A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 101 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 24 Octobre 2016 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -----------------------------------------------------------------SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 24/10/2016 - Fonds Arménien de France Phonéthon 2016 : Le devoir de Solidarité 20/10/2016 - Daniel Fleury - Kedistan La sale guerre d’Erdoğan au su et vu de tous 24/10/2016 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 24 Octobre 24/10/2016 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 21 octobre 2016 23/10/2016 - L’Orient le Jour Turquie : attentat à la voiture piégée dans l'Est, deux policiers tués 24/10/2016 - L’Orient le Jour Des ados syriens exploités par Marks & Spencer et Asos en Turquie (BBC) 22/10/2016 - Alexandre Billette - RFI L'armée turque poursuit ses opérations en Syrie contre les forces kurdes 22/10/2016 - Le Figaro.fr La Turquie va lancer une offensive contre l'EI 22/10/2016 - Marie Jégo - Le Monde L’Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul 23/10/2016 - Nouvel Obs L'Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul 24/10/2016 - France info Irak : Daech perd plusieurs villes chrétiennes près de Mossoul 22/10/2016 - Boursorama La Turquie prête à agir en Irak, dit le Premier ministre turc 23/10/2016 - 20 Minutes Argent récolté pour aider un terroriste présumé 24/10/2016 - Christophe Da Silva - 7sur7 Une base secrète construite par les Nazis découverte dans l'Arctique 22/10/2016 - lci.fr Cour pénale internationale : les conséquences du retrait de l'Afrique du Sud, du Burundi et du Soudan 23/10/2016 - Direct Matin L'usine d'Oskar Schindler va devenir un musée de l'Holocauste 22/10/2016 - L'Orient le Jour La Turquie a d'autres choix possibles que l'UE (Premier ministre turc) 23/10/2016 - Le Figaro.fr Turquie: 35.000 arrestations depuis la tentative de coup d'Etat 24/10/2016 - Yahoo! L'Irak dément que les Turcs participent à la bataille de Mossoul 22/10/2016 - L'Orient le Jour La Turquie frappe à nouveau des cibles kurdes syriennes (agence officielle) 22/10/2016 - Tribune de Genève Adhésion à l'UE: la Turquie s'impatiente 23/10/2016 - Nouvel Obs Violents combats dans la ville syrienne d'Alep après la fin d'une trêve 22/10/2016 - La Libre Belgique Controverse à Athènes sur un renvoi de 10 Syriens en Turquie 22/10/2016 - L'Orient le Jour Le président soudanais accuse Amnesty de "mentir" sur des attaques chimiques au Darfour 21/10/2016 - Humanite.fr Turquie. Le gouvernement français doit agir pour défendre la liberté de la presse 22/10/2016 - NAM Une belle mosquée et la sombre histoire du Génocide des Arméniens par Robert Fisk INFOS COLLECTIF VAN Phonéthon 2016 : Le devoir de Solidarité Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ici le Communiqué de presse du Fonds Arménien de France. Fonds Arménien de France Phonéthon 2016 Le Phonéthon 2016 se déroulera cette année du 17 au 20 novembre pour Paris, Lyon et Toulouse, et du 16 au 19 novembre pour Marseille. Il sera placé sous le parrainage de Valérie Toranian et de Nikos Alyagas. Cette année, le Fonds Arménien de France entre dans un tournant. Après le succès inattendu des centres communautaires au Karabagh, financés grâce aux derniers Phonéthons, nous allons cibler nos actions en Artsakh pour la reconstruction des maisons endommagés par la guerre notamment dans la ville de Madaghis, fortement affectée. Arménie : Projets de développement agricole de la région du Tavush 1. Infrastructures & production Achat de trayeuses modernes et automatiques pour les sept fermettes ; Augmentation de la production fromagère de Lusadzor via l'achat d'un pasteurisateur ; Poursuite des travaux d'aménagement et d'équipements des sept fermettes avec extension des zones de pâturage ; Objectif : 130 vaches laitières d'ici 2018, 60 tonnes de fromage par an ; Grâce à l'augmentation du cheptel (dû aux naissances de veaux femelles) et l'extension de la ferme de Lusadzor, d'ici à 2 ans, une production de 1400 litres/jour soit 170 kg de fromage en moyenne ; Missions régulières d'un fromager français. Intervention d'experts français spécialistes de la nutrition des vaches ; 2. Formation & ressources humaines Poursuite des programmes de soutien aux 7 coopératives existantes ; Amélioration du suivi humain et de la synergie entre les coopérateurs géographiquement éloignés de la ferme de Lusadzor ; Aider les coopérateurs à mieux gérer leur budget ; 3. Culture Poursuite de l'achat et de la distribution de plants d'arbres fruitiers ; Poursuite de l'achat et de la collecte de kakis dont la demande est en pleine croissance ; Poursuite et rationalisation de l'achat quotidien de lait auprès d'autres producteurs ; 4. Irrigation, élevage & Alpages Développement des alpages (notamment à Kirants) qui ont l'avantage de fournir en grande quantité du fourrage gratuit de bonne qualité durant 4 à 5 mois ; Réhabilitation partielle d'une route de 33 km au profit des éleveurs des 6 villages proches des alpages de Kirants et de la ferme de Lusadzor ; Amélioration de l'irrigation pour plusieurs villages, mise en valeur des zones viticoles, extension de cultures (blé, maïs...) Syrie, cinq ans après ... Voici cinq années que la communauté arménienne de Syrie survit dans la guerre. Malgré les bombardements, l'émigration et les pertes, les structures continuent non sans peine de fonctionner L'été 2016 restera marqué dans les mémoires comme celui de la sanglante bataille d'Alep, un combat décisif qui scellera l'avenir de la Syrie martyrisée par cinq ans de guerre. Depuis la fin de mai la population arménienne retranchée dans ses quartiers sous contrôle loyaliste subit quotidiennement des bombardements d'une rare intensité. Jointe par le Courrier du Fonds arménien, Maria Kapriélian, journaliste basée à Alep, dresse un constat accablant : « Ces derniers mois, la situation sécuritaire a empiré, les tirs des snipers, de roquettes et de barils de gaz ont causé des dégâts humains et matériels considérables ». Du 3 au 5 juin 2016, un déluge de 38 obus s'est abattu sur le quartier arménien de Nor Kiugh (Midan) qui longe la ligne de front, tuant six Arméniens, endommageant des églises, des écoles, des clubs et des appartements, dont l'église arménienne de la sainte Trinité de Zvarnots, la Maternité et le foyer de personnes âgées Verjine Gulbenkian. « Outre la crainte de voir leur immeuble s'effondrer sous les bombes, les habitants de nos quartiers souffrent de coupures d'électricité pendant des jours, voire des semaines entières, et l'eau courante est coupée en continu. Cela oblige les gens à s'approvisionner à des points d'eau précaires. Du fait de l'effondrement de la livre syrienne, les commerçants sont contraints de doubler le prix des biens de première nécessité » C'est dans ce contexte dramatique que les élèves des écoles arméniennes ont passé les examens du Brevet (avec un taux de réussite de 100% pour le lycée Najarian Calouste Gulbenkian et de 93% pour le lycée Karen Jeppe Djémaran) et du Baccalauréat. Bien que fonctionnant en effectifs réduits, les établissements scolaires de la communauté arménienne de Syrie, dont les salaires des enseignants et du corps administratifs sont en partie couverts par le Fonds arménien de France, s'acquittent courageusement de leur mission. Depuis 2013, 390 000 euros ont été transférés à Alep via le Catholicossat de Cilicie (Antélias). Cette année se sont à nouveau 50 000 euros que le Fonds Arménien de France va transférer à cet effet. Alors que le nombre des Arméniens d'Alep diminue, ils sont nombreux encore à s'accrocher envers et contre tout à la terre de Syrie, de Kessab à Qamichli où le lycée Azkayin Eprad Varjaran a clôturé son année scolaire en espérant des jours meilleurs. Mais à quel prix ! Les Arméniens continuent de payer un lourd tribut à la guerre civile. Entre le 1er février 2012 et le 30 août 2016, on déplorait 128 tués (dont 25 morts au combat et 99 tués lors des bombardements), 362 blessés et 110 otages (dont deux ont été exécutés). Au plan matériel, plus de 1000 appartements ont été partiellement détruits, 150 appartements complètement détruits à cela s'ajoute les dégâts mineurs causés par des explosions (portes et fenêtres brisées) sans parler des destructions causées par les incendies et les pillages. « Nous n'avons pas le droit d'être pessimistes, car si nous le devenons c'est la mort assurée » lance Lala Minassian, enseignante d'arménien et écrivaine. Artsakh : Réparation des maisons endommagés par la guerre des 4 jours dans le village de Madaghis Malgré la situation d'urgence causée par l'agression militaire azérie en avril 2016, le Fonds Arménien entend poursuivre en 2017 ses projets dans les réseaux d'eau potable, la construction de centres communautaires ruraux, l'éducation et la santé sur la terre de l'Artsakh, en partenariat avec le gouvernement de la République du Haut Karabagh, qui participent activement au financement des projets. Cette année marque également l'aboutissement de notre projet de constructions de centres communautaires que nous avons pu mener à bien avec le concours de toutes les sections du Fonds Arménien. La solidarité pan arménienne a permis une véritable petite révolution dans la vie quotidienne des villageois de l'Artsakh. Pour en savoir plus visitez le site du Fonds Arménien de France http://www.fondsarmenien.org/index.php/phonethon-2014 Lire aussi: Agenda - Soirée de lancement du Phonéthon à Paris le 6 novembre http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94764 http://www.fondsarmenien.org/index.php/phonethon-2014 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94766 La sale guerre d’Erdoğan au su et vu de tous Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cet article de Daniel Fleury publié sur Kedistan le 20 octobre 2016. Kedistan 20 octobre 2016 Daniel Fleury La sale guerre d’Erdoğan au su et vu de tous : Il ne se passe pas un jour où Erdoğan ne menace pas, ou ne mette à exécution ses menaces contre le mouvement kurde. Et lorsqu’il fait bombarder en territoires libérés syriens, c’est par centaines qu’il espère des victimes. On ne peut pas dire que cela influe sur la politique des gouvernements européens à l’égard de la démocrature turque. En pleine offensive contre Daech en Irak autour de Mossoul, le gouvernement turc AKP s’est vanté d’avoir tué 200 combattants kurdes en Syrie. Comme à son habitude, les civils sont englobés sous l’étiquette “combattants terroristes”. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), fait état lui, de 11 tués et 24 blessés parmi les Forces démocratiques syriennes (FDS), forces qui avaient libéré récemment les zones bombardées. Les frappes ont visé trois villages au Nord d’Alep, Al Hassiya, Oum al Qoura et Oum Hoch, des localités réadministrées rattachées aux forces du Rojava. “Entre 160 et 200 membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG), branche armée du parti kurde syrien PYD, auraient été tués dans ces raids“, dit le communiqué de l’armée turque. Visiblement, Erdoğan ignore tout de la trêve provisoire décidée en Syrie, et profite des regards tournés vers Mossoul, devenue la “guerre de le Golfe bis” pour tous les médias occidentaux, qui rivalisent de “correspondants en direct”. Erdoğan a prononcé il y a peu un nième discours contre les Kurdes. Voici quelques morceaux choisis : “On n’attendra plus que les problèmes frappent à notre porte… Nous irons à la rencontre des organisations terroristes, où qu’elles se trouvent.“ “Nous allons combattre jusqu’au bout ceux qui soutiennent l’organisation terroriste séparatiste. Je le dis clairement: là où ils se trouvent, à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières, nous les empêcherons de respirer.“ “Rien ne nous oblige à endosser le rôle que d’autres ont voulu nous assigner. Nous avons commencé à suivre notre propre plan.“ Personne ne peut dire que ces paroles sont ambigües. Il n’y a là plus aucun double jeu. L’ennemi principal désigné est bien le mouvement kurde, et à travers lui les populations que l’Etat turc n’a de cesse de déporter et laisser sans secours au Kurdistan turc déjà, à l’intérieur de son territoire, puisqu’il a fait saisir les commandes des mairies et qu’il continue démolitions, exactions des forces de police et de gendarmerie. Même si l’auto défense des populations empêche encore le gouvernement AKP d’aller jusqu’au bout de cette politique, la souffrance à l’entrée de l’hiver est grande. Et les mises en garde à vue, les emprisonnements face aux protestations sont la seule et unique réponse de l’Etat turc. Depuis qu’il a obtenu une sorte de feu vert tacite et négocié pourtant des deux puissances, USA et Russie, pour pénétrer en Syrie, Erdoğan ne cesse de multiplier les provocations militaires, tout en déguisant une partie de ses supplétifs ultra nationalistes sous uniforme et en armant et soutenant des pseudos combattants libres qui font le travail de “nettoyage”. Daech a fuit opportunément des zones autour de Jerablus, tout comme d’autres groupes djihadistes, donnant corps au projet de l’Etat turc d’installation de “zone tampon” à sa frontière, qui sera aussi bien utilisée contre le Rojava que pour contrôler le couloir au Nord d’Alep. Nul besoin d’être géo politicien pour comprendre, quand on écoute Erdoğan, qu’il a un agenda militaire contre le Kurdistan syrien. Après avoir exigé une présence militaire en Irak, autour de Mossoul, et s’être vu partiellement limité dans ses prétentions, Erdoğan se “rattrape” en bombardant les populations et les combattants côté Rojava. On pouvait déjà soupçonner que ses demandes sur Mossoul visaient à retarder en partie les offensives, on pourrait croire que ces attaques font à la fois diversion et sont opportunistes, quand à la guerre “personnelle” contre les Kurdes. La campagne électorale qui bat son plein aux USA et les bruits de “guerre mondiale” qu’entretiennent les Russes favorise ces bombardements opportunistes, qui se noient dans le “bruit de fond” médiatique. Les gouvernements européens ont leurs propres préoccupations, toujours principalement de “réduire et stopper” l’exil des réfugiés, et sont de fait et avec leur consentement prisonniers de l’accord politique avec le gouvernement turc. Le reste n’est que diplomatie de façade. Et bombarder à la veille d’une visite en Turquie du secrétaire américain à la Défense, Ash Carter, et d’une “conférence” à Paris, c’est placer tout le monde devant le fait accompli. Les menaces proférées par le chef d’Etat turc ne sont pourtant pas que des vociférations gratuites. Elles viennent d’être mises à exécution. Ajout 21 octobre : L’Etat turc continue à bombarder ces territoires et menace désormais directement le canton d’Afrîn. Ce communiqué a été fait par l”Organisation d’autogestion des 3 cantons du Rojava : Al Jazira, Kobané, Efrin. Depuis hier soir l’aviation turque bombarde les villes d’Em Al hoch et Em Al qora et aussi la ville Hsiea, dans la région d’Al shahbaa au nord de Alep. Ces violents bombardement sont survenus après la libération avec l’aide des forces révolutionnaires de cinq autres villes, du barrage d’Al Shahbaa et Syria qui étaient aux mains de Daech. Nous, organisation générale d’autogestion des trois cantons du Rojava, condamnons les interventions et les massacres commis par le gouvernement turc, qui menacent aujourd’hui la vie de centaines de civils qui habitent ces 3 villages, et les régions aux alentours. Nous sommes prêts à intervenir par tous les moyens pour empêcher les massacres de l’Etat turc envers les civils et toute la population au nord de la Syrie. Nous confirmons que les interventions de l’aviation militaire turque n’ont pas pour intention de combattre Daech. Nous nous adressons au monde et aux Nations Unies : la Russie, les États-Unis et toutes les organisations des droits de l’homme et les institutions de la société civile. Nous leur demandons de faire le nécessaire pour arrêter la menace de l’Etat turc dans notre région, car les bombardements de cet Etat menacent la stabilité et la souveraineté de la République syrienne; les actes de l’état turc sont une violation des pactes et des conventions internationaux. Face à ces menaces, il ne faut pas rester silencieux comme lorsque l’état turc était entré dans la ville de Djarablus. Nous invitons tout le peuple syrien à se mobiliser pour arrêter les bombardements turcs car c’est une menace pour toute la Syrie qui empêchera tout espoir d’un accord politique. Le 19 octobre 2016 L’organisation générale d’autogestion des trois cantons (Al Jazira, Kobané, Efrin). Traductions & rédaction par Kedistan. http://www.kedistan.net/2016/10/20/sale-guerre-erdogan/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94768 Presse arménienne : Revue du 21 octobre 2016 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 24 octobre 2016. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 21 octobre 2016 Politique intérieure Programme du Gouvernement/ Le programme du Gouvernement continue de faire couler beaucoup d’encre dans la presse (cf. revue du 20.10). Le PM Karen Karapetian l’a présenté hier au Parlement, réitérant les priorités de son plan d’action, dont la principale concerne la défense et la sécurité de l’Arménie et du HK. Les défis qui s’imposent à ce pays demandent d’avoir un système de défense combatif, moderne, qui bénéficie de la confiance et du soutien de la société. Il a affirmé que le Gouvernement ne ménagera pas ses efforts en vue de neutraliser les menaces à la sécurité de l’Arménie et du HK. Le PM a par ailleurs réitéré ses engagements de lutter contre la corruption et d’améliorer l’environnement des affaires dans le pays. « Notre principal objectif est d’assurer un environnement libre, juste et concurrentiel pour les entreprises », a déclaré le PM. Il a promis des règles égales du jeu pour l’ensemble des acteurs économiques, promettant aussi des réformes au sein des services fiscal et douanier : le travail de ces structures doit rester inaperçu pour les sociétés respectant leurs obligations fiscales. Le PM a dit voir le développement économique du pays dans la croissance des exportations. Il s’est engagé, au nom de son gouvernement, à travailler avec les investisseurs internationaux pour prouver que mener des affaires en Arménie est intéressant. M. Karapetian a ajouté que le centre de préoccupation de son programme est le citoyen de la RA, qui doit vivre dans un environnement sûr, travailler et créer de la valeur ajoutée, avoir confiance dans la journée de demain et dans son pays. Le PM a été longuement interrogé par les élus sur les méthodes qu’il va utiliser pour lutter contre la corruption et les monopoles. Alors que la présidente du parti Arménie prospère, Naïra Zohrabian, a fait part de son scepticisme quant à la détermination du PM de combattre la corruption, estimant que « le PM ne sciera pas la branche sur laquelle est assis le parti Républicain qui l’a nommé », M. Karapetian a coupé court, en disant que « qui vivra verra ». Le parti FRA/Dachnaksoutioun, partenaire de coalition du parti Républicain, s’est dit encouragé par le programme du Gouvernement, qui diagnostique de manière courageuse la situation dans le pays et propose des solutions. Le Gouvernement envisage de criminaliser l’enrichissement « illicite » des agents de l’Etat/ Selon la Ministre de la Justice, Arpiné Hovhannissian, la loi que le Gouvernement arménien envisage d’adopter va sérieusement décourager les pratiques de corruption dans les rangs des fonctionnaires. Interrogée par les journalistes pour savoir si elle pense que la loi permettra de réduire l’ampleur de la corruption, Arpiné Hovhannissian a déclaré : « Je peux au moins dire ceci : les risques et les tentations vont considérablement diminuer, sinon disparaître complètement ». Par ailleurs, la Ministre a répondu au premier président Levon Ter-Petrossian, qui a demandé au nouveau Gouvernement de ratifier la convention de l’ONU contre la corruption. La Ministre a précisé que l’Arménie a ratifié l’ensemble de cette convention et se prépare donc à rédiger une loi criminalisant l’enrichissement illicite des fonctionnaires d’une manière définie par cette convention. / RFE/RL L’Ambassadeur de l’UE salue les amendements au code électoral/ Dans un entretien avec RFE/RL, le chef de la délégation de l’UE, l’Ambassadeur Piotr Switalski, a souligné l’importance de la bonne conduite des prochaines élections législatives en Arménie, estimant qu’elles devraient annoncer un changement démocratique dans le pays. Il a également exprimé l’espoir que le gouvernement arménien nouvellement formé donnera suite à ses engagements de mettre en oeuvre des réformes économiques majeures. « Les prochaines élections seront très importantes. Elles détermineront l’avenir du pays. Je suis un optimiste et crois à l’avenir radieux et démocratique de l’Arménie », a-t-il dit. Le diplomate européen a salué les amendements au code électoral que l’AN vient d’adopter (cf. revue du 20.10), réaffirmant le ferme soutien de l’UE à ces changements. Il croit qu’ils seront très positifs pour le développement du pays. RFE/RL rappelle que l’UE a accepté de fournir une grande partie des quelque 9 millions d’euros nécessaires à la mise en oeuvre de ces amendements. La somme sera essentiellement consacrée à l’achat de l’équipement nécessaire à la diffusion en ligne en direct du processus électoral. L’Ambassadeur de l’UE a également commenté le programme de réforme économique promis par Karen Karapetian. Selon lui, la tâche immédiate est de supprimer les obstacles et les limites aux activités commerciales en Arménie : « Un climat d’investissement amélioré attirerait davantage d’investissements étrangers et stimulerait la croissance des petites et moyennes entreprises ». Conférence pan-arménienne des journalistes/ Le 20 octobre, s’est ouverte à Erevan la 8ème conférence pan-arménienne des journalistes dédiée au 25e anniversaire de l’indépendance de l’Arménie. 