1. CORTEX: Qu`est-ce que le thalamus, anatomie et

1. CORTEX:
Qu'est-ce que le thalamus, anatomie et fonction ?
Il fait partie du système limbique. Il est constitué de nombreux noyaux regroupés par fonction.
jusqu’à il n'y a pas si longtemps (et c'est encore écrit dans notre Raven), le thalamus était considéré
comme une simple "station de relais", c'est-à-dire que ça seule fonction était de recevoir les
informations , notamment sensitive (vue, odorat...) et de le envoyer vers le cortex.
Il aurait la fonction d’émettre une première décision avant que l'information ne parvienne aux autre
parties du cerveau. ainsi, cela expliquerait la réaction excessive que l'on peut avoir lorsque l'on
touche ce qu'on croit d'abord être un serpent mais qui ne s'avère ensuite n'être qu'un tuyau... En
même temps que le thalamus donne le premier signal hâtif d’accélérer le rythme cardiaque ,
d'augmenter l'adrénaline (par l amygdale) et d'activer la transpiration, l'information parvient en
parallèle au cortex (sensorielle, puis associatif )qui, via l'amygdale, prend la décision de stopper la
réaction de peur. Le rôle du thalamus dans les émotions peut être expliqué mieux depuis les travaux
de Ledoux / Damasio:
Le thalamus a aussi la capacité fondamentale de rester toujours "éveillé" et de devoir "réveiller" les
autres parties du cerveau lors de l'arrivée d'information.
En fin de compte, le Thalamus aurait donc la fonction de recevoir les informations sensitives et
motrices et ensuite de prendre une décision avant le reste de l'encéphale en fonction de l'importance
du signal reçu.
Qu'est-ce que l'hypothalamus, anatomie et fonction ?
Il se charge de réguler la température corporelle, la faim (ou la satiété), la soif ainsi que le système
limbique et intègre les activités viscérales que sont les viscères. Étant donné qu'il contrôle aussi
l’hypophyse, il a aussi une influence sur les glandes endocrines et donc les émotions
Il coordonne les réponses neurales ou hormonales à des stimulus interne et aux émotions. Par
exemple si la température de notre corps diminue de façon trop importante l'information va être
envoyé à l'hypothalamus qui a son tour va envoyé l'information aux glandes thyroïdes qui vont
produire une hormone (Thyroxine) chargée de réchauffer notre corps. Puis l'hypothalamus leur
renverra un signale quand le corps aura retrouvé sa température normale pour les arrêter.
Qu'est-ce que l'Hippocampe, anatomie et fonction ?
Il appartient notamment au système limbique et joue un rôle central dans la mémoire et la
navigation spatiale.
Nous ne pouvons pas précisément définir le type de mémoire dans lequel intervient l'hippocampe
car cette dernière est très vaste. Il jouerait un rôle important dans la formation des nouveaux
souvenirs. Il serait notamment responsable de la détection de la nouveauté d'un événement, d'un
lieu, ou d'un stimulus.
Des expériences ont néanmoins montré que l'hippocampe jouait un grand rôle dans la consolidation
de la mémoire. Des scientifiques ont déposé des rats dans un labyrinthe. Ces derniers trouvent alors
avec de nombreuses tentatives un moyen de s'en sortir et ensuite des observations ont montré que
durant la nuit une zone de l'hippocampe s'active et retrace le chemin dans le sens inverse.
L'hippocampe sert alors donc à enregistrer de nouvelles "choses apprises" donc joue un rôle en
particulier dans la mémoire procédurale . Ex : Faire du vélo.
Qu'est-ce que l'amygdale, anatomie et fonction ?
Elles sont responsables des réponses émotives, plus particulièrement de l'agressivité et de la peur.
Dans une situation de peur, par exemple, (l'amygdale détecte les éventuels dangers pour l'être
humain), c'est le thalamus qui s'active et prévient l'amygdale qui alertera le corps (augmentation du
rythme cardiaque, transpiration, ...). Tous les changements corporels dus à une émotion sont donc
relayés par les amygdales.
