MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr NplateMD (romiplostim) Poudre lyophilisée pour solution injectable 250 μg/0,5 mL et 500 μg/1 mL Norme reconnue Protéine stimulant la thrombopoïèse Amgen Canada Inc. 6775 Financial Drive, Suite 100 Mississauga (Ontario) L5N 0A4 Date de l’autorisation : 1er mars 2016 Numéro de contrôle : 189868 2009-2016 Amgen Canada Inc. Tous droits réservés. Monographie de NPLATE Page 1 de 76 Table des matières PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ ............. 3 RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ............................................... 3 DESCRIPTION................................................................................................................... 3 INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE ............................................................... 3 CONTRE-INDICATIONS ................................................................................................. 4 MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS PRÉCAUTIONS ............................................. 4 EFFETS INDÉSIRABLES ................................................................................................. 8 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ..................................................................... 36 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ........................................................................... 37 SURDOSAGE................................................................................................................... 40 MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ............................................. 40 ENTREPOSAGE ET STABILITÉ ................................................................................... 41 FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ................ 42 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES .......................................................... 43 RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES .............................................................. 43 ESSAIS CLINIQUES ....................................................................................................... 43 PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE ................................................................................. 61 TOXICOLOGIE ............................................................................................................... 61 RÉFÉRENCES ................................................................................................................. 72 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR ................................. 73 Monographie de NPLATE Page 2 de 76 Pr NplateMD (romiplostim) PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT Voie d’administration Forme posologique et concentration Ingrédients non médicamenteux cliniquement importants Sous-cutanée Poudre lyophilisée pour solution injectable NPLATE renferme une faible quantité de sucre (4 % de mannitol et 2 % de sucrose). 250 μg/0,5 mL et 500 μg/1 mL Voir la section Formes posologiques, composition et conditionnement pour connaître la liste complète des ingrédients. DESCRIPTION NPLATE (romiplostim), un agent de la classe des mimétiques de la thrombopoïétine (TPO), est une protéine de fusion peptide-Fc (pepticorps) qui stimule la production de plaquettes en activant la voie de transcription intracellulaire par l’intermédiaire du récepteur de la TPO (aussi appelé cMpl). Le pepticorps est formé d’un domaine Fc de l’immunoglobuline humaine IgG1 dont les 2 sousunités à chaîne simple sont chacune liées de façon covalente à une chaîne peptidique par le résidu C-terminal. Chacune de ces chaînes peptidiques possède 2 domaines de liaison au récepteur de la TPO. NPLATE ne possède toutefois aucune séquence d’acides aminés en commun avec la thrombopoïétine endogène (TPOe). NPLATE est produit à l’aide de la technologie de l’ADN recombinant à partir de la bactérie Escherichia coli (E. coli). NPLATE doit être administré par voie sous-cutanée (s.-c.). Il est offert sous forme de poudre compacte lyophilisée stérile de couleur blanche à reconstituer et ne contient aucun agent de conservation. NPLATE à 500 μg doit être mélangé à 1,2 mL d’eau stérile pour injection, USP, et NPLATE à 250 μg doit être mélangé à 0,72 mL d’eau stérile pour injection, USP. La reconstitution de NPLATE produit une solution iso-osmotique limpide et incolore contenant NPLATE. INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE NPLATE (romiplostim) est indiqué pour augmenter le nombre de plaquettes chez les adultes atteints de purpura thrombocytopénique immunitaire (idiopathique) (PTI) chronique : • n’ayant pas subi de splénectomie et présentant une réponse inadéquate ou une intolérance aux corticostéroïdes, aux immunoglobulines, ou aux deux; • ayant subi une splénectomie et n’ayant pas répondu de façon satisfaisante à celle-ci. NPLATE a été utilisé seul ou en association avec d’autres traitements anti-PTI comme les corticostéroïdes, l’azathioprine ou le danazol. Monographie de NPLATE Page 3 de 76 CONTRE-INDICATIONS NPLATE (romiplostim) est contre-indiqué chez les patients qui ont une hypersensibilité au médicament, à l’un des ingrédients de la préparation ou à l’un des composants du contenant, ou qui ont des antécédents de sensibilité ou d’allergie à un produit dérivé de la bactérie E. coli. Pour obtenir la liste complète des ingrédients, veuillez consulter la section Formes posologiques, composition et conditionnement de la monographie de produit. MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Mises en garde et précautions importantes • NPLATE peut être utilisé chez des patients présentant un syndrome myélodysplasique uniquement dans le cadre d’études de recherche clinique, en raison du risque d’apparition d’une leucémie myéloïde chez de tels patients. • Des saignements graves peuvent survenir durant le traitement par NPLATE; c’est pourquoi les patients doivent être suivis étroitement tout au long de celui-ci. Il se peut que des traitements de secours, y compris des transfusions de plaquettes, se révèlent nécessaires, en particulier chez les patients dont le nombre de plaquettes est instable. • Des cas de récidive de la thrombocytopénie, avec des taux parfois bien en deçà de ceux enregistrés avant le traitement, et des cas d’hémorragie grave menaçant le pronostic vital ou se soldant même par un décès ont été signalés après l’arrêt du traitement par NPLATE. Les mises en garde et les précautions ci-dessous concernent des effets observés ou théoriques de la classe des agonistes du récepteur de la TPO. Généralités Le traitement par NPLATE (romiplostim) doit être prescrit et surveillé uniquement par des professionnels de la santé qualifiés. • NPLATE ne doit être utilisé que par des patients atteints de PTI dont le degré de thrombocytopénie et l’état de santé augmentent le risque de saignement. • NPLATE ne doit pas être utilisé pour tenter de normaliser le nombre de plaquettes. Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse et risque de myélofibrose L’administration de NPLATE augmente le risque d’apparition ou d’accumulation de dépôts de fibres de réticuline dans la moelle osseuse. La présence de réticuline a été observée dans la moelle osseuse de 11 des 630 patients adultes (1,7 %) qui ont participé aux essais cliniques. La présence de tels dépôts a commandé l’arrêt du traitement par NPLATE chez certains patients. Dans l'ensemble des essais cliniques, du collagène a été découvert dans la moelle osseuse de 2 patients, dont 1 qui avait des antécédents de PTI et d’anémie hémolytique. Des dépôts de réticuline ont été observés dans la moelle osseuse de 11 patients. L’un d’entre eux présentait une leucopénie en plus de la thrombocytopénie et/ou du PTI sous-jacents. Les 11 patients présentant des dépôts de réticuline dans la moelle osseuse avaient tous reçu des doses de NPLATE ≥ 5 μg/kg et 7 d’entre eux avaient reçu des doses ≥ 10 μg/kg. Monographie de NPLATE Page 4 de 76 Aucun essai clinique n’a permis d’exclure le risque de myélofibrose accompagnée d’une cytopénie suivant l’administration de NPLATE. Une fois la dose stable de NPLATE établie, il faut demander un examen des frottis de sang périphérique et un hémogramme tous les mois afin de détecter l’aggravation ou l’apparition d’anomalies morphologiques (p. ex. globules rouges nucléés ou en forme de larme, ou globules blancs immatures) ou encore une cytopénie. Si les anomalies morphologiques s’aggravent ou si de nouvelles anomalies apparaissent, ou s’il y a présence d’une cytopénie chez le patient, il faut cesser le traitement par NPLATE et envisager de pratiquer une biopsie de la moelle osseuse aux fins d’analyses pouvant comprendre une épreuve par coloration afin de détecter une fibrose. Le risque à long terme d’évolution vers une myélofibrose demeure inconnu. Récidive de la thrombocytopénie et hémorragie après l’arrêt du traitement Il y a un risque de récidive de la thrombocytopénie après l’arrêt du traitement par NPLATE. D’autre part, le risque d’hémorragie après l’arrêt de NPLATE est accru si le patient prend un anticoagulant ou un agent antiplaquettaire. Il faut assurer un suivi étroit pour détecter la diminution du nombre de plaquettes et mettre en œuvre les mesures thérapeutiques appropriées afin d’éviter une hémorragie lors de l’arrêt de NPLATE. À l’arrêt du traitement par NPLATE, il est recommandé d’obtenir une numération plaquettaire hebdomadaire pendant au moins 2 semaines et de réinstaurer le traitement anti-PTI conformément au protocole en vigueur. Les autres mesures thérapeutiques peuvent comprendre l’arrêt de l’anticoagulant ou de l’agent antiplaquettaire, ou des deux, l’inversion de l’anticoagulation ou l’administration de plaquettes. Sur les 630 patients adultes atteints de PTI et traités par NPLATE dans le cadre d’essais cliniques, 170 ont abandonné le traitement par NPLATE. Quatorze de ces derniers (8,2 %) ont présenté une thrombocytopénie d’un grade plus élevé qu’avant de recevoir NPLATE. Complications thrombotiques et thromboemboliques Des complications thrombotiques et thromboemboliques peuvent survenir si le nombre de plaquettes est trop élevé. Ainsi, une dose excessive de NPLATE, administrée par erreur ou non, peut entraîner une thrombocytose ou des complications thrombotiques et thromboemboliques. Des cas de thrombocytose ont été observés au cours des essais cliniques sur NPLATE. Au cours des essais cliniques contrôlés, l’incidence des complications thrombotiques et thromboemboliques a été de 2,4 % tant avec NPLATE qu’avec le placebo (les principaux types de complications thrombotiques et thromboemboliques apparues en cours de traitement et signalées lors des essais cliniques comprennent la thrombose veineuse profonde, l’embolie pulmonaire, l’infarctus du myocarde et la thrombophlébite). Pour réduire au minimum le risque de thrombocytose, il ne faut pas utiliser NPLATE pour « normaliser » le nombre de plaquettes. Il faut suivre les lignes directrices concernant l’ajustement posologique afin d’obtenir et de maintenir un nombre de plaquettes ≥ 50 x 109/L (consulter la section Posologie et Administration). Des événements thrombotiques et thromboemboliques ont été constatés après la commercialisation du médicament (consulter la section Effets indésirables, Effets indésirables observés après la commercialisation du médicament). Il convient de faire preuve de prudence lorsque NPLATE est administré à des patients présentant des facteurs de risque connus d’accidents thromboemboliques, y compris, sans toutefois s'y limiter, des facteurs de risque héréditaires (p. ex. la thrombophilie par mutation du facteur V de Monographie de NPLATE Page 5 de 76 Leiden) ou acquis (p. ex. un déficit en antithrombine III, le syndrome des antiphospholipides), ou encore lorsque le produit est administré à des patients d'âge avancé, immobilisés sur une longue période, atteints d’un cancer, recevant un traitement contraceptif ou un traitement hormonal de substitution, ayant subi une chirurgie ou un traumatisme, obèses ou fumeurs. Des cas d’événements thromboemboliques, dont la thrombose de la veine porte, ont été observés chez