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Poursuite de l'achat et de la distribution de plants d'arbres fruitiers ;
Poursuite de l'achat et de la collecte de kakis dont la demande est en
pleine croissance ;
Poursuite et rationalisation de l'achat quotidien de lait auprès d'autres
producteurs ;
4. Irrigation, élevage & Alpages
Développement des alpages (notamment à Kirants) qui ont l'avantage de
fournir en grande quantité du fourrage gratuit de bonne qualité durant 4 à
5 mois ;
Réhabilitation partielle d'une route de 33 km au profit des éleveurs des 6
villages proches des alpages de Kirants et de la ferme de Lusadzor ;
Amélioration de l'irrigation pour plusieurs villages, mise en valeur des
zones viticoles, extension de cultures (blé, maïs...)
Syrie, cinq ans après ...
Voici cinq années que la communauté arménienne de Syrie survit dans la
guerre. Malgré les bombardements, l'émigration et les pertes, les
structures continuent non sans peine de fonctionner
L'été 2016 restera marqué dans les mémoires comme celui de la
sanglante bataille d'Alep, un combat décisif qui scellera l'avenir de la Syrie
martyrisée par cinq ans de guerre. Depuis la fin de mai la population
arménienne retranchée dans ses quartiers sous contrôle loyaliste subit
quotidiennement des bombardements d'une rare intensité. Jointe par le
Courrier du Fonds arménien, Maria Kapriélian, journaliste basée à Alep,
dresse un constat accablant :
« Ces derniers mois, la situation sécuritaire a empiré, les tirs des snipers,
de roquettes et de barils de gaz ont causé des dégâts humains et
matériels considérables ».
Du 3 au 5 juin 2016, un déluge de 38 obus s'est abattu sur le quartier
arménien de Nor Kiugh (Midan) qui longe la ligne de front, tuant six
Arméniens, endommageant des églises, des écoles, des clubs et des
appartements, dont l'église arménienne de la sainte Trinité de Zvarnots, la
Maternité et le foyer de personnes âgées Verjine Gulbenkian.
« Outre la crainte de voir leur immeuble s'effondrer sous les bombes, les
habitants de nos quartiers souffrent de coupures d'électricité pendant des
jours, voire des semaines entières, et l'eau courante est coupée en
continu. Cela oblige les gens à s'approvisionner à des points d'eau
précaires. Du fait de l'effondrement de la livre syrienne, les commerçants
sont contraints de doubler le prix des biens de première nécessité »
C'est dans ce contexte dramatique que les élèves des écoles arméniennes