Qu'est-ce que le néocortex , anatomie et fonction ?
Le néocortex se différencie en différents lobes:
-Le lobe frontal, situé à l'avant du néocortex, qui permet la planification, le langage et les
mouvements volontaires.
-Le lobe pariétal, situé en arrière du lobe frontal, qui joue un rôle dans l'intégration d'informations
issues de différents sens (toucher, vision, audition) et aussi impliqué dans la perception de l'espace
et dans l'attention.
-Le lobe occipital, situé à l'arrière du néocortex, qui est considéré comme le centre visuel, c'est-àdire qu'il permet de reconnaître les orientations et les contours des images.
-Le lobe temporal, situé au-dessous du lobe pariétal, qui est impliqué dans les traitements visuels
comme la reconnaissance des visages et l'analyse de scènes visuelles complexes. Il joue aussi un
rôle fondamental dans la mémoire et les émotion.
Le néocortex est donc impliqué dans les fonctions cognitives supérieures, c'est-à-dire qu'il permet à
l'être de posséder un langage, une conscience mais encore les commandes motrices volontaires, les
perceptions sensorielles et le raisonnement spatial.
Qu'est-ce que le tronc cérébral, anatomie et fonction ?
Le tronc cérébral est responsable de plusieurs fonctions dont la régulation de la respiration et du
rythme cardiaque, la localisation des sons, etc. C'est également un centre de passage des voies
motrices et sensitives, ainsi qu'un centre de contrôle de la douleur.
Qu'est-ce que le cervelet, anatomie et fonction ?
Le cervelet intègre, rassemble et synthétise des données sur la position générale du corps (posture)
et sa relation au monde extérieur : sur le mouvement de chaque membre, sur l’état de relâchement
ou de contraction des muscles, ainsi que sur la position. Ses fonctions principales sont donc la
coordination des mouvements et l’équilibre.
Le cervelet reçoit toutes ces informations, ces influx, du cortex moteur, qu'il modifie ensuite et
"ordonne" au corps les bons mouvements que l'on doit effectuer en terme de direction, de force et
de durée.
DROGUES:
cocaïne: bloque la recapture de la dopamine
morphine: active des récepteur car de même forme que d'autre neurotransmetteurs
accoutumance: modification du nombre de récepteur
OEIL:
Cônes: couleur, trois cônes avec trois pigments différents, bleu, rouge, vert. Concentré dans la fovéa
Bâtonnets: sensible à la lumière, ne distingue pas les couleurs. Répartis partout surtout en
périphérie.
Tâche aveugle: zone de la vision ou nous avons un "trou", causé par la présence du nerf optique. On
ne la distingue pas car
1. Les deux champs visuels se chevauchent.
2. Le cerveau invente une continuité pour boucher le trou.
3. La mémoire visuel pallie au problème.
Iris: muscle concentrant la lumière (s'ouvre quand sombre, se ferme quand lumineux)
La lumière passe par la pupille et est focalisée sur la rétine à l'arrière de l’œil où se trouvent les
photorécepteurs. Les cônes sont situés dans la fovéa, la région centrale de la rétine. Les bâtonnets
sont complètements absents de la fovéa. Ces deux types de photorécepteurs contiennent des disques
pigmentaires où les photo pigments, c'est-à-dire les molécules captant la lumière sont situées.
Les bâtonnets "mesurent" l'intensité de la lumière et assurent la vision en noir et blanc lorsque la
luminosité est faible et les cônes, eux, sont responsables de l'acuité visuelle optimale et de la vision
des couleurs. Ces photorécepteurs s'activent en fonction de la longueur d'onde en nm.
Le mouvement se distingue plutôt dans la vision périphérique, les bâtonnets étant plus sensibles à la
lumière.