les patients atteints d’une hépatite chronique et recevant NPLATE. Il convient de faire preuve de prudence lorsque NPLATE est utilisé chez ces patients. Parmi les 630 patients adultes qui ont reçu NPLATE dans le cadre d’essais cliniques sur le PTI, le taux d’événements thrombotiques et thromboemboliques ajusté en fonction de la durée des essais chez les sujets âgés de 65 ans ou plus était de 10 par 100 sujets-années, comparativement à 5,3 par 100 sujets-années dans le groupe des sujets âgés de moins de 65 ans (consulter la section Mises en garde et précautions, Populations particulières – Personnes âgées). Absence ou diminution de la réponse à NPLATE Si l’administration d’une dose de NPLATE comprise dans la gamme posologique recommandée entraîne une faible réponse ou que le nombre de plaquettes ne peut être maintenu, il faut en rechercher la cause, entre autres une immunogénicité et une augmentation possible de la réticuline dans la moelle osseuse (consulter les sections Effets indésirables – Immunogénicité et Mises en garde et précautions – Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse). Cesser NPLATE si le nombre de plaquettes demeure < 50 x 109/L ou s’il n’est pas suffisamment élevé pour éviter un saignement cliniquement important après 4 semaines de traitement à la dose hebdomadaire maximale, soit 10 μg/kg (consulter la section Posologie et administration – Arrêt du traitement). Apparition de tumeurs malignes et évolution des tumeurs existantes La stimulation du récepteur de la TPO à la surface des cellules hématopoïétiques peut augmenter le risque d’apparition d’une tumeur hématologique maligne. Des cas de tumeur hématologique ont été signalés dans le cadre des essais cliniques sur NPLATE. Au cours des essais cliniques contrôlés menés chez des patients atteints de PTI chronique, l’incidence de tumeurs hématologiques malignes a été de 1,2 % chez les patients traités par NPLATE comparativement à 2,4 % chez les patients ayant reçu le placebo. Dans le cadre d’essais cliniques sur des patients atteints du syndrome myélodysplasique (SMD), des cas d’évolution vers une leucémie myéloïde aiguë (LMA) ont été signalés. De plus, des hausses passagères de blastes n’ayant pas évolué vers une LMA ont été observées dans quelques cas. NPLATE n’est pas indiqué dans le traitement de la thrombocytopénie secondaire à un SMD ni à aucune affection autre que le PTI chronique. Dans l'essai de prolongation de longue durée sur le PTI (essai S4), 36 patients ont signalé des événements indésirables néoplasiques et 15 autres, des événements indésirables néoplasiques cutanés. Dans l'essai ouvert (essai S3), 14 patients du groupe traité par NPLATE contre 5 patients du groupe ayant reçu le traitement de référence ont signalé des événements indésirables néoplasiques, tandis que 6 patients contre 0, respectivement, ont signalé des événements indésirables néoplasiques cutanés (des patients d'au moins 18 ans n’ayant pas subi de splénectomie ont été répartis au hasard selon un rapport de 2:1, puis ils ont reçu NPLATE ou le traitement de référence). Monographie de NPLATE Page 6 de 76 Il faut envisager la possibilité de procéder à une ponction de la moelle osseuse et à une biopsie tout au long de la maladie et du traitement, notamment chez les patients âgés de plus de 60 ans et ceux présentant des symptômes chroniques ou des signes d’anomalies. Surveillance et épreuves de laboratoire Il faut surveiller l’hémogramme, y compris le nombre de plaquettes, au moment de l’instauration du traitement par NPLATE ainsi que pendant et après le traitement. Avant d’administrer la première dose de NPLATE, il faut examiner les résultats de la formule leucocytaire du sang périphérique afin d’établir l’étendue des anomalies des globules blancs et des globules rouges au départ. Un hémogramme, y compris une numération plaquettaire, doit être obtenu hebdomadairement au cours de la phase d’ajustement de la dose de NPLATE, puis mensuellement après l’établissement d’une dose stable de NPLATE. À la suite de l’arrêt du traitement par NPLATE, il faut obtenir un hémogramme, y compris une numération plaquettaire, hebdomadairement pendant au moins 2 semaines. Erreurs dans l'administration du médicament Des erreurs lors de l'administration du médicament, notamment l'injection d'une dose trop forte ou trop faible, ont été signalées chez des patients traités par NPLATE. Une surdose peut provoquer une élévation excessive de la numération plaquettaire associée à des complications thrombotiques et thromboemboliques. Si le nombre de plaquettes augmente de manière excessive, il faut cesser l'administration de NPLATE et surveiller la numération plaquettaire. Le traitement par NPLATE sera réintroduit conformément aux recommandations relatives à la posologie et à l'administration. Une dose insuffisante pourrait abaisser le nombre de plaquettes en deçà du seuil prévu et être associée à un risque de saignement. La numération plaquettaire doit être surveillée chez les patients traités par NPLATE (consulter les sections Posologie et Administration et Surdosage). Populations particulières Femmes enceintes L’innocuité et l’efficacité de NPLATE chez les femmes enceintes n’ont pas été établies. NPLATE ne doit pas être utilisé durant la grossesse sauf si les avantages escomptés du traitement pour la mère l’emportent sur les risques qu’il pourrait comporter pour le fœtus. Des études chez l’animal ont montré une toxicité pour la reproduction, comme une migration à travers la membrane placentaire et un accroissement du nombre de plaquettes chez les fœtus du rat. Nous invitons les femmes qui deviennent enceintes pendant le traitement par NPLATE à s'inscrire au Programme de surveillance des grossesses d'Amgen. Pour l'inscription, les patientes ou leur médecin doivent composer le 1-866-512-6436. Femmes qui allaitent Il n’a pas été établi si NPLATE passe ou non dans le lait maternel humain. Toutefois, son excrétion est probable, et les risques pour le nourrisson ne peuvent pas être exclus. Étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel humain, il faut donc faire preuve de prudence lorsque NPLATE est administré à une femme qui allaite. Comme NPLATE Monographie de NPLATE Page 7 de 76 est associé à un risque d’effets indésirables graves chez le nourrisson, la femme qui allaite et son médecin doivent prendre une décision en tenant compte de l’ensemble des bienfaits et des risques relatifs de NPLATE tant pour la mère que pour le nourrisson. Nous invitons les femmes qui allaitent pendant le traitement par NPLATE à s’inscrire au Programme de surveillance de l’allaitement d’Amgen. Pour l’inscription, les patientes ou leur médecin doivent composer le 1-866-512-6436. Enfants L’innocuité et l’efficacité de NPLATE chez les enfants (< 18 ans) n’ont pas été établies. Dans une étude exploratoire de détermination de la dose de phases I et II réalisée chez 22 enfants (17 traités par NPLATE et 5 ayant reçu le placebo), le profil d'innocuité s'est révélé semblable à celui de la population adulte durant la période de traitement de 12 semaines. Toutefois, des saignements se sont produits chez 12 sujets (70,6 %) du groupe traité par NPLATE contre 2 sujets (40,0 %) du groupe placebo. Un patient du groupe ayant reçu NPLATE a subi 3 événements de saignement modéré (grade 2 de l'échelle CTCAE [Common Terminology Criteria for Adverse Events]) (épistaxis, contusion, pétéchies). Les saignements signalés par les autres patients étaient légers (grade 1 de l'échelle CTCAE). Dans le groupe placebo, tous les saignements se sont produits lorsque le nombre de plaquettes était < 30 x 109/L. Dans le groupe NPLATE, la majorité des saignements indésirables se sont produits durant les 6 premières semaines de la période de traitement, et la plupart des événements (14 sur 17) sont survenus en corrélation avec une numération plaquettaire < 30 x 109/L; aucun événement hémorragique ne s'est produit lorsque le nombre de plaquettes était ≥ 50 x 109/L. Ces résultats doivent être interprétés avec prudence étant donné la taille restreinte de l'échantillon. Personnes âgées Des 630 patients adultes ayant reçu NPLATE au cours des essais cliniques sur le PTI, 171 (27 %) étaient âgés de 65 ans ou plus et 78 (12 %) avaient 75 ans ou plus. Comme le nombre de personnes âgées évaluées a été peu élevé, il n’est pas possible de tirer de conclusions définitives quant aux effets de l’âge sur l’efficacité ou l’innocuité du médicament. Insuffisance hépatique Peu d’études ont été réalisées chez des patients atteints d’une insuffisance hépatique; c’est pourquoi NPLATE doit être utilisé avec prudence chez ce groupe de patients. Insuffisance rénale Peu d’études ont été réalisées chez des patients atteints d’une insuffisance rénale; c’est pourquoi NPLATE doit être utilisé avec prudence chez ce groupe de patients. EFFETS INDÉSIRABLES Aperçu des effets indésirables du médicament Il y a un risque de récidive de la thrombocytopénie après l’arrêt du traitement par NPLATE (romiplostim). Il faut donc assurer un suivi étroit pour détecter la diminution du nombre de plaquettes et mettre en œuvre les mesures thérapeutiques appropriées afin d’éviter une Monographie de NPLATE Page 8 de 76 hémorragie. Une augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse a été observée chez certains patients atteints de PTI traités par NPLATE. Ce phénomène peut être soupçonné en présence de modifications morphologiques des cellules du sang périphérique et confirmé au moyen d’une biopsie de la moelle osseuse. Un nombre de plaquettes supérieur à la normale étant associé à un risque théorique de complications thrombotiques et thromboemboliques, il commande un ajustement de la dose conformément aux lignes directrices établies (consulter la section Mises en garde et précautions : Complications thrombotiques et thromboemboliques). Au cours des essais de phase III contrôlés par placebo, les effets indésirables les plus fréquents ont été la céphalée, l’arthralgie, les étourdissements, l’insomnie, la myalgie, la douleur aux extrémités, la douleur abdominale, la douleur aux épaules, la dyspepsie et la paresthésie. Effets indésirables du médicament observés au cours des essais cliniques Puisque les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, les taux des effets indésirables observés peuvent ne pas refléter ceux observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des essais cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables d’un médicament qui sont tirés des essais cliniques s’avèrent utiles pour la détermination des événements indésirables liés aux médicaments et pour l’approximation des taux. Les effets indésirables graves associés à NPLATE qui ont été relevés dans le cadre des essais cliniques ont été le dépôt de réticuline dans la moelle osseuse et l’aggravation de la thrombocytopénie après l’arrêt du traitement par NPLATE. Les données ci-dessous proviennent des 630 patients adultes atteints de PTI chronique et âgés de 18 à 93 ans qui ont été exposés à NPLATE et dont 60 % étaient des femmes. NPLATE a fait l’objet de 2 essais à double insu, contrôlés par placebo et à répartition aléatoire. Les essais s’appuyaient tous deux sur une méthodologie identique, sauf pour ce qui est du type de patient : les patients de l’essai S1 (Tableau 1 et Tableau 3) n’avaient pas subi de splénectomie, alors que les patients de l’essai S2 (Tableau 2 et Tableau 4) avaient subi cette intervention. Les données présentées incluent aussi les données d’un essai ouvert à long terme comportant un seul groupe de traitement. Au cours des essais contrôlés par placebo, la céphalée a été l’effet indésirable le plus fréquemment signalé. Chez les patients non splénectomisés, des céphalées ont été signalées par 26 % des patients recevant NPLATE et 30 % des patients recevant le placebo. Chez les patients splénectomisés, des céphalées ont été signalées par 43 % des patients recevant NPLATE et 33 % des patients recevant le placebo. Les céphalées ont été généralement d’intensité légère à modérée. Effets indésirables survenus au cours des essais de phase III contrôlés par placebo portant sur le PTI et l’administration de NPLATE (essais S1 et S2) Le Tableau 1 et le Tableau 2 présentent les effets indésirables observés dans le cadre des 2 essais de phase III contrôlés par