N° 03 – AVRIL 2017 LE TRIO PAROISSIAL A MAL La maladie qui rongeait un de ses membres a eu raison de son optimisme et de son combat. Il m’est difficile d’évoquer « Frère Jacques » comme je l’appelais. Tout a été dit – ou presque – à son égard : sa gentillesse, sa disponibilité, son dévouement, sa discrétion, son amitié, son attention envers son épouse. Cependant, je souhaite y ajouter son humour, son rire, ses éclats de rire. De plus, je m’en voudrais de ne pas souligner son érudition : en mathématiques, il m’aurait tout appris, moi qui n’y ai jamais rien compris ; en français, combien de fois ne m’a-t-il pas soufflé le mot manquant qui me permettait de continuer ou de clôturer ma grille de mots croisés ; en wallon, aussi, il lui arrivait d’écrire des petites poésies, les textes de la messe de la kermesse et encore l’un ou l’autre article. Son dada : son jardin ! Combien de fois ne l’ai-je pas taquiné à propos de la lune montante, descendante, lune de rien. Que plante-t-on à ce moment ? Que sème-t-on ? Que récolte-t-on ? Il ne s’embarrassait pas de Saint Joseph, de Saint Didier, d’autres saints de glace … seule la lune et ses différentes phases l’importaient. Ses connaissances religieuses en tant qu’ancien enfant de chœur en auraient remontré à beaucoup d’entre nous : le déroulement de la messe, les textes lus n’avaient pas de secret pour lui. Il vivait les offices avec intensité et ferveur. Pour tout cela que nous partagions depuis plus de 12 ans et 135 « Échos de notre clocher », je te dis : « Non pas chapeau, Frère Jacques, mais … Casquette ! Monsieur Albert. 1 MERCI JACQUES ! Il est des départs qui laissent de grands vides. Jacques Weber nous a quittés, juste avant l’arrivée du printemps, imprimant dans nos souvenirs l’impression de nous retrouver orphelins. Il n’aurait pas voulu nous déranger ou nous faire de la peine. Permettez-moi donc d’évoquer ce « grand monsieur », à travers quelques mercis : Merci pour l’homme qu’il était. Toujours pressé, parce que toujours il avait un service à rendre, une rencontre à faire. Il était un homme bon, le cœur sur la main. Merci pour l’homme engagé qu’il était. En échangeant avec son fils, je me disais qu’il devait être plus facile de compter les groupes dans lesquels il n’était pas. Jacques était de tous les événements : horticole, messe en wallon, journaux, recommandations des défunts, pensionnés, jeux de cartes, Saint Éloi, Conseil de Fabrique, paroisse … avec chaque fois un travail de l’ombre à y accomplir. Toujours présent, toujours efficace, toujours soucieux de bien faire et de se rendre utile, surtout en coulisse, sans se mettre en avant … Merci pour son humilité. Jacques n’était pas l’homme des premières places ou des mises à l’honneur. Il était un homme simple, sans histoire. Un homme vrai et droit, comme on en rencontre rarement. Son seul souci, c’était la convivialité et que tous puissent passer un bon moment ensemble. Merci pour son efficacité. Il était une encyclopédie flawinnoise. Il connaissait toutes les maisons, ou presque. Il savait vous dire qui était qui et même qui avait habité la maison avant les occupants actuels. J’aimais l’entendre, lors des recommandations de la Toussaint. Il connaissait chacun, se souvenant des noms à ne pas oublier et même de leur histoire familiale. Les chiffres, les dates, les mots croisés du matin, ses livres d’abonnements … une efficacité, guidée par une mémoire extraordinaire. Merci pour ses passions et, entre autres, le jardinage. C’était son contact privilégié avec la nature dans laquelle il se sentait bien. Mais c’était aussi une compétence qu’il avait plaisir à partager à travers l’horticole ou à travers les conseils qu’il aimait semer autour de lui. Merci pour l’homme de paix et de