Myope: point de focus avant la rétine
Presbyte: vieillissement, muscle de l’œil se fatigue
Astigmate: cornée abîmée
Hypermétrope: point de focus après la rétine
OREILLE:
Les ondes sonores entrent et traversent le canal auditif (oreille externe) et font vibrer le tympan.
Ceci va mettre en mouvement les osselets : le marteau, l’enclume et l’étrier (oreille moyenne) qui
vont eux-mêmes transmettre ces vibrations à l’oreille interne, via la fenêtre ovale, en faisant vibrer
la membrane qui ferme cette fenêtre ovale. De là partent des ondes de pression qui sont transmises
dans la cochlée par l’intermédiaire du liquide qu’elle contient.
Cochlée: remplie d'endolymphe. Les vibrations font bouger la membrane basilaire qui fait bouger
des cils plantés dans une couche gélatineuse et le mouvement de ces cils créent de l'influx.
Les vibrations de l'étrier contre la fenêtre du vestibule créent un mouvement du liquide de la
cochlée. Cela crée des ondes de pression similaires à celles entrées dans l'oreille. Ces ondes
parcourent la cochlée et leur énergie fait vibrer la lame basilaire. La membrane et la forme du canal
varient d'une longueur à l'autre en fonction du caractère aiguë ou grave du son perçu. La lame
basilaire est constituée de fibres de différentes longueurs: elles sont longues au sommet de la
cochlée et plus courtes vers sa base. Plus les ondes sont puissantes, plus la pression est importante.
Cette pression va faire vibrer le tympan, puis l'étrier, et enfin la cochlée. Ces fibres vibrent en
fonction de l'intensité de vibration, ce qui permet à la cochlée de détecter l'intensité d'un son.
La hauteur d'un son est définie par la zone de la cochlée stimulée.
Ensuite, l'oreille interne contient les canaux circulaires donnant le sens de l'équilibre. Ils
coordonnent les mouvements de la tête et des yeux et ajustent la posture du corps. Cette partie de
l'oreille nous permet de percevoir les mouvements dans les trois dimensions dans lesquelles nous
vivons. Ces trois canaux sont remplis d'un liquide qui bouge en fonction des rotations de la tête; les
cils tapissant les parois de ces canaux captent ce mouvement, "l'interprètent" et le corrigent, et si ce
liquide tourne, nous avons l'impression de tourner sur nous-même. Par exemple, si on tourne
seulement une fois la tête, le liquide restera à sa place. En revanche, si on est sur un tourniquet, le
liquide finira par tourner lui aussi (au bout de plusieurs tours) et alors le "rétablissement initial" du
liquide prendra plus de temps à se faire.
MÉMOIRE:
Il existe plusieurs types de mémoire:
1. La mémoire à court terme, ou mémoire de travail permettant de retenir des choses quelques
minutes.
2. La mémoire à long terme, permettant de garder des informations pendant de longue durée:
-La mémoire épisodique, mémoire des événements et de leur contexte
-La mémoire sémantique, mémoire de soi, du langage et des connaissances générales
-La mémoire procédurale, mémoire des gestes et des procédures
-La mémoire perceptive, mémoire des sens (lieux, odeurs, goûts, textures)
La mémoire est "stockée" dans le lobe temporal (thalamus et hippocampe). Les deux hippocampes
ont chacun une fonction, le gauche celle des informations liées au langages, le droit au informations
spatiales.
La mémoire est un réseau de neurones s'activant à la remémoration d'un souvenir.
La mémoire set à ne pas refaire les même erreurs et donc plus que de se rappeler du passé, elle est
liée à notre futur.
SOMMEIL:
Le sommeil suit un cycle régulier:
-sommeil lent, renforcement de la mémoire, l'hippocampe est très active et refait l'apprentissage fait
durant la journée. Un effacement des informations inutiles est fait, au profit d'apprentissage utile.