placebo (essai S1 et essai S2; N = 125) à une fréquence ≥ 1 %. La majorité de ces effets indésirables ont été d’intensité légère à modérée. Le Tableau 3 et le Tableau 4 présentent les événements indésirables dont l’incidence varie de ≥ 2 % (NPLATE c. placebo) entre les sujets non splénectomisés (essai S1) et les sujets splénectomisés (essai S2). Monographie de NPLATE Page 9 de 76 Tableau 1. Effets indésirables du médicament observés à une fréquence ≥ 1 % durant l'essai S1 (patients non splénectomisés) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Placebo (N = 20) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des effets indésirables suivants 10 (50,0) 29 (69,0) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Arthralgie Douleur aux extrémités Douleur à l'épaule Myalgie 7 (35,0) 5 (25,0) 2 (10,0) 0 (0,0) 1 (5,0) 18 (42,9) 10 (23,8) 8 (19,0) 5 (11,9) 3 (7,1) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Céphalée Étourdissements Paresthésie 6 (30,0) 6 (30,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 17 (40,5) 11 (26,2) 7 (16,7) 2 (4,8) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Douleur abdominale Dyspepsie 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 7 (16,7) 5 (11,9) 2 (4,8) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Insomnie 2 (10,0) 2 (10,0) 5 (11,9) 5 (11,9) * Remarque : Parmi les patients affectés au hasard au groupe placebo dans l'essai S1 (212), 1 a en fait reçu NPLATE et est inclus dans le groupe NPLATE. Monographie de NPLATE Page 10 de 76 Tableau 2. Effets indésirables du médicament observés à une fréquence ≥ 1 % durant l'essai S2 (patients splénectomisés) a CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Placebo (N = 21) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des effets indésirables suivants 9 (42,9) 32 (76,2) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Céphalée Étourdissements Paresthésie 7 (33,3) 7 (33,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 21 (50,0) 18 (42,9) 7 (16,7) 3 (7,1) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Arthralgie Myalgie Douleur aux extrémités Douleur à l'épaule 3 (14,3) 3 (14,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 17 (40,5) 12 (28,6) 9 (21,4) 3 (7,1) 2 (4,8) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Insomnie 1 (4,8) 1 (4,8) 8 (19,0) 8 (19,0) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Douleur abdominale Dyspepsie 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 7 (16,7) 4 (9,5) 4 (9,5) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Trouble médullairea 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) La fréquence réelle est inconnue étant donné que les biopsies de la moelle osseuse n'ont pas été effectuées de façon systématique; voir la section Mises en garde et précautions - Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse. Monographie de NPLATE Page 11 de 76 Tableau 3. Événements indésirables survenus durant l’essai S1 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients non splénectomisés) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Placebo (N = 20) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des événements indésirables suivants 7 (35,0) 40 (95,2) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Nausée Saignement gingival Douleur abdominale Dyspepsie Flatulence Fissure anale Constipation Gastrite Hémorragie gastro-intestinale Hématochézie Hernie hiatale Hémorragie labiale Hernie ombilicale 2 (10,0) 2 (10,0) 1 (5,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 19 (45,2) 6 (14,3) 5 (11,9) 5 (11,9) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Douleur aux extrémités Dorsalgie Douleur à l'épaule Myalgie Arthrite Douleur osseuse Coccydynie Raideur articulaire Faiblesse musculaire Douleur thoracique musculosquelettique Douleur musculosquelettique Raideur musculosquelettique Tendinite 3 (15,0) 2 (10,0) 1 (5,0) 0 (0,0) 1 (5,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 18 (42,9) 8 (19,0) 6 (14,3) 5 (11,9) 3 (7,1) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MÉDIASTINAUX Épistaxis Sinusite allergique Dysphonie Dyspnée à l’effort Hémoptysie Épanchement pleural 3 (15,0) 3 (15,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 14 (33,3) 11 (26,2) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) INFECTIONS ET INFESTATIONS Infection des voies respiratoires supérieures Infection à Herpes simplex Conjonctivite infectieuse Carie dentaire Otite Gastro-entérite virale Mycose génitale Infection buccale Infection virale 2 (10,0) 2 (10,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 13 (31,0) 6 (14,3) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) Monographie de NPLATE Page 12 de 76 Tableau 3. Événements indésirables survenus durant l’essai S1 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients non splénectomisés) Placebo (N = 20) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Étourdissements Dysarthrie Paresthésie Sensation de brûlure Accident vasculaire cérébral Hémorragie intracrânienne Léthargie Sciatique Céphalée due à la sinusite Tremblements 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 13 (31,0) 7 (16,7) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES GÉNÉRAUX ET AFFECTIONS AU POINT D’ADMINISTRATION Ecchymose au point d'injection Douleur thoracique Affection pseudogrippale Gêne au point d'injection Douleur au point d’injection Douleur thoracique non cardiaque Œdème périphérique 1 (5,0) 1 (5,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 9 (21,4) 5 (11,9) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) LÉSIONS, INTOXICATIONS ET COMPLICATIONS LIÉES À UNE INTERVENTION Excoriation Traumatisme crânien Claquage musculaire Accident de la route Éraflure Fracture du sternum Brûlure thermique Plaie 0 (0,0) 7 (16,7) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 3 (7,1) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS Prurit Érythème Hypotrichose Coloration anormale de la peau Peau chaude 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 7 (16,7) 3 (7,1) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES RÉNAUX ET URINAIRES Hydronéphrose Douleur vésicale Pollakiurie Sténose des artères rénales Retard de la miction Anomalie de l'urine 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 6 (14,3) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Anémie Splénomégalie 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 5 (11,9) 3 (7,1) 2 (4,8) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Monographie de NPLATE Page 13 de 76 Tableau 3. Événements indésirables survenus durant l’essai S1 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients non splénectomisés) Placebo (N = 20) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) TROUBLES OCULAIRES Prurit oculaire Kératoconjonctivite sèche Vision trouble 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 3 (7,1) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Dépression Confusion Idées suicidaires 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 3 (7,1) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES VASCULAIRES Bouffées de chaleur Hypertension Crise hypertensive 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 3 (7,1) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) EXAMENS Hausse de la tension artérielle Bruit carotidien Gain pondéral 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DU MÉTABOLISME ET DE LA NUTRITION Diabète Augmentation de l’appétit 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) NÉOPLASMES BÉNINS, MALINS ET NON PRÉCISÉS (Y COMPRIS KYSTES ET POLYPES) Lymphome à cellules B Carcinome basocellulaire 0 (0,0) 2 (4,8) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES CARDIAQUES Épanchement péricardique 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DE L’OREILLE ET DU LABYRINTHE Congestion auriculaire 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES ENDOCRINIENS Hypothyroïdie 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES HÉPATOBILIAIRES Stéatose hépatique 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE Hypersensibilité 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Monographie de NPLATE Page 14 de 76 Tableau 4. Événements indésirables survenus durant l'essai S2 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients splénectomisés) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Placebo (N = 21) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des événements indésirables suivants 18 (85,7) 42 (100,0) TROUBLES GÉNÉRAUX ET AFFECTIONS AU POINT D’ADMINISTRATION Fatigue Douleur Pyrexie Œdème périphérique Asthénie Douleur au point d’injection Ecchymose au point d'injection Frissons Œdème Œdème facial Affection pseudogrippale Enflure au point d'injection 8 (38,1) 5 (23,8) 2 (9,5) 0 (0,0) 2 (9,5) 1 (4,8) 1 (4,8) 1 (4,8) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 27 (64,3) 13 (31,0) 6 (14,3) 6 (14,3) 5 (11,9) 5 (11,9) 4 (9,5) 3 (7,1) 3 (7,1) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Céphalée Étourdissements Paresthésie Migraine Trouble de l’attention Dysgueusie Hypoesthésie Absence épileptique (petit mal) Hyperactivité psychomotrice Syncope Céphalée de tension Anomalie du champ visuel 7 (33,3) 7 (33,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 25 (59,5) 18 (42,9) 7 (16,7) 3 (7,1) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Arthralgie Myalgie Spasmes musculaires Douleur thoracique musculosquelettique Douleur aux extrémités Douleur osseuse Faiblesse musculaire Douleur à l'épaule Protrusion d’un disque intervertébral Raideur musculosquelettique Tendinite 5 (23,8) 3 (14,3) 0 (0,0) 2 (9,5) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 25 (59,5) 12 (28,6) 9 (21,4) 5 (11,9) 3 (7,1) 3 (7,1) 2 (4,8) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Diarrhée Nausée Vésicules sur la muqueuse buccale Vomissements Douleur abdominale Dyspepsie 5 (23,8) 2 (9,5) 2 (9,5) 2 (9,5) 1 (4,8) 0 (0,0) 0 (0,0) 24 (57,1) 9 (21,4) 5 (11,9) 5 (11,9) 4 (9,5) 4 (9,5) 4 (9,5) Monographie de NPLATE Page 15 de 76 Tableau 4. Événements indésirables survenus durant l'essai S2 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients splénectomisés) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Douleur abdominale haute Hématochézie Stomatite aphteuse Mauvaise haleine Constipation Vésicule labiale Hémorragie buccale Hémorragie rectale Malaise gastrique Coloration anormale des dents Placebo (N = 21) n (%) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) NPLATE (N = 42) n (%) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) INFECTIONS ET INFESTATIONS Infection des voies respiratoires supérieures Grippe Infection virale des voies respiratoires supérieures Bronchite Candidose Acarodermatite Appendicite Teigne sur le corps Cellulite Mycose Gastroentérite Infection gastro-intestinale Infection à Herpes simplex Candidose orale Pharyngite Infection cutanée Infection dentaire Infection virale Mycose vulvovaginale 4 (19,0) 3 (14,3) 1 (4,8) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 22 (52,4) 8 (19,0) 3 (7,1) 3 (7,1) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MÉDIASTINAUX Épistaxis Toux Douleur pharyngolaryngée Rhinite allergique Hémoptysie Congestion nasale Syndrome d'apnée du sommeil Sinusite allergique Sécheresse de la gorge Dysphonie Hypersécrétion des sinus paranasaux Épanchement pleural Coloration anormale des expectorations 8 (38,1) 7 (33,3) 3 (14,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 21 (50,0) 16 (38,1) 7 (16,7) 6 (14,3) 3 (7,1) 2 (4,8) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS Alopécie Acné 1 (4,8) 1 (4,8) 0 (0,0) 13 (31,0) 3 (7,1) 2 (4,8) Monographie de NPLATE Page 16 de 76 Tableau 4. Événements indésirables survenus durant l'essai S2 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients splénectomisés) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Hémorragie cutanée Œdème angioneurotique Kyste dermique Sécheresse de la peau Croissance anormale des poils Trouble unguéal Réaction de photosensibilité Prurigo Éruption papuleuse Lésion cutanée Odeur anormale de la peau Placebo (N = 21) n (%) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) NPLATE (N = 42) n (%) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) LÉSIONS, INTOXICATIONS ET COMPLICATIONS LIÉES À UNE