Lundi 24 Octobre 2016

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 24 Octobre 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
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Rubrique Info Collectif VAN :
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et Rubrique News (Revue de Presse) :
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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
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24/10/2016 - Fonds Arménien de France
Phonéthon 2016 : Le devoir de Solidarité
20/10/2016 - Daniel Fleury - Kedistan
La sale guerre d’Erdoğan au su et vu de tous
24/10/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 24 Octobre
24/10/2016 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 21 octobre 2016
23/10/2016 - L’Orient le Jour
Turquie : attentat à la voiture piégée dans l'Est, deux policiers tués
24/10/2016 - L’Orient le Jour
Des ados syriens exploités par Marks & Spencer et Asos en Turquie
(BBC)
22/10/2016 - Alexandre Billette - RFI
L'armée turque poursuit ses opérations en Syrie contre les forces
kurdes
22/10/2016 - Le Figaro.fr
La Turquie va lancer une offensive contre l'EI
22/10/2016 - Marie Jégo - Le Monde
L’Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul
23/10/2016 - Nouvel Obs
L'Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul
24/10/2016 - France info
Irak : Daech perd plusieurs villes chrétiennes près de Mossoul
22/10/2016 - Boursorama
La Turquie prête à agir en Irak, dit le Premier ministre turc
23/10/2016 - 20 Minutes
Argent récolté pour aider un terroriste présumé
24/10/2016 - Christophe Da Silva - 7sur7
Une base secrète construite par les Nazis découverte dans
l'Arctique
22/10/2016 - lci.fr
Cour pénale internationale : les conséquences du retrait de
l'Afrique du Sud, du Burundi et du Soudan
23/10/2016 - Direct Matin
L'usine d'Oskar Schindler va devenir un musée de l'Holocauste
22/10/2016 - L'Orient le Jour
La Turquie a d'autres choix possibles que l'UE (Premier ministre
turc)
23/10/2016 - Le Figaro.fr
Turquie: 35.000 arrestations depuis la tentative de coup d'Etat
24/10/2016 - Yahoo!
L'Irak dément que les Turcs participent à la bataille de Mossoul
22/10/2016 - L'Orient le Jour
La Turquie frappe à nouveau des cibles kurdes syriennes (agence
officielle)
22/10/2016 - Tribune de Genève
Adhésion à l'UE: la Turquie s'impatiente
23/10/2016 - Nouvel Obs
Violents combats dans la ville syrienne d'Alep après la fin d'une
trêve
22/10/2016 - La Libre Belgique
Controverse à Athènes sur un renvoi de 10 Syriens en Turquie
22/10/2016 - L'Orient le Jour
Le président soudanais accuse Amnesty de "mentir" sur des
attaques chimiques au Darfour
21/10/2016 - Humanite.fr
Turquie. Le gouvernement français doit agir pour défendre la
liberté de la presse
22/10/2016 - NAM
Une belle mosquée et la sombre histoire du Génocide des
Arméniens par Robert Fisk
INFOS COLLECTIF VAN
Phonéthon 2016 : Le devoir de Solidarité
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente ici le Communiqué de presse du Fonds Arménien de
France.
Fonds Arménien de France
Phonéthon 2016
Le Phonéthon 2016 se déroulera cette année du 17 au 20 novembre pour
Paris, Lyon et Toulouse, et du 16 au 19 novembre pour Marseille. Il sera
placé sous le parrainage de Valérie Toranian et de Nikos Alyagas.
Cette année, le Fonds Arménien de France entre dans un tournant. Après
le succès inattendu des centres communautaires au Karabagh, financés
grâce aux derniers Phonéthons, nous allons cibler nos actions en Artsakh
pour la reconstruction des maisons endommagés par la guerre notamment
dans la ville de Madaghis, fortement affectée.
Arménie : Projets de développement agricole de la région du
Tavush
1. Infrastructures & production
Achat de trayeuses modernes et automatiques pour les sept fermettes ;
Augmentation de la production fromagère de Lusadzor via l'achat d'un
pasteurisateur ;
Poursuite des travaux d'aménagement et d'équipements des sept
fermettes avec extension des zones de pâturage ;
Objectif : 130 vaches laitières d'ici 2018, 60 tonnes de fromage par an ;
Grâce à l'augmentation du cheptel (dû aux naissances de veaux femelles)
et l'extension de la ferme de Lusadzor, d'ici à 2 ans, une production de
1400 litres/jour soit 170 kg de fromage en moyenne ;
Missions régulières d'un fromager français.
Intervention d'experts français spécialistes de la nutrition des vaches ;
2. Formation & ressources humaines
Poursuite des programmes de soutien aux 7 coopératives existantes ;
Amélioration du suivi humain et de la synergie entre les coopérateurs
géographiquement éloignés de la ferme de Lusadzor ;
Aider les coopérateurs à mieux gérer leur budget ;
3. Culture
Poursuite de l'achat et de la distribution de plants d'arbres fruitiers ;
Poursuite de l'achat et de la collecte de kakis dont la demande est en
pleine croissance ;
Poursuite et rationalisation de l'achat quotidien de lait auprès d'autres
producteurs ;
4. Irrigation, élevage & Alpages
Développement des alpages (notamment à Kirants) qui ont l'avantage de
fournir en grande quantité du fourrage gratuit de bonne qualité durant 4 à
5 mois ;
Réhabilitation partielle d'une route de 33 km au profit des éleveurs des 6
villages proches des alpages de Kirants et de la ferme de Lusadzor ;
Amélioration de l'irrigation pour plusieurs villages, mise en valeur des
zones viticoles, extension de cultures (blé, maïs...)
Syrie, cinq ans après ...
Voici cinq années que la communauté arménienne de Syrie survit dans la
guerre. Malgré les bombardements, l'émigration et les pertes, les
structures continuent non sans peine de fonctionner
L'été 2016 restera marqué dans les mémoires comme celui de la
sanglante bataille d'Alep, un combat décisif qui scellera l'avenir de la Syrie
martyrisée par cinq ans de guerre. Depuis la fin de mai la population
arménienne retranchée dans ses quartiers sous contrôle loyaliste subit
quotidiennement des bombardements d'une rare intensité. Jointe par le
Courrier du Fonds arménien, Maria Kapriélian, journaliste basée à Alep,
dresse un constat accablant :
« Ces derniers mois, la situation sécuritaire a empiré, les tirs des snipers,
de roquettes et de barils de gaz ont causé des dégâts humains et
matériels considérables ».
Du 3 au 5 juin 2016, un déluge de 38 obus s'est abattu sur le quartier
arménien de Nor Kiugh (Midan) qui longe la ligne de front, tuant six
Arméniens, endommageant des églises, des écoles, des clubs et des
appartements, dont l'église arménienne de la sainte Trinité de Zvarnots, la
Maternité et le foyer de personnes âgées Verjine Gulbenkian.
« Outre la crainte de voir leur immeuble s'effondrer sous les bombes, les
habitants de nos quartiers souffrent de coupures d'électricité pendant des
jours, voire des semaines entières, et l'eau courante est coupée en
continu. Cela oblige les gens à s'approvisionner à des points d'eau
précaires. Du fait de l'effondrement de la livre syrienne, les commerçants
sont contraints de doubler le prix des biens de première nécessité »
C'est dans ce contexte dramatique que les élèves des écoles arméniennes
ont passé les examens du Brevet (avec un taux de réussite de 100% pour
le lycée Najarian Calouste Gulbenkian et de 93% pour le lycée Karen
Jeppe Djémaran) et du Baccalauréat. Bien que fonctionnant en effectifs
réduits, les établissements scolaires de la communauté arménienne de
Syrie, dont les salaires des enseignants et du corps administratifs sont en
partie couverts par le Fonds arménien de France, s'acquittent
courageusement de leur mission.
Depuis 2013, 390 000 euros ont été transférés à Alep via le Catholicossat
de Cilicie (Antélias). Cette année se sont à nouveau 50 000 euros que le
Fonds Arménien de France va transférer à cet effet. Alors que le nombre
des Arméniens d'Alep diminue, ils sont nombreux encore à s'accrocher
envers et contre tout à la terre de Syrie, de Kessab à Qamichli où le lycée
Azkayin Eprad Varjaran a clôturé son année scolaire en espérant des jours
meilleurs. Mais à quel prix ! Les Arméniens continuent de payer un lourd
tribut à la guerre civile. Entre le 1er février 2012 et le 30 août 2016, on
déplorait 128 tués (dont 25 morts au combat et 99 tués lors des
bombardements), 362 blessés et 110 otages (dont deux ont été exécutés).
Au plan matériel, plus de 1000 appartements ont été partiellement
détruits, 150 appartements complètement détruits à cela s'ajoute les
dégâts mineurs causés par des explosions (portes et fenêtres brisées)
sans parler des destructions causées par les incendies et les pillages.
« Nous n'avons pas le droit d'être pessimistes, car si nous le devenons
c'est la mort assurée »
lance Lala Minassian, enseignante d'arménien et écrivaine.
Artsakh : Réparation des maisons endommagés par la guerre des 4
jours dans le village de Madaghis
Malgré la situation d'urgence causée par l'agression militaire azérie en
avril 2016, le Fonds Arménien entend poursuivre en 2017 ses projets dans
les réseaux d'eau potable, la construction de centres communautaires
ruraux, l'éducation et la santé sur la terre de l'Artsakh, en partenariat
avec le gouvernement de la République du Haut Karabagh, qui participent
activement au financement des projets. Cette année marque également
l'aboutissement de notre projet de constructions de centres
communautaires que nous avons pu mener à bien avec le concours de
toutes les sections du Fonds Arménien. La solidarité pan arménienne a
permis une véritable petite révolution dans la vie quotidienne des
villageois de l'Artsakh.
Pour en savoir plus visitez le site du Fonds Arménien de France
http://www.fondsarmenien.org/index.php/phonethon-2014
Lire aussi:
Agenda - Soirée de lancement du Phonéthon à Paris le 6 novembre
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94764
http://www.fondsarmenien.org/index.php/phonethon-2014
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94766
La sale guerre d’Erdoğan au su et vu de tous
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cet article de Daniel Fleury publié sur Kedistan le 20
octobre 2016.
Kedistan
20 octobre 2016
Daniel Fleury
La sale guerre d’Erdoğan au su et vu de tous :
Il ne se passe pas un jour où Erdoğan ne menace pas, ou ne mette à
exécution ses menaces contre le mouvement kurde.
Et lorsqu’il fait bombarder en territoires libérés syriens, c’est par centaines
qu’il espère des victimes.
On ne peut pas dire que cela influe sur la politique des gouvernements
européens à l’égard de la démocrature turque.
En pleine offensive contre Daech en Irak autour de Mossoul, le
gouvernement turc AKP s’est vanté d’avoir tué 200 combattants kurdes en
Syrie. Comme à son habitude, les civils sont englobés sous l’étiquette
“combattants terroristes”.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), fait état lui, de 11
tués et 24 blessés parmi les Forces démocratiques syriennes (FDS), forces
qui avaient libéré récemment les zones bombardées.