-sommeil paradoxal, phase ou le pouls et l'activité cérébrale est forte. C'est une phase de rêve. On
revit les activités de la journée
ÉTHOLOGIE:
Un stimulus est quelle que chose qui provoque une réaction chez un individu animal. Le stimulus
peut être endogène (il provient de l'intérieur) ou exogène (extérieur à l'organisme concerné). Il peut
faire agir l'individu par l'intermédiaire d'un des cinq sens.
Un stimulus supra normal est un stimulus mais a caractère exagéré qui induit donc une réaction
exagérée.
L'entourage d'un animal est tout ce qui se trouve à proximité de ce dernier et le milieu est ce qu'il
arrive à sentir grâce à ses sens.
Les comportements stéréotypés (Fixed Action Pattern ou FAP), sont des comportements instinctifs,
innés, stéréotypés déclenchés par des stimuli spécifiques. (exemple: frottement de l'oeil)
L'épinoche:
A la saison de la reproduction, le mal épinoche voit son ventre se teinté de rouge, les couleurs de la
femelle, elles, ne changent pas. L'épinoche mal crée un nid à partir de branche et de suc produit par
ses reins. Il attend alors l'approche d'une femelle pour qu'elle ponde dans son nid. A tout approche
d'un rival, l'épinoche mal montre son ventre rouge et l'autre mal s'en va. Ce comportement se rpette
également avec n'importe quel objet rouge que l'on lui présente.
Comportement de cour de l'épinoche:
1) Lorsque l'épinoche femelle est proche d'un mâle, celle-ci lève la tête et permet a l'épinoche mâle
de voir l'abdomen de celle-ci (qui a une forme particulière puisque son ventre est rempli d'ovules).
Ceci déclenche une suite de stimulus/réaction entre les 2 épinoches prêts à se reproduire:
Stimulus: La femelle montre son abdomen rempli d’œufs. Réponse: Le mâle part en zigzaguant.
2) Une fois qu'il a reconnu la femelle, le mâle se met à zigzaguer et se dirige vers le nid qu'il a
précédemment assemblé, la femelle va le suivre.
Stimulus: Le mâle part en zigzaguant. Réponse: La femelle le suit.
3) Ensuite, le mâle va pointer avec sa tête l'entrée du nid et la femelle va entrer dans celui-ci.
Stimulus: Le mâle montre l'entrée de son nid. Réponse: La femelle épinoche y entre.
4) Après cela, le mâle va tapoter la queue de la femelle, ce qui va déclencher le relâchement des
œufs dans le nid, après quoi elle va quitter celui-ci pour laisser la place au mâle qui va y pénétrer
pour féconder les ovules présents.
Stimulus: Le mâle tapote la queue de la femelle se trouvant dans le nid. Réponse: Elle relâche ses
œufs, puis s'en va.
Stimulus: La femelle relâche ses œufs, puis s'en va. Réponse: Le mâle passe derrière elle et féconde
les œufs.
Pendant les 2 semaines qui suivent, le mâle va dédier tout son temps à la protection du nid et va
même aller jusqu'à s'abstenir de manger afin d'assurer la sécurité du nid.
Combat ritualisé: Combat entre deux mâles d'une même espèce visant à chasser l'adversaire et ainsi
garder un territoire et ainsi avoir accès à la reproduction. Le combat se fait sans se blesser.
Conditionnement: Le conditionnement est la façon dont ,via l' hippocampe où les circuits des deux
signaux sont couplés, le chien finit par conditionner son organisme au son de la cloche de la même
manière qu'à la nourriture. Le conditionnement ressemble à une habituation; on est tellement
habitué à ce que la cloche soit couplée à la nourriture que le seul son nous rappelle la nourriture.
On différencie ces deux types de réponses; la réponse inconditionnelle est celle qui est
innée,naturelle, la réponse conditionnelle est comme expliqué dans le texte ci-dessus, la réponse qui
ce fait après l'addition de deux stimuli et qui finit par coupler le premier signal anodin avec la
réponse de l'autre stimulus qui a un effet précis, ceci se fait avec l'habitude.
L'IMPRÉGNATION:
C' est un phénomène particulier. En éthologie, la définition exacte de l'imprégnation est l'acquisition
de stimulus-signaux spécifiques au cours du processus d'empreinte. Il s'agit, par exemple, du fait
qu'un jeune poussin, quand il sort de l’œuf, s'imprègne de la première chose qu'il voit bouger et
faire du bruit comme étant sa mère comme la référence pour certains comportements. Ainsi, le
jeune poussin qui naît en face d'un homme le prendra pour sa mère, le suivra, et se réfugiera vers lui
lorsqu'il aura peur. Plus tard, il tentera de s'accoupler avec un homme.
Ainsi le comportement qui résulte de l'imprégnation est inné (c'est à dire de suivre sa mère ou
d'aller se réfugier vers elle si le poussin a peur,etc...) mais l'objet d'imprégnation ne l'est que très
grossièrement. Ce genre d'apprentissage n'a pas besoin d’être renforcé.
Elle a lieu durant une certaine période nommée la période sensible ou aussi période critique, qui
varie selon les espèces.
L'imprégnation a pour but la survie de l'espèce, veiller à la survie de son propre petit.
LA SOUMISSION:
Au sein de la même espèce il y a forcément des êtres plus ou moins forts et avec plus ou moins
d'expérience. Il y a donc le phénomène de soumission. C'est un geste (particulier dans chaque
espèce) que fait l'individu qui s'avoue vaincu ou plus faible que l'autre pour montrer à celui-ci qu'il
peut arrêter de l’impressionner.
La soumission et donc le fait de s'avouer vaincu est important pour éviter de se faire blesser, voir
tuer, par un rival lors d'un combat.
L'ALTRUISME:
L'altruisme est un comportement d'aide d'un individu à un autre individu malgré le coût du geste et
des répercussions possibles sur l'altruiste.
L'altruisme dit réciproque, est un ensemble de "partenariats" dans lesquels des échanges mutuels
d'actes altruistes surviendraient parce qu'ils sont bénéfiques aux deux participants.
Nombreux sont les facteurs qui pourraient être responsables de l'altruisme. La sélection familiale
explique comment la fréquence des allèles favorisant l'altruisme peut augmenter étant donné que les
actes altruistes sont dirigés vers des parents proches. La sélection familiale est donc une force
puissante favorisant l'altruisme et même la constitution de systèmes sociaux complexes.
FOURMIS ET ABEILLES:
La trophallaxie est le fait de régurgiter un peu de nourriture pour le donner à un membre de la
même espèce. Chez les fourmis, la trophallaxie est à la fois un moyen de nourrir une autre fourmi,
mais également un moyen de se transmettre des informations. En partageant les ressources vitales,
la fourmi participe à faire vivre l'ensemble de la colonie.
Les abeilles et fourmis ouvrières s'occupent des œufs de la reine parce que ces individus ont plus de
gènes en commun avec les bébés de la reine qu'avec leurs propres œufs. En effet, les abeilles ou
fourmis ouvrières ont plus de gènes en commun avec leurs sœurs (ou les filles de la reine) qu'avec
leurs propres œufs. (environ 75% de leurs allèles avec leurs sœurs, et 50% avec leurs progénitures).
Comme la reine est la "mère" de tous les individus de sa ruche (ou fourmilière), les ouvrières sont
alors toutes "sœurs". En effet le mâle ne donne toujours les mêmes gênes (50%). Toutes les fourmis
ont donc 50% de leur père et 50% de leur mère, mais ont les mêmes 50% de leur pères. Ainsi
chaque fourmis ayant la même mère, elles ont chacune 75% de matérielle génétique en commun
avec ses sœurs.
Les phéromones:
Les phéromones sont des substances chimiques produits par les animaux (pas tous) et par certaines
fleurs. Il existe différentes sortes de phéromones destinés à différents usages. Les phéromones de
territoire servent à l'animal à délimiter son territoire (p. ex: l'urine du chien contient des
phéromones.) Les phéromones sexuelles émises par les femelles servent à annoncer qu'elles sont
disponibles pour être fécondées. Les phéromones d'alarme sont créés lorsque l'animal (ou le
végétal) se sent attaqué. Chez l'abeille, ces phéromones provoquent l'agressivité. Les phéromones
servent également de "piste" pour les fourmis. Ces dernières les détectent grâce à leur antennes.
Une fourmi lâche des phéromones quand elle part à la recherche de nourriture. Ainsi quand elle
revient elle pourra emmener les autres à la source de nourriture ne suivant les phéromones et une
file pourra se faire.
TERRITORIALITÉ:
En éthologie, le territoire est un espace vital où se trouvent des ressources (nourriture, partenaires
potentiels, surface d'élevage des jeunes). Les animaux s'approprient leur territoire et le préservent en
le marquant et en le défendant parfois de manière agressive contre les autres individus de la même
espèce. La défense d'un territoire à bien sûr un coût énergétique important pour l'animal. Mais le
bénéfice qu'il en tire compense la dépense d'énergie.
Afin de défendre son territoire, l'animal le marque de différente manière selon l'espèce:
-Sonore, comme le chant des oiseaux.
-Visuel, comme chez les félins, par griffures.
-Olfactif, par dépôt de sels, d'urine, ou par frottement.
On peut distinguer un territoire chez l'homme (proxémie). En effet, on distingue diverses zones
autour d'une personne (zone publique, zone sociale, zone intime) à chaque zone peuvent accéder
certaines personnes. Enfreindre chez zones peut entraîner la gêne voir même agressivité.
DANSE DES ABEILLES:
La danse des abeilles est un système de communication propre aux abeilles, qui permet de diffuser
dans la colonie un grand nombre de renseignements, notamment sur le lieu de provenance de la
nourriture trouvée.
On distingue une première danse; la danse ronde qui indique, grâce à l'agitation de l'abeille et la
régurgitation de nectar qu'une source de nourriture a été trouvée a proximité (25m), au delà c'est la
danse frétillante qui est effectuée.
Pour une source de nourriture plus éloignée, l'abeille effectue la danse frétillante:
L'abeille à la verticale effectue deux cercles symétrique. Suivant l'angle entre la droite qu'elle
effectue en frétillant entre les deux cercles, et le plan, les abeilles sauront l’angle en fonction du
soleil de de la ruche. Plus la nourriture est proche plus les mouvements sont rapides, plus elle est
éloignée, plus les mouvements sont lents.
LE LIBRE ARBITRE:
Le libre arbitre est le fait que l'on pourrait déterminer librement et par nous-même ce que l'on pense
et comment on agit.
Il existe une controverse quand à l'existence ou non d'un libre arbitre.
CONTRE:
En effet, certains scientifiques supposent que l'homme ne prends pas de décisions, que c'est
seulement le cerveau qui nous fait agir en fonction des besoins. Cette théorie n'est en général que
difficilement reconnue par les philosophes et les psychiatres. Comme nous l'avons supposé
précédemment, les actions ne seraient guidées, dans le règne animal, que par les actes qui nous
produiraient une libération de dopamine.
Nous n'aurions pas conséquence aucune influences sur notre manière d'agir, ne serions pas
autonomes et donc pas responsable de nos actes.
Certaines études tendent à démontrer que nos décision sont le fait de notre cerveau et non de notre
libre choix.
D'après Damasio, le cerveau est capable de planifier des stratégies plutôt complexe. Les décisions
qu'il prend sont toujours dans le but d'apporter des bénéfices à l’organisme.
-On sait que la plupart des gens qui sont dans une situation donnée ont tendance a faire la meme
action, ce qui veut dire qu'il sont prévisibles ce qui defénd la these du déterminisme
-Notre comportement est influencé par les marqueurs sommatiques et on va essayer de reproduire
les moments dans lesquels nous avons ressenti du plaisir, et donc répéter les memes actions.