INTERVENTION Contusion Excoriation Chute Lésion des tissus mous Lésion à la langue Plaie 3 (14,3) 3 (14,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 12 (28,6) 8 (19,0) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Insomnie Cauchemar Tentative de suicide 1 (4,8) 1 (4,8) 0 (0,0) 0 (0,0) 9 (21,4) 8 (19,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES VASCULAIRES Hématome Bouffées vasomotrices Bouffées de chaleur Embolie périphérique Ischémie périphérique 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 8 (19,0) 4 (9,5) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) EXAMENS Gain pondéral Hausse de la tension artérielle Hausse du taux d'alanine aminotransférase Hausse du taux d’aspartate aminotransférase Accélération de la fréquence cardiaque Positivité pour les anticorps de l’hépatite C Perte pondérale 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 7 (16,7) 3 (7,1) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR ET DES SEINS Ménorragie Métrorragie Dysménorrhée Gynécomastie Hémorragie postménopausique Polype utérin Hémorragie vaginale 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 7 (16,7) 2 (4,8) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) Monographie de NPLATE Page 17 de 76 Tableau 4. Événements indésirables survenus durant l'essai S2 à une fréquence différant d’au moins 2 % (NPLATE c. placebo) (patients splénectomisés) Placebo (N = 21) n (%) NPLATE (N = 42) n (%) TROUBLES OCULAIRES Larmoiement accru Hyperémie oculaire Hémorragie sclérotique Trouble visuel 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 5 (11,9) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Thrombocytopénie Trouble médullaire Purpura thrombocytopénique idiopathique 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 4 (9,5) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DU MÉTABOLISME ET DE LA NUTRITION Déshydratation Hypokaliémie Hypovolémie Carence en vitamine B 12 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 4 (9,5) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES CARDIAQUES Angine de poitrine Insuffisance cardiaque congestive Extrasystoles 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 3 (7,1) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DE L’OREILLE ET DU LABYRINTHE Hémorragie à l’oreille Acouphène 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE Hypersensibilité Allergie saisonnière 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (4,8) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES ENDOCRINIENS Goitre 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) TROUBLES HÉPATOBILIAIRES Lithiase biliaire 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (2,4) 1 (2,4) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Essai de prolongation à long terme sur le PTI (essai S4) Une analyse a été effectuée sur des sujets ayant mené à terme un essai sur le PTI (8 essais en tout) avant de s’engager dans l’essai de prolongation ouvert 20030213. Au total, 292 sujets adultes ont été sélectionnés et 291 sujets adultes ont reçu au moins 1 dose de NPLATE. La durée médiane de la participation à l’essai pour les 291 sujets adultes faisant l’objet de l’analyse de l’innocuité a été de 78 semaines (écart type : 72,7 semaines; plage de 1 à 277 semaines). Les événements indésirables dont l’incidence était ≥ 10 % sont la céphalée (37,5 %), la rhinopharyngite (34,4 %), la fatigue (32,0 %), les contusions (30,6 %), les infections des voies respiratoires supérieures (26,1 %), la diarrhée (25,1 %), l'épistaxis (25,1 %), la toux (24,1 %), la nausée (24,1 %), l'arthralgie (23,7 %), la douleur aux extrémités (19,2 %), les pétéchies (18,9 %), Monographie de NPLATE Page 18 de 76 la dorsalgie (18,6 %), les étourdissements (17,5 %), la douleur oropharyngée (17,2 %), les éruptions cutanées (15,8 %), les vomissements (15,8 %), le saignement gingival (15,5 %), l'insomnie (14,1 %), l’œdème périphérique (14,1 %), l'hématome (13,1 %), la pyrexie (13,1 %), la sinusite (13,1 %), l'infection des voies urinaires (12,4 %), la myalgie (12,0 %), la douleur abdominale (11,7 %), le purpura thrombocytopénique idiopathique (11,7 %), la thrombocytopénie (11,3 %), la douleur (11,0 %) et la congestion nasale (10,3 %). Des événements indésirables graves ont été observés chez 117 sujets adultes (40,2 %). Des événements indésirables ayant mené au retrait de l’étude ont été observés chez 23 sujets adultes (7,9 %). Dix-huit événements thrombotiques ou thromboemboliques graves ont été signalés chez 14 des 291 sujets (4,8 %). Des événements thrombotiques ou thromboemboliques ont été signalés chez 19 sujets adultes (6,5 %). Des cas de fibrose ou de présence de réticuline dans la moelle osseuse ont été signalés chez 9 sujets. De plus, des cas de réticuline dans la moelle osseuse ont été notés dans les rapports sur les événements indésirables manifestés par 5 autres sujets. Une atteinte rénale a été signalée chez 10 sujets adultes (3,4 %). Seize sujets adultes sont morts au cours de cette étude. Deux événements mortels, 1 cas d'infarctus du myocarde et 1 cas d'angine de poitrine instable, ont été considérés comme liés au traitement. Dans les deux cas, les sujets présentaient des facteurs de risque préexistants de ces événements fatals. Huit des 16 décès étaient dus à des événements cardiaques. Quarante sujets (13,7 %) ont subi des événements indésirables de nature cardiaque. Toutefois, il n'y a pas suffisamment de données pour conclure à un lien de causalité entre le traitement par NPLATE et le risque de trouble cardiaque et d'aggravation des troubles préexistants. Le Tableau 5, le Tableau 6, le Tableau 7 et le Tableau 8 portent sur l’essai de prolongation à long terme sur le PTI et présentent, respectivement : les effets indésirables du médicament dont l’incidence est ≥ 1 %; les événements indésirables dont l’incidence est ≥ 2 %; l’incidence des événements indésirables graves; et les événements indésirables ayant mené au retrait de l’étude. Monographie de NPLATE Page 19 de 76 Tableau 5. Effets indésirables du médicament ayant une fréquence ≥ 1 % dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des effets indésirables suivants 195 (67,0) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Céphalée Étourdissements Paresthésie 134 (46,0) 109 (37,5) 51 (17,5) 28 (9,6) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Arthralgie Douleur aux extrémités Myalgie 116 (39,9) 69 (23,7) 56 (19,2) 35 (12,0) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Douleur abdominale Dyspepsie 49 (16,8) 34 (11,7) 20 (6,9) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Insomnie 41 (14,1) 41 (14,1) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Trouble médullaire Monographie de NPLATE 5 (1,7) 5 (1,7) Page 20 de 76 Tableau 6. Événements indésirables ayant une fréquence ≥ 2 % dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des événements indésirables suivants 278 (95,5) INFECTIONS ET INFESTATIONS Rhinopharyngite Infection des voies respiratoires supérieures Sinusite Infection des voies urinaires Bronchite Grippe Gastroentérite Pharyngite Pneumonie Otite Infection des voies respiratoires Rhinite Cellulite Zona Abcès dentaire Infection dentaire Infection virale des voies respiratoires supérieures Cystite Infection de l’œil Infection à Helicobacter Laryngite Herpès oral 202 (69,4) 100 (34,4) 76 (26,1) 38 (13,1) 36 (12,4) 24 (8,2) 23 (7,9) 14 (4,8) 14 (4,8) 12 (4,1) 11 (3,8) 11 (3,8) 11 (3,8) 10 (3,4) 9 (3,1) 9 (3,1) 8 (2,7) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) 6 (2,1) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Diarrhée Nausée Vomissements Saignement gingival Douleur abdominale Constipation Douleur abdominale haute Hémorragie buccale Dyspepsie Malaise abdominal Mal de dents Hémorragie rectale Distension abdominale Stomatite 170 (58,4) 73 (25,1) 70 (24,1) 46 (15,8) 45 (15,5) 34 (11,7) 26 (8,9) 22 (7,6) 22 (7,6) 20 (6,9) 17 (5,8) 17 (5,8) 12 (4,1) 9 (3,1) 9 (3,1) Monographie de NPLATE Page 21 de 76 Tableau 6. Événements indésirables ayant une fréquence ≥ 2 % dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Hémorroïdes Douleur abdominale basse Hémorragie gastro-intestinale Reflux gastro-œsophagien NPLATE (N = 291) n (%) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Arthralgie Douleur aux extrémités Dorsalgie Myalgie Douleur musculosquelettique Spasmes musculaires Œdème articulaire Arthrite Douleur thoracique musculosquelettique Arthrose Douleur osseuse Raideur musculosquelettique Douleur cervicale Douleur au flanc 163 (56,0) 69 (23,7) 56 (19,2) 54 (18,6) 35 (12,0) 29 (10,0) 28 (9,6) 16 (5,5) 13 (4,5) 10 (3,4) 10 (3,4) 9 (3,1) 8 (2,7) 7 (2,4) 6 (2,1) TROUBLES RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MÉDIASTINAUX Épistaxis Toux Douleur oropharyngée Congestion nasale Rhinorrhée Dyspnée Vésicules dans l'oropharynx Dyspnée à l’effort Congestion des voies respiratoires Congestion sinusale Asthme Dysphonie Trouble respiratoire Irritation de la gorge 160 (55,0) 73 (25,1) 70 (24,1) 50 (17,2) 30 (10,3) 26 (8,9) 24 (8,2) 20 (6,9) 11 (3,8) 9 (3,1) 9 (3,1) 7 (2,4) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Céphalée Étourdissements Paresthésie Migraine 154 (52,9) 109 (37,5) 51 (17,5) 28 (9,6) 16 (5,5) Monographie de NPLATE Page 22 de 76 Tableau 6. Événements indésirables ayant une fréquence ≥ 2 % dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Hypoesthésie Céphalée due à la sinusite Sciatique Tremblements Léthargie Neuropathie périphérique Somnolence NPLATE (N = 291) n (%) 12 (4,1) 10 (3,4) 9 (3,1) 9 (3,1) 7 (2,4) 7 (2,4) 6 (2,1) TROUBLES GÉNÉRAUX ET AFFECTIONS AU POINT D’ADMINISTRATION Fatigue Œdème périphérique Pyrexie Douleur Asthénie Douleur thoracique Hématome au point d’injection Frissons Douleur au point d'injection Malaise thoracique Affection pseudogrippale Hémorragie des muqueuses Malaise Œdème 153 (52,6) 93 (32,0) 41 (14,1) 38 (13,1) 32 (11,0) 23 (7,9) 17 (5,8) 15 (5,2) 12 (4,1) 12 (4,1) 9 (3,1) 9 (3,1) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS Pétéchies Éruption cutanée Ecchymose Prurit Hématome cutané Lésion cutanée Urticaire Érythème Purpura Eczéma Dermatite Psoriasis Acné Alopécie Hyperhidrose Enflure de la face 148 (50,9) 55 (18,9) 46 (15,8) 26 (8,9) 23 (7,9) 19 (6,5) 18 (6,2) 13 (4,5) 12 (4,1) 12 (4,1) 11 (3,8) 7 (2,4) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) 6 (2,1) 6 (2,1) Monographie de NPLATE Page 23 de 76 Tableau 6. Événements indésirables ayant une fréquence ≥ 2 % dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) LÉSIONS, INTOXICATIONS ET COMPLICATIONS LIÉES À UNE INTERVENTION Contusion Chute Lacération de la peau Douleur liée à une intervention Entorse Excoriation Traumatisme oculaire Plaie Morsure d’arthropode Brûlure thermique 125 (43,0) 89 (30,6) 19 (6,5) 18 (6,2) 17 (5,8) 11 (3,8) 10 (3,4) 7 (2,4) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Purpura thrombocytopénique idiopathique Thrombocytopénie Anémie 67 (23,0) 34 (11,7) 33 (11,3) 19 (6,5) TROUBLES VASCULAIRES Hématome Hypertension Hémorragie Bouffées de chaleur 65 (22,3) 38 (13,1) 17 (5,8) 11 (3,8) 7 (2,4) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Insomnie Anxiété Dépression 64 (22,0) 41 (14,1) 22 (7,6) 19 (6,5) TROUBLES OCULAIRES Hémorragie conjonctivale Conjonctivite Hyperémie oculaire Vision brouillée Déficience visuelle Sécheresse oculaire Douleur oculaire 41 (14,1) 8 (2,7) 8 (2,7) 8 (2,7) 8 (2,7) 7 (2,4) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES DU MÉTABOLISME ET DE LA NUTRITION Perte d'appétit Déshydratation Hypokaliémie Hyperglycémie 35 (12,0) 15 (5,2) 9 (3,1) 9 (3,1) 6 (2,1) Monographie de NPLATE Page 24 de 76 Tableau 6. Événements indésirables ayant une fréquence ≥ 2 % dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) TROUBLES DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR ET DES SEINS Ménorragie Hémorragie vaginale 28 (9,6) 14 (4,8) 14 (4,8) TROUBLES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE Allergie saisonnière Hypersensibilité 27 (9,3) 16 (5,5) 12 (4,1) TROUBLES DE L’OREILLE ET DU LABYRINTHE Mal d'oreille Acouphène Vertiges 26 (8,9) 13 (4,5) 9 (3,1) 9 (3,1) TROUBLES CARDIAQUES Insuffisance cardiaque congestive Palpitations Tachycardie 20 (6,9) 7 (2,4) 7 (2,4) 7 (2,4) EXAMENS Baisse de la numération plaquettaire Perte pondérale Gain