Les frappes ont visé trois villages au Nord d’Alep, Al Hassiya, Oum al
Qoura et Oum Hoch, des localités réadministrées rattachées aux forces du
Rojava.
“Entre 160 et 200 membres des Unités de protection du peuple kurde
(YPG), branche armée du parti kurde syrien PYD, auraient été tués dans
ces raids“, dit le communiqué de l’armée turque.
Visiblement, Erdoğan ignore tout de la trêve provisoire décidée en Syrie,
et profite des regards tournés vers Mossoul, devenue la “guerre de le
Golfe bis” pour tous les médias occidentaux, qui rivalisent de
“correspondants en direct”.
Erdoğan a prononcé il y a peu un nième discours contre les Kurdes. Voici
quelques morceaux choisis :
“On n’attendra plus que les problèmes frappent à notre porte… Nous irons
à la rencontre des organisations terroristes, où qu’elles se trouvent.“
“Nous allons combattre jusqu’au bout ceux qui soutiennent l’organisation
terroriste séparatiste. Je le dis clairement: là où ils se trouvent, à
l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières, nous les empêcherons de
respirer.“
“Rien ne nous oblige à endosser le rôle que d’autres ont voulu nous
assigner. Nous avons commencé à suivre notre propre plan.“
Personne ne peut dire que ces paroles sont ambigües. Il n’y a là plus
aucun double jeu. L’ennemi principal désigné est bien le mouvement
kurde, et à travers lui les populations que l’Etat turc n’a de cesse de
déporter et laisser sans secours au Kurdistan turc déjà, à l’intérieur de son
territoire, puisqu’il a fait saisir les commandes des mairies et qu’il
continue démolitions, exactions des forces de police et de gendarmerie.
Même si l’auto défense des populations empêche encore le gouvernement
AKP d’aller jusqu’au bout de cette politique, la souffrance à l’entrée de
l’hiver est grande. Et les mises en garde à vue, les emprisonnements face
aux protestations sont la seule et unique réponse de l’Etat turc.
Depuis qu’il a obtenu une sorte de feu vert tacite et négocié pourtant des
deux puissances, USA et Russie, pour pénétrer en Syrie, Erdoğan ne cesse
de multiplier les provocations militaires, tout en déguisant une partie de
ses supplétifs ultra nationalistes sous uniforme et en armant et soutenant
des pseudos combattants libres qui font le travail de “nettoyage”. Daech a
fuit opportunément des zones autour de Jerablus, tout comme d’autres
groupes djihadistes, donnant corps au projet de l’Etat turc d’installation de
“zone tampon” à sa frontière, qui sera aussi bien utilisée contre le Rojava
que pour contrôler le couloir au Nord d’Alep. Nul besoin d’être géo
politicien pour comprendre, quand on écoute Erdoğan, qu’il a un agenda
militaire contre le Kurdistan syrien.
Après avoir exigé une présence militaire en Irak, autour de Mossoul, et
s’être vu partiellement limité dans ses prétentions, Erdoğan se “rattrape”
en bombardant les populations et les combattants côté Rojava. On pouvait
déjà soupçonner que ses demandes sur Mossoul visaient à retarder en
partie les offensives, on pourrait croire que ces attaques font à la fois
diversion et sont opportunistes, quand à la guerre “personnelle” contre les
Kurdes.
La campagne électorale qui bat son plein aux USA et les bruits de “guerre
mondiale” qu’entretiennent les Russes favorise ces bombardements
opportunistes, qui se noient dans le “bruit de fond” médiatique. Les
gouvernements européens ont leurs propres préoccupations, toujours
principalement de “réduire et stopper” l’exil des réfugiés, et sont de fait et
avec leur consentement prisonniers de l’accord politique avec le
gouvernement turc. Le reste n’est que diplomatie de façade. Et bombarder
à la veille d’une visite en Turquie du secrétaire américain à la Défense,
Ash Carter, et d’une “conférence” à Paris, c’est placer tout le monde
devant le fait accompli.
Les menaces proférées par le chef d’Etat turc ne sont pourtant pas que
des vociférations gratuites. Elles viennent d’être mises à exécution.
Ajout 21 octobre : L’Etat turc continue à bombarder ces territoires et
menace désormais directement le canton d’Afrîn.
Ce communiqué a été fait par l”Organisation d’autogestion des 3 cantons
du Rojava : Al Jazira, Kobané, Efrin.
Depuis hier soir l’aviation turque bombarde les villes d’Em Al hoch et Em
Al qora et aussi la ville Hsiea, dans la région d’Al shahbaa au nord de Alep.
Ces violents bombardement sont survenus après la libération avec l’aide
des forces révolutionnaires de cinq autres villes, du barrage d’Al Shahbaa
et Syria qui étaient aux mains de Daech.
Nous, organisation générale d’autogestion des trois cantons du Rojava,
condamnons les interventions et les massacres commis par le
gouvernement turc, qui menacent aujourd’hui la vie de centaines de civils
qui habitent ces 3 villages, et les régions aux alentours.
Nous sommes prêts à intervenir par tous les moyens pour empêcher les
massacres de l’Etat turc envers les civils et toute la population au nord de
la Syrie. Nous confirmons que les interventions de l’aviation militaire
turque n’ont pas pour intention de combattre Daech.
Nous nous adressons au monde et aux Nations Unies : la Russie, les
États-Unis et toutes les organisations des droits de l’homme et les
institutions de la société civile. Nous leur demandons de faire le nécessaire
pour arrêter la menace de l’Etat turc dans notre région, car les
bombardements de cet Etat menacent la stabilité et la souveraineté de la
République syrienne; les actes de l’état turc sont une violation des pactes
et des conventions internationaux.
Face à ces menaces, il ne faut pas rester silencieux comme lorsque l’état
turc était entré dans la ville de Djarablus.
Nous invitons tout le peuple syrien à se mobiliser pour arrêter les
bombardements turcs car c’est une menace pour toute la Syrie qui
empêchera tout espoir d’un accord politique.
Le 19 octobre 2016
L’organisation générale d’autogestion des trois cantons (Al Jazira, Kobané,
Efrin).
Traductions & rédaction par Kedistan.
http://www.kedistan.net/2016/10/20/sale-guerre-erdogan/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94768
Presse arménienne : Revue du 21 octobre 2016
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade
de France en Arménie le 24 octobre 2016.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 21 octobre 2016
Politique intérieure
Programme du Gouvernement/ Le programme du Gouvernement
continue de faire couler beaucoup d’encre dans la presse (cf. revue du
20.10). Le PM Karen Karapetian l’a présenté hier au Parlement, réitérant
les priorités de son plan d’action, dont la principale concerne la défense et
la sécurité de l’Arménie et du HK. Les défis qui s’imposent à ce pays
demandent d’avoir un système de défense combatif, moderne, qui
bénéficie de la confiance et du soutien de la société. Il a affirmé que le
Gouvernement ne ménagera pas ses efforts en vue de neutraliser les
menaces à la sécurité de l’Arménie et du HK. Le PM a par ailleurs réitéré
ses engagements de lutter contre la corruption et d’améliorer
l’environnement des affaires dans le pays. « Notre principal objectif est
d’assurer un environnement libre, juste et concurrentiel pour les
entreprises », a déclaré le PM. Il a promis des règles égales du jeu pour
l’ensemble des acteurs économiques, promettant aussi des réformes au
sein des services fiscal et douanier : le travail de ces structures doit
rester inaperçu pour les sociétés respectant leurs obligations fiscales. Le
PM a dit voir le développement économique du pays dans la croissance
des exportations. Il s’est engagé, au nom de son gouvernement, à
travailler avec les investisseurs internationaux pour prouver que mener
des affaires en Arménie est intéressant. M. Karapetian a ajouté que le
centre de préoccupation de son programme est le citoyen de la RA, qui
doit vivre dans un environnement sûr, travailler et créer de la valeur
ajoutée, avoir confiance dans la journée de demain et dans son pays. Le
PM a été longuement interrogé par les élus sur les méthodes qu’il va
utiliser pour lutter contre la corruption et les monopoles. Alors que la
présidente du parti Arménie prospère, Naïra Zohrabian, a fait part de son
scepticisme quant à la détermination du PM de combattre la corruption,
estimant que « le PM ne sciera pas la branche sur laquelle est assis le
parti Républicain qui l’a nommé », M. Karapetian a coupé court, en disant
que « qui vivra verra ».
Le parti FRA/Dachnaksoutioun, partenaire de coalition du parti
Républicain, s’est dit encouragé par le programme du Gouvernement, qui
diagnostique de manière courageuse la situation dans le pays et propose
des solutions.
Le Gouvernement envisage de criminaliser l’enrichissement «
illicite » des agents de l’Etat/ Selon la Ministre de la Justice, Arpiné
Hovhannissian, la loi que le Gouvernement arménien envisage d’adopter
va sérieusement décourager les pratiques de corruption dans les rangs
des fonctionnaires. Interrogée par les journalistes pour savoir si elle
pense que la loi permettra de réduire l’ampleur de la corruption, Arpiné
Hovhannissian a déclaré : « Je peux au moins dire ceci : les risques et les
tentations vont considérablement diminuer, sinon disparaître
complètement ». Par ailleurs, la Ministre a répondu au premier président
Levon Ter-Petrossian, qui a demandé au nouveau Gouvernement de
ratifier la convention de l’ONU contre la corruption. La Ministre a précisé
que l’Arménie a ratifié l’ensemble de cette convention et se prépare donc
à rédiger une loi criminalisant l’enrichissement illicite des fonctionnaires
d’une manière définie par cette convention. / RFE/RL
L’Ambassadeur de l’UE salue les amendements au code électoral/
Dans un entretien avec RFE/RL, le chef de la délégation de l’UE,
l’Ambassadeur Piotr Switalski, a souligné l’importance de la bonne
conduite des prochaines élections législatives en Arménie, estimant
qu’elles devraient annoncer un changement démocratique dans le pays. Il
a également exprimé l’espoir que le gouvernement arménien
nouvellement formé donnera suite à ses engagements de mettre en
oeuvre des réformes économiques majeures. « Les prochaines élections
seront très importantes. Elles détermineront l’avenir du pays. Je suis un
optimiste et crois à l’avenir radieux et démocratique de l’Arménie », a-t-il
dit. Le diplomate européen a salué les amendements au code électoral
que l’AN vient d’adopter (cf. revue du 20.10), réaffirmant le ferme
soutien de l’UE à ces changements. Il croit qu’ils seront très positifs pour
le développement du pays. RFE/RL rappelle que l’UE a accepté de fournir
une grande partie des quelque 9 millions d’euros nécessaires à la mise en
oeuvre de ces amendements. La somme sera essentiellement consacrée à
l’achat de l’équipement nécessaire à la diffusion en ligne en direct du
processus électoral. L’Ambassadeur de l’UE a également commenté le
programme de réforme économique promis par Karen Karapetian. Selon
lui, la tâche immédiate est de supprimer les obstacles et les limites aux
activités commerciales en Arménie : « Un climat d’investissement
amélioré attirerait davantage d’investissements étrangers et stimulerait la
croissance des petites et moyennes entreprises ».