-Tous les humains cherchent le bonheur et donc convergent vers le meme but, ce qui veut dire
qui'ils vont faire les memes actions dans ce but, ce qui les rend prévisibles et donc défend la these
du déterminisme.
-Lorsque que nous disons que nous avons fait une action par notre libre arbitre il se peut que nous
soyons en état de dissonance cognitive puisqu'il est désagreable pour la majorité d'entre nous de
nous dire que nous n'avons pas agit par libre arbitre.
POUR:
Si l'on refusait simplement cette notion (un peu trop simplifiée) cela risquerait d’entraîner un
problème majeur. En effet, nous risquerions de nous déresponsabiliser. Nous pourrions refuser
d'assumer nos actes et dire Ce n'est pas de ma faute , c'est celle de mon cerveau!
-Chaque geste que nous faisons, même s'il est inconscient, dépend des actions que nous décidons
d'entreprendre.
-Même lorsque nous répétons une action, ce qui pourrait défendre la thèse du déterminisme, la
raison pour laquelle nous faisons cet acte peut être différente et donc finalement être du libre arbitre.
Chaque personne a ses propres pensées et celles-ci sont dictées par le libre arbitre.
MARQUEURS SOMATIQUES:
Selon Damasio, chaque action produit des marqueurs somatiques qui nous permettraient de ne pas
reproduire des erreurs passées ou des actions défavorables ainsi qu'a reproduire les actions qui nous
ont procurées de la dopamine. Nous serions donc guidés par nos émotions, qui influenceraient nos
décisions et cela de manière inconsciente, limitant ainsi le libre arbitre et le choix total & libre de
nos décisions sans aucunes influences extérieurs.
AMOUR MOLÉCULES:
Il existe plusieurs formes d'amour: l'amour passionnel et l'amour parental, l'amour physique et
l'amour "amical". Nous nous concentrons sur l'amour parental et l'amour passionnel, l'amour
passionnel étant un attachement fort entre deux individus. L'attachement est un lien affectif durable
dans lequel deux partenaires tendent à rester à proximité l'un de l'autre.
Il serait possible d'expliquer l'amour par l'activité de certaines molécules comme les endorphines
(les endorphines sont des neurotransmetteurs qui inhibent les neurones "sensibles" à la douleur. Les
endorphines éliminent la douleur et provoque une sensation de bien-être) et l'ocytocine, et de
certains neurones. L'ocytocine favorise l'attachement.
L'ocytocine est libérée lors de l'accouchement et détermine l'attachement maternel. L’ocytocine est
impliquée en profondeur dans la reconnaissance de l’autre, condition indispensable à la formation
du lien social. L'ocytocine produit un attachement rapide et durable.
L'ocytocine semble favoriser l'attachement durable dans un couple.
La vasopressine est une hormone antidiurétique. Cette hormone semble "activer" l'attachement du
mâle dans un couple, est responsable de comportement d'agression envers d'autres mâles, et aussi de
l'instinct paternel.
Il semblerait que oui. Par imagerie cérébrale, des chercheurs ont comparé les aires du cerveau
humain impliquées dans l'amour passion et l'amour maternel. Ils ont recruté des jeunes vivant un
grand amour depuis plus de deux ans et des femmes ayant un enfant en bas âge. Ils leur ont montré
dans le premier cas des photos de leurs amoureux et dans le deuxième, des photos de leurs enfants.
Par imagerie cérébrale, ils ont constaté que les aires du cerveau s'activant à la vision des photos
étaient riches en récepteurs de vasopressine et/ou d'ocytocine.
Quand on est stimulé par un événement comme par exemple lorsqu’on s’est embrassé avec une
personne qui nous plaît, l’hypothalamus va sécréter des nombreux hormones qui dopent le désir
sexuel comme la testostérone, lulibérine, ocytocine et autres. Toutes ces substances nous mettent
dans un état de bien-être. Les hormones sécrétés font monter le niveau de dopamine et stimulent le
noyau accumbens. Le noyau accumbens étant en contact avec d’autres parties du cerveau vas
stimuler par la suite des nombreuses parties du corps comme par exemple les muscles les sens ou
autre. L’afflux de dopamine affecte le cortex préfrontal et nous rend moins raisonnable dans nos
actes.
DISSONANCE COGNITIVE:
La dissonance cognitive correspond à l'état de tension dans laquelle se trouve une personne en proie
à un conflit interne (lorsqu'elle doit agir en désaccord vis-à-vis de ses croyances, de ses valeurs).
Afin de faire face à cet état désagréable, la personne est forcée à mettre en place certaines stratégies.
Il semblerait que face à l'inconfort provoqué par la dissonance cognitive, l'homme mette en place
divers stratagèmes inconscients qui lui permettent de réduire la tension qu'il éprouve. Il va, par
exemple, modifier ses croyances, ses attitudes ou ses connaissances, et ce, afin de restaurer un
équilibre cognitif. C'est ce que l'on appelle le "processus de rationalisation".
Il est plus simple de comprendre ce concept à travers quelques exemples :
•Cette idée est illustrée par la fable d'Esope "le Renard et les Raisins ". Un renard affamé
aperçut une grappe de raisins et voulut la cueillir. Après plusieurs tentatives, le renard se
rendit compte qu’il n’y parviendrait pas car elle était trop haute. Il s'éloigna donc en se
disant : « De toute façon, ces raisins étaient trop verts. »
La dissonance cognitive intervient ici entre le fait que le renard trouve les raisins mûrs, mais que
lorsqu’il comprend qu’ils sont trop hauts pour lui, plutôt que d’avouer sa faiblesse, le renard change
son opinion et se dit que les raisins ne sont pas assez mûrs. Il rationalise en disant que finalement
ces raisins n'en valaient pas la peine.
De même, certains hommes, quand leur propre faiblesse les empêche d'arriver à leurs fins ou
lorsqu'ils font face à un échec quelconque, se consolent en s'en prenant aux circonstances.
•"Le concept de dissonance cognitive s'appuie notamment sur l'étude d'une secte millénariste
dont les membres prévoyaient la fin du monde pour une date donnée. Lorsque cette date
arriva et que rien ne se passa, les membres de la secte ne se remirent nullement en question
et transformèrent leur croyance en considérant que la Terre avait été sauvée grâce à leurs
prières et qu'il fallait donc continuer."
•"De même, les fumeurs relativisent souvent leur dépendance par le fait qu'« il faut bien
mourir de quelque chose », ce qui leur permet d'accepter plus facilement les dangers du
tabac."
Ces exemples montrent que l’on a une réelle difficulté dans l’acceptation de nos erreurs et qu'à
chaque fois, nous nous convainquons que ce n'était, en quelque sorte, pas de notre faute ou que
l'objet convoité plus tôt n'en valait pas forcément la peine.
MANIPULATION:
La manipulation mentale désigne l'ensemble des tentatives obscures ou occultes qui ont pour but de
fausser ou d'orienter la perception de la réalité d'un interlocuteur en usant d'un rapport de pouvoir,
de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie.
La manipulation et la dissonance cognitive ont toutes deux comme conséquences une opposition de
croyances, d'idées, de positions, d'avis...etc. En effet, la manipulation sert à introduire une idée à
laquelle s'oppose la personne en face et à faire en sorte qu'elle y adhère suite aux moyens de
manipulation mis en place. Elle sera donc en proie à des idées opposées à ses valeurs, croyances et
se retrouvera dans l'état de tension généré également par la dissonance cognitive.
La différence entre les deux est que la dissonance cognitive est interne, la manipulation est externe.
La théorie de l’engagement stipule que l’on est engagé par nos actions préalables devant les autres,
ce qui fait qu’il est difficile de nous en délier : on va de plus en plus loin dans l’erreur.