pondéral 20 (6,9) 8 (2,7) 6 (2,1) 6 (2,1) TROUBLES RÉNAUX ET URINAIRES Dysurie Pollakiurie 20 (6,9) 15 (5,2) 8 (2,7) INTERVENTIONS CHIRURGICALES ET MÉDICALES Extraction dentaire 11 (3,8) 11 (3,8) NÉOPLASMES BÉNINS, MALINS ET NON PRÉCISÉS (Y COMPRIS KYSTES ET POLYPES) Carcinome basocellulaire 6 (2,1) 6 (2,1) Monographie de NPLATE Page 25 de 76 Tableau 7. Fréquence des événements indésirables graves dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des événements indésirables graves suivants 117 (40,2) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Thrombocytopénie Purpura thrombocytopénique idiopathique Trouble médullaire Anémie Bicytopénie Myélofibrose (réticuline) Syndrome d'Evans Anémie hémolytique Leucocytose Neutropénie 33 (11,3) 23 (7,9) 7 (2,4) 4 (1,4) 3 (1,0) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) INFECTIONS ET INFESTATIONS Pneumonie Bronchite Cellulite Appendicite Infection liée à un cathéter Urosepsie Abcès anal Bactériémie Candidose Bactériémie sur cathéter Infection liée à un dispositif Épiglottite Gastroentérite Infection d'un hématome Septicémie à Klebsiella Infection localisée Méningite à Listeria Rhinopharyngite Parotidite Septicémie pneumococcique Pneumonie streptococcique Cellulite postinterventionnelle Leucoencéphalopathie multifocale progressive Septicémie Thrombophlébite suppurée Abcès dentaire 27 (9,3) 8 (2,7) 3 (1,0) 3 (1,0) 2 (0,7) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 26 de 76 Tableau 7. Fréquence des événements indésirables graves dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Hémorragie gastro-intestinale Douleur abdominale Colite Saignement gingival Hémorragie rectale Distension abdominale Douleur abdominale basse Douleur abdominale haute Fistule anale Ascite Colite ischémique Diarrhée Dyspepsie Hernie fémorale Hématémèse Syndrome du côlon irritable Kyste buccal Hémorragie buccale Ulcère buccal Nausée Parodontite Occlusion de l’intestin grêle Dent enclavée Perte dentaire Hémorragie gastro-intestinale haute Vomissements 25 (8,6) 4 (1,4) 2 (0,7) 2 (0,7) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES CARDIAQUES Insuffisance cardiaque congestive Infarctus du myocarde Insuffisance cardiaque Infarctus aigu du myocarde Fibrillation auriculaire Angine de poitrine instable Coronaropathie Arrêt cardiaque Tamponnade cardiaque Hémorragie péricardique Bloc trifasciculaire 18 (6,2) 5 (1,7) 5 (1,7) 4 (1,4) 3 (1,0) 3 (1,0) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 27 de 76 Tableau 7. Fréquence des événements indésirables graves dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX Accident vasculaire cérébral Convulsion Syncope Accident ischémique transitoire Algodystrophie sympathique réflexe Céphalée Anévrisme intracrânien Perte de connaissance Migraine Rechute de sclérose en plaques Présyncope Thrombose du sinus transverse 15 (5,2) 2 (0,7) 2 (0,7) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES GÉNÉRAUX ET AFFECTIONS AU POINT D’ADMINISTRATION Pyrexie Douleur thoracique Hernie obstructive Effet indésirable du médicament Asthénie Décès Fatigue Œdème généralisé Hernie Douleur herniaire Hyperpyrexie Complication mécanique associée à un implant Œdème périphérique 13 (4,5) 4 (1,4) 3 (1,0) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES HÉPATOBILIAIRES Cholélithiase Cholécystite Insuffisance hépatique Colique biliaire Cholécystite aiguë Stéatose hépatique Hépatite Thrombose de la veine porte 11 (3,8) 3 (1,0) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) LÉSIONS, INTOXICATIONS ET COMPLICATIONS LIÉES À UNE INTERVENTION Fracture de la hanche Complication au siège d'une fistule artérioveineuse 11 (3,8) 2 (0,7) 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 28 de 76 Tableau 7. Fréquence des événements indésirables graves dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Contusion Fracture du sacrum Traumatisme crânien Fracture de l'humérus Hernie incisionnelle Complication liée à un dispositif médical Lésion du ménisque Fracture du bassin Hémorragie sous-durale Fracture d’un membre supérieur Plaie NPLATE (N = 291) n (%) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) NÉOPLASMES BÉNINS, MALINS ET NON PRÉCISÉS (Y COMPRIS KYSTES ET POLYPES) Tumeur maligne du foie Cancer du sein Leucémie lymphoïde chronique Récidive du cancer du côlon Néoplasme pulmonaire malin Lymphome Métastases au système nerveux central Myélome multiple Myélofibrose Tumeur de l'orbite Adénocarcinome rénal Carcinome à cellules transitionnelles 11 (3,8) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES RESPIRATOIRES, THORACIQUES ET MÉDIASTINAUX Dyspnée Épistaxis Insuffisance respiratoire Œdème pulmonaire aigu Asthme Toux Hémoptysie Douleur pleurétique Embolie pulmonaire Hémorragie pulmonaire Arrêt respiratoire 11 (3,8) 4 (1,4) 3 (1,0) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES VASCULAIRES Thrombose veineuse profonde Anévrisme aortique 9 (3,1) 2 (0,7) 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 29 de 76 Tableau 7. Fréquence des événements indésirables graves dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Sténose de l'artère fémorale Hématome Hémorragie Phlébite Hématome sous-galéal Thrombose NPLATE (N = 291) n (%) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES DU MÉTABOLISME ET DE LA NUTRITION Déshydratation Hyperkaliémie Perte d'appétit Hypokaliémie 8 (2,7) 4 (1,4) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET DU TISSU CONJONCTIF Arthrose Arthrite Protrusion d’un disque intervertébral Ostéonécrose Douleur aux extrémités Rhabdomyolyse 8 (2,7) 3 (1,0) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES RÉNAUX ET URINAIRES Insuffisance rénale Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale chronique Polype vésical Rétention urinaire 7 (2,4) 3 (1,0) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) EXAMENS Baisse de la numération plaquettaire Hausse de la numération plaquettaire Hausse du nombre de mégacaryocytes 6 (2,1) 3 (1,0) 2 (0,7) 1 (0,3) TROUBLES PSYCHIATRIQUES Anxiété Altération de l'état mental Agitation État de confusion Idées suicidaires 6 (2,1) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS Pétéchies Éruption cutanée Cloque Ecchymose 6 (2,1) 2 (0,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 30 de 76 Tableau 7. Fréquence des événements indésirables graves dans l'essai S4 (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié Psoriasis Purpura Éruption cutanée due au lupus érythémateux disséminé Urticaire NPLATE (N = 291) n (%) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR ET DES SEINS Hémorragie vaginale Ménorragie Métrorragie Kyste de l'ovaire 5 (1,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) INTERVENTIONS CHIRURGICALES ET MÉDICALES Arthroplastie du genou Cholécystectomie Chirurgie non urgente Chirurgie esthétique Intervention dermocosmétique Pose d'une endoprothèse 5 (1,7) 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES DE L’OREILLE ET DU LABYRINTHE Vertiges Trouble vestibulaire 3 (1,0) 2 (0,7) 1 (0,3) TROUBLES OCULAIRES Cécité Hémorragie de la conjonctive Œdème papillaire 2 (0,7) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES CONGÉNITAUX, FAMILIAUX ET GÉNÉTIQUES Communication interauriculaire 1 (0,3) 1 (0,3) GROSSESSE, AFFECTIONS PUERPÉRALES ET PÉRINATALES Avortement spontané 1 (0,3) 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 31 de 76 Tableau 8. Fréquence des événements indésirables survenus pendant l'essai S4 et ayant mené au retrait de l'étude (population adulte) CLASSIFICATION PAR APPAREIL, SYSTÈME ET ORGANE Terme privilégié NPLATE (N = 291) n (%) Nombre de sujets ayant signalé au moins 1 des événements indésirables suivants ayant mené au retrait de l'étude 23 (7,9) TROUBLES CARDIAQUES Infarctus du myocarde Angine de poitrine instable Arrêt cardiaque Insuffisance cardiaque congestive Tamponnade cardiaque 7 (2,4) 3 (1,0) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) INFECTIONS ET INFESTATIONS Méningite à Listeria Septicémie pneumococcique Pneumonie streptococcique Thrombophlébite suppurée 4 (1,4) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) NÉOPLASMES BÉNINS, MALINS ET NON PRÉCISÉS (Y COMPRIS KYSTES ET POLYPES) Tumeur maligne du foie Lymphome Myélome multiple Myélofibrose 4 (1,4) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES SANGUINS ET LYMPHATIQUES Trouble médullaire 2 (0,7) 2 (0,7) TROUBLES GÉNÉRAUX ET AFFECTIONS AU POINT D’ADMINISTRATION Décès 1 (0,3) 1 (0,3) EXAMENS Baisse de la numération plaquettaire 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES RÉNAUX ET URINAIRES Insuffisance rénale 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR ET DES SEINS Hémorragie vaginale 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES DE LA PEAU ET DES TISSUS SOUS-CUTANÉS Éruption cutanée due au lupus érythémateux disséminé 1 (0,3) 1 (0,3) TROUBLES VASCULAIRES Thrombose veineuse profonde 1 (0,3) Monographie de NPLATE Page 32 de 76 1 (0,3) Essai ouvert (essai S3) Au cours de la période de traitement globale, des données ont été recueillies sur 156 sujets qui ont reçu NPLATE et 73 sujets qui ont reçu le traitement de référence. Dans le groupe traité par NPLATE, les événements indésirables survenus à une fréquence ≥ 10 % ont été la céphalée (34,6 %), la fatigue (27,6 %), la rhinopharyngite (23,1 %), l'épistaxis (19,2 %), les pétéchies (16,0 %), la nausée (16,0 %), l'arthralgie (16,0 %), la toux (16,0 %), les contusions (14,7 %), la douleur aux extrémités (14,1 %), les étourdissements (13,5 %), la diarrhée (13,5 %), l'infection des voies urinaires (12,2 %), la douleur oropharyngée (12,2 %), l'infection des voies respiratoires supérieures (11,5 %), la dorsalgie (11,5 %), la myalgie (10,9 %), la constipation (10,3 %), le prurit (10,3 %) et l'œdème périphérique (10,3 %). En outre, la fréquence de l’insuffisance rénale a été de 12,8 %, celles de la leucocytose et de l'anémie, de 5,1 %, et celle des événements thrombotiques ou thromboemboliques, de 3,8 %. Dans le groupe qui a reçu le traitement de référence, les événements indésirables survenus à une fréquence ≥ 10 % ont été l'épistaxis (23,3 %), la fatigue (21,9 %), la céphalée (19,2 %), la rhinopharyngite (19,2 %), les contusions (17,8 %), les pétéchies (17,8 %) et l'infection des voies urinaires (11,0 %). En outre, la fréquence d'insuffisance rénale a été de 11,0 %, celle des événements thrombotiques ou thromboemboliques, de 4,1 %, et celles de la leucocytose et de l'anémie, de 1,4 %. Des événements indésirables graves ont été signalés par 36 sujets (23,1 %) du groupe traité par NPLATE et 28 sujets (38,4 %) du groupe qui a reçu le traitement de référence. Des événements indésirables ayant entraîné le retrait de l'étude ont été signalés par 6 sujets (3,8 %) du groupe traité par NPLATE et 3 sujets (4,1 %) du groupe qui a reçu le traitement de référence. Sept événements thrombotiques ou thromboemboliques graves ont été signalés chez 5 sujets (3,2 %) du groupe traité par NPLATE, tandis qu’aucun événement thrombotique ou thromboembolique grave n'a été signalé dans le groupe ayant reçu le traitement de référence. Aucun cas de myélofibrose ni de dépôt de réticuline dans la moelle osseuse n'a été signalé dans les groupes qui ont reçu NPLATE ou le traitement de référence. Six sujets sont morts au cours de cette étude, dont 1 dans le groupe traité par NPLATE et 5 dans le groupe ayant reçu le traitement de référence. Aucun des décès n'a été considéré comme lié au traitement. Deux des 5 décès survenus dans le groupe qui a reçu le traitement de référence ont été attribués à des événements cardiaques. Onze sujets (7,1 %) du groupe traité par NPLATE ont subi des événements indésirables cardiaques, et 9 sujets (12,3 %) du groupe ayant reçu le traitement de référence en ont fait autant. Il n'y a pas suffisamment de données pour conclure à un lien de causalité entre NPLATE et le risque de trouble cardiaque et d'aggravation des troubles préexistants. Saignements Tout au long du programme d’essais cliniques sur le PTI, la relation entre le nombre de saignements et le nombre de plaquettes a été inversement proportionnelle. Des saignements sont survenus chez 193 des 630 sujets adultes (30,6 %) alors que le nombre de plaquettes était < 30 x 109/L. Des saignements de grade ≥ 2 sont survenus chez 92 sujets adultes sur 630 (14,6 %) alors que le nombre de plaquettes était < 50 x 109/L. Monographie de NPLATE Page 33 de 76 Dans le cadre des essais de phase III, 9 patients ont signalé un saignement pouvant être considéré comme grave (5 [6,0 %] dans le groupe traité par NPLATE, 4 [9,8 %] dans le groupe placebo). Une fois ajustés en fonction de la durée de l’essai, les taux de saignements graves ont été respectivement de 16,6 et de 26,9 par 100 patients-années dans le groupe traité par NPLATE et dans le groupe placebo. Le taux de saignements de grade 2 ou plus rapportés chez les patients traités par NPLATE a été de 15 %, et de 34 % chez les patients ayant reçu le placebo. Ajustés en fonction de la durée de l’essai, ces taux ont été respectivement de 118,4 et de 134,4 par 100 patients-années. Dans le cadre de l'essai de prolongation de longue durée (S4), des saignements ont été signalés chez 166 sujets adultes (57,0 %). Dans l'essai ouvert (S3), des saignements ont été signalés chez 81 sujets (51,9 %) du groupe traité par NPLATE et 40 sujets (54,8 %) du groupe ayant reçu le traitement de référence. Saignements chez les sujets présentant un nombre de plaquettes variable (nombre de plaquettes instable) Dans le cadre des essais pivots, 9 sujets (7 %) ont présenté une augmentation ou une diminution extrême du nombre de leurs plaquettes dans un court laps de temps; ces sujets ont souvent eu besoin de multiples traitements de secours et de nombreux ajustements de leur dose de NPLATE. Parmi ces 9 sujets, 6 recevaient NPLATE et 3 recevaient le placebo. D’autre part, 7 de ces 9 sujets avaient subi une splénectomie. Les sujets traités par NPLATE ont présenté des plages de numération plaquettaire plus étendues dont les limites supérieures étaient plus élevées, comparativement aux sujets qui ont reçu le placebo. Ces effets peuvent être attribuables à la prise de NPLATE seul ou à la synergie de l’association de ce médicament et d’un traitement de secours. En conséquence des nombreux déclins importants du nombre de plaquettes, les sujets ont subi de nombreux saignements, dont certains sévères ou graves, et une hémorragie menaçant le pronostic vital. Ces 9 sujets témoignent de la variabilité interindividuelle du PTI et des défis que représente la prise en charge de patients dont le nombre de plaquettes ne peut être stabilisé, par opposition aux sujets dont la réponse est stable. La Figure 1 et la Figure 2 illustrent, respectivement, la réponse de 2 patients traités par NPLATE, l’un présentant un nombre stable de plaquettes et l’autre un nombre instable. Monographie de NPLATE Page 34 de 76 Figure 1. Numération plaquettaire et dose cumulative avec le temps : réponse plaquettaire durable Dernière dose de NplateMD ASC : aire sous la courbe Seuls les traitements de secours utilisés durant les semaines 1 à 24 ont été inclus. Les traitements de secours sont désignés par les abréviations suivantes : P = prednisone, I = immunoglobulines, B = plaquettes ou sang humain, O = autre. Figure 2. Numération plaquettaire et dose cumulative avec le temps : réponse plaquettaire non durable ASC : aire sous la courbe Seuls les traitements de secours utilisés durant les semaines 1 à 24 ont été inclus. Le degré de gravité des saignements est indiqué par la longueur du trait vertical. Les traitements de secours sont désignés par les abréviations suivantes : P = prednisone, I = immunoglobulines, B = plaquettes ou sang humain, O = autre. Monographie de NPLATE Page 35 de 76 Immunogénicité Comme c’est le cas de toutes les protéines thérapeutiques, NPLATE peut donner lieu à la formation d’anticorps. L'immunogénicité de NPLATE a été évaluée chez les patients à l'aide du test immunologique par biocapteur basé sur la méthode Biacore. Ce test permet de détecter des anticorps ayant une affinité de liaison élevée ou faible à NPLATE et démontrant une réaction croisée avec la thrombopoïétine. Les échantillons des patients qui présentaient des anticorps de liaison ont été évalués de manière plus approfondie à l'aide d’un test biologique à base de cellules pour déterminer la puissance de neutralisation. Parmi les 510 sujets adultes sur les 630 atteints d’un PTI qui ont reçu NPLATE et chez lesquels l'immunogénicité a été évaluée, 20 sujets (3,9 %) présentaient des anticorps de liaison à NPLATE préexistants et 20 sujets (3,9 %) présentaient des anticorps de liaison à la TPO préexistants. Des anticorps liants NPLATE ou la TPO sont apparus aux fréquences de 8,4 % (43/510) et de 3,9 % (20/510), respectivement. Des anticorps neutralisants dirigés contre NPLATE et la TPO sont apparus aux fréquences de 0,4 % (2/510) et de 0 %, respectivement. La fréquence des anticorps neutralisants préexistants dirigés contre NPLATE était de 0 % et contre la TPO, de 0,2 % (1/510). Aucune corrélation entre l’activité des anticorps et l’efficacité ou l’innocuité cliniques de NPLATE n’a été établie. Les résultats des tests d’immunogénicité dépendent fortement de la sensibilité et de la spécificité du test utilisé pour la détection et peuvent être influencés par différents facteurs, y compris la manipulation des échantillons, l’administration concomitante de médicaments et la présence de maladies sous-jacentes. C’est pourquoi la comparaison de la fréquence de formation d’anticorps contre NPLATE à celle d’anticorps contre d'autres produits peut mener à des conclusions erronées. Si la formation d’anticorps neutralisants est soupçonnée, il est possible de communiquer avec le service d’information médicale d’Amgen Canada au 1-866-502-6436 pour obtenir des renseignements sur les tests de détection des anticorps. Effets indésirables observés après la commercialisation du médicament En plus des effets mentionnés ci-dessus, les effets indésirables ci-dessous ont été identifiés chez les patients ayant reçu NPLATE après sa commercialisation : • Érythromélalgie • Hypersensibilité • Œdème de Quincke • Événements thrombotiques et thromboemboliques INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Aucune étude officielle sur les interactions que pourrait avoir NPLATE (romiplostim) avec d’autres médicaments n’a été effectuée à ce jour. Les traitements pharmacologiques anti-PTI utilisés avec NPLATE dans le cadre d’essais cliniques ont été, entre autres, les corticostéroïdes, le danazol, l’azathioprine, l’immunoglobuline par voie intraveineuse et l’immunoglobuline anti-D. Lorsqu’un autre médicament anti-PTI est Monographie de NPLATE Page 36 de 76 administré en association avec NPLATE, il faut surveiller le nombre de plaquettes et corriger toute anomalie inattendue (consulter la section Posologie et Administration). POSOLOGIE ET ADMINISTRATION Considérations posologiques Le traitement doit être prescrit et le suivi doit être assuré uniquement par des professionnels de la santé qualifiés. NPLATE (romiplostim) est administré par voie sous-cutanée. Il faut utiliser la dose la plus faible de NPLATE permettant d’obtenir et de maintenir un nombre de plaquettes ≥ 50 x 109/L. NPLATE est administré par injection sous-cutanée hebdomadaire, et la dose est ajustée selon la réponse (nombre de plaquettes). NPLATE ne doit pas être utilisé pour normaliser le nombre de plaquettes. Comme la dose de NPLATE prescrite peut représenter un très faible volume (par exemple, 0,15 mL), il peut être nécessaire d’utiliser une seringue graduée en centièmes de millilitres (0,01 mL). Dose d’attaque recommandée La dose d’attaque recommandée de NPLATE est de 1 μg/kg de poids corporel réel et est administrée 1 fois par semaine par injection sous-cutanée. Tous les calculs de la dose doivent être fondés sur le poids corporel réel au moment de l’instauration du traitement. Ajustements posologiques Utiliser le poids corporel réel à l’instauration du traitement, puis ajuster la dose hebdomadaire de NPLATE par paliers de 1 μg/kg jusqu’à l’obtention d’un nombre de plaquettes ≥ 50 x 109/L. Procéder à une numération plaquettaire hebdomadaire jusqu’à l’obtention d’un nombre stable de plaquettes (≥ 50 x 109/L pendant au moins 4 semaines sans ajustement de la dose), puis tous les mois. Il ne faut pas administrer plus de 10 μg/kg de NPLATE par semaine. Lignes directrices pour l’ajustement de la dose : • Si le nombre de plaquettes est < 50 x 109/L, augmenter la dose de 1 μg/kg toutes les 1 à 2 semaines. • Si le nombre de plaquettes est > 200 x 109/L pendant 2 semaines consécutives, réduire la dose de 1 μg/kg toutes les 2 semaines. • Si le nombre de plaquettes est > 400 x 109/L, interrompre le traitement en poursuivant la surveillance hebdomadaire du nombre de plaquettes. Reprendre le traitement par NPLATE une fois le nombre de plaquettes < 200 x 109/L, tout en réduisant la dose de 1 μg/kg. Arrêt du traitement Il y a un risque de récidive de la thrombocytopénie après l’arrêt du traitement par NPLATE (romiplostim) (consulter la section Mises en garde et précautions). Les patients doivent faire l’objet d’une évaluation clinique périodique et la poursuite du traitement doit être déterminée au cas par cas par le médecin traitant. Monographie de NPLATE Page 37 de 76 Il faut cesser NPLATE si le nombre de plaquettes n’atteint pas une concentration de 50 x 109/L ou une concentration suffisante pour éviter un saignement important sur le plan clinique après 4 semaines de traitement à la dose hebdomadaire la plus élevée, soit 10 μg/kg. La posologie doit être adaptée aux besoins de chaque patient atteint de PTI. Au cours des essais contrôlés par placebo, la dose médiane la plus fréquemment administrée pour obtenir un nombre de plaquettes ≥ 50 x 109/L a été de 3 μg/kg (25e et 75e centiles : 1 et 4 μg/kg), tant chez les patients ayant subi une splénectomie que chez ceux n’en ayant pas subi. Dans le cadre d’un essai ouvert mené chez des patients atteints de PTI réfractaires au traitement chez qui de nombreux traitements anti-PTI avaient échoué, la dose de 7 μg/kg (25e et 75e centiles : 5 et 9,5 μg/kg) a été la dose médiane la plus fréquemment administrée pour obtenir ce même nombre de plaquettes. Par conséquent, bien qu’une dose supérieure à 7 μg/kg ne soit pas requise pour la plupart des patients, un sous-groupe des patients les plus gravement malades pourrait bénéficier de doses maximales plus élevées; il ne faut cependant pas dépasser 10 μg/kg. Utilisation de NPLATE en association avec d’autres traitements anti-PTI Les traitements pharmacologiques anti-PTI utilisés dans le cadre d’essais cliniques avec NPLATE ont été, entre autres, les corticostéroïdes, le danazol, l’azathioprine, l’immunoglobuline par voie intraveineuse et l’immunoglobuline anti-D. Administrés en association avec NPLATE, les corticostéroïdes, le danazol et l’azathioprine ont dû faire l’objet d’un ajustement posologique à la baisse ou être abandonnés (voir la section Essais cliniques). Si le nombre de plaquettes du patient est ≥ 50 x 109/L, il faut réduire ou cesser les traitements pharmacologiques anti-PTI. Le fait que les médecins connaissaient la réponse plaquettaire peut avoir eu une incidence sur les écarts observés dans le cadre des essais cliniques en ce qui concerne la réduction de la dose des médicaments concomitants et l’administration des traitements de secours. L’administration de traitements de secours, comme une transfusion de plaquettes, peut être nécessaire lors d’un traitement par NPLATE. Administration NPLATE doit être administré par injection sous-cutanée. Directives pour la reconstitution NPLATE est offert en 2 formats : un flacon de 375 μg et un flacon de 625 μg. Chaque flacon contient assez de produit pour fournir une dose administrable de 250 μg et de 500 μg, respectivement, lorsque la reconstitution est faite conformément aux directives (consulter le Tableau 9 ci-dessous). Le contenu du flacon à usage unique de NPLATE à 250 μg (375 μg de poudre pour solution injectable) doit être mélangé à 0,72 mL d’eau stérile pour injection, USP, ce qui permet d’obtenir une solution d’une concentration de 500 μg/mL (dose totale extractible par flacon : 250 μg dans 0,5 mL). Chaque flacon contient un surplus afin de s’assurer que 250 μg de romiplostim seront administrés (Tableau 9). Le contenu du flacon à usage unique de NPLATE à 500 μg (625 μg de poudre pour solution injectable) doit être mélangé à 1,2 mL d’eau stérile pour injection, USP, ce qui permet d’obtenir une solution d’une concentration de 500 