Conférence pan-arménienne des journalistes/ Le 20 octobre, s’est
ouverte à Erevan la 8ème conférence pan-arménienne des journalistes
dédiée au 25e anniversaire de l’indépendance de l’Arménie. 140
journalistes représentant des médias arméniens d’Arménie et de la
diaspora, venus de 31 pays participent à cette conférence qui se
terminera le 24 octobre. Les participants se rendront aussi à Stepanakert.
Ils ont été reçus par le PM, les Ministres de la Diaspora et des AE, qui leur
ont présenté la situation socio-politique du pays, ainsi que le règlement
du conflit du HK./ Hayastani Hanrapetoutioun
Conflit du HK
Tentatives azerbaïdjanaises d’incursion/ Le « Ministère de la
Défense » du HK annonce que le soir du 20 octobre, les forces
azerbaïdjanaises ont tenté deux incursions sur les positions du HK à l’est
et au sud de la ligne de contact. Les forces du HK ont réagi à temps et
repoussé l’avancée des commandos azerbaïdjanais, qui auraient eu des
pertes humaines et des blessés. Les forces du HK ne déplorent pas de
victimes, ni de blessés. Par ailleurs, la nuit du 21 octobre, les forces
azerbaïdjanaises ont violé à plus d’une cinquantaine de reprises le cessezle-feu avec près de 2 800 projectiles tirés en direction des positions du
HK. / Rapporté par les agences de presse
« L’Azerbaïdjan refuse de mettre en place les engagements de
Vienne et de Saint-Pétersbourg »/ Le Ministre des AE s’est entretenu
avec le représentant spécial de l’UE au sud Caucase, Herbert Zalber. Les
interlocuteurs ont discuté du conflit du HK et de la mise en place des
engagements acquis aux sommets de Vienne et de Saint-Pétersbourg. Le
Ministre arménien a souligné que la mise en oeuvre de ces engagements
que l’Azerbaïdjan refuse de faire obstinément, est impérative pour
l’avancement du processus de paix. Le représentant spécial de l'UE a
réaffirmé le soutien de l'UE à la mise en oeuvre de ces accords et aux
efforts du Groupe de Minsk. / Hayastani Hanrapetoutioun
Moscou saluera toute implication positive des pays du Groupe de
Minsk, dont la Turquie, dans le processus de règlement du conflit
du HK/ Hayots Achkhar et Joghovourd relaient les propos du porteparole du MAE russe, Maria Zakharova, selon lesquels des discussions sur
le changement du format du GDM ne sont pas menées, mais Moscou ne
peut que saluer si les pays du Groupe de Minsk, y compris la Turquie,
jouent un rôle constructif dans le règlement du conflit du HK. Selon elle,
c’est l’engagement de tous les pays du GDM de contribuer au règlement
du conflit. Les propos du porte-parole font suite à ceux du chef de la
diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui a déclaré à Erevan que la Turquie
peut jouer un rôle constructif dans le règlement du conflit du HK.
Joghovourd rappelle que le Groupe de Minsk constitué en 1992 comprend
11 pays, dont la Turquie, la Suède, l’Italie, la Finlande etc.
France-Arménie/Groupe de Minsk
Le coprésident français du Groupe de Minsk a été remplacé/
Plusieurs agences de presse font état, ce 21 octobre, se référant sur
www.legifrance.gouv.fr, du décret du Président de la République française
en date du 20 octobre, nommant M. Stéphane Visconti, conseiller des
affaires étrangères hors classe, en tant qu’ambassadeur pour le
partenariat oriental de l'Union européenne et de la mer Noire, coprésident
du Groupe de Minsk. M. Stéphane Visconti remplace dans ces fonctions
l’Ambassadeur Pierre Andrieu en poste depuis 2014./ Arminfo,
Armenpress, news.am, tert.am, panarmenian.net, aysor.am
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 21 octobre 2016
http://www.collectifvan.org/pdf/05-03-40-24-10-16.pdf
http://www.ambafrance-am.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94774
Collectif VAN : l'éphéméride du 24 Octobre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 24 octobre (les événements sont
classés du plus ancien au plus récent) :
24 octobre 1492 -- A Mecklenburg (Allemagne), 24 juifs, dont 2 femmes,
accusés de profanation d'hostie par un prêtre, sont brûlés sur le bûcher,
en un lieu appelé par la suite Judenberg (colline aux Juifs ").
Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas
24 octobre 1895 -- Une commission permanente de contrôle, présidée
par un musulman et composée d'un nombre égal de membres musulmans
et non musulmans était instituée à la Sublime Porte, avec mission de
surveiller l'exécution des réformes. Les ambassades lui feraient parvenir,
par l'intermédiaire de leurs drogmans, les avis, communications et
renseignements qu'elles jugeraient nécessaires dans la limite de
l'application des réformes ; cette commission serait dissoute le jour où la
Porte et les ambassadeurs considéreraient son mandat comme accompli.
Les puissances obtenaient qu'un fonctionnaire non musulman soit joint à
titre de moavin au haut-commissaire, mais ce dernier, nommé par le
sultan, devait toujours être musulman.
Le sultan évita avec soin de parler de la nomination de chrétiens à
certains emplois de l'administration des provinces arméniennes, où leur
présence était considérée comme indispensable par les ambassadeurs.
Ceux-ci, dans une note verbale adressée à la Sublime Porte le 24 octobre,
protestèrent contre ce procédé, et, de plus, se réservèrent le droit de faire
valoir leurs réclamations au sujet de la nomination des fonctionnaires
qu'ils jugeraient inaptes à occuper les emplois qu'on leur aurait confiés.
La nouvelle de l'acceptation du projet de réformes par le Sultan fut reçue
avec une grande joie à Constantinople et dans l'Europe entière. La presse
salua la promulgation du décret impérial comme « un heureux
dénouement de la crise ». Mais, dès que fut connu le texte du décret, on
ne se fit plus d'illusions sur sa portée, et cette même presse qui s'était
montrée si optimiste quinze jours avant, convenait que l'arrangement
intervenu « n'est pas assurément la solution définitive de ce problème
difficile du gouvernement de l'Arménie »
LES AFFAIRES D'ARMÉNIE ET L'INTERVENTION DES PUISSANCES
EUROPÉENNES (DE 1894 A 1897) par François SURBEZY
Imprescriptible : Réponses dilatoires de la Porte
24 octobre 1905 -- Des pogromes antijuifs éclatent à Koursk et à
Tchigirim (Russie), organisés par les autorités et exécutés par les paysans
de la région, protégés par la police. Des boutiques et des habitations
juives sont pillées et totalement détruites.
Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas
24 octobre 1915 -- France : publication du N°673 du périodique «
Journal des voyages ». Au sommaire : « L’incendie et le meurtre à Adana
».
Archives Imprescriptible
24 octobre 1915 -- France : publication du N°100 du périodique « Le
Miroir ». Au sommaire : « Chrétiens sauvés en Syrie par nos croiseurs ».
Archives Imprescriptible
24 octobre 1915 -- Empire ottoman : une note du 24 octobre 1915 de
l’ambassadeur autrichien à Constantinople nous apprend qu’« avant la
cession de Kara-Agatsch à la Bulgarie, toutes les familles arméniennes de
ladite localité ont été expulsées en Anatolie. On continue à expulser vers
les régions anatoliennes non-désignées d’avance, tous les Arméniens qui
habitent les régions européennes sous la domination turque ».
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Imprescriptible : Axes de déportation et camps de concentration en SyrieMésopotamie
24 octobre 1915 -- Sir Henry Mac Mahon (le résident britannique au
Caire), sur l’ordre de son gouvernement, adressait au Chérif une lettre
contenant la Note suivante :
« Les districts de Mersine et d’Alexandrette, et les parties de la Syrie
situées à l’Ouest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep ne peuvent
être considérés comme purement arabes et doivent être exclus des limites
et frontières envisagées. Avec les modifications ci-dessus, et sans
préjudice de non traités actuels avec les chefs arabes, nous acceptons ces
limites et ces frontières ; et en ce qui concerne, à l’intérieur de ces limites,
les parties de territoires où la Grande-Bretagne est libre d’agir sans porter
atteinte aux intérêts de son alliée, la France, je suis autorisé par le
gouvernement britannique à vous donner les assurances suivantes et à
faire la réponse suivante à votre lettre : « Sous réserve des modifications
ci-dessus, la Grande-Bretagne est disposée à reconnaître et à soutenir
l’indépendance des Arabes à l’intérieur des territoires compris dans les
limites et frontières proposées par le Chérif de la Mecque »
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926
Imprescriptible : Situation politique vis-à-vis de la Turquie des trois
principales Puissances alliées depuis l'armistice et jusqu'au traité de
Sèvres
24 octobre 1916 -- Empire ottoman :Cilicie. La Légion d’Orient servait
tant les intérêts français que la cause arménienne. En premier lieu, les
rescapés du Djébel Moussa voulaient démontrer leur reconnaissance pour
leur sauvetage en s’engageant sous le drapeau français. Sur un plan
strictement politique, Boghos Nubar pacha eut plusieurs entrevues avec
François Georges-Picot, détaché à l’ambassade de France à Londres. Au
cours du premier entretien qui eut lieu le 24 octobre 1916, il lui fut
déclaré qu’une convention avait été passée entre la France, la GrandeBretagne et la Russie, au sujet du démembrement éventuel de l’Empire
ottoman. Il s’agissait de l’accord Sykes-Picot, du nom des négociateurs
respectifs de l’Angleterre et de la France, signé les 9 et 16 mai 1916,
auquel la Russie et l’Italie donnèrent ultérieurement leur approbation. En
vertu de cette convention, la France devait recevoir la Syrie, et les
vilayets de Diarbékir, de Kharpout et d’Adana. Au cours de cette entrevue
et de la suivante survenue le 27 octobre, il fut question des volontaires
arméniens. Georges-Picot fit part du désir de son gouvernement de voir
les Arméniens prendre une part active à la guerre, en fournissant des
recrues pour la Légion d’Orient, qui allait être organisée prochainement.
Le diplomate français mit en exergue les titres et la bienveillance de la
France et de la Grande-Bretagne qui en résulteraient pour l’Arménie. En
échange du concours arménien, Georges-Picot s’engagea à prendre les
précautions nécessaires pour ne pas susciter de vengeances turques sur
les quelques Arméniens encore présents en Turquie, et promit, d’autre
part, que les aspirations nationales arméniennes seraient satisfaites, c’està-dire que les trois vilayets méridionaux dévolus à la France recevraient
une autonomie distincte et séparée de la Syrie.
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Imprescriptible : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie
24 octobre 1916 -- Der Zor : Environ 2 000 orphelins collectés par Hakkı
bey, inspecteur du CUP, dans les camps du Nord, ont été attachés deux
par deux et jetés dans l’Euphrate.