140 journalistes représentant des médias arméniens d’Arménie et de la diaspora, venus de 31 pays participent à cette conférence qui se terminera le 24 octobre. Les participants se rendront aussi à Stepanakert. Ils ont été reçus par le PM, les Ministres de la Diaspora et des AE, qui leur ont présenté la situation socio-politique du pays, ainsi que le règlement du conflit du HK./ Hayastani Hanrapetoutioun Conflit du HK Tentatives azerbaïdjanaises d’incursion/ Le « Ministère de la Défense » du HK annonce que le soir du 20 octobre, les forces azerbaïdjanaises ont tenté deux incursions sur les positions du HK à l’est et au sud de la ligne de contact. Les forces du HK ont réagi à temps et repoussé l’avancée des commandos azerbaïdjanais, qui auraient eu des pertes humaines et des blessés. Les forces du HK ne déplorent pas de victimes, ni de blessés. Par ailleurs, la nuit du 21 octobre, les forces azerbaïdjanaises ont violé à plus d’une cinquantaine de reprises le cessezle-feu avec près de 2 800 projectiles tirés en direction des positions du HK. / Rapporté par les agences de presse « L’Azerbaïdjan refuse de mettre en place les engagements de Vienne et de Saint-Pétersbourg »/ Le Ministre des AE s’est entretenu avec le représentant spécial de l’UE au sud Caucase, Herbert Zalber. Les interlocuteurs ont discuté du conflit du HK et de la mise en place des engagements acquis aux sommets de Vienne et de Saint-Pétersbourg. Le Ministre arménien a souligné que la mise en oeuvre de ces engagements que l’Azerbaïdjan refuse de faire obstinément, est impérative pour l’avancement du processus de paix. Le représentant spécial de l'UE a réaffirmé le soutien de l'UE à la mise en oeuvre de ces accords et aux efforts du Groupe de Minsk. / Hayastani Hanrapetoutioun Moscou saluera toute implication positive des pays du Groupe de Minsk, dont la Turquie, dans le processus de règlement du conflit du HK/ Hayots Achkhar et Joghovourd relaient les propos du porteparole du MAE russe, Maria Zakharova, selon lesquels des discussions sur le changement du format du GDM ne sont pas menées, mais Moscou ne peut que saluer si les pays du Groupe de Minsk, y compris la Turquie, jouent un rôle constructif dans le règlement du conflit du HK. Selon elle, c’est l’engagement de tous les pays du GDM de contribuer au règlement du conflit. Les propos du porte-parole font suite à ceux du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui a déclaré à Erevan que la Turquie peut jouer un rôle constructif dans le règlement du conflit du HK. Joghovourd rappelle que le Groupe de Minsk constitué en 1992 comprend 11 pays, dont la Turquie, la Suède, l’Italie, la Finlande etc. France-Arménie/Groupe de Minsk Le coprésident français du Groupe de Minsk a été remplacé/ Plusieurs agences de presse font état, ce 21 octobre, se référant sur www.legifrance.gouv.fr, du décret du Président de la République française en date du 20 octobre, nommant M. Stéphane Visconti, conseiller des affaires étrangères hors classe, en tant qu’ambassadeur pour le partenariat oriental de l'Union européenne et de la mer Noire, coprésident du Groupe de Minsk. M. Stéphane Visconti remplace dans ces fonctions l’Ambassadeur Pierre Andrieu en poste depuis 2014./ Arminfo, Armenpress, news.am, tert.am, panarmenian.net, aysor.am Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 21 octobre 2016 http://www.collectifvan.org/pdf/05-03-40-24-10-16.pdf http://www.ambafrance-am.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94774 Collectif VAN : l'éphéméride du 24 Octobre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 24 octobre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 24 octobre 1492 -- A Mecklenburg (Allemagne), 24 juifs, dont 2 femmes, accusés de profanation d'hostie par un prêtre, sont brûlés sur le bûcher, en un lieu appelé par la suite Judenberg (colline aux Juifs "). Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas 24 octobre 1895 -- Une commission permanente de contrôle, présidée par un musulman et composée d'un nombre égal de membres musulmans et non musulmans était instituée à la Sublime Porte, avec mission de surveiller l'exécution des réformes. Les ambassades lui feraient parvenir, par l'intermédiaire de leurs drogmans, les avis, communications et renseignements qu'elles jugeraient nécessaires dans la limite de l'application des réformes ; cette commission serait dissoute le jour où la Porte et les ambassadeurs considéreraient son mandat comme accompli. Les puissances obtenaient qu'un fonctionnaire non musulman soit joint à titre de moavin au haut-commissaire, mais ce dernier, nommé par le sultan, devait toujours être musulman. Le sultan évita avec soin de parler de la nomination de chrétiens à certains emplois de l'administration des provinces arméniennes, où leur présence était considérée comme indispensable par les ambassadeurs. Ceux-ci, dans une note verbale adressée à la Sublime Porte le 24 octobre, protestèrent contre ce procédé, et, de plus, se réservèrent le droit de faire valoir leurs réclamations au sujet de la nomination des fonctionnaires qu'ils jugeraient inaptes à occuper les emplois qu'on leur aurait confiés. La nouvelle de l'acceptation du projet de réformes par le Sultan fut reçue avec une grande joie à Constantinople et dans l'Europe entière. La presse salua la promulgation du décret impérial comme « un heureux dénouement de la crise ». Mais, dès que fut connu le texte du décret, on ne se fit plus d'illusions sur sa portée, et cette même presse qui s'était montrée si optimiste quinze jours avant, convenait que l'arrangement intervenu « n'est pas assurément la solution définitive de ce problème difficile du gouvernement de l'Arménie » LES AFFAIRES D'ARMÉNIE ET L'INTERVENTION DES PUISSANCES EUROPÉENNES (DE 1894 A 1897) par François SURBEZY Imprescriptible : Réponses dilatoires de la Porte 24 octobre 1905 -- Des pogromes antijuifs éclatent à Koursk et à Tchigirim (Russie), organisés par les autorités et exécutés par les paysans de la région, protégés par la police. Des boutiques et des habitations juives sont pillées et totalement détruites. Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas 24 octobre 1915 -- France : publication du N°673 du périodique « Journal des voyages ». Au sommaire : « L’incendie et le meurtre à Adana ». Archives Imprescriptible 24 octobre 1915 -- France : publication du N°100 du périodique « Le Miroir ». Au sommaire : « Chrétiens sauvés en Syrie par nos croiseurs ». Archives Imprescriptible 24 octobre 1915 -- Empire ottoman : une note du 24 octobre 1915 de l’ambassadeur autrichien à Constantinople nous apprend qu’« avant la cession de Kara-Agatsch à la Bulgarie, toutes les familles arméniennes de ladite localité ont été expulsées en Anatolie. On continue à expulser vers les régions anatoliennes non-désignées d’avance, tous les Arméniens qui habitent les régions européennes sous la domination turque ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Axes de déportation et camps de concentration en SyrieMésopotamie 24 octobre 1915 -- Sir Henry Mac Mahon (le résident britannique au Caire), sur l’ordre de son gouvernement, adressait au Chérif une lettre contenant la Note suivante : « Les districts de Mersine et d’Alexandrette, et les parties de la Syrie situées à l’Ouest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep ne peuvent être considérés comme purement arabes et doivent être exclus des limites et frontières envisagées. Avec les modifications ci-dessus, et sans préjudice de non traités actuels avec les chefs arabes, nous acceptons ces limites et ces frontières ; et en ce qui concerne, à l’intérieur de ces limites, les parties de territoires où la Grande-Bretagne est libre d’agir sans porter atteinte aux intérêts de son alliée, la France, je suis autorisé par le gouvernement britannique à vous donner les assurances suivantes et à faire la réponse suivante à votre lettre : « Sous réserve des modifications ci-dessus, la Grande-Bretagne est disposée à reconnaître et à soutenir l’indépendance des Arabes à l’intérieur des territoires compris dans les limites et frontières proposées par le Chérif de la Mecque » Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 Imprescriptible : Situation politique vis-à-vis de la Turquie des trois principales Puissances alliées depuis l'armistice et jusqu'au traité de Sèvres 24 octobre 1916 -- Empire ottoman :Cilicie. La Légion d’Orient servait tant les intérêts français que la cause arménienne. En premier lieu, les rescapés du Djébel Moussa voulaient démontrer leur reconnaissance pour leur sauvetage en s’engageant sous le drapeau français. Sur un plan strictement politique, Boghos Nubar pacha eut plusieurs entrevues avec François Georges-Picot, détaché à l’ambassade de France à Londres. Au cours du premier entretien qui eut lieu le 24 octobre 1916, il lui fut déclaré qu’une convention avait été passée entre la France, la GrandeBretagne et la Russie, au sujet du démembrement éventuel de l’Empire ottoman. Il s’agissait de l’accord Sykes-Picot, du nom des négociateurs respectifs de l’Angleterre et de la France, signé les 9 et 16 mai 1916, auquel la Russie et l’Italie donnèrent ultérieurement leur approbation. En vertu de cette convention, la France devait recevoir la Syrie, et les vilayets de Diarbékir, de Kharpout et d’Adana. Au cours de cette entrevue et de la suivante survenue le 27 octobre, il fut question des volontaires arméniens. Georges-Picot fit part du désir de son gouvernement de voir les Arméniens prendre une part active à la guerre, en fournissant des recrues pour la Légion d’Orient, qui allait être organisée prochainement. Le diplomate français mit en exergue les titres et la bienveillance de la France et de la Grande-Bretagne qui en résulteraient pour l’Arménie. En échange du concours arménien, Georges-Picot s’engagea à prendre les précautions nécessaires pour ne pas susciter de vengeances turques sur les quelques Arméniens encore présents en Turquie, et promit, d’autre part, que les aspirations nationales arméniennes seraient satisfaites, c’està-dire que les trois vilayets méridionaux dévolus à la France recevraient une autonomie distincte et séparée de la Syrie. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie 24 octobre 1916 -- Der Zor : Environ 2 000 orphelins collectés par Hakkı bey, inspecteur du CUP, dans les camps du Nord, ont été attachés deux par deux et jetés dans l’Euphrate. ** (Kévorkian, 2006 :824). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916) 24 octobre 1918 -- Pour tenter d’obvier à la toute puissance britannique face à la France reléguée au rôle de spectatrice, une convention francoanglaise fut signée le 30 septembre 1918 pour régler la question de l’administration des territoires occupés par les armées alliées en Syrie. Selon les termes de cet accord, Georges-Picot, désigné haut-commissaire en Syrie et en Arménie le 9 avril 1917, était relégué au rôle de conseiller politique sous l’autorité du commandant en chef, le général Allenby. En outre, les attributions du conseiller politique étaient placées sous le contrôle direct du général Allenby. Ce dernier organisa l’administration des territoires ennemis occupés, divisés en trois zones, par une instruction datée du 24 octobre : 1) la zone Sud sous administration britannique ; 2) la zone Nord sous administration française ; 3) la zone Est sous administration arabe. Toute la hiérarchie administrative et militaire mise en place aboutissait au commandant en chef. Le général Hamelin et Georges-Picot étaient dépourvus de la moindre marge de manœuvre. Le colonel de Piépape fut désigné, à cet effet, comme administrateur en chef de la zone Nord et le lieutenant-colonel Romieu comme commandant en chef des troupes françaises d’occupation de la Cilicie et de la région d’Alexandrette. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie 24 octobre 1941 -- Biélorussie/ Kletsk : 35 Juifs sont arrêtés sur soupçon d’activité communiste, emmenés au cimetière catholique, fusillés et enterrés dans une fosse commune. BS Encyclopédie : Kletsk 24 octobre 1941 -- A Komarno (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine), 600 juifs sont assassinés par les nazis. Au début de la guerre, la communauté comptait 2.500 âmes. Elle remonte au XVIe siècle. - Ukraine : Odessa. Antonescu demande que les otages qui ne sont pas encore morts connaissent les mêmes souffrances que les roumains morts dans l'explosion. Le soir, les Juifs emprisonnés sont transportés en dehors de la ville et fusillés devant des fossés anti-chars par groupes de quarante ou cinquante. L'opération se révélant trop lente, les 5 000 juifs restants sont enfermés dans trois entrepôts et mitraillés. Puis les entrepôts sont incendiés le 25 octobre, jour de l'enterrement des Roumains victimes de l'attentat du 22 octobre. Quarante mille Juifs sont ainsi tués ce jour-là. Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas 24 octobre 1942 -- 2 transports avec 1 472 juifs, dont 321 enfants, quittent le camp de regroupement de Malines (Belgique) pour le camp d'extermination d'Auschwitz. 41 déportés seulement survivront jusqu'à la libération du camp, en 1945. - Les derniers juifs du ghetto de Wlodava (province de Lublin) sont déportés au camp d'extermination de Sobibor, où ils périssent. Quelques centaines de juifs parviennent à fuir dans les forêts, où ils rejoignent un groupe de partisans commandé par Yehiel Grynszpan. Ils coopèrent avec les partisans soviétiques et polonais dans la lutte contre les nazis. - 500 juifs de Ciepielov (district de Kielce, Pologne) sont déportés au camp d'extermination de Treblinka. - En cinq jours, 2 500 juifs du ghetto de Sokal (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp d'extermination de Belzec. Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas 24 octobre 1944 -- 87 juifs sont déportés de Bolzano (Bozen, Italie) au camp d'extermination d'Auschwitz. Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas 24 octobre 1947 -- URSS : avec les débuts de la guerre froide en 1947, l’U.R.S.S. relance la question arménienne. Alors que la Grèce, en proie à la guerre civile, et la Turquie viennent d’être les premiers bénéficiaires de la doctrine Truman (11 mars 1947) et du plan Marshall, l’U.R.S.S. demande officiellement, le 24 octobre 1947, à la tribune de l’O.N.U., le retour de Kars et Ardahan. En même temps, Staline organise le rapatriement vers l’Arménie soviétique des Arméniens de la diaspora. Même s’ils ne sont pas tous communistes, l’Arménie soviétique reste à leurs yeux la dernière parcelle de «mère patrie» où l’arménité continue de subsister. CDCA : Histoire de l’Arménie 24 octobre 2007 -- Génocide arménien : le Parlement européen s'incline devant la Turquie. Le mercredi 24 octobre, le Parlement européen a cédé devant la Turquie. Alors qu'il n'a eu de cesse ces dernières années de réclamer la reconnaissance du génocide arménien par Ankara, pour la première fois ce mercredi, le Parlement européen a retiré le mot génocide de sa résolution sur le pays. Le 14 décembre 2007 à Bruxelles, l'Union européenne va entériner l'ouverture de nouveaux chapitres de négociations avec la Turquie. On se dirige doucement mais sûrement vers la voie d'une adhésion programmée malgré les discours lénifiants et l'opinion majoritairement défavorable. Cette résolution est la première étape de la capitulation annoncée. Collectif VAN - Génocide arménien : le Parlement européen s'incline devant la Turquie 24 octobre 2007 -- Belgique : à Bruxelles, de 600 à 2000 jeunes gens, dont de violents casseurs, cagoulés et armés de bâtons ont visé des lieux kurdes et arméniens. L’établissement "Le jardin de Babylone" tenu par M. Petrossian, qui avait déjà été mis à sac dans la nuit de dimanche à lundi, a encore été visé par des pierres, mercredi. Des dégâts ont été provoqués à du mobilier urbain, à des véhicules ou encore à des trams de la STIB. Les manifestants avaient l'intention de se rendre à l'ambassade des EtatsUnis et de saccager les établissements kurdes ou arméniens. Les appels au rassemblement ont été lancés par sms, internet et des chaînes de télévision turcophones qui émettent depuis l'Allemagne. Fétichisme du drapeau turc, messages SMS à la gloire du soldat turc, appels à l'aide pour "sauver la patrie", glorification des "martyrs", récitation de certains slogans coraniques, des slogans anti-PKK mais aussi anti-Kurdes : le discours nationaliste était propagé par les sites internet turcophones de Belgique, les SMS, les radios communautaires ainsi que les élus belges d'origine turque (Nebahat Açar, collaboratrice au cabinet de la secrétaire d'Etat Brigitte Grouwels et conseillère communale CD&V élue sur la liste du bourgmestre socialiste d'Evere Rudy Vervoort, l'échevin schaerbeekois Saït Köse (MR), Emir Kir (PS), le correspondant du journal turc Hürriyet Yusuf Cinal, animateur sur Radio Anatolia (87.5 FM à Bruxelles) et gestionnaire du site internet YeniHaber.be (célèbre publireporter négationniste et ultranationaliste turc, viré puis repêché par Hürriyet grâce au lobbying d'un homme d'affaires turco-bruxellois). Collectif VAN : La colère des Turcs de Belgique Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58176 FRANCE/TURQUIE Turquie. Le gouvernement français doit agir pour défendre la liberté de la presse Vendredi, 21 Octobre, 2016 Humanite.fr Communiqué intersyndical SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes et la FIJ Les syndicats français de journalistes (SNJ/SNJ-CGT/CFDT-Journalistes), membres de la FIJ/FEJ, condamnent la scandaleuse décision du groupe français Eutelsat de suspendre la diffusion de plusieurs chaînes kurdes d’opposition -comme Med Nûçe et Newroz TV- à la demande de RTUK (Conseil supérieur de l'Audiovisuel turc). En Turquie, RTUK a fait fermer 23 chaînes de télévision et stations de radio kurdes, dont Zarok TV, une chaîne diffusant exclusivement des programmes pour enfants. Eutelsat a donc clairement agi sur ordre direct du pouvoir turc se faisant ainsi le relais en Europe du régime de l’AKP, qui, depuis le coup d’état avorté du 15 juillet et de l’introduction de l’état d’urgence n’a eu de cesse de fouler aux pieds la liberté d’expression. A ce jour, plus de 131 médias en Turquie ont été rayés de la carte par ordre du chef de l’Etat, Recep Tayyip Erdogan, et de son gouvernement. Cette chasse aux sorcières, ces attaques contre la liberté de la presse ont conduit une centaine de journalistes turcs et kurdes à être embastillés, faisant de ce pays la plus grande prison au monde de journalistes. Trois mille confrères ont perdu leur emploi, des centaines d’autres ont dû quitter la Turquie pour éviter la répression et les purges massives. Les syndicats français appellent instamment la direction d'Eutelsat à ne pas se faire les complices d’une politique répressive d’Ankara contre le pluralisme et contre la liberté d’informer. Ils s'adressent solennellement au gouvernement français pour qu'il pèse de tout son poids afin que la diffusion des chaînes incriminées soit rétablie au plus vite. Car il en va d’une atteinte gravissime à l’un des fondementsclés des libertés en Europe : celle du droit d’informer tel que défini par le Conseil de l’Europe dont est membre la Turquie. Ils appuient l’action de la chaîne de télévision kurde d’assigner le groupe français en référé devant le tribunal de commerce mercredi 26 octobre, à 11h30, au Tribunal de commerce de Paris (1 quai de la Corse 75004 Paris). Dans le même temps, les trois syndicats français appellent la profession à soutenir la campagne de la FIJ et de sa branche européenne FEJ en solidarité avec les journalistes en Turquie aux côtés du Syndicat des journalistes de Turquie (TGS), de l’Association des journalistes de Turquie (TGC), et de l’Association des journalistes progressifs (PJA). - En participant à la journée de solidarité du 21 octobre au cours de laquelle les journalistes libres peuvent parrainer des journalistes emprisonnés en Turquie via les réseaux sociaux #FreeThemAll">#FreeThemAll. - En signant la pétition en ligne demandant au gouvernement turc de relâcher immédiatement les journalistes emprisonnés et de rouvrir les stations de télévision et de radio. http://www.humanite.fr/turquie-le-gouvernement-francais-doit-agir-pourdefendre-la-liberte-de-la-presse-618766 TURQUIE Une belle mosquée et la sombre histoire du Génocide des Arméniens par Robert Fisk NAM La ville de Gaziantep et la mosquée Libération , est une étape du voyage entre un grand crime du 20ème siècle et un autre vu au cours de la Seconde guerre mondiale. La Mosquée “Libération“ est une belle construction, néo-classique, de style proche du gothique, de pierres blanches et noires assemblées en bandes, atypique pour un lieu de culte musulman, mais un joyau du district Tepebasi de la ville ancienne de Gaziantep. Ses sculptures et ses colonnes de style faux-grec de part et d’autre des ouvertures évoquent des temps plus anciens, plus apaisés. Les minarets s’élèvent délicatement - et je n’avais vu cela auparavant sur des tours carrées qui auraient pu être des clochers s’il y avait eu des Chrétiens dans cette ville ancienne. Mais bien sûr, il y en avait. Ce que personne ne vous dira à Gaziantep, ce qu’aucune brochure touristique ne mentionne, est que cet édifice même - dont les constructeurs du 19ème siècle n’étaient autres que les neveux de l’architecte officiel d’AbdulHamid II — était la cathédrale de Sainte Mère de Dieu pour au moins 20 000 Arméniens qui furent victimes du plus grand crime de guerre de la guerre 1914-18 : le Génocide des Arméniens. Ils furent déportés par les Turcs ottomans, loin de cette belle ville, patrie de leur famille pendant des centaines d’années, pour être exécutés et jetés dans des fosses communes. Leurs meurtriers étaient à la fois les Turcs et les Kurdes. En tout, pas moins de 32 000 Arméniens - la totalité presque de la population chrétienne de la ville, appelée Antep à cette époque, qui comptait 36 000 personnes - furent déportées en 1915 vers les villes syriennes d’Hama, Homs, Selimmiyeh, d’Hauran et de Deir Zor. Les citoyens musulmans d’Aintep, apparemment, pillèrent les maisons désertées par ceux qu’ils avaient dépossédés, s’appropriant non seulement ce qui leur appartenait en propre, mais aussi la cathédrale. Alors l’église, “ Surp Asdvazdadzin Kilisesi “ en arménien, fut convertie en entrepôt - comme le seront beaucoup de synagogues juives de l’Allemagne nazie d’Europe de l’est au cours de la Seconde guerre mondiale. - puis convertie à nouveau cette fois en prison. Rodant autour de l’enceinte de l’église-mosquée, je remarquais quelquesuns des barreaux encore installés dans les ouvertures, même si l“édifice fonctionne depuis 1986 comme mosquée. L’entrée principale était fermée mais j’ai poussé la porte qui s’est ouverte et j’ai découvert que l’édifice magnifique est encore intact, même si des échafaudages avaient été fixés aux murs pour leur rénovation. Derrière l’église - et à l’écart de la construction, se trouve un ancien souterrain dont les parois ont dû être noircies par la fumée de chandelles en d’autres temps ; lieu de pratique religieuse peut-être, l’endroit semble avoir été une tombe antique. Le concierge vint alors, faisant toute une histoire, disant que la mosquée était fermée et que nos devions nous en aller, que ce lieu est en endroit privé. Mais c’était au fond une personne aimable et il nous a finalement laissé prendre des photos de la façade et des minarets. La seule indication d’origine est la date, “ 1892 “, gravée dans la pierre de la façade est de xe qui était une église, rappelant la date d’achèvement des travaux du grand architecte arménien Sarkis Balian - architecte officiel du sultan du 19ème siècle Abdukhamid II ; ironie terrible, Abdulhamid était lui-même auteur du premier acte du génocide en massacrant 80 000 Chrétiens (leur nombre pourrait avoir atteint 300 000) en Turquie ottomane, tout juste deux ans après que le tailleur arménien de pierre Sarkis Tascian n’ai gravé la date. Au cours de l’Holocauste des Arméniens - les Israéliens eux-mêmes emploient cette expression — qui s’ensuivit, en 1915, un million et demi d’Arméniens ont été massacrés par les Turcs. Réaliser que le nombre de victimes à Aintep n’est qu’une petite fraction de ce terrible crime de guerre crée un choc. À l’extérieur de l’église, j’ai trouvé un réfugié syrien âgé, assis sur le trottoir près de la porte fermée Il nous a salué en arabe, disant qu’en effet il savait que c’était avant une église. Il y a un peu plus de 100 ans, les Arabes du nord de la Syrie - la terre actuellement occupée par l’EI faisaient partie des seuls amis que les Arméniens trouvèrent dans les grands déserts où ils avaient été conduits pour y mourir. Certains recueillirent les enfants chez eux. D’autres épousèrent des femmes Arméniennes - le niveau de coercition atteint au cours de ces actes ’charitables’ est fonction de la personne qui rapporte ces faits - il y a plus de vingt ans, j’avais rencontré le couple formé par un Syrien et sa femme, une Arménienne ’convertie’, près de Deir Ezzor, tous deux presque centenaires, et tous deux ne sachant plus le nombre de leurs arrières-arrières petits-enfants. Un homme, un Turc, dans une échoppe proche de la cathédrale était moins généreux. Oui, c’était une église, dit-il. Mais lorsque je lui ai demandé si c’était une église arménienne, il a émis un gloussement oserais-je dire un petit rire en coin ? - avant de me regarder sans rien dire. Je suppose qu’une sorte d’ambiance de culpabilité flotte dans un endroit tel que celui-ci. C’est agréable de penser que quelques familles arméniennes, dans les années récentes - des touristes, bien sûr - sont venus visiter la ville qui s’est appelée Antep, ont parlé avec chaleur à des membres de partis de gauche turcs, et se sont rappelés le travail des missionnaires américains qui soignaient ici la population arménienne et des Turcs musulmans avant 1915. Un Arménien put identifier la maison ancienne de sa famille et les membres de la famille turque qui l’habitait l’avaient invité, insistant pour qu’il y passe la nuit au lieu d’aller à l’hôtel. Parce que c’était aussi sa maison, avaient-ils expliqué. Mais les larmes de compassion n’effacent pas la vérité. Parce que la guerre de 1914-18 étant terminée, les troupes alliées marchèrent sur Antep. Les Britanniques arrivèrent en premier, avec à leur tête l’exécrable Sykes - de l’infâmie Sykes-Picot - suivis par les français, au mois d’octobre 1919, que leur ’Légion d’Orient’ avait hélas rejoints à Port-Saïd. Les élites musulmanes qui avaient pris la suite de la gestion de la ville - des maisons arméniennes et de leur biens - craignaient que les nouveaux arrivants ne les forcent à les restituer. Des combats éclatèrent entre Musulmans et les Français et leurs alliés arméniens, et les Musulmans découvrirent un enthousiasme nouveau pour le combat pour l’indépendance de Mustafa Kemal Ataturk. Ainsi commença l’histoire fausse de la ville. Peut-être la plus large connaissance de cette période est celle d’un jeune chercheur de Harvard, Umit Kurt, d’origines kurde et arabe, né dans la Gaziantep récente. M. Kurt est à présent professeur au Centre d’études d’Harvard pour le Moyen-Orient ; le sujet de sa thèse de doctorat portait sur les Arméniens d’Antep dans les années 1890 avec une attention particulière — ce qui en constitue le chapitre le plus important - sur les transferts de propriété, la confiscation, la déportation et les massacres. La conclusion de M. Kurt est sinistre. “ La célèbre bataille d’Aintab [sic] contre le français “, dit-il, “ ... semble n’avoir été rien d’autre que le combat d’un groupe de profiteurs de génocide cherchant à conserver leur butin, organisé comme s’il s’agissait d’un combat contre une force d’occupation. La résistance... s’efforça de rendre impossible pour les rapatriés arméniens de rester dans leur ville natale, les terrorisant (de nouveau) afin de les faire fuir. En bref, les propriétaires, les industriels, et les élites civiles et militaires n’ont pas seulement pris la tête du mouvement de résistance, ils l’ont également financé afin de chasser d’Aintab la totalité des Arméniens “. Ils y ont réussi. Les Français abandonnèrent Antep en décembre 1919 et les volontaires arméniens s’enfuirent avec eux. Le nouvel état turc honora les combattants musulmans de la ville, les affublant du titre honorifique turc de “ Gazi “ - combattants - et c’est ainsi qu’Antep devint Gaziantep, et que la grande église du vieux Sarkis Balian reçut finalement le nom de “ Mosquée de la libération “ - “Kurtulus Cami “ - pour marquer la même victoire douteuse sur les Français et les Arméniens,, ces derniers étant catalogués au rang de tueurs par ceux qui avaient envoyé les Arméniens de la ville à leur destin de mort en 1915. Il n’y a pas beaucoup de justice en cela. Pas dans la version turque de cette terrible histoire de l’Holocauste arménien dans lequel - c’est un minimum que devra concéder le gouvernement turc - les Arméniens moururent “ tragiquement “ dans le cahos de la Première guerre mondiale, comme ce fut le cas de Musulmans eux-aussi. Les conseillers militaires allemands ont été témoins du génocide. Hitler demandera plus tard à ses généraux, avant l’invasion de la Pologne et la destruction de ses Juifs, “ qui, maintenant, en 1939, se rappelle des Arméniens ? “. Le compte officiel du sort des Arméniens de Gaziantep parle de leur “relocalisation “ un mot employé par les nazis lorsqu’ils envoyaient les Juifs à l’extermination en Europe de l’est. Non, il ne faudrait pas imputer aux Turcs de la Turquie moderne les crimes de leurs grands pères. Umit Kurt a dédicacé sa thèse au brillant et courageux historien turc Taner Akçam, dont les travaux sur le Génocide des Arméniens a bouleversé les études historiques en Turquie. L’an passé, le président turc Erdogan a délibérément changé la date des commémorations de Gallipoli en 1915 au jour même de l’anniversaire du déclenchement du Génocide des Arméniens, dans une tentative pour alléger tout souvenir du crime - mais le gouvernement a permis aux Arméniens de défiler dans les rues d’Istanbul pour honorer les morts de 1915. Mais si l’histoire du premier des holocaustes du vingtième siècle et celle du deuxième sont vraies, alors le chemin entrepris par les premiers Arméniens à Antep, en convois forcés, le 1er août 1915, aura tout droit mené à Auschwitz. La mosquée “ Libération“, c’est une borne de ce long voyage. Par Robert Fisk The Independent 14 octobre 2016 Traduction Gilbert Béguian samedi 22 octobre 2016, Stéphane ©armenews.com http://armenews.com/article.php3?id_article=133094 Turquie : attentat à la voiture piégée dans l'Est, deux policiers tués L’Orient le Jour Reuters 23/10/2016 Deux policiers ont été tués et 19 autres personnes blessées dans l'explosion d'une voiture piégée au passage d'un véhicule de police, dimanche dans l'est de la Turquie, a-t-on déclaré auprès des services de sécurité turcs. La bombe, posée par des activistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a explosé près du siège du gouvernorat du district, ajoute-t-on de même source. Cinq policiers sont au nombre des blessés, précise-t-on. Quelques heures avant cet attentat, des séparatistes du PKK avaient tenté d'attaquer dans la nuit de samedi à dimanche la résidence du gouverneur du district, avec des lance-roquettes et des armes à feu, rapporte l'agence de presse turque Dogan. D'autre part, des avions militaires turcs ont pilonné des objectifs du PKK dans la province de Sirnak, près de la frontière irakienne. Quinze combattants du PKK ont péri dans ces raids aériens, et des stocks d'armes et de munitions ont été atteints, dit-on de même source. L'armée turque a indiqué dans un communiqué que quatre combattants kurdes avaient été tués samedi dans la province de Hakkari, également dans le sud-est de la Turquie. http://www.lorientlejour.com/article/1014310/turquie-attentat-a-lavoiture-piegee-dans-lest-deux-policiers-tues.html Des ados syriens exploités par Marks & Spencer et Asos en Turquie (BBC) Reuters 24/10/2016 Des adolescents syriens réfugiés en Turquie ont travaillé dans des usines textiles fabriquant des vêtements pour les sociétés britanniques Marks & Spencer et Asos, rapporte lundi la BBC. Ce documentaire qui doit être diffusé lundi soir révèle que des Syriens âgés de 15 ans travaillent des journées entières pour des salaires dérisoires, confectionnant ou repassant des vêtements livrés acheminés en Grande-Bretagne. Certains réfugiés travaillaient jusqu'à 12 heures par jour sur un site de production de jeans pour les marques Zara, propriété de l'espagnol Inditex, et Mango, utilisant des produits chimiques sans protection adéquate, expliquent le reportage. Un représentant de Marks & Spencer a fait part de sa stupéfaction, assurant que les recherches menées par le distributeur britannique n'avaient pas mis en lumière la présence de travailleurs syriens dans les usines des sous-traitants du groupe. "Nous sommes déçus par ces révélations qui sont graves et inacceptables." Chez ASOS, une porte-parole a refusé de commenter les informations avant de voir le reportage. http://www.lorientlejour.com/article/1014406/des-ados-syriens-exploitespar-marks-spencer-et-asos-en-turquie-bbc.html TURQUIE/SYRIE L'armée turque poursuit ses opérations en Syrie contre les forces kurdes Par RFI Publié le 22-10-2016 Modifié le 22-10-2016 à 23:02 Des membres des YPG à Ras al-Ain en mars 2015. REUTERS/Rodi Said Dans le nord de la Syrie, les forces turques ont visé à plusieurs reprises ces derniers jours des objectifs kurdes, faisant au moins 11 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme - Ankara évoque le nombre invérifiable de 200 « terroristes » tués. Les rebelles syriens alliés à Ankara comptent désormais reprendre encore davantage de territoire aux mains du groupe Etat islamique, mais les opérations engagées par la Turquie depuis mercredi indiquent bien que le second objectif est tout aussi important : éradiquer les forces kurdes présentes à sa frontière. Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette La Turquie n'est toujours pas la bienvenue pour intervenir en Irak, mais l'armée turque poursuit, voire intensifie ses opérations en Syrie contre les forces kurdes. Ankara a frappé à au moins deux reprises ces derniers jours des positions tenues par des milices des YPG, considérées par la Turquie comme proches du PKK. Et la diplomatie turque met en garde : nous allons faire tout ce qui est possible pour annihiler les terroristes à notre frontière, une expression qui dans le discours officiel turc inclut désormais à la fois les jihadistes de Daech et les militants kurdes. Officiellement l'objectif d'Ankara, répété à nouveau aujourd'hui par le président Erdogan, est de prendre la ville d'Al-Bab aux mains de l'organisation Etat islamique, en réalité Ankara veut également, peut-être encore davantage, faire progresser ses alliés rebelles syriens au nord d'Alep pour empêcher que les deux régions à majorité kurde de Syrie, au nord-ouest et à l'est de l'Euphrate, soient reliées, à proximité de la frontière turque. http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161022-armee-turque-poursuitoperations-ypg-syrie-contre-forces-kurdes-0 La Turquie va lancer une offensive contre l'EI Par Le Figaro.fr Mis à jour le 22/10/2016 à 15:22 Publié le 22/10/2016 à 15:18 Les rebelles syriens soutenus par l'armée turque vont lancer une offensive pour reprendre la ville syrienne d'Al Bab au groupe djihadiste Etat islamique, a annoncé aujourd'hui le président Recep Tayyip Erdogan. Ankara fera également tout ce qu'il faut pour chasser l'EI de son bastion de Rakka mais ne collaborera d'aucune façon avec les miliciens kurdes des Unités de protection populaire (YPG), a ajouté le chef de l'Etat turc dans un discours. » Bataille de Mossoul : le colonel Haidar à l'assaut des djihadistes d'Abassi "Nous n'avons pas le choix, nous allons y aller", a dit Recep Tayyip Erdogan à propos d'Al Bab, dernière ville du nord de la Syrie aux mains de l'EI. "Nous devons préparer une région libre de toute terreur", a-t-il ajouté en allusion aux djihadistes, mais aussi aux Kurdes qui convoitent ce secteur et qu'Ankara voit comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu'elle considère comme une organisation terroriste. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/22/9700120161022FILWWW00081-la-turquie-va-lancer-une-offensive-contre-lei.php TURQUIE/IRAK L’Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul Le premier ministre irakien a refusé la proposition de la Turquie de prendre part à l’offensive. Washington avait pourtant fait état d’un accord de principe entre Bagdad et Ankara après une réunion avec le président turc. LE MONDE | 22.10.2016 à 10h09 • Mis à jour le 22.10.2016 à 16h02 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) L’éventualité d’une intervention de la Turquie dans l’offensive des forces irakiennes contre l’organisation Etat islamique (EI) s’éloigne. Le premier ministre irakien Haïder Al-Abadi a annoncé samedi 22 octobre avoir refusé la proposition de la Turquie de prendre part à l’offensive contre l’organisation djihadiste à Mossoul. « Je sais que les Turcs veulent y participer, nous leur disons merci, mais c’est quelque chose que nous, Irakiens, allons gérer nous-mêmes », a déclaré M. Al-Abadi aux journalistes qui accompagnent le secrétaire à la défense américain, Ashton Carter, à Bagdad. « Si nous avons besoin d’aide, nous en demanderons à la Turquie ou à d’autres pays de la région. » M. Carter s’est pourtant rendu samedi 22 octobre à Bagdad pour une visite non annoncée, durant laquelle il devait faire un point sur l’offensive des forces irakiennes contre l’EI à Mossoul, dans le nord du pays. A cette occasion, le chef du Pentagone devait chercher à faciliter un accord entre les gouvernements turc et irakien sur la participation de troupes turques à la bataille de Mossoul. Mais ses efforts semblent vains. Interrogations sur la Syrie La veille, en visite à Ankara, M. Carter avait déjà tenté de rassurer l’allié turac, impatient de jouer un rôle dans cette offensive malgré les réticences des autorités irakiennes. En revanche, il est resté muet sur les combats entre forces kurdes et rebelles syriens parrainés par Ankara dans le nord de la Syrie, qui risquent d’entraver la guerre contre l’EI. En Irak, la présence de l’armée turque au nord-est de Mossoul, où près de 3 000 combattants arabes sunnites sont entraînés, irrite Bagdad, qui réclame son départ. « Nous voulons que la Turquie participe aux opérations contre Daech [acronyme arabe de l’EI]. Entre nous des divergences existent, mais sur le principe, nous sommes toujours d’accord. […] La Turquie doit prendre part aux opérations sur Mossoul », a tempéré M. Carter après s’être entretenu avec le président Recep Tayyip Erdogan. Selon l’Américain, « un accord de principe » a été conclu entre Ankara et Bagdad sur le rôle que pourrait jouer l’armée turque en Irak. Deuxième armée de l’OTAN, la Turquie supporte mal d’être tenue à l’écart des opérations. Le président Erdogan, en défenseur des sunnites, veut voir reconnaître les villes de Kirkouk et de Mossoul – deux anciennes entités administratives de l’Empire ottoman – comme faisant partie de la zone d’influence turque. Un haut responsable américain a laissé entendre, vendredi, sous couvert d’anonymat, qu’Ankara pourrait jouer un rôle « non directement militaire », centré sur l’aide humanitaire ou la formation militaire. Une option bien en deçà du rêve de reconquête néoottomane caressé par le numéro un turc. Disert sur l’Irak, Ashton Carter est en revanche resté muet sur la Syrie, où l’armée turque a bombardé à dix-huit reprises les positions des milices kurdes syriennes (YPG) dans la région de Marea, au nord-ouest d’Alep, dans la nuit de mercredi 19 à jeudi 20 octobre. Selon Ankara, 200 combattants kurdes ont été tués, onze, selon des sources kurdes. Les frappes avaient été précédées par des échanges de tirs d’artillerie sur Afrin, le canton kurde du nord-ouest de la Syrie. Considérées comme « terroristes » par la Turquie, les milices kurdes YPG sont soutenues par les Etats-Unis dans le cadre de la lutte contre l’EI en Syrie. Lorsque l’armée turque s’est engagée dans le nord de la Syrie le 24 août, il s’agissait tout autant de combattre les YPG que l’EI. « Situation inquiétante » M. Carter a éludé les frappes sur les YPG, tandis que des militaires américains confiaient que les milices kurdes visées à Marea ne faisaient pas partie du contingent entraîné par eux. Ces frappes ont fait monter la tension entre Damas et Ankara. Jeudi, l’armée syrienne a menacé « d’abattre par tous les moyens les avions militaires turcs qui se risqueraient à franchir une fois encore l’espace aérien de la Syrie ». Mais la seule vraie maîtresse du ciel syrien est la Russie. Or Moscou n’a guère réagi aux frappes turques, se contentant d’évoquer « une situation inquiétante ». Vendredi, au moment même où M. Carter était à Ankara, les combats entre rebelles syriens de l’Armée syrienne libre (ASL), épaulés par l’armée turque, et miliciens kurdes, soutenus par les Etats-Unis, se sont intensifiés, alors que les deux parties sont censées combattre l’EI. Près d’une centaine de roquettes ont visé des positions kurdes. C’est la course à qui prendra Al-Bab, ville stratégique au nord d’Alep. Libérer Al-Bab du joug de l’EI représente, aux yeux des Kurdes, l’assurance d’établir la jonction entre les deux cantons kurdes du nord-est de la Syrie (Kobané et Djézireh) et Afrin. Un scénario catastrophe pour Ankara. Pour les rebelles syriens, la prise d’Al-Bab ouvrirait la voie vers Alep. Enfin, l’armée syrienne, épaulée par l’aviation russe, est au sud de la ville tant convoitée. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/procheorient/article/2016/10/22/la-turquie-reaffirme-ses-pretentions-en-syrieet-en-irak_5018514_3218.html#j7gzxbtlgjE1Ge6G.99 L'Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul Nouvel Obs Publié le 23 octobre 2016 à 11h50 BAGDAD/ANKARA (Reuters) - Le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi a annoncé samedi avoir refusé une proposition de la Turquie de participer à l'offensive contre le groupe Etat islamique à Mossoul. La capitale de la province de Ninive faisait autrefois partie de l'empire Ottoman et Ankara considère la ville comme faisant partie de sa sphère d'influence. Le gouvernement turc a un différent avec le gouvernement irakien sur la présence de troupes turques au camp de Bachika près de Mossoul. "Je sais que les Turcs veulent participer; nous leur disons merci mais c'est quelque chose que nous, Irakiens, allons gérer nous-mêmes", a déclaré Haïdar al Abadi aux journalistes après avoir rencontré le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter samedi à Bagdad. "Si nous avons besoin d'aide, nous en demanderons à la Turquie ou à d'autres pays de la région", a-t-il ajouté. Vous aimez cet article ?Inscrivez-vous à la Newsletter de l'Obs Ashton Carter avait pourtant fait état vendredi d'un "accord de principe" entre Bagdad et Ankara permettant à terme une participation turque, après une réunion avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Il restait des détails à négocier avaient toutefois indiqué Ashton Carter et d'autres responsables. Au ton employé samedi par Haïdar al Abadi, cette participation semble improbable rapidement. Le Premier ministre irakien a évoqué une visite effectuée par une délégation turque cinq jours auparavant. "La vérité est que nous n'avons pas vu cela comme suffisant concernant (...) le respect de la souveraineté irakienne", a-t-il déclaré à la presse. "(...) Nous voulons entendre de la partie turque, dans l'armée, dans le public, plus de propos relatifs au respect de la souveraineté de l'Irak." Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre des affrontements meurtriers entre communautés si l'armée irakienne devait s'appuyer sur les combattants des milices chiites pour reprendre Mossoul, une ville essentiellement sunnite. Le Premier ministre turc Binali Yildirim a critiqué les commentaires du Premier ministre irakien, les qualifiant de "provocateurs", sans autre précision et a indiqué que la Turquie continuerait à avoir une présence en Irak. Il a par la suite indiqué que la Turquie était prête à agir en Irak parce qu'elle n'était pas satisfaite par les promesses de Washington et Bagdad de ne pas faire participer les combattants kurdes et les milices chiites aux combats. La Turquie ne peut rester immobile face à ce qui se passe en Irak, compte tenu des 350 kilomètres de frontière qui séparent les deux pays, a déclaré Binali Yildirim, qui s'exprimait devant des journalistes. "La Turquie ne pourra jamais rester immobile face aux massacres, à la possibilité d'un afflux de réfugiés et de combats le long de sa frontière et elle agira si nécessaire", a déclaré le chef du gouvernement. Ses commentaires ont été diffusé en direct à la télévision. "Nous avons fait tous les préparatifs pour prendre nos mesures parce que la promesse donnée par les Etats-Unis et l'Irak sur le PKK et les milices chiites qui ne prendraient pas part aux opérations ne nous satisfait pas pour l'instant." (Phil Stewart et Tuvan Gumrukcu; Tangi Salaün et Danielle Rouquié pour le service français) http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161023.REU1594/l-irakrefuse-que-la-turquie-participe-a-la-bataille-de-mossoul.html Irak : Daech perd plusieurs villes chrétiennes près de Mossoul L'offensive vers Mossoul continue ce lundi 24 octobre. L'armée irakienne a repris Qaraqosh, une ville majoritairement chrétienne et contrôlée depuis deux ans par Daech. France 2 France info Mis à jour le 24/10/2016 | 13:39, publié le 24/10/2016 | 13:12 Un déluge de feu et au loin une fumée opaque. Forces irakiennes et combattants du groupe État islamique s'affrontent pour reprendre Qaraqosh. Les jihadistes sont défaits. La première ville chrétienne d'Irak est à nouveau libre. C'est une reprise stratégique. Qaraqosh n'est qu'à quelques kilomètres de Mossoul. Elle fait partie de la ceinture de villages chrétiens qui entoure le fief du groupe État islamique. Des croix brandies Comme Qaraqosh, Amdaniya et Bartella sont libres. Quelques chrétiens parmi les soldats irakiens brandissent une croix pour la première fois en deux ans. Tout un symbole. Depuis une semaine, les forces irakiennes vont de victoire en victoire. Elles ne sont plus qu'à une dizaine de kilomètres de Mossoul. Snipers, voitures piégées, terrains minés... L'ennemi est partout. Il faudra encore des jours avant d'atteindre son fief irakien. http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-enirak/irak-daesh-perd-plusieurs-villes-chretiennes-pres-demossoul_1887635.html La Turquie prête à agir en Irak, dit le Premier ministre turc Boursorama Reuters le 22/10/2016 à 21:50 ANKARA, 22 octobre (Reuters) - La Turquie est prête à "prendre des mesures" en Irak parce qu'elle n'est pas satisfaite par les promesses de Washington et Bagdad de ne pas faire participer les combattants kurdes et les milices chiites aux combats autour de Mossoul, a déclaré samedi le Premier ministre turc. La Turquie ne peut rester immobile face à ce qui se passe en Irak, compte tenu des 350 kilomètres de frontière qui séparent les deux pays, a déclaré Binali Yildirim, qui s'exprimait devant des journalistes. "La Turquie ne pourra jamais rester immobile face aux massacres, à la possibilité d'un afflux de réfugiés et de combats le long de sa frontière et elle agira si nécessaire", a déclaré le chef du gouvernement. Ses commentaires ont été diffusé en direct à la télévision. "Nous avons fait tous les préparatifs pour prendre nos mesures parce que la promesse donnée par les Etats-Unis et l'Irak sur le PKK et les milices chiites qui ne prendraient pas part aux opérations ne nous satisfait pas pour l'instant." Le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi a annoncé dans la journée avoir refusé une proposition de la Turquie de participer à l'offensive contre le groupe Etat islamique à Mossoul. (Tuvan Gumrukcu; Danielle Rouquié pour le service français) http://www.boursorama.com/actualites/la-turquie-prete-a-agir-en-irakdit-le-premier-ministre-turc-06d84f054a886065f460fc69b0ce9150 CONCERT NEONAZI/LES NAZIS Argent récolté pour aider un terroriste présumé 20 Minutes 23 octobre 2016 12:31; Act: 23.10.2016 14:57 La presse révèle dimanche que le coordinateur du concert néonazi d'Unterwasser (SG) utilise les sous empochés pour payer les frais de procès d'un Allemand, accusé de faire partie d'un groupuscule terroriste et néonazi. Le concert d'extrême droite qui a réuni samedi passé quelque 5000 néonazis à Unterwasser (SG) continue de faire des vagues. Une vidéo tournée durant la soirée, et publiée par le «Blick», montre la formation Frontalkraft déclamer lors d'un chant sur les «traîtres à la patrie»: «Schwarz ist die Nacht, in der wir euch kriegen. Weiss die Männer, die für Deutschland siegen. Rot ist das Blut auf dem Asphalt» (Noire est la nuit, pendant laquelle nous vous retrouverons. Blancs sont les hommes, qui gagnent pour l'Allemagne. Rouge est le sang sur l'asphalte). C'est «un appel indirect à la violence», s'insurge dans «SonntagsBlick» Corina Eichenberger, conseillère nationale (PLR/AG) et présidente de la commission de la politique de sécurité (CPS). Une plainte pénale pour violation de la norme antiraciste a déjà été déposée par la fondation contre le racisme. «Rien à faire en Suisse» La Suisse «n'est pas un paradis pour les extrémistes de droite», déclare de son côté le conseiller fédéral Guy Parmelin dans une interview accordée à la «Zentralschweiz am Sonntag» et à la «Ostschweiz am Sonntag». Le ministre UDC se dit fâché, car de tels événements «n'ont rien à faire en Suisse». Empêcher le rassemblement aurait dû être «une responsabilité conjointe». D'après le Vaudois, l'idéal serait de parvenir à sensibiliser les loueurs de locaux et, en cas de doute, que la police soit avertie. Rassemblement organisé durant des mois depuis l'Allemagne Des recherches menées par la «SonntagsZeitung» révèlent des liens suspects entre le concert organisé à Unterwasser et un membre présumé du groupuscule terroriste et néonazi Clandestinité national-socialiste (NSU). Le rassemblement du week-end dernier aurait été organisé depuis des mois depuis une localité allemande, située à environ 500 kilomètres de la localité saint-galloise. Selon le dominical, le tout a été géré par Steffen R., un Allemand de 32 ans. Ce dernier est un ami d'enfance de Ralf Wohlleben, actuellement emprisonné en Allemagne et accusé d'avoir participé à neuf meurtres racistes. Il serait aussi le quatrième membre de la NSU aux côtés de Beate Zschäpe ainsi que d'Uwe Böhnhardt et Uwe Mundlos. Les deux hommes s'étaient donnés la mort le 4 novembre 2011. Beate Zschäpe, elle, est actuellement jugée en Allemagne. Brouiller les pistes Depuis l'arrestation de Ralf Wohlleben, Steffen R. ne cesse de récolter de l'argent pour payer les frais de procès de son ami d'enfance. Plusieurs personnes du milieu ont confirmé cette information à la «SonntagsZeitung». Une personne s'étant rendue la semaine passé à Unterwasser a par ailleurs écrit sur Facebook: «Wolle (en faisant allusion à Ralf Wohlleben) va se réjouir!» Afin de brouiller les pistes, l'Allemand prend soin de s'entourer de diverses personnes pour l'organisation des concerts. A Unterwasser, il avait demandé à Matthias M., un Allemand de 29 ans, d'annoncer la manifestation à la commune saint-galloise. Le Ministère public a ouvert une enquête contre le jeune homme qui travaille actuellement dans un studio de tatouage à Rapperswil (SG) et habite à Rüti (ZH). Le concert du week-end dernier aurait permis de rassembler près de 150'000 francs. Les visiteurs ont dû verser les 30 euros du billet d'entrée directement sur le compte de David H. Le compte IBAN de cet Allemand avait déjà été utilisé pour un autre concert néonazi, dont une partie des recettes aurait également été utilisée pour venir en aide à Ralf Wohlleben. (nxp/ats) http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Argent-recolte-pour-aider-unterroriste-presume-13985812 Une base secrète construite par les Nazis découverte dans l'Arctique 7sur7 Christophe Da Silva 24/10/16 - 13h55 Source: BBC, The Independent Une mystérieuse base construite par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale a refait surface sur l'île d'Alexandra Land à 1.000 kilomètres du Pôle Nord. Une mystérieuse base abandonnée, connue sous le nom de "Schatzgraber" ou encore "Treasure Hunter", a refait surface sur l'île d'Alexandra Land à 1.000 kilomètres du Pôle Nord. Elle vient d'être découverte par des scientifiques russes, indique The Independent. Désirée par Adolf Hitler après l'invasion de la Russie par l'armée du Troisième Reich en 1942, cette base secrète servait à entreposer des munitions, ainsi que des outils météorologiques et stratégiques. Le personnel touché par une épidémie Après avoir été touché par une épidémie attribuée à la consommation de viande d'ours polaire, le personnel en poste a été forcé de quitter le site au cours des années 40. Les scientifiques russes ont mis la main sur 500 objets, dont des restes appartenant à des bunkers, des bidons d'essence abandonnés et même de la documentation papier en partie conservée. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/2936272/2016/10 /24/Une-base-secrete-construite-par-les-Nazis-decouverte-dans-lArctique.dhtml CPI Cour pénale internationale : les conséquences du retrait de l'Afrique du Sud, du Burundi et du Soudan lci.fr ÉCHEC - Le Burundi, l'Afrique du Sud et bientôt le Soudan. Ces pays africains disent vouloir quitter la Cour pénale internationale. Leur raison : l’obsession africaine de la CPI, "teintée de colonialisme". 22 oct 22:31 Voilà un fiasco total qui pourrait avoir des répercussions encore plus grandes. Vendredi 21 octobre, l'Afrique du Sud annonçait son retrait de la Cour pénale internationale (CPI), après la polémique causée par son refus d'arrêter le président soudanais Omar el-Béchir, recherché par la CPI pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à une guerre civile depuis plus de 10 ans. Le départ de l'Afrique du Sud, qui pourrait prendre un an avant d'être effectif, serait une première dans l'histoire de la CPI. Mais qu'est-il reproché à la Cour ? La "chasse raciale" de la CPI en Afrique Depuis son entrée en fonctions en 2003, les magistrats de la CPI ont ouvert dix enquêtes dans neuf pays, dont huit sont en Afrique. Ses cibles lui ont valu de nombreuses critiques sur le continent, notamment celles de l'Union africaine (UA) qui y a vu une "sorte de chasse raciale". Par la voix de son ministre de la Justice, M. Masutha, Pretoria l'a rejointe vendredi en accusant la CPI de "préférer de toute évidence viser des dirigeants en Afrique". Avec l'affaire Omar el-Béchir, goutte d'eau qui a fait déborder le vase, M. Masutha juge que la Cour "entrave l'aptitude de l'Afrique du Sud à honorer ses obligations en matière de respect de l'immunité diplomatique". Basée à La Haye, la CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Un "effet domino" ? La décision sud-africaine inquiète la communauté internationale qui craint un "effet domino", comme le qualifie le directeur de l'Institute for Security Studies (ISS), Anton du Plessis. D'autres pays africains pourraient se sentir tout aussi légitime à claquer la porte de la CPI. Et les premiers dominos ont déjà commencé à tomber. Mardi, le président burundais Pierre Nkurunziza avait promulgué la loi prévoyant que son pays, plongé dans une grave crise politique qui a fait plus de 500 morts, se retire de la CPI. Et ce samedi, le Soudan, dont le président Omar elBéchir (encore lui) est accusé de génocide par la CPI, a appelé "les leaders africains et les peuples d'Afrique qui sont encore membres à se retirer collectivement de la CPI." La démarche du Burundi n'est pas solitaire, il s'agit plutôt d'une démarche solidaire.Ministre burundais des Affaires étrangères, Alain-Aymé Nyamitwe Le Burundi et l'Afrique du Sud reprochent principalement à la CPI d'être une Cour tournée contre l'Afrique. "Le continent africain est celui qui compte le plus de pays parties, mais on sait comment les pays ont adhéré. C'était sous d'énormes pressions, alors que des pays puissants qui l'avaient négocié ne l'ont pas signé, ce qui montre que dès le départ la CPI visait l'Afrique", explique Alain-Aymé Nyamitwe. "Nous n'avons pas dit que nous sommes pour l'impunité, ce que nous disons c'est que si justice il y a, elle doit être impartiale et pas teintée de colonialisme", continue le ministre burundais. La fin de la CPI ? Mark Kersten, chercheur en droit pénal international à l'université de Toronto, rappelle que "d'autres pays pourraient suivre mais en même temps, le Gabon vient de demander l'ouverture d'une enquête" ce qui lui fait dire qu'il est "très improbable de voir un retrait à l'échelle du continent". De même, les départs du Burundi ou de l'Afrique du Sud ne vont pas mettre un terme ni à l'existence de la CPI ni à celle de ses enquêtes. En effet, le Statut de Rome prévoit que le retrait "n'affecte en rien la poursuite de l'examen des affaires que la Cour avait déjà commencé à examiner avant la date à laquelle il a pris effet". Mais une fois ce délai dépassé, la CPI ne peut enquêter dans un pays non membre qu'avec l'autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU ou quand un pays reconnaît la compétence de la Cour pour une période déterminée. http://www.lci.fr/international/cour-penale-internationale-lesconsequences-du-retrait-de-l-afrique-du-sud-du-burundi-et-du-soudan2008954.html SHOAH L'usine d'Oskar Schindler va devenir un musée de l'Holocauste Par Direct Matin Mis à jour le 23 Octobre 2016 à 12:54 Publié le 23 Octobre 2016 à 12:16 Son histoire a été popularisée dans le célèbre film de Steven Spielberg sorti en 1993. Pendant la seconde guerre mondiale, Oskar Schindler a sauvé 1.200 juifs de la déportation en les employant dans son usine de Moravie (actuelle République tchèque). Pour conserver la mémoire des lieux, le bâtiment va devenir un mémorial de Shoah. La Fondation Oskar-Schindler, chargée de perpétuer la mémoire de l'industriel allemand, a officialisé la nouvelle jeudi 20 octobre. Ouverture prévue en 2019 Cette dernière a repris la gestion de l'immeuble délabré dans le village de Brnenec (République tchèque) en août dernier. Elle prévoit de le restaurer et de le transformer en un mémorial de l'Holocauste en 2019. Le site de l'usine a été ouvert aux visiteurs en 2010. Il est situé près de l'ancien camp de concentration de Brnenec connu pour avoir été le seul camp de concentration nazi situé en République tchèque. «Il est l'un des bâtiments les plus connus du pays», a déclaré Jaroslav Novak, le président de la fondation cité par la Deutsche Welle. L'organisation indique que le monument devrait attirer plus de visiteurs dans la région. http://www.directmatin.fr/monde/2016-10-23/lusine-doskar-schindler-vadevenir-un-musee-de-lholocauste-741178 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" : une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon. Publié le 13 octobre 2016 Centre National de la Mémoire Arménienne Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens du 13 octobre au 19 novembre 2016 Posted on 1 septembre 2016 by CNMA Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite photographies d’archives, documents familiaux. Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur pour leurs enfants. Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis. Commissaire : Antoine Bédrossian Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de Houshamadyan Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine Arménien, Valence Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 19151917” par Antoine Bedrossian. Entrée 5 €, libre pour les adhérents. http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-dugenocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane" Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction. Publié le 19 octobre Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction. Achetez votre exemplaire en ligne! https://www.collectif2015.org/fr/Shop.aspx Titre : Localités et Biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane.Un patrimoine en destruction. Auteur(s) : Haroutiun Khatchadourian, Patrick Aslanian, Lucie Aslanian, Jean Michel. Éditeur : Union Internationale des Organisations Terre et Culture Langue : Français Reliure : Broché avec rabat Nombre de pages : 365 Poids : 1920 g Dimensions : 24 × 31 cm Dépôt légal : 06/2016 ISBN : 978-2-9956672-0-0 Prix : Tarif unique de 30€ + 8,60 (frais de livraison en France et à l'étranger et de gestion compris) = 38,60 € Pour l'achat en nombre contacter '[email protected]'. L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie ottomane.Un patrimoine en destruction. Il s’agit là d’un document fondamental relatif aux biens cultuels arméniens de quinze vilayets de la Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un inventaire précis, aboutissement d’un travail de comparaison et de réactualisation d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et 1921. Faisant suite à une introduction édifiante sur les destructions encore à l’œuvre de nos jours, l’ouvrage dresse un inventaire de ces lieux et présente des photographies et des cartes en couleur avec de surcroît des index toponymiques susceptibles de guider le lecteur dans ses recherches .Cette étude minutieuse permet ainsi de localiser les toponymes de plus d’un millier de localités arméniennes de l’empire. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France). Publié le 26 janvier 2016 Mémorial de la Shoah APRÈS LA SHOAH Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947) Du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux. Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches, retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent cependant partout. En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000 Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse, culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.> Entrée libre - niveau 1 Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi jusqu'à 22h Bientôt, le site de l'exposition www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah : projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du Mémorial. projection jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30 Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. 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Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0