μg/mL (dose totale extractible par flacon : 500 μg dans Monographie de NPLATE Page 38 de 76 1,0 mL). Chaque flacon contient un surplus afin de s’assurer que 500 μg de romiplostim seront administrés (Tableau 9). NPLATE doit être reconstitué uniquement avec de l’eau stérile pour injection. Il ne faut pas utiliser de solution saline ou de l’eau bactériostatique pour reconstituer le produit. NPLATE doit être reconstitué dans des conditions d’asepsie. NPLATE ne doit pas être mélangé à d'autres produits médicinaux ni être administré en perfusion. Aucun autre médicament ne doit être ajouté à la solution de NPLATE, et il ne faut pas diluer NPLATE dans d’autres diluants. Tableau 9. Reconstitution du contenu des flacons à usage unique de NPLATE Flacon à usage unique de NPLATE Contenu total du flacon de NPLATE 250 μg 375 μg ajouter 0,72 mL 500 μg 625 μg ajouter 1,2 mL Eau stérile pour injection* Volume du produit administrable Concentration finale = 250 μg dans 0,5 mL 500 μg/mL = 500 μg dans 1 mL 500 μg/mL * Utiliser de l’eau stérile pour injection. Lors de la reconstitution, le flacon peut être remué doucement ou inversé, mais il faut éviter de l’agiter excessivement ou vigoureusement. NE PAS AGITER. En général, la dissolution de NPLATE nécessite moins de 2 minutes. La solution reconstituée de NPLATE doit être limpide et incolore. Inspecter visuellement la solution reconstituée pour s’assurer qu’elle ne contient aucune particule et qu’elle n’est pas décolorée. Ne pas administrer NPLATE si des particules ou une décoloration sont visibles. Le produit reconstitué doit être administré dans les 24 heures parce qu'il ne contient aucun agent de conservation. Le produit reconstitué peut rester à la température ambiante, soit 25 °C (77 °F) ou être réfrigéré à une température allant de 2 °C à 8 °C (de 36 °F à 46 °F) pour une période maximale de 24 heures avant son administration. Le produit reconstitué doit être conservé à l'abri de la lumière. Pour déterminer le volume de l’injection à administrer, il faut d’abord établir la dose totale pour le patient en microgrammes en suivant les renseignements sur la posologie (consulter la section Posologie et administration). Par exemple, la dose d’un patient de 75 kg qui commence un traitement à raison de 1 μg/kg sera de 75 μg. Il faut ensuite calculer le volume de la solution de NPLATE à administrer au patient en divisant la dose en microgrammes par la concentration de la solution reconstituée de NPLATE (500 μg/mL). Pour ce patient, la dose de 75 μg est divisée par 500 μg/mL, ce qui donne un volume d’injection de 0,15 mL. Comme le volume d’injection pourrait être très faible, il faut utiliser une seringue graduée en centièmes de millilitre (0,01 mL). Il faut jeter toute portion inutilisée du produit et ne pas mettre ensemble les portions inutilisées des flacons. Il ne faut pas prendre plus de 1 dose par flacon. Précautions à prendre lors de l'administration La prudence s’impose durant la préparation de NPLATE : la dose doit être calculée avec soin et la quantité appropriée d'eau stérile pour injection doit être utilisée lors de la reconstitution. Il faut Monographie de NPLATE Page 39 de 76 veiller tout particulièrement à prélever la quantité adéquate de NPLATE du flacon pour l'administration sous-cutanée (consulter les sections Mises en garde et précautions et Surdosage). SURDOSAGE Pour traiter une surdose présumée, communiquez avec le centre antipoison de votre région. Au cours des premiers essais cliniques, la dose maximale de NPLATE (romiplostim) utilisée était de 30 μg/kg. Elle a ensuite été ramenée à 10 μg/kg en raison de l’absence de bienfaits cliniques additionnels des doses supérieures. Aucun effet indésirable n’a été observé chez les singes qui ont reçu une dose unique de 5 000 μg/kg (500 fois la dose clinique maximale de 10 μg/kg). En cas de surdosage, le nombre de plaquettes pourrait augmenter au-dessus des valeurs normales. Il faut alors cesser d’administrer NPLATE et procéder à une numération plaquettaire. Le traitement par NPLATE peut être réinstauré par la suite en suivant les recommandations sur la posologie et l’administration (consulter les sections Posologie et administration et Mises en garde et précautions). MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE Mode d’action NPLATE (romiplostim) stimule la production de plaquettes en se liant au récepteur de la thrombopoïétine et en activant celui-ci, un peu comme le fait la thrombopoïétine endogène. Paramètres pharmacodynamiques Parmi l’ensemble des patients atteints de PTI qui ont été traités par NPLATE dans le cadre de l’essai S1 (212) et de l’essai S2 (105), la durée moyenne (écart type) de la réponse plaquettaire (nombre de plaquettes ≥ 50 x 109/L sans traitement de secours dans les 8 semaines suivant l’administration du médicament) durant la période de traitement de 24 semaines a été de 15 semaines (7,5) pour les sujets non splénectomisés et de 12 semaines (7,9) pour les sujets splénectomisés (consulter le Tableau 12). Paramètres pharmacocinétiques Au cours d’un essai de prolongation à long terme mené chez des patients atteints de PTI (n = 20) recevant NPLATE par voie sous-cutanée hebdomadairement, les paramètres pharmacocinétiques de NPLATE administré selon le schéma posologique de 3 à 15 μg/kg (consulter le Tableau 10) ont indiqué que les concentrations sériques maximales observées sont survenues environ 7 à 50 heures après l’administration de la dose (médiane : 14 heures) et les demi-vies ont varié de 1 à 34 jours (médiane : 3,5 jours). Les concentrations sériques variaient d’un patient à l’autre et elles n'étaient pas proportionnelles à la dose administrée. L’élimination du NPLATE sérique dépend en partie du récepteur de la TPO sur les plaquettes. Par conséquent, pour une dose donnée chez un patient, si le nombre de plaquettes est élevé, la concentration sérique sera faible et vice versa. La relation entre l’exposition (ASC ou C max ) et le nombre de plaquettes avant l’administration d’une dose n’a pas été linéaire. La relation sur une échelle logarithmique a toutefois été Monographie de NPLATE Page 40 de 76 approximativement linéaire. Dans le cadre d’un autre essai clinique mené chez des patients atteints de PTI, aucune augmentation des concentrations sériques n’a été constatée après 6 doses hebdomadaires de NPLATE (3 μg/kg). La possibilité d’augmentation à des doses de NPLATE plus élevées n’est pas connue. Tableau 10. Paramètres pharmacocinétiques de NPLATE à la suite de l’administration sous-cutanée de 2 doses hebdomadaires consécutives aux sujets atteints de PTI et ayant suivi un traitement hebdomadaire prolongé dans le cadre de l’essai de prolongation à long terme ASC 0-7 jours C max t max t 1/2 Nombre de plaquettes avant l’administration de la dose (pg*h/mL) (pg/mL) (heure) (heure) (x 109/L) Sujet Dose μg/kg Sem. 1 Sem. 2 Sem. 1 Sem. 2 Sem. 1 Sem. 2 Sem. 1 Sem. 2 Sem. 1 Sem. 2 1 3 2 970 n.d. 37,8 n.d. 24 n.d. 47 n.d. 304 216 2 4 8 880 9 400 71,8 90,8 36 24 826 207 195 84 3 4 6 240 6 830 45,1 56 23 23 172 102 144 99 4 4 —a — — — ― ― — ― 194 131 5 4 14 500 7 180 289 124 12 11 24 38 124 151 6 5 18 800 18 900 390 338 12 12 53 131 99 94 7 5 11 700 21 400 192 303 8 24 183 60 131 104 8 5 10 400 4 830 162 52,4 12 24 145 29 102 144 9 5 5 040 5 090 94,3 67,2 11 24 415 51 257 326 10 7 7 290 5 260 105 37,1 7 24 39 153 100 333 11 8 117 000 94 100 1 510 1 310 12 11 67 91 74 74 12 8 13 700 8 660 197 74,2 12 36 115 127 37 115 13 8 12 400 10 400 149 88,5 24 24 70 125 182 214 14 10 66 300 18 300 1 440 159 24 22 78 124 78 152 15 15 305 000 209 000 8 580 7 550 12 12 68 109 5 5 a Tous les échantillons de ce sujet étaient sous la limite de quantification. Les données de 5 sujets n’ont pas été incluses, car le profil concentrations/temps n’était pas complet ou la dose a été modifiée; ASC 0-7 jours = aire sous la courbe du rapport concentrations sériques-temps de NPLATE sur une période de 7 jours; C max = concentration sérique maximale; t max = délai avant l’obtention de la C max ; t 1/2 = demi-vie (représente probablement le taux d’absorption dû à la cinétique en bascule); n.d. = donnée non disponible. ENTREPOSAGE ET STABILITÉ NPLATE (romiplostim) doit être conservé au réfrigérateur à une température de 2 °C à 8 °C (de 36 °F à 46 °F); le flacon doit être conservé dans sa boîte à l’abri de la lumière avant d’être utilisé. Ne pas congeler. Monographie de NPLATE Page 41 de 76 FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT NPLATE (romiplostim) est fourni sous forme de poudre compacte blanche stérile lyophilisée à reconstituer et renfermant 375 μg ou 625 μg de NPLATE dans un flacon à usage unique. Chaque flacon de NPLATE à 250 μg contient 375 μg de romiplostim, 1,2 mg de L-histidine, 30 mg de mannitol, 15 mg de sucrose, 0,03 mg de polysorbate 20 et de l’acide chlorhydrique dilué (pour ajuster le pH). Chaque flacon de NPLATE à 500 μg contient 625 μg de romiplostim, 1,9 mg de L-histidine, 50 mg de mannitol, 25 mg de sucrose, 0,05 mg de polysorbate 20 et de l’acide chlorhydrique dilué (pour ajuster le pH). Chaque flacon possède un bouchon de caoutchouc, un sceau d’aluminium et un capuchon de plastique amovible. NPLATE est fourni dans un emballage de distribution contenant 1 flacon. Monographie de NPLATE Page 42 de 76 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES Substance pharmaceutique Nom propre : romiplostim Formule développée : Résidu N-terminal Domaine Fc (228 a.a.) Bras espaceur de 5 résidus glycine Domaine de liaison du récepteur de la thrombopoïétine (14 a. a.) Bras espaceur de 8 résidus glycine Domaine de liaison du récepteur de la thrombopoïétine (14 a. a.) Résidu C-terminal ESSAIS CLINIQUES Aspects démographiques et organisation des essais L’innocuité et l’efficacité de NPLATE (romiplostim) ont été évaluées dans le cadre de 2 essais de phase III contrôlés par placebo et menés à double insu ainsi que de 1 essai de phase III, à répartition aléatoire, contrôlé et ouvert mené chez des adultes atteints de PTI chronique qui avaient préalablement reçu au moins 1 traitement anti-PTI complet. Essais contrôlés par placebo L’essai S1 (212) a été mené auprès de patients non splénectomisés qui avaient présenté une réponse inadéquate ou une intolérance aux traitements précédents. Ces patients avaient reçu un nombre médian de 3 traitements anti-PTI (plage de 1 à 7) avant d’entreprendre l’essai. Parmi les Monographie de NPLATE Page 43 de 76 traitements préalablement suivis figuraient les corticostéroïdes (90 % de tous les patients), les immunoglobulines (76 %), le rituximab (29 %), les traitements cytotoxiques (21 %), le danazol (11 %) et l’azathioprine (5 %). La numération plaquettaire médiane chez ces patients était de 19 x 109/L au moment d’entreprendre l’essai. L’essai S2 (105) portait sur des patients qui avaient subi une splénectomie et qui présentaient toujours une thrombocytopénie. Outre le fait qu'ils avaient subi une splénectomie, ces patients avaient reçu un nombre médian de 6 traitements anti-PTI (plage de 3 à 10) avant le début de l’essai. Parmi ces traitements figuraient les corticostéroïdes (98 % de tous les patients), les immunoglobulines (97 %), le rituximab (71 %), le danazol (37 %), les traitements cytotoxiques (68 %) et l’azathioprine (24 %). La numération plaquettaire médiane chez ces patients était de 14 x 109/L au moment d’entreprendre l’essai. Dans ces 2 essais contrôlés par placebo, les critères d'admission ont été les mêmes à ceci près que les patients participant à l’essai S1 n’avaient pas subi de splénectomie, alors que les patients admis à l’essai S2 étaient réfractaires à la splénectomie. Les patients devaient être âgés d’au moins 18 ans et avoir reçu un diagnostic de PTI conforme aux lignes directrices de l’American Society of Hematology (ASH). Les patients devaient avoir déjà suivi au moins 1 traitement anti-PTI et avoir eu, durant les périodes de sélection et de prétraitement et à 3 reprises en moyenne, un nombre de plaquettes ≤ 30 x 109/L, sans qu’aucun de ces résultats ne soit > 35 x 109/L. Au moment de l’admission à l’essai, les patients ne devaient recevoir aucun traitement anti-PTI, à l’exception des corticostéroïdes, de l’azathioprine ou du danazol administrés selon une dose et un schéma thérapeutique constants. Un taux d’hémoglobine d’au moins 9,0 g/dL était