** (Kévorkian, 2006 :824).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire
ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
24 octobre 1918 -- Pour tenter d’obvier à la toute puissance britannique
face à la France reléguée au rôle de spectatrice, une convention francoanglaise fut signée le 30 septembre 1918 pour régler la question de
l’administration des territoires occupés par les armées alliées en Syrie.
Selon les termes de cet accord, Georges-Picot, désigné haut-commissaire
en Syrie et en Arménie le 9 avril 1917, était relégué au rôle de conseiller
politique sous l’autorité du commandant en chef, le général Allenby. En
outre, les attributions du conseiller politique étaient placées sous le
contrôle direct du général Allenby. Ce dernier organisa l’administration des
territoires ennemis occupés, divisés en trois zones, par une instruction
datée du 24 octobre : 1) la zone Sud sous administration britannique ; 2)
la zone Nord sous administration française ; 3) la zone Est sous
administration arabe. Toute la hiérarchie administrative et militaire mise
en place aboutissait au commandant en chef. Le général Hamelin et
Georges-Picot étaient dépourvus de la moindre marge de manœuvre. Le
colonel de Piépape fut désigné, à cet effet, comme administrateur en chef
de la zone Nord et le lieutenant-colonel Romieu comme commandant en
chef des troupes françaises d’occupation de la Cilicie et de la région
d’Alexandrette.
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Imprescriptible : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie
24 octobre 1941 -- Biélorussie/ Kletsk : 35 Juifs sont arrêtés sur
soupçon d’activité communiste, emmenés au cimetière catholique, fusillés
et enterrés dans une fosse commune.
BS Encyclopédie : Kletsk
24 octobre 1941 -- A Komarno (province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine),
600 juifs sont assassinés par les nazis. Au début de la guerre, la
communauté comptait 2.500 âmes. Elle remonte au XVIe siècle.
- Ukraine : Odessa. Antonescu demande que les otages qui ne sont pas
encore morts connaissent les mêmes souffrances que les roumains morts
dans l'explosion. Le soir, les Juifs emprisonnés sont transportés en dehors
de la ville et fusillés devant des fossés anti-chars par groupes de quarante
ou cinquante. L'opération se révélant trop lente, les 5 000 juifs restants
sont enfermés dans trois entrepôts et mitraillés. Puis les entrepôts sont
incendiés le 25 octobre, jour de l'enterrement des Roumains victimes de
l'attentat du 22 octobre. Quarante mille Juifs sont ainsi tués ce jour-là.
Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas
24 octobre 1942 -- 2 transports avec 1 472 juifs, dont 321 enfants,
quittent le camp de regroupement de Malines (Belgique) pour le camp
d'extermination d'Auschwitz. 41 déportés seulement survivront jusqu'à la
libération du camp, en 1945.
- Les derniers juifs du ghetto de Wlodava (province de Lublin) sont
déportés au camp d'extermination de Sobibor, où ils périssent. Quelques
centaines de juifs parviennent à fuir dans les forêts, où ils rejoignent un
groupe de partisans commandé par Yehiel Grynszpan. Ils coopèrent avec
les partisans soviétiques et polonais dans la lutte contre les nazis.
- 500 juifs de Ciepielov (district de Kielce, Pologne) sont déportés au camp
d'extermination de Treblinka.
- En cinq jours, 2 500 juifs du ghetto de Sokal (province de Lvov, R.S.S.
d'Ukraine) sont déportés au camp d'extermination de Belzec.
Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas
24 octobre 1944 -- 87 juifs sont déportés de Bolzano (Bozen, Italie) au
camp d'extermination d'Auschwitz.
Skynet : 24 octobre, ce jour-là, n’oubliez pas
24 octobre 1947 -- URSS : avec les débuts de la guerre froide en 1947,
l’U.R.S.S. relance la question arménienne. Alors que la Grèce, en proie à
la guerre civile, et la Turquie viennent d’être les premiers bénéficiaires de
la doctrine Truman (11 mars 1947) et du plan Marshall, l’U.R.S.S.
demande officiellement, le 24 octobre 1947, à la tribune de l’O.N.U., le
retour de Kars et Ardahan. En même temps, Staline organise le
rapatriement vers l’Arménie soviétique des Arméniens de la diaspora.
Même s’ils ne sont pas tous communistes, l’Arménie soviétique reste à
leurs yeux la dernière parcelle de «mère patrie» où l’arménité continue de
subsister.
CDCA : Histoire de l’Arménie
24 octobre 2007 -- Génocide arménien : le Parlement européen s'incline
devant la Turquie. Le mercredi 24 octobre, le Parlement européen a cédé
devant la Turquie. Alors qu'il n'a eu de cesse ces dernières années de
réclamer la reconnaissance du génocide arménien par Ankara, pour la
première fois ce mercredi, le Parlement européen a retiré le mot génocide
de sa résolution sur le pays. Le 14 décembre 2007 à Bruxelles, l'Union
européenne va entériner l'ouverture de nouveaux chapitres de
négociations avec la Turquie. On se dirige doucement mais sûrement vers
la voie d'une adhésion programmée malgré les discours lénifiants et
l'opinion majoritairement défavorable. Cette résolution est la première
étape de la capitulation annoncée.
Collectif VAN - Génocide arménien : le Parlement européen s'incline
devant la Turquie
24 octobre 2007 -- Belgique : à Bruxelles, de 600 à 2000 jeunes gens,
dont de violents casseurs, cagoulés et armés de bâtons ont visé des lieux
kurdes et arméniens. L’établissement "Le jardin de Babylone" tenu par M.
Petrossian, qui avait déjà été mis à sac dans la nuit de dimanche à lundi,
a encore été visé par des pierres, mercredi. Des dégâts ont été provoqués
à du mobilier urbain, à des véhicules ou encore à des trams de la STIB.
Les manifestants avaient l'intention de se rendre à l'ambassade des EtatsUnis et de saccager les établissements kurdes ou arméniens. Les appels
au rassemblement ont été lancés par sms, internet et des chaînes de
télévision turcophones qui émettent depuis l'Allemagne.
Fétichisme du drapeau turc, messages SMS à la gloire du soldat turc,
appels à l'aide pour "sauver la patrie", glorification des "martyrs",
récitation de certains slogans coraniques, des slogans anti-PKK mais aussi
anti-Kurdes : le discours nationaliste était propagé par les sites internet
turcophones de Belgique, les SMS, les radios communautaires ainsi que
les élus belges d'origine turque (Nebahat Açar, collaboratrice au cabinet
de la secrétaire d'Etat Brigitte Grouwels et conseillère communale CD&V
élue sur la liste du bourgmestre socialiste d'Evere Rudy Vervoort, l'échevin
schaerbeekois Saït Köse (MR), Emir Kir (PS), le correspondant du journal
turc Hürriyet Yusuf Cinal, animateur sur Radio Anatolia (87.5 FM à
Bruxelles) et gestionnaire du site internet YeniHaber.be (célèbre
publireporter négationniste et ultranationaliste turc, viré puis repêché par
Hürriyet grâce au lobbying d'un homme d'affaires turco-bruxellois).
Collectif VAN : La colère des Turcs de Belgique
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58176
FRANCE/TURQUIE
Turquie. Le gouvernement français doit agir pour
défendre la liberté de la presse
Vendredi, 21 Octobre, 2016
Humanite.fr
Communiqué intersyndical SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes et la FIJ
Les syndicats français de journalistes (SNJ/SNJ-CGT/CFDT-Journalistes),
membres de la FIJ/FEJ, condamnent la scandaleuse décision du groupe
français Eutelsat de suspendre la diffusion de plusieurs chaînes kurdes
d’opposition -comme Med Nûçe et Newroz TV- à la demande de RTUK
(Conseil supérieur de l'Audiovisuel turc).
En Turquie, RTUK a fait fermer 23 chaînes de télévision et stations de
radio kurdes, dont Zarok TV, une chaîne diffusant exclusivement des
programmes pour enfants.
Eutelsat a donc clairement agi sur ordre direct du pouvoir turc se faisant
ainsi le relais en Europe du régime de l’AKP, qui, depuis le coup d’état
avorté du 15 juillet et de l’introduction de l’état d’urgence n’a eu de cesse
de fouler aux pieds la liberté d’expression.
A ce jour, plus de 131 médias en Turquie ont été rayés de la carte par
ordre du chef de l’Etat, Recep Tayyip Erdogan, et de son gouvernement.
Cette chasse aux sorcières, ces attaques contre la liberté de la presse ont
conduit une centaine de journalistes turcs et kurdes à être embastillés,
faisant de ce pays la plus grande prison au monde de journalistes.
Trois mille confrères ont perdu leur emploi, des centaines d’autres ont dû
quitter la Turquie pour éviter la répression et les purges massives.
Les syndicats français appellent instamment la direction d'Eutelsat à ne
pas se faire les complices d’une politique répressive d’Ankara contre le
pluralisme et contre la liberté d’informer.
Ils s'adressent solennellement au gouvernement français pour qu'il pèse
de tout son poids afin que la diffusion des chaînes incriminées soit rétablie
au plus vite. Car il en va d’une atteinte gravissime à l’un des fondementsclés des libertés en Europe : celle du droit d’informer tel que défini par le
Conseil de l’Europe dont est membre la Turquie.
Ils appuient l’action de la chaîne de télévision kurde d’assigner le groupe
français en référé devant le tribunal de commerce mercredi 26 octobre, à
11h30, au Tribunal de commerce de Paris (1 quai de la Corse 75004 Paris).
Dans le même temps, les trois syndicats français appellent la profession à
soutenir la campagne de la FIJ et de sa branche européenne FEJ en
solidarité avec les journalistes en Turquie aux côtés du Syndicat des
journalistes de Turquie (TGS), de l’Association des journalistes de Turquie
(TGC), et de l’Association des journalistes progressifs (PJA).
- En participant à la journée de solidarité du 21 octobre au cours de
laquelle les journalistes libres peuvent parrainer des journalistes
emprisonnés en Turquie via les réseaux sociaux
#FreeThemAll">#FreeThemAll.
- En signant la pétition en ligne demandant au gouvernement turc de
relâcher immédiatement les journalistes emprisonnés et de rouvrir les
stations de télévision et de radio.
http://www.humanite.fr/turquie-le-gouvernement-francais-doit-agir-pourdefendre-la-liberte-de-la-presse-618766
TURQUIE
Une belle mosquée et la sombre histoire du Génocide
des Arméniens par Robert Fisk
NAM
La ville de Gaziantep et la mosquée Libération , est une étape du voyage
entre un grand crime du 20ème siècle et un autre vu au cours de la
Seconde guerre mondiale.
La Mosquée “Libération“ est une belle construction, néo-classique, de style
proche du gothique, de pierres blanches et noires assemblées en bandes,
atypique pour un lieu de culte musulman, mais un joyau du district
Tepebasi de la ville ancienne de Gaziantep. Ses sculptures et ses colonnes
de style faux-grec de part et d’autre des ouvertures évoquent des temps
plus anciens, plus apaisés.
Les minarets s’élèvent délicatement - et je n’avais vu cela auparavant sur des tours carrées qui auraient pu être des clochers s’il y avait eu des
Chrétiens dans cette ville ancienne. Mais bien sûr, il y en avait. Ce que
personne ne vous dira à Gaziantep, ce qu’aucune brochure touristique ne
mentionne, est que cet édifice même - dont les constructeurs du 19ème
siècle n’étaient autres que les neveux de l’architecte officiel d’AbdulHamid
II — était la cathédrale de Sainte Mère de Dieu pour au moins 20 000
Arméniens qui furent victimes du plus grand crime de guerre de la guerre
1914-18 : le Génocide des Arméniens.
Ils furent déportés par les Turcs ottomans, loin de cette belle ville, patrie
de leur famille pendant des centaines d’années, pour être exécutés et
jetés dans des fosses communes. Leurs meurtriers étaient à la fois les
Turcs et les Kurdes. En tout, pas moins de 32 000 Arméniens - la totalité
presque de la population chrétienne de la ville, appelée Antep à cette
époque, qui comptait 36 000 personnes - furent déportées en 1915 vers
les villes syriennes d’Hama, Homs, Selimmiyeh, d’Hauran et de Deir Zor.
Les citoyens musulmans d’Aintep, apparemment, pillèrent les maisons
désertées par ceux qu’ils avaient dépossédés, s’appropriant non
seulement ce qui leur appartenait en propre, mais aussi la cathédrale.
Alors l’église, “ Surp Asdvazdadzin Kilisesi “ en arménien, fut convertie en
entrepôt - comme le seront beaucoup de synagogues juives de
l’Allemagne nazie d’Europe de l’est au cours de la Seconde guerre
mondiale. - puis convertie à nouveau cette fois en prison.
Rodant autour de l’enceinte de l’église-mosquée, je remarquais quelquesuns des barreaux encore installés dans les ouvertures, même si l“édifice
fonctionne depuis 1986 comme mosquée. L’entrée principale était fermée
mais j’ai poussé la porte qui s’est ouverte et j’ai découvert que l’édifice
magnifique est encore intact, même si des échafaudages avaient été fixés
aux murs pour leur rénovation. Derrière l’église - et à l’écart de la
construction, se trouve un ancien souterrain dont les parois ont dû être
noircies par la fumée de chandelles en d’autres temps ; lieu de pratique
religieuse peut-être, l’endroit semble avoir été une tombe antique.
Le concierge vint alors, faisant toute une histoire, disant que la mosquée
était fermée et que nos devions nous en aller, que ce lieu est en endroit
privé. Mais c’était au fond une personne aimable et il nous a finalement
laissé prendre des photos de la façade et des minarets.
La seule indication d’origine est la date, “ 1892 “, gravée dans la pierre de
la façade est de xe qui était une église, rappelant la date d’achèvement
des travaux du grand architecte arménien Sarkis Balian - architecte officiel
du sultan du 19ème siècle Abdukhamid II ; ironie terrible, Abdulhamid
était lui-même auteur du premier acte du génocide en massacrant 80 000
Chrétiens (leur nombre pourrait avoir atteint 300 000) en Turquie
ottomane, tout juste deux ans après que le tailleur arménien de pierre
Sarkis Tascian n’ai gravé la date. Au cours de l’Holocauste des Arméniens
- les Israéliens eux-mêmes emploient cette expression — qui s’ensuivit,
en 1915, un million et demi d’Arméniens ont été massacrés par les Turcs.
Réaliser que le nombre de victimes à Aintep n’est qu’une petite fraction de
ce terrible crime de guerre crée un choc.
À l’extérieur de l’église, j’ai trouvé un réfugié syrien âgé, assis sur le
trottoir près de la porte fermée Il nous a salué en arabe, disant qu’en effet
il savait que c’était avant une église. Il y a un peu plus de 100 ans, les
Arabes du nord de la Syrie - la terre actuellement occupée par l’EI faisaient partie des seuls amis que les Arméniens trouvèrent dans les
grands déserts où ils avaient été conduits pour y mourir. Certains
recueillirent les enfants chez eux. D’autres épousèrent des femmes
Arméniennes - le niveau de coercition atteint au cours de ces
actes ’charitables’ est fonction de la personne qui rapporte ces faits - il y a
plus de vingt ans, j’avais rencontré le couple formé par un Syrien et sa
femme, une Arménienne ’convertie’, près de Deir Ezzor, tous deux
presque centenaires, et tous deux ne sachant plus le nombre de leurs
arrières-arrières petits-enfants.
Un homme, un Turc, dans une échoppe proche de la cathédrale était
moins généreux. Oui, c’était une église, dit-il. Mais lorsque je lui ai
demandé si c’était une église arménienne, il a émis un gloussement oserais-je dire un petit rire en coin ? - avant de me regarder sans rien dire.
Je suppose qu’une sorte d’ambiance de culpabilité flotte dans un endroit
tel que celui-ci. C’est agréable de penser que quelques familles
arméniennes, dans les années récentes - des touristes, bien sûr - sont
venus visiter la ville qui s’est appelée Antep, ont parlé avec chaleur à des
membres de partis de gauche turcs, et se sont rappelés le travail des
missionnaires américains qui soignaient ici la population arménienne et
des Turcs musulmans avant 1915. Un Arménien put identifier la maison
ancienne de sa famille et les membres de la famille turque qui l’habitait
l’avaient invité, insistant pour qu’il y passe la nuit au lieu d’aller à l’hôtel.
Parce que c’était aussi sa maison, avaient-ils expliqué.
Mais les larmes de compassion n’effacent pas la vérité.
Parce que la guerre de 1914-18 étant terminée, les troupes alliées
marchèrent sur Antep. Les Britanniques arrivèrent en premier, avec à leur
tête l’exécrable Sykes - de l’infâmie Sykes-Picot - suivis par les français,
au mois d’octobre 1919, que leur ’Légion d’Orient’ avait hélas rejoints à
Port-Saïd. Les élites musulmanes qui avaient pris la suite de la gestion de
la ville - des maisons arméniennes et de leur biens - craignaient que les
nouveaux arrivants ne les forcent à les restituer. Des combats éclatèrent
entre Musulmans et les Français et leurs alliés arméniens, et les
Musulmans découvrirent un enthousiasme nouveau pour le combat pour
l’indépendance de Mustafa Kemal Ataturk. Ainsi commença l’histoire
fausse de la ville.
Peut-être la plus large connaissance de cette période est celle d’un jeune
chercheur de Harvard, Umit Kurt, d’origines kurde et arabe, né dans la
Gaziantep récente. M. Kurt est à présent professeur au Centre d’études
d’Harvard pour le Moyen-Orient ; le sujet de sa thèse de doctorat portait
sur les Arméniens d’Antep dans les années 1890 avec une attention
particulière — ce qui en constitue le chapitre le plus important - sur les
transferts de propriété, la confiscation, la déportation et les massacres. La
conclusion de M. Kurt est sinistre. “ La célèbre bataille d’Aintab [sic]
contre le français “, dit-il, “ ... semble n’avoir été rien d’autre que le
combat d’un groupe de profiteurs de génocide cherchant à conserver leur
butin, organisé comme s’il s’agissait d’un combat contre une force
d’occupation. La résistance... s’efforça de rendre impossible pour les
rapatriés arméniens de rester dans leur ville natale, les terrorisant (de
nouveau) afin de les faire fuir. En bref, les propriétaires, les industriels, et
les élites civiles et militaires n’ont pas seulement pris la tête du
mouvement de résistance, ils l’ont également financé afin de chasser
d’Aintab la totalité des Arméniens “.
Ils y ont réussi. Les Français abandonnèrent Antep en décembre 1919 et
les volontaires arméniens s’enfuirent avec eux. Le nouvel état turc honora
les combattants musulmans de la ville, les affublant du titre honorifique
turc de “ Gazi “ - combattants - et c’est ainsi qu’Antep devint Gaziantep,
et que la grande église du vieux Sarkis Balian reçut finalement le nom de
“ Mosquée de la libération “ - “Kurtulus Cami “ - pour marquer la même
victoire douteuse sur les Français et les Arméniens,, ces derniers étant
catalogués au rang de tueurs par ceux qui avaient envoyé les Arméniens
de la ville à leur destin de mort en 1915.
Il n’y a pas beaucoup de justice en cela. Pas dans la version turque de
cette terrible histoire de l’Holocauste arménien dans lequel - c’est un
minimum que devra concéder le gouvernement turc - les Arméniens
moururent “ tragiquement “ dans le cahos de la Première guerre mondiale,
comme ce fut le cas de Musulmans eux-aussi. Les conseillers militaires
allemands ont été témoins du génocide. Hitler demandera plus tard à ses
généraux, avant l’invasion de la Pologne et la destruction de ses Juifs,
“ qui, maintenant, en 1939, se rappelle des Arméniens ? “. Le compte
officiel du sort des Arméniens de Gaziantep parle de leur “relocalisation “ un mot employé par les nazis lorsqu’ils envoyaient les Juifs à
l’extermination en Europe de l’est.
Non, il ne faudrait pas imputer aux Turcs de la Turquie moderne les
crimes de leurs grands pères. Umit Kurt a dédicacé sa thèse au brillant et
courageux historien turc Taner Akçam, dont les travaux sur le Génocide
des Arméniens a bouleversé les études historiques en Turquie. L’an passé,
le président turc Erdogan a délibérément changé la date des
commémorations de Gallipoli en 1915 au jour même de l’anniversaire du
déclenchement du Génocide des Arméniens, dans une tentative pour
alléger tout souvenir du crime - mais le gouvernement a permis aux
Arméniens de défiler dans les rues d’Istanbul pour honorer les morts de
1915. Mais si l’histoire du premier des holocaustes du vingtième siècle et
celle du deuxième sont vraies, alors le chemin entrepris par les premiers
Arméniens à Antep, en convois forcés, le 1er août 1915, aura tout droit
mené à Auschwitz. La mosquée “ Libération“, c’est une borne de ce long
voyage.
Par Robert Fisk
The Independent
14 octobre 2016
Traduction Gilbert Béguian
samedi 22 octobre 2016,
Stéphane ©armenews.com
http://armenews.com/article.php3?id_article=133094
Turquie : attentat à la voiture piégée dans l'Est, deux
policiers tués
L’Orient le Jour
Reuters
23/10/2016
Deux policiers ont été tués et 19 autres personnes blessées dans
l'explosion d'une voiture piégée au passage d'un véhicule de police,
dimanche dans l'est de la Turquie, a-t-on déclaré auprès des services de
sécurité turcs.
La bombe, posée par des activistes du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK), a explosé près du siège du gouvernorat du district, ajoute-t-on de
même source.
Cinq policiers sont au nombre des blessés, précise-t-on.
Quelques heures avant cet attentat, des séparatistes du PKK avaient tenté
d'attaquer dans la nuit de samedi à dimanche la résidence du gouverneur
du district, avec des lance-roquettes et des armes à feu, rapporte l'agence
de presse turque Dogan.
D'autre part, des avions militaires turcs ont pilonné des objectifs du PKK
dans la province de Sirnak, près de la frontière irakienne. Quinze
combattants du PKK ont péri dans ces raids aériens, et des stocks d'armes
et de munitions ont été atteints, dit-on de même source.
L'armée turque a indiqué dans un communiqué que quatre combattants
kurdes avaient été tués samedi dans la province de Hakkari, également
dans le sud-est de la Turquie.
http://www.lorientlejour.com/article/1014310/turquie-attentat-a-lavoiture-piegee-dans-lest-deux-policiers-tues.html
Des ados syriens exploités par Marks & Spencer et
Asos en Turquie (BBC)
Reuters
24/10/2016
Des adolescents syriens réfugiés en Turquie ont travaillé dans des usines
textiles fabriquant des vêtements pour les sociétés britanniques Marks &
Spencer et Asos, rapporte lundi la BBC.
Ce documentaire qui doit être diffusé lundi soir révèle que des Syriens
âgés de 15 ans travaillent des journées entières pour des salaires
dérisoires, confectionnant ou repassant des vêtements livrés acheminés
en Grande-Bretagne.
Certains réfugiés travaillaient jusqu'à 12 heures par jour sur un site de
production de jeans pour les marques Zara, propriété de l'espagnol
Inditex, et Mango, utilisant des produits chimiques sans protection
adéquate, expliquent le reportage.
Un représentant de Marks & Spencer a fait part de sa stupéfaction,
assurant que les recherches menées par le distributeur britannique
n'avaient pas mis en lumière la présence de travailleurs syriens dans les
usines des sous-traitants du groupe. "Nous sommes déçus par ces
révélations qui sont graves et inacceptables."
Chez ASOS, une porte-parole a refusé de commenter les informations
avant de voir le reportage.
http://www.lorientlejour.com/article/1014406/des-ados-syriens-exploitespar-marks-spencer-et-asos-en-turquie-bbc.html
TURQUIE/SYRIE
L'armée turque poursuit ses opérations en Syrie
contre les forces kurdes
Par RFI Publié le 22-10-2016 Modifié le 22-10-2016 à 23:02
Des membres des YPG à Ras al-Ain en mars 2015. REUTERS/Rodi Said
Dans le nord de la Syrie, les forces turques ont visé à plusieurs reprises
ces derniers jours des objectifs kurdes, faisant au moins 11 morts selon
l'Observatoire syrien des droits de l'homme - Ankara évoque le nombre
invérifiable de 200 « terroristes » tués. Les rebelles syriens alliés à Ankara
comptent désormais reprendre encore davantage de territoire aux mains
du groupe Etat islamique, mais les opérations engagées par la Turquie
depuis mercredi indiquent bien que le second objectif est tout aussi
important : éradiquer les forces kurdes présentes à sa frontière.
Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
La Turquie n'est toujours pas la bienvenue pour intervenir en Irak, mais
l'armée turque poursuit, voire intensifie ses opérations en Syrie contre
les forces kurdes. Ankara a frappé à au moins deux reprises ces
derniers jours des positions tenues par des milices des YPG, considérées
par la Turquie comme proches du PKK.
Et la diplomatie turque met en garde : nous allons faire tout ce qui est
possible pour annihiler les terroristes à notre frontière, une expression qui
dans le discours officiel turc inclut désormais à la fois les jihadistes de
Daech et les militants kurdes.
Officiellement l'objectif d'Ankara, répété à nouveau aujourd'hui par le
président Erdogan, est de prendre la ville d'Al-Bab aux mains de
l'organisation Etat islamique, en réalité Ankara veut également, peut-être
encore davantage, faire progresser ses alliés rebelles syriens au nord
d'Alep pour empêcher que les deux régions à majorité kurde de Syrie, au
nord-ouest et à l'est de l'Euphrate, soient reliées, à proximité de la
frontière turque.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161022-armee-turque-poursuitoperations-ypg-syrie-contre-forces-kurdes-0
La Turquie va lancer une offensive contre l'EI
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Par Le Figaro.fr
Mis à jour le 22/10/2016 à 15:22
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Publié le 22/10/2016 à 15:18
Les rebelles syriens soutenus par l'armée turque vont lancer une offensive
pour reprendre la ville syrienne d'Al Bab au groupe djihadiste Etat
islamique, a annoncé aujourd'hui le président Recep Tayyip Erdogan.
Ankara fera également tout ce qu'il faut pour chasser l'EI de son bastion
de Rakka mais ne collaborera d'aucune façon avec les miliciens kurdes des
Unités de protection populaire (YPG), a ajouté le chef de l'Etat turc dans
un discours.
» Bataille de Mossoul : le colonel Haidar à l'assaut des djihadistes d'Abassi
"Nous n'avons pas le choix, nous allons y aller", a dit Recep Tayyip
Erdogan à propos d'Al Bab, dernière ville du nord de la Syrie aux mains de
l'EI.
"Nous devons préparer une région libre de toute terreur", a-t-il ajouté en
allusion aux djihadistes, mais aussi aux Kurdes qui convoitent ce secteur
et qu'Ankara voit comme une extension du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), qu'elle considère comme une organisation terroriste.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/22/9700120161022FILWWW00081-la-turquie-va-lancer-une-offensive-contre-lei.php
TURQUIE/IRAK
L’Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de
Mossoul
Le premier ministre irakien a refusé la proposition de la Turquie de
prendre part à l’offensive. Washington avait pourtant fait état d’un accord
de principe entre Bagdad et Ankara après une réunion avec le président
turc.
LE MONDE | 22.10.2016 à 10h09 • Mis à jour le 22.10.2016 à 16h02 | Par
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
L’éventualité d’une intervention de la Turquie dans l’offensive des
forces irakiennes contre l’organisation Etat islamique (EI)
s’éloigne. Le premier ministre irakien Haïder Al-Abadi a annoncé
samedi 22 octobre avoir refusé la proposition de la Turquie de
prendre part à l’offensive contre l’organisation djihadiste à
Mossoul.
« Je sais que les Turcs veulent y participer, nous leur disons merci, mais
c’est quelque chose que nous, Irakiens, allons gérer nous-mêmes », a
déclaré M. Al-Abadi aux journalistes qui accompagnent le secrétaire à la
défense américain, Ashton Carter, à Bagdad.
« Si nous avons besoin d’aide, nous en demanderons à la Turquie ou à
d’autres pays de la région. »
M. Carter s’est pourtant rendu samedi 22 octobre à Bagdad pour une
visite non annoncée, durant laquelle il devait faire un point sur l’offensive
des forces irakiennes contre l’EI à Mossoul, dans le nord du pays. A cette
occasion, le chef du Pentagone devait chercher à faciliter un accord entre
les gouvernements turc et irakien sur la participation de troupes turques à
la bataille de Mossoul. Mais ses efforts semblent vains.
Interrogations sur la Syrie
La veille, en visite à Ankara, M. Carter avait déjà tenté de rassurer l’allié
turac, impatient de jouer un rôle dans cette offensive malgré les
réticences des autorités irakiennes. En revanche, il est resté muet sur les
combats entre forces kurdes et rebelles syriens parrainés par Ankara dans
le nord de la Syrie, qui risquent d’entraver la guerre contre l’EI.
En Irak, la présence de l’armée turque au nord-est de Mossoul, où près de
3 000 combattants arabes sunnites sont entraînés, irrite Bagdad, qui
réclame son départ. « Nous voulons que la Turquie participe aux
opérations contre Daech [acronyme arabe de l’EI]. Entre nous des
divergences existent, mais sur le principe, nous sommes toujours d’accord.
[…] La Turquie doit prendre part aux opérations sur Mossoul », a tempéré
M. Carter après s’être entretenu avec le président Recep Tayyip Erdogan.
Selon l’Américain, « un accord de principe » a été conclu entre Ankara et
Bagdad sur le rôle que pourrait jouer l’armée turque en Irak.
Deuxième armée de l’OTAN, la Turquie supporte mal d’être tenue à l’écart
des opérations. Le président Erdogan, en défenseur des sunnites, veut
voir reconnaître les villes de Kirkouk et de Mossoul – deux anciennes
entités administratives de l’Empire ottoman – comme faisant partie de la
zone d’influence turque. Un haut responsable américain a laissé entendre,
vendredi, sous couvert d’anonymat, qu’Ankara pourrait jouer un rôle
« non directement militaire », centré sur l’aide humanitaire ou la
formation militaire. Une option bien en deçà du rêve de reconquête néoottomane caressé par le numéro un turc.
Disert sur l’Irak, Ashton Carter est en revanche resté muet sur la Syrie, où
l’armée turque a bombardé à dix-huit reprises les positions des milices
kurdes syriennes (YPG) dans la région de Marea, au nord-ouest d’Alep,
dans la nuit de mercredi 19 à jeudi 20 octobre. Selon Ankara,
200 combattants kurdes ont été tués, onze, selon des sources kurdes.
Les frappes avaient été précédées par des échanges de tirs d’artillerie sur
Afrin, le canton kurde du nord-ouest de la Syrie. Considérées comme
« terroristes » par la Turquie, les milices kurdes YPG sont soutenues par
les Etats-Unis dans le cadre de la lutte contre l’EI en Syrie. Lorsque
l’armée turque s’est engagée dans le nord de la Syrie le 24 août, il
s’agissait tout autant de combattre les YPG que l’EI.
« Situation inquiétante »
M. Carter a éludé les frappes sur les YPG, tandis que des militaires
américains confiaient que les milices kurdes visées à Marea ne faisaient
pas partie du contingent entraîné par eux. Ces frappes ont fait monter la
tension entre Damas et Ankara. Jeudi, l’armée syrienne a menacé
« d’abattre par tous les moyens les avions militaires turcs qui se
risqueraient à franchir une fois encore l’espace aérien de la Syrie ». Mais
la seule vraie maîtresse du ciel syrien est la Russie. Or Moscou n’a guère
réagi aux frappes turques, se contentant d’évoquer « une situation
inquiétante ».
Vendredi, au moment même où M. Carter était à Ankara, les combats
entre rebelles syriens de l’Armée syrienne libre (ASL), épaulés par l’armée
turque, et miliciens kurdes, soutenus par les Etats-Unis, se sont intensifiés,
alors que les deux parties sont censées combattre l’EI. Près d’une centaine
de roquettes ont visé des positions kurdes. C’est la course à qui prendra
Al-Bab, ville stratégique au nord d’Alep. Libérer Al-Bab du joug de l’EI
représente, aux yeux des Kurdes, l’assurance d’établir la jonction entre les
deux cantons kurdes du nord-est de la Syrie (Kobané et Djézireh) et Afrin.
Un scénario catastrophe pour Ankara. Pour les rebelles syriens, la prise
d’Al-Bab ouvrirait la voie vers Alep. Enfin, l’armée syrienne, épaulée par
l’aviation russe, est au sud de la ville tant convoitée.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/procheorient/article/2016/10/22/la-turquie-reaffirme-ses-pretentions-en-syrieet-en-irak_5018514_3218.html#j7gzxbtlgjE1Ge6G.99
L'Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de
Mossoul
Nouvel Obs
Publié le 23 octobre 2016 à 11h50
BAGDAD/ANKARA (Reuters) - Le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi
a annoncé samedi avoir refusé une proposition de la Turquie de participer
à l'offensive contre le groupe Etat islamique à Mossoul.
La capitale de la province de Ninive faisait autrefois partie de l'empire
Ottoman et Ankara considère la ville comme faisant partie de sa sphère
d'influence. Le gouvernement turc a un différent avec le gouvernement
irakien sur la présence de troupes turques au camp de Bachika près de
Mossoul.
"Je sais que les Turcs veulent participer; nous leur disons merci mais c'est
quelque chose que nous, Irakiens, allons gérer nous-mêmes", a déclaré
Haïdar al Abadi aux journalistes après avoir rencontré le secrétaire
américain à la Défense Ashton Carter samedi à Bagdad.
"Si nous avons besoin d'aide, nous en demanderons à la Turquie ou à
d'autres pays de la région", a-t-il ajouté.
Vous aimez cet article ?Inscrivez-vous à la Newsletter de l'Obs
Ashton Carter avait pourtant fait état vendredi d'un "accord de principe"
entre Bagdad et Ankara permettant à terme une participation turque,
après une réunion avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Il restait des détails à négocier avaient toutefois indiqué Ashton Carter et
d'autres responsables.
Au ton employé samedi par Haïdar al Abadi, cette participation semble
improbable rapidement. Le Premier ministre irakien a évoqué une visite
effectuée par une délégation turque cinq jours auparavant.
"La vérité est que nous n'avons pas vu cela comme suffisant concernant
(...) le respect de la souveraineté irakienne", a-t-il déclaré à la presse.
"(...) Nous voulons entendre de la partie turque, dans l'armée, dans le
public, plus de propos relatifs au respect de la souveraineté de l'Irak."
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre des affrontements
meurtriers entre communautés si l'armée irakienne devait s'appuyer sur
les combattants des milices chiites pour reprendre Mossoul, une ville
essentiellement sunnite.
Le Premier ministre turc Binali Yildirim a critiqué les commentaires du
Premier ministre irakien, les qualifiant de "provocateurs", sans autre
précision et a indiqué que la Turquie continuerait à avoir une présence en
Irak.
Il a par la suite indiqué que la Turquie était prête à agir en Irak parce
qu'elle n'était pas satisfaite par les promesses de Washington et Bagdad
de ne pas faire participer les combattants kurdes et les milices chiites aux
combats.
La Turquie ne peut rester immobile face à ce qui se passe en Irak, compte
tenu des 350 kilomètres de frontière qui séparent les deux pays, a déclaré
Binali Yildirim, qui s'exprimait devant des journalistes.
"La Turquie ne pourra jamais rester immobile face aux massacres, à la
possibilité d'un afflux de réfugiés et de combats le long de sa frontière et
elle agira si nécessaire", a déclaré le chef du gouvernement. Ses
commentaires ont été diffusé en direct à la télévision.
"Nous avons fait tous les préparatifs pour prendre nos mesures parce que
la promesse donnée par les Etats-Unis et l'Irak sur le PKK et les milices
chiites qui ne prendraient pas part aux opérations ne nous satisfait pas
pour l'instant."
(Phil Stewart et Tuvan Gumrukcu; Tangi Salaün et Danielle Rouquié pour
le service français)
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161023.REU1594/l-irakrefuse-que-la-turquie-participe-a-la-bataille-de-mossoul.html
Irak : Daech perd plusieurs villes chrétiennes près de
Mossoul
L'offensive vers Mossoul continue ce lundi 24 octobre. L'armée
irakienne a repris Qaraqosh, une ville majoritairement chrétienne
et contrôlée depuis deux ans par Daech.
France 2
France info
Mis à jour le 24/10/2016 | 13:39, publié le 24/10/2016 | 13:12
Un déluge de feu et au loin une fumée opaque. Forces irakiennes et
combattants du groupe État islamique s'affrontent pour reprendre
Qaraqosh. Les jihadistes sont défaits. La première ville chrétienne d'Irak
est à nouveau libre. C'est une reprise stratégique. Qaraqosh n'est qu'à
quelques kilomètres de Mossoul. Elle fait partie de la ceinture de villages
chrétiens qui entoure le fief du groupe État islamique.
Des croix brandies
Comme Qaraqosh, Amdaniya et Bartella sont libres. Quelques chrétiens
parmi les soldats irakiens brandissent une croix pour la première fois en
deux ans. Tout un symbole. Depuis une semaine, les forces irakiennes
vont de victoire en victoire. Elles ne sont plus qu'à une dizaine de
kilomètres de Mossoul. Snipers, voitures piégées, terrains minés...
L'ennemi est partout. Il faudra encore des jours avant d'atteindre son fief
irakien.
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-enirak/irak-daesh-perd-plusieurs-villes-chretiennes-pres-demossoul_1887635.html
La Turquie prête à agir en Irak, dit le Premier
ministre turc
Boursorama
Reuters le 22/10/2016 à 21:50
ANKARA, 22 octobre (Reuters) - La Turquie est prête à
"prendre des mesures" en Irak parce qu'elle n'est pas satisfaite
par les promesses de Washington et Bagdad de ne pas faire
participer les combattants kurdes et les milices chiites aux
combats autour de Mossoul, a déclaré samedi le Premier ministre
turc.
La Turquie ne peut rester immobile face à ce qui se passe en
Irak, compte tenu des 350 kilomètres de frontière qui séparent
les deux pays, a déclaré Binali Yildirim, qui s'exprimait devant
des journalistes.
"La Turquie ne pourra jamais rester immobile face aux
massacres, à la possibilité d'un afflux de réfugiés et de
combats le long de sa frontière et elle agira si nécessaire", a
déclaré le chef du gouvernement. Ses commentaires ont été
diffusé en direct à la télévision.
"Nous avons fait tous les préparatifs pour prendre nos
mesures parce que la promesse donnée par les Etats-Unis et
l'Irak sur le PKK et les milices chiites qui ne prendraient pas
part aux opérations ne nous satisfait pas pour l'instant."
Le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi a annoncé dans
la journée avoir refusé une proposition de la Turquie de
participer à l'offensive contre le groupe Etat islamique à
Mossoul.
(Tuvan Gumrukcu; Danielle Rouquié pour le service français)
http://www.boursorama.com/actualites/la-turquie-prete-a-agir-en-irakdit-le-premier-ministre-turc-06d84f054a886065f460fc69b0ce9150
CONCERT NEONAZI/LES NAZIS
Argent récolté pour aider un terroriste présumé
20 Minutes
23 octobre 2016 12:31; Act: 23.10.2016 14:57
La presse révèle dimanche que le coordinateur du concert
néonazi d'Unterwasser (SG) utilise les sous empochés pour
payer les frais de procès d'un Allemand, accusé de faire
partie d'un groupuscule terroriste et néonazi.
Le concert d'extrême droite qui a réuni samedi passé quelque 5000
néonazis à Unterwasser (SG) continue de faire des vagues.
Une vidéo tournée durant la soirée, et publiée par le «Blick», montre la
formation Frontalkraft déclamer lors d'un chant sur les «traîtres à la
patrie»: «Schwarz ist die Nacht, in der wir euch kriegen. Weiss die Männer,
die für Deutschland siegen. Rot ist das Blut auf dem Asphalt» (Noire est la
nuit, pendant laquelle nous vous retrouverons. Blancs sont les hommes,
qui gagnent pour l'Allemagne. Rouge est le sang sur l'asphalte).
C'est «un appel indirect à la violence», s'insurge dans «SonntagsBlick»
Corina Eichenberger, conseillère nationale (PLR/AG) et présidente de la
commission de la politique de sécurité (CPS). Une plainte pénale pour
violation de la norme antiraciste a déjà été déposée par la fondation
contre le racisme.
«Rien à faire en Suisse»
La Suisse «n'est pas un paradis pour les extrémistes de droite», déclare
de son côté le conseiller fédéral Guy Parmelin dans une interview accordée
à la «Zentralschweiz am Sonntag» et à la «Ostschweiz am Sonntag».
Le ministre UDC se dit fâché, car de tels événements «n'ont rien à faire en
Suisse». Empêcher le rassemblement aurait dû être «une responsabilité
conjointe». D'après le Vaudois, l'idéal serait de parvenir à sensibiliser les
loueurs de locaux et, en cas de doute, que la police soit avertie.
Rassemblement organisé durant des mois depuis l'Allemagne
Des recherches menées par la «SonntagsZeitung» révèlent des liens
suspects entre le concert organisé à Unterwasser et un membre présumé
du groupuscule terroriste et néonazi Clandestinité national-socialiste
(NSU). Le rassemblement du week-end dernier aurait été organisé depuis
des mois depuis une localité allemande, située à environ 500 kilomètres
de la localité saint-galloise.
Selon le dominical, le tout a été géré par Steffen R., un Allemand de 32
ans. Ce dernier est un ami d'enfance de Ralf Wohlleben, actuellement
emprisonné en Allemagne et accusé d'avoir participé à neuf meurtres
racistes. Il serait aussi le quatrième membre de la NSU aux côtés de
Beate Zschäpe ainsi que d'Uwe Böhnhardt et Uwe Mundlos. Les deux
hommes s'étaient donnés la mort le 4 novembre 2011. Beate Zschäpe,
elle, est actuellement jugée en Allemagne.
Brouiller les pistes
Depuis l'arrestation de Ralf Wohlleben, Steffen R. ne cesse de récolter de
l'argent pour payer les frais de procès de son ami d'enfance. Plusieurs
personnes du milieu ont confirmé cette information à la
«SonntagsZeitung». Une personne s'étant rendue la semaine passé à
Unterwasser a par ailleurs écrit sur Facebook: «Wolle (en faisant allusion
à Ralf Wohlleben) va se réjouir!»
Afin de brouiller les pistes, l'Allemand prend soin de s'entourer de diverses
personnes pour l'organisation des concerts. A Unterwasser, il avait
demandé à Matthias M., un Allemand de 29 ans, d'annoncer la
manifestation à la commune saint-galloise. Le Ministère public a ouvert
une enquête contre le jeune homme qui travaille actuellement dans un
studio de tatouage à Rapperswil (SG) et habite à Rüti (ZH).
Le concert du week-end dernier aurait permis de rassembler près de
150'000 francs. Les visiteurs ont dû verser les 30 euros du billet d'entrée
directement sur le compte de David H. Le compte IBAN de cet Allemand
avait déjà été utilisé pour un autre concert néonazi, dont une partie des
recettes aurait également été utilisée pour venir en aide à Ralf Wohlleben.
(nxp/ats)
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Argent-recolte-pour-aider-unterroriste-presume-13985812
Une base secrète construite par les Nazis découverte
dans l'Arctique
7sur7
Christophe Da Silva
24/10/16 - 13h55 Source: BBC, The Independent
Une mystérieuse base construite par les Nazis durant la Seconde Guerre
mondiale a refait surface sur l'île d'Alexandra Land à 1.000 kilomètres du
Pôle Nord.
Une mystérieuse base abandonnée, connue sous le nom de
"Schatzgraber" ou encore "Treasure Hunter", a refait surface sur l'île
d'Alexandra Land à 1.000 kilomètres du Pôle Nord. Elle vient d'être
découverte par des scientifiques russes, indique The Independent.
Désirée par Adolf Hitler après l'invasion de la Russie par l'armée du
Troisième Reich en 1942, cette base secrète servait à entreposer des
munitions, ainsi que des outils météorologiques et stratégiques.
Le personnel touché par une épidémie
Après avoir été touché par une épidémie attribuée à la consommation de
viande d'ours polaire, le personnel en poste a été forcé de quitter le site
au cours des années 40.
Les scientifiques russes ont mis la main sur 500 objets, dont des restes
appartenant à des bunkers, des bidons d'essence abandonnés et même de
la documentation papier en partie conservée.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/2936272/2016/10
/24/Une-base-secrete-construite-par-les-Nazis-decouverte-dans-lArctique.dhtml
CPI
Cour pénale internationale : les conséquences du
retrait de l'Afrique du Sud, du Burundi et du Soudan
lci.fr
ÉCHEC - Le Burundi, l'Afrique du Sud et bientôt le Soudan. Ces pays
africains disent vouloir quitter la Cour pénale internationale. Leur raison :
l’obsession africaine de la CPI, "teintée de colonialisme".
22 oct 22:31
Voilà un fiasco total qui pourrait avoir des répercussions encore plus
grandes. Vendredi 21 octobre, l'Afrique du Sud annonçait son retrait de la
Cour pénale internationale (CPI), après la polémique causée par son refus
d'arrêter le président soudanais Omar el-Béchir, recherché par la CPI pour
génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, région
de l'ouest du Soudan en proie à une guerre civile depuis plus de 10 ans.
Le départ de l'Afrique du Sud, qui pourrait prendre un an avant d'être
effectif, serait une première dans l'histoire de la CPI. Mais qu'est-il
reproché à la Cour ?
La "chasse raciale" de la CPI en Afrique
Depuis son entrée en fonctions en 2003, les magistrats de la CPI ont
ouvert dix enquêtes dans neuf pays, dont huit sont en Afrique. Ses cibles
lui ont valu de nombreuses critiques sur le continent, notamment celles de
l'Union africaine (UA) qui y a vu une "sorte de chasse raciale". Par la voix
de son ministre de la Justice, M. Masutha, Pretoria l'a rejointe vendredi en
accusant la CPI de "préférer de toute évidence viser des dirigeants en
Afrique".
Avec l'affaire Omar el-Béchir, goutte d'eau qui a fait déborder le vase, M.
Masutha juge que la Cour "entrave l'aptitude de l'Afrique du Sud à honorer
ses obligations en matière de respect de l'immunité diplomatique". Basée
à La Haye, la CPI est le premier tribunal international permanent chargé
de poursuivre les auteurs présumés de génocides, crimes contre
l'humanité et crimes de guerre.
Un "effet domino" ?
La décision sud-africaine inquiète la communauté internationale qui craint
un "effet domino", comme le qualifie le directeur de l'Institute for Security
Studies (ISS), Anton du Plessis. D'autres pays africains pourraient se
sentir tout aussi légitime à claquer la porte de la CPI.
Et les premiers dominos ont déjà commencé à tomber. Mardi, le président
burundais Pierre Nkurunziza avait promulgué la loi prévoyant que son
pays, plongé dans une grave crise politique qui a fait plus de 500 morts,
se retire de la CPI. Et ce samedi, le Soudan, dont le président Omar elBéchir (encore lui) est accusé de génocide par la CPI, a appelé "les leaders
africains et les peuples d'Afrique qui sont encore membres à se retirer
collectivement de la CPI."
La démarche du Burundi n'est pas solitaire, il s'agit plutôt d'une démarche
solidaire.Ministre burundais des Affaires étrangères, Alain-Aymé Nyamitwe
Le Burundi et l'Afrique du Sud reprochent principalement à la CPI d'être
une Cour tournée contre l'Afrique. "Le continent africain est celui qui
compte le plus de pays parties, mais on sait comment les pays ont adhéré.
C'était sous d'énormes pressions, alors que des pays puissants qui
l'avaient négocié ne l'ont pas signé, ce qui montre que dès le départ la CPI
visait l'Afrique", explique Alain-Aymé Nyamitwe. "Nous n'avons pas dit
que nous sommes pour l'impunité, ce que nous disons c'est que si justice
il y a, elle doit être impartiale et pas teintée de colonialisme", continue le
ministre burundais.
La fin de la CPI ?
Mark Kersten, chercheur en droit pénal international à l'université de
Toronto, rappelle que "d'autres pays pourraient suivre mais en même
temps, le Gabon vient de demander l'ouverture d'une enquête" ce qui lui
fait dire qu'il est "très improbable de voir un retrait à l'échelle du
continent".
De même, les départs du Burundi ou de l'Afrique du Sud ne vont pas
mettre un terme ni à l'existence de la CPI ni à celle de ses enquêtes. En
effet, le Statut de Rome prévoit que le retrait "n'affecte en rien la
poursuite de l'examen des affaires que la Cour avait déjà commencé à
examiner avant la date à laquelle il a pris effet". Mais une fois ce délai
dépassé, la CPI ne peut enquêter dans un pays non membre qu'avec
l'autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU ou quand un pays reconnaît
la compétence de la Cour pour une période déterminée.
http://www.lci.fr/international/cour-penale-internationale-lesconsequences-du-retrait-de-l-afrique-du-sud-du-burundi-et-du-soudan2008954.html
SHOAH
L'usine d'Oskar Schindler va devenir un musée de
l'Holocauste
Par Direct Matin Mis à jour le 23 Octobre 2016 à 12:54 Publié le 23
Octobre 2016 à 12:16
Son histoire a été popularisée dans le célèbre film de Steven
Spielberg sorti en 1993. Pendant la seconde guerre mondiale,
Oskar Schindler a sauvé 1.200 juifs de la déportation en les
employant dans son usine de Moravie (actuelle République
tchèque).
Pour conserver la mémoire des lieux, le bâtiment va devenir un mémorial
de Shoah. La Fondation Oskar-Schindler, chargée de perpétuer la
mémoire de l'industriel allemand, a officialisé la nouvelle jeudi 20 octobre.
Ouverture prévue en 2019
Cette dernière a repris la gestion de l'immeuble délabré dans le village de
Brnenec (République tchèque) en août dernier. Elle prévoit de le restaurer
et de le transformer en un mémorial de l'Holocauste en 2019.
Le site de l'usine a été ouvert aux visiteurs en 2010. Il est situé près de
l'ancien camp de concentration de Brnenec connu pour avoir été le seul
camp de concentration nazi situé en République tchèque.
«Il est l'un des bâtiments les plus connus du pays», a déclaré Jaroslav
Novak, le président de la fondation cité par la Deutsche Welle.
L'organisation indique que le monument devrait attirer plus de visiteurs
dans la région.
http://www.directmatin.fr/monde/2016-10-23/lusine-doskar-schindler-vadevenir-un-musee-de-lholocauste-741178
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Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes
l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens"
Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du
génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" :
une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre
National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon.
Publié le 13 octobre 2016
Centre National de la Mémoire Arménienne
Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens
du 13 octobre au 19 novembre 2016
Posted on 1 septembre 2016 by CNMA
Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes
et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les
accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite
photographies d’archives, documents familiaux.
Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace
brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus
longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à
leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou
internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une
reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le
génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France
à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces
orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté
de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur
pour leurs enfants.
Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage
des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur
courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis.
Commissaire : Antoine Bédrossian
Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de
Houshamadyan
Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine
Arménien, Valence
Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des
déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 19151917” par Antoine Bedrossian.
Entrée 5 €, libre pour les adhérents.
http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-dugenocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels
arméniens de la Turquie ottomane"
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la
Turquie ottomane" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Union
internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le
Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication
par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens
dans la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction.
Publié le 19 octobre
Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane. Un
patrimoine en destruction.
Achetez votre exemplaire en ligne!
https://www.collectif2015.org/fr/Shop.aspx
Titre : Localités et Biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane.Un
patrimoine en destruction.
Auteur(s) : Haroutiun Khatchadourian, Patrick Aslanian, Lucie Aslanian,
Jean Michel.
Éditeur : Union Internationale des Organisations Terre et Culture
Langue : Français
Reliure : Broché avec rabat
Nombre de pages : 365
Poids : 1920 g
Dimensions : 24 × 31 cm
Dépôt légal : 06/2016
ISBN : 978-2-9956672-0-0
Prix : Tarif unique de 30€ + 8,60 (frais de livraison en France et à
l'étranger et de gestion compris) = 38,60 €
Pour l'achat en nombre contacter '[email protected]'.
L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le
Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs
soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie
ottomane.Un patrimoine en destruction.
Il s’agit là d’un document fondamental relatif aux biens cultuels arméniens
de quinze vilayets de la Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un
inventaire précis, aboutissement d’un travail de comparaison et de
réactualisation d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et
1921. Faisant suite à une introduction édifiante sur les destructions encore
à l’œuvre de nos jours, l’ouvrage dresse un inventaire de ces lieux et
présente des photographies et des cartes en couleur avec de surcroît des
index toponymiques susceptibles de guider le lecteur dans ses
recherches .Cette étude minutieuse permet ainsi de localiser les
toponymes de plus d’un millier de localités arméniennes de l’empire.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au
Mémorial de la Shoah
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah
- Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la journée
de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la Shoah
organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés, réfugiés,
survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au
dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue
Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).
Publié le 26 janvier 2016
Mémorial de la Shoah
APRÈS LA SHOAH
Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)
Du mercredi 27 janvier 2016
au dimanche 30 octobre 2016
APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la
Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de
soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale
semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la
destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux.
Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches,
retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer
à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent
cependant partout.
En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants
de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000
Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes
déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En
France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et
de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de
l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une
persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi
d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés
juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse,
culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs
ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.>
Entrée libre - niveau 1
Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi
jusqu'à 22h
Bientôt, le site de l'exposition
www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org
CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION
Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah :
projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en
ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du
Mémorial.
projection
jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30
Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger
http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du
site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par
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- est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et
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sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN
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Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
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Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique
Communiqués.
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Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
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Agenda
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publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
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Veille-Media
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MEDIAS
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où les citoyens peuvent intervenir
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Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
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France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
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[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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