justice qu’il était. L’important, c’était que tous s’entendent et vivent en paix. Les conflits étaient sa bête noire, tout comme les cancans et les paroles malheureuses. Jamais, je ne l’ai entendu dire du mal de quelqu’un. Et un travers trop visible, il arrivait encore à l’excuser. Jacques ne supportait, par contre, pas l’injustice. C’est en ce sens qu’il suivait l’actualité et qu’il construisait son quotidien. Merci pour l’ami qu’il était. Jacques, quand il s’engageait avec quelqu’un, c’était à fond, jusqu’à se couper en quatre s’il le fallait. Merci pour le mari qu’il était. Plus de cinquante ans de mariage, aux petits soins pour son épouse qui le secondait tant que sa santé le lui permettait. L’image que nous retiendrons de lui, c’est ce bras dessus, bras dessous qui ces derniers temps, les unissait. Il était très soucieux de la santé de son épouse, au point d’en prendre soin, comme on le ferait de quelqu’un de précieux. Bel exemple de fidélité et d’amour. 2 Merci pour le papa et le grand-papa qu’il était depuis peu. Son fils, sa belle-fille, ils étaient son oasis de paix au milieu d’une vie bien remplie. Les recevoir, en toute simplicité, le dimanche, était un moment attendu et apprécié. Merci pour le chrétien qu’il était. Une foi toute simple, mais profonde, qui lui permettait de vivre au grand jour le commandement nouveau de Jésus : » Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Il était un chrétien engagé et au service de sa paroisse : le Conseil de Fabrique dans laquelle il tenait une place importante en rappelant à tous l’urgence des dossiers à la traîne ; le conseil paroissial, où il apportait son efficacité par une bonne connaissance du terrain pastoral ; le bulletin paroissial où, avec Albert Gaspart et moi, nous allions former le trio qui allait changer le monde ; les recommandations de Toussaint dans lesquelles il allait à la rencontre des oublis des paroissiens ; la semaine sainte qu’il préparait en allant à la recherche du buis de l’année ; le montage de la crèche de Noël, où il se faisait « petite main » pour apporter sa contribution à l’ouvrage … et les mille et un services pour lesquels je ne le remercierai jamais assez. Dans notre église, il avait sa place, celle du publicain de l’Évangile, une place toute humble, mais tellement précieuse comme le serait une perle rare. Sa grande souffrance, c’était la diminution de la pratique religieuse, même si nous ne pouvions guère changer les choses. Il savait, par contre, que l’annonce d’un Évangile vécu pouvait apporter le bonheur. Sa présence chrétienne ne se limitait pas à sa paroisse. Saint Éloi était un autre moment de bonheur qu’il n’aurait raté sous aucun prétexte. Merci pour l’exemple de courage qu’il nous laisse dans l’épreuve et dans la maladie. Toujours l’optimisme du battant, sans plainte et sans lamentation. Il était conscient de son état, mais il n’avait pas envie de nous déranger avec ça. Nous aurions encore tant de raisons de le remercier, mais je l’entends déjà nous dire : ça suffit, personne n’est parfait ! Merci Jacques ! Merci d’avoir eu l’honneur de te rencontrer ! Guy De Smet, curé Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés 3 INTENTIONS DE MESSES AVRIL 2017 En semaine : MARDI : à 18h00 Dimanche 02 Mardi 04 Dimanche 09 Dimanche 16 Dimanche 23 Mardi 25 Dimanche 30 10h00 DF Boly-Istace-Margunio, Claude et Jules Lefort 18h00 DF Sœurs 10h00 Robert Coulon et ses parents, DF Sabus-Authelet-Leboutte, DF Perot-Gaspart, Nestor et Elisabeth Tonon, DF Praile-Simon, Charles, Fernande, Bénédicte Melebeck 10h00 Roger et Etienne Toussaint, Gustave Merveille, Cécile Maréchal, Robert Otte, Jean Pierlot, DF Piron, Pierre et Jacques Weber, Emilie Jacques 10h00 DF Gaspart-Matagne 18h00 Jules Dave 10h00 DF Traufler-Forget, Louis Traufler SEMAINE SAINTE À FLAWINNE Dimanche 09 avril : Dimanche des rameaux : 10h00, messe et distribution du buis. Mardi 11 avril : 14h30, Salle Notre maison : Semaine sainte des aînés. Jeudi 13 avril : Jeudi-saint : 19h00, La Cène du Seigneur et Adoration au Reposoir jusque 22h00 Vendredi 14 avril : Vendredi- saint 15h00 : Office de la mort du Seigneur 19h00 : Chemin de croix Samedi 15 avril : Samedi-saint : 21h00, VEILLÉE PASCALE Dimanche 16 avril : Pâques : 10h00, MESSE DE LA RÉSURRECTION SEMAINE SAINTE DES AÎNÉS Le mardi 11 avril, à 14h30, à la salle Notre Maison ( anciennement salle paroissiale), les Visiteurs de malades vous invitent à célébrer la Mort et la Résurrection de Jésus. Le temps d’une célébration, nous revivrons les derniers événements de la vie de Jésus, acompagnant ses derniers pas sur les routes des hommes : chemin de Dieu, chemin des hommes. Ce temps de prière sera suivi par un goûter et un bon moment à passer ensemble. Renseignements et inscriptions : Irène Hendrix : 081/73.74.10 4 J’AI BESOIN DE TOI, DIT DIEU. Il me faut tes mains qui s’ouvrent pour donner et se joignent pour prier. Il me faut tes bras qui s’étendent pour accueillir et louer les merveilles de ma création. Il me faut tes pieds et tes jambes pour courir vers les mal-aimés, les malades, faire le pas de la réconciliation et marcher sur le chemin des hommes. Il me faut tes épaules pour porter ta croix et aider les autres à porter la leur. Il me faut ton visage pour exprimer ma douceur et ma compassion à tes frères, communiquer la richesse de ton cœur et sourire à la joie de vivre. Il me faut tes yeux pour découvrir la souffrance qui n’a pas de paroles, pour apprécier les joies et les délicatesses qui n’ont pas de noms, pour admirer les merveilles de la vie quotidienne. Il me faut tes oreilles pour écouter la souffrance murmurée, saisir une demande non-exprimée, écouter le chant de l’oiseau, la musique d’une source et la joie du monde. Il me faut tes lèvres pour sourire à tes frères, embrasser le mal aimé et chanter ma louange. Il me faut ton corps pour donner la vie, pour embellir le monde et danser dans la joie, pour communier à ma Vie. Je suis capable de faire des merveilles avec des morceaux de vie abîmée. Si tu acceptes, tu auras la Vie en abondance. 5 UN MATIN … Chantez tous : « Alléluia et merci ! » car voici le Seigneur Jésus debout, relevé, vivant. Sur lui, la mort a glissé ! Sur lui, la mort s’est brisée ! Le Seigneur Jésus est venu sur la terre humaine. À tous, il a porté la Bonne Nouvelle du pardon et de la paix de Dieu. Il s’est mis à genoux en signe d’amitié et de service. Il s’est offert comme du pain sur la route, comme du vin pour la fête, afin que tous puissent manger, afin que tous puissent s’en réjouir ! Sur la croix, il a chargé tous les fardeaux de notre vie. Sur la croix, il a ouvert les bras pour ditribuer tous les trésors de l’amour de Dieu. Il a semé la vie sur son passage. Le mal s’est levé contre lui. La haine a essayé de l’arrêter. La méchanceté s’est dressée pour le faire tomber. La mort, elle-même, a aiguisé ses armes pour le couler et le jeter dans le fossé. Mais ils ont tout perdu. Car le Père lui-même a ressuscité son Fils bien-aimé ! Amis, venez tous, pour l’acclamer et le chanter : « Alléluia et joie ! » Merci à Toi, Seigneur de la Vie, vainqueur de la mort ! Nous voici debout et prêts à prendre le chemin où l’on devient vivant comme Toi ! Alléluia et merci à Toi, Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu. Charles Singer. Un sommet de l’année chrétienne : VEILLÉE PASCALE SAMEDI 15 AVRIL À 21H00 6 Homélie type pour le 4ème dimanche carême Présentation de la lettre des évêques de Belgique Populorum communio. La communion des peuples Chers Frères et Sœurs, Quel rapport y aurait-il entre l’aveugle-né guéri par Jésus (Jean 9,1-41) et le monde d’aujourd’hui ? En réponse à cette question, les évêques de Belgique publient aujourd’hui une lettre pastorale centrée sur la communion des peuples. Il semble en effet aux évêques que cet évangile du 4ème dimanche de carême nous éclaire quant à notre engagement dans le monde, spécialement vis-à-vis des gens et des peuples qui sont abandonnés à eux-mêmes comme cet aveugle-né. En outre, ce 26 mars, nous fêtons exactement les 50 ans de l’encyclique Populorum progressio du pape Paul VI, qui était centrée sur le développement des peuples au moment où, en 1967, de nombreux pays du monde passaient du statut de colonie au statut d’État indépendant. Dans cette ligne les évêques de Belgique intitulent leur lettre Populorum communio : La communion des peuples. En effet, à la suite du pape François, ils nous invitent à construire la communion des peuples, c’est-à-dire des relations solidaires entre les peuples, les cultures et les personnes du monde entier. Les évêques de Belgique mettent en parallèle quatre démarches de Jésus envers l’aveugle-né et quatre démarches de solidarité que nous devons mener à bien dans le monde actuel. La première démarche est celle du regard de Jésus sur l’aveugle-né. Alors que beaucoup de gens passent devant lui sans le regarder, Jésus voit l’aveugle et il intervient pour comprendre sa situation. Ceci nous interpelle sur notre regard face au monde d’aujourd’hui. Nous découvrons en particulier le développement de la technologie et la mondialisation qu’il entraîne. En un seul clic, nous sommes en contact avec une personne qui habite à 10.000 km. Mais en un seul clic, une personne mal intentionnée peut anéantir des milliers de vies humaines ou dévaster des kilomètres carrés de végétation. La technique peut rapprocher les gens mais elle peut aussi les isoler et les anéantir. Pour maîtriser la mondialisation, ses succès comme ses dangers, nous avons besoin d’élaborer une justice sociale qui réglemente la répartition et l’utilisation des technologies et des savoirs scientifiques. La deuxième démarche de Jésus est son geste vis-à-vis de l’aveugle-né : il applique de la boue sur ses yeux et lui dit de se laver à la piscine de Siloé. Jésus touche la personne malade et prépare sa guérison. Ceci nous invite à faire à notre tour des gestes de miséricorde et à construire la solidarité vis-à-vis de notre prochain, spécialement envers ceux qui souffrent de la pauvreté et sont victimes de la mauvaise répartition des biens et des richesses. Dans notre pays au 19ème siècle, on a réussi à lutter contre le libéralisme sauvage qui engendrait la misère du prolétariat dans les grandes villes en créant une législation sociale, grâce à la solidarité des associations de toutes sortes : syndicats, mutualités, coopératives, écoles, mouvements d’entraide. Les chrétiens ont été aux premières lignes de cette action. De même aujourd’hui, il faut valoriser dans notre monde les associations de solidarité qui permettent de contrôler les dérives de l’économie et de combattre la corruption. Durant ce carême, les collectes qui sont faites, en particulier aujourd’hui pour Entraide et Fraternité – Carême de partage - vont dans ce sens, car elles valorisent d’innombrables associations et ONG qui s’engagent pour une économie plus juste. Troisième étape : nous découvrons que l’aveugle-né prend la parole, qu’il suscite le débat et qu’il rend témoignage à Jésus. Cette intégration nous invite à susciter aujourd’hui le débat en vue d’une communion des peuples. On discute beaucoup dans notre pays, comme dans tous les pays voisins, sur l’accueil des immigrés. On a peur des étrangers. On craint les attentats. On se replie sur des sentiments nationalistes. On refoule la mondialisation parce qu’on croit qu’elle va nous faire perdre notre identité et nos racines. Or l’avenir du monde est dans la 7 communion des peuples. Celle-ci suppose une connaissance mutuelle entre les gens de différentes nations et de différentes cultures ; elle signifie une aide mutuelle, suivant les capacités de chacun ; cette communion est à la base de la paix entre les nations. Hier, 25 mars, nous avons célébré les 60 ans du traité de Rome, qui est à la base de l’Union européenne ; le pape François a reçu les chefs d’État de l’Europe pour manifester son soutien à la construction européenne. Cette initiative unique d’États qui se rapprochent après avoir déclenché deux terribles Guerres mondiales est exemplaire dans le monde actuel. Elle a permis d’éviter de nouvelles guerres et elle suscite l’exemple d’une réglementation mondiale de l’économie et du commerce. Ce rapprochement entre les peuples n’est pas laissé à l’initiative des chefs d’État. Il dépend aussi de chacun de nous dans nos relations quotidiennes, dans nos conversations et dans nos initiatives d’accueil des étrangers. La quatrième étape est celle de la foi et de la mission. L’aveugle-né dit à Jésus : « Je crois, Seigneur » et il se prosterna devant lui. Il devient un disciple et invite les autres à le devenir : « Voulez-vous devenir ses disciples ? », dit-il à ses interlocuteurs. Cette mission, les évêques la voient en particulier dans celle de sauvegarder la création et de protéger notre terre. C’est l’engagement pour l’écologie. Nous devons nous sentir responsables de notre maison commune qu’est la terre. Le pape François a développé cela dans son encyclique Laudato si’, où il prône une écologie intégrale, c’est-à-dire un respect de la terre, de l’air, des eaux, de la végétation, des animaux et de l’être humain lui-même. Cette démarche est à la fois politique et personnelle. Elle exige un engagement de toutes les nations pour sauvegarder le climat et protéger les ressources naturelles, par une législation internationale et même par une gouvernance mondiale. Elle demande aussi un engagement personnel comme le tri des déchets, l’épargne dans la consommation, l’agriculture respectueuse de la nature, et bien d’autres attitudes qu’on appelle aujourd’hui la démarche de « transition ». Chers Frères et Sœurs, par ces quatre étapes, nous nous rapprochons de l’attitude de Jésus vis-à-vis de l’aveugle-né. On pourrait les résumer par quatre mots : regard, geste, communion, mission. À la lumière de cet évangile, chacun de nous peut se reconnaître dans la personne de l’aveugle-né ; chacun de nous est en quelque sorte aveugle dans sa vie ; il n’y voit pas clair ; il se sent refoulé, mal compris. Mais quand Jésus passe, il nous regarde et nous remet debout. Il nous touche les yeux et nous dit : va te laver à la piscine de Siloé. Il fait un geste qui suscite une marche en avant. Cette eucharistie que nous célébrons est comme la piscine de Siloé : nous y venons avec nos aveuglements, nous écoutons Jésus, nous sommes touchés par sa parole, nous lavons les yeux de notre cœur et nous communions à son corps car il se donne à nous. Dans notre cœur, Jésus nous parle ; et il dit à chacun de nous, comme à l’aveugle guéri : « Tu me vois, c’est moi qui te parle ». Il nous délivre de notre aveuglement et nous pousse en avant. De la communion des cœurs, surgit la communion des peuples ! Cela dit, n’oubliez pas de vous procurer la lettre des évêques… et de la lire ! Amen ! Mgr JP Delville, évêque de Liège EVÊQUES DE BELGIQUE, Populorum communio. La communion des peuples, LicapHalewijn, Bruxelles, rue Guimard, 1, 2017. Disponible dans les librairies diocésaines. 8