exigé en début d’essai, et les patients âgés de plus de 60 ans devaient présenter des antécédents documentés de PTI chronique avec évaluation de la moelle osseuse à l’appui du diagnostic. Ont été exclus les patients présentant des antécédents connus de troubles des cellules souches de la moelle osseuse. Dans le cadre de l’essai S2, la splénectomie devait avoir été effectuée au moins 4 semaines avant le début de l’essai. Dans le cadre de l’essai S2, seulement 16,6 % (7/42) des patients traités par NPLATE avaient subi une splénectomie dans les 6 mois précédant le recrutement, et aucun des patients (0/21) du groupe placebo n’en avait subi. Le Tableau 11 fournit un aperçu des données démographiques des patients et des méthodologies utilisées dans les 2 essais de phase III contrôlés par placebo ainsi que dans l’essai de prolongation de longue durée. Essai ouvert (essai S3) Comparaison de NPLATE et du traitement de référence chez des patients non splénectomisés atteints de PTI L'essai S3 (131) était un essai à répartition aléatoire de 52 semaines mené auprès de sujets qui recevaient NPLATE ou le traitement médical de référence. Le traitement médical de référence, entre autres l'attente sous surveillance, était choisi et prescrit par le chercheur en fonction des normes de pratique de l'établissement ou des lignes directrices thérapeutiques. L'essai portait sur des patients non splénectomisés atteints de PTI et dont la numération plaquettaire était < 50 x 109/L. NPLATE a été administré par injection sous-cutanée 1 fois par semaine, Monographie de NPLATE Page 44 de 76 d'abord à une dose de 3 µg/kg; la dose a ensuite été ajustée entre 1 et 10 µg/kg durant l'étude de manière à maintenir la numération plaquettaire entre 50 et 200 x 109/L. Monographie de NPLATE Page 45 de 76 Tableau 11. Aperçu des essais cliniques sur l’efficacité (sujets atteints de PTI) Numéro et type d’essai Description Essais pivots contrôlés par placebo Essai S1 Essai de phase III à double insu (2:1, (212)1 NPLATE:placebo) portant sur l’innocuité et l’efficacité du romiplostim chez des sujets ≥ 18 ans n’ayant pas subi de splénectomie; stratifiés selon les traitements anti-PTI administrés concurremment. Ajustement de la dose pour maintenir le nombre de plaquettes entre 50 et 200 x 109/L. À la semaine 24, l’administration du médicament à l’étude a été suspendue; les sujets étaient considérés comme ayant terminé l’essai lorsque le nombre de leurs plaquettes devenait ≤ 50 x 109/L ou à la semaine 36 si le nombre de leurs plaquettes atteignait > 50 x 109/L. Essai S2 (105)2 Essai de phase III à double insu (2:1, NPLATE:placebo) portant sur l’innocuité et l’efficacité du romiplostim chez des sujets ≥ 18 ans réfractaires à la splénectomie; stratifiés selon les traitements anti-PTI administrés concurremment. Ajustement de la dose pour maintenir le nombre de plaquettes entre 50 et 200 x 109/L. À la semaine 24, l’administration du médicament à l’étude a été suspendue; les sujets étaient considérés comme ayant terminé l’essai lorsque le nombre de leurs plaquettes devenait ≤ 50 x 109/L ou à la semaine 36 si le nombre de leurs plaquettes atteignait > 50 x 109/L. Monographie de NPLATE Paramètre d’évaluation principal Sujets répartis aléatoirement, nombre/ traitement Âge min. et max. (années) Race et sexe Schéma posologique Incidence de la réponse plaquettaire durable, définie comme l’obtention de ≥ 6 réponses hebdomadaires au cours des 8 dernières semaines sans traitement de secours 62 sujets : NPLATE, 41; placebo, 21 De 21 à 88 Blancs : 49 Noirs : 4 Autres : 5 Asiatiques : 3 Hawaiiens ou autres habitants des îles du Pacifique : 1 Hommes : 19 Femmes : 43 Dose hebdomadaire de 1 à 15 μg/kg par voie s.-c., ajustée selon le nombre de plaquettes, pendant 24 semaines Incidence de la réponse plaquettaire durable, définie comme l’obtention de ≥ 6 réponses hebdomadaires au cours des 8 dernières semaines sans traitement de secours 63 sujets : NPLATE, 42; placebo, 21 De 26 à 88 Blancs : 53 Noirs : 5 Hispaniques : 3 Asiatiques : 2 Hommes : 25 Femmes : 38 Dose hebdomadaire de 1 à 15 μg/kg par voie s.-c., ajustée selon le nombre de plaquettes, pendant 24 semaines Page 46 de 76 Tableau 11. Aperçu des essais cliniques sur l’efficacité (sujets atteints de PTI) Numéro et type d’essai Description Essai ouvert Essai à répartition aléatoire, contrôlé, ouvert Essai S3 et visant à évaluer l'efficacité et la (131)3,6 tolérabilité de l'AMG 531 par rapport à celles du traitement médical de référence, en traitement de longue durée, chez des sujets non splénectomisés atteints de purpura thrombocytopénique idiopathique (immunitaire) Monographie de NPLATE Paramètre d’évaluation principal Deux paramètres principaux 1. Nombre de sujets subissant une splénectomie durant la période de traitement de 52 semaines, par groupes de traitement 2. Nombre de sujets dont le traitement échoue durant la période de traitement de 52 semaines, par groupes de traitement Sujets répartis aléatoirement, nombre/ traitement 234 sujets : NPLATE, 157; traitement de référence, 77 Âge min. et max. (années) De 18 à 90 Race et sexe Schéma posologique Blancs : 206 Hispaniques et latinoaméricains : 14 Noirs et afroaméricains : 6 Asiatiques : 6 Amérindiens et autochtones d’Alaska : 1 Autre : 1 Hommes : 103 Femmes : 131 Dose hebdomadaire de 3,0 µg/kg par voie s.-c., ajustée selon le nombre de plaquettes, pendant 52 semaines Page 47 de 76 Tableau 11. Aperçu des essais cliniques sur l’efficacité (sujets atteints de PTI) Numéro et type d’essai Description Essai de prolongation à long terme Essai S4 Essai de prolongation ouvert conçu pour 4 évaluer la durabilité des augmentations du (213) nombre de plaquettes chez les sujets déjà parvenus au terme d’un essai sur le traitement anti-PTI par NPLATE Monographie de NPLATE Paramètre d’évaluation principal Incidence des événements indésirables, entre autres : changements d’importance clinique dans les résultats des épreuves de laboratoire et fréquence de la formation d'anticorps Sujets répartis aléatoirement, nombre/ traitement 292 sujets : NPLATE, 291 Âge min. et max. (années) De 19 à 90 Race et sexe Schéma posologique Blancs : 246 Noirs : 13 Hispaniques : 21 Asiatiques : 9 Japonais : 1 Amérindiens et autochtones d’Alaska : 1 Autochtones d'Hawaï ou autres insulaires : 1 Hommes : 108 Femmes : 184 Dose hebdomadaire de 1 à 30 μg/kg par voie s.-c., ajustée selon le nombre de plaquettes; dose maximale ramenée à 15, puis à 10 μg/kg Page 48 de 76 Résultats des essais Essais contrôlés par placebo (essais S1 et S2) La même méthodologie a été suivie pour les 2 essais contrôlés par placebo. Des patients âgés d’au moins 18 ans ont été répartis de façon aléatoire selon un rapport de 2 à 1, en 2 groupes, l’un devant recevoir NPLATE à raison de 1 µg/kg initialement et l’autre, un placebo. Les patients ont reçu une injection s.-c. hebdomadaire de NPLATE durant 24 semaines. Les doses ont été ajustées de manière à maintenir le nombre de plaquettes entre 50 et 200 x 109/L. Les 2 essais ont évalué l’efficacité du traitement en fonction de l’augmentation de la proportion de patients traités par le romiplostim qui présentaient une réponse plaquettaire durable (réponse définie comme un nombre hebdomadaire de plaquettes ≥ 50 x 109/L lors d’au moins 6 mesures au cours des 8 dernières semaines de traitement et ce, en l’absence de traitement de secours à n’importe quel moment de la période de traitement), comparativement aux patients recevant le placebo. La dose hebdomadaire administrée le plus souvent durant les semaines 17 à 24 de ces essais aux patients ayant subi la splénectomie a varié de 2 à 7 μg/kg (25e et 75e centiles respectivement; médiane de 3 μg/kg); chez les patients n’ayant pas subi cette intervention, la dose a varié de 1 à 3 μg/kg (25e et 75e centiles respectivement; médiane 2 μ/kg). Comme le montre le Tableau 12, le traitement par NPLATE a donné lieu, selon une analyse « en intention de traiter », à des améliorations significatives comparativement au placebo dans le cadre des 2 essais cliniques et ce, pour tous les paramètres d’évaluation de l’efficacité et chez tous les patients recrutés. Après l'arrêt de NPLATE dans les essais S1 et S2, 7 patients ont maintenu une numération plaquettaire ≥ 50 x 109/L jusqu'à la semaine 36, sans devoir reprendre le traitement par NPLATE, et n'ont donc pas été inscrits à l'étude de prolongation à long terme. Monographie de NPLATE Page 49 de 76 Tableau 12. Résumé des résultats sur l’efficacité obtenus dans le cadre des essais contrôlés par placebo Nombre (%) de patients présentant une réponse plaquettaire durablea (IC à 95 %) Valeur de p Nombre (%) de patients présentant une réponse plaquettaire transitoireb (IC à 95 %) Nombre moyen de semaines de la réponse plaquettairec Écart type Valeur de p Nombre (%) de patients ayant eu besoin de traitements de secoursd (IC à 95 %) Valeur de p Nombre (%) de patients présentant une réponse plaquettaire durable grâce à une dose stablee (IC à 95 %) Valeur de p a b c d e Essai S1 (212) Patients n’ayant pas subi de splénectomie NPLATE Placebo (n = 41) (n = 21) Essai S2 (105) Patients ayant subi une splénectomie NPLATE Placebo (n = 42) (n = 21) 25 (61 %) 16 (38 %) 1 (5 %) (45 - 76 %) (0 - 24 %) < 0,0001 11 (27 %) 2 (10 %) 17 (41 %) (14 - 43 %) (26 - 57 %) (1 - 30 %) 15 1 7,5 3,5 < 0,0001 8 (20 %) 13 (62 %) (9 - 35 %) (38 - 82 %) 0,001 21 (51 %) (35 - 67 %) 0 (0 %) (0 - 16 %) 0,0001 (24 - 54 %) 0 (0 %) (0 - 16 %) 0,0013 0 (0 %) (0 - 16 %) 12 0 7,9 0,5 < 0,0001 11 (26 %) 12 (57 %) (14 - 42 %) (34 - 78 %) 0,0175 13 (31 %) 0 (0 %) (18 - 47 %) (0 - 16 %) 0,0046 Une réponse plaquettaire durable équivaut à un nombre hebdomadaire de plaquettes ≥ 50 x 109/L lors d’au moins 6 mesures pendant les semaines 18 à 25 des essais et ce, en l’absence de traitement de secours durant cette période ainsi qu’à tout moment durant la période de traitement. Une réponse plaquettaire transitoire équivaut à l’atteinte du nombre hebdomadaire de plaquettes lors d’au moins 4 mesures entre les semaines 2 à 25 des essais, mais sans réponse plaquettaire durable. Le nombre de semaines de la réponse plaquettaire équivaut au nombre de semaines durant lesquelles le nombre de plaquettes a été ≥ 50 x 109/L pendant la période des semaines 2 à 25 des essais. Les patients peuvent ne pas avoir présenté de réponse hebdomadaire dans les 8 semaines suivant l’administration de n’importe quel traitement de secours. Un traitement de secours est défini comme tout traitement administré en vue d’élever le nombre de plaquettes. Les patients ayant eu besoin d’un traitement de secours n’ont pas été pris en considération pour la réponse plaquettaire durable. Les traitements de secours autorisés dans le cadre des essais étaient l'immunoglobuline intraveineuse, les transfusions de plaquettes, l’immunoglobuline anti-D et les corticostéroïdes. Le fait que les médecins connaissaient la réponse plaquettaire peut avoir eu une incidence sur les écarts observés dans le cadre des essais cliniques en ce qui concerne la réduction de l’administration des traitements de secours. Une dose stable est une dose inchangée à ± 1 µg/kg durant les 8 dernières semaines de traitement. Monographie de NPLATE Page 50 de 76 Dans le cadre des 2 essais de phase III contrôlés par placebo, de 50 à 70 % des patients ont maintenu un nombre de plaquettes ≥ 50 x 109/L dès la semaine 6 du traitement de 24 semaines. Dans le groupe placebo, de 0 à 7 % des patients ont pu obtenir une réponse plaquettaire durant les 6 mois de traitement. La Figure 3 illustre le nombre hebdomadaire médian (1er et 3e quartiles) de plaquettes chez les sujets traités par NPLATE n’ayant pas subi de splénectomie, tandis que la Figure 4 et la Figure 5 illustrent le nombre hebdomadaire de plaquettes, sous forme de boîtes à moustache, de ces mêmes sujets. La Figure 6 illustre le nombre hebdomadaire médian (1er et 3e quartiles) de plaquettes chez les sujets splénectomisés traités par NPLATE, tandis que la Figure 7 et la Figure 8 illustrent le nombre hebdomadaire de plaquettes, sous forme de boîtes à moustache, de ces mêmes sujets. Nombre médian de plaquettes (109/L) Figure 3. Nombre hebdomadaire médian de plaquettes (1er et 3e quartiles) chez les sujets n’ayant pas subi de splénectomie Début NplateMD, n = Semaine de l’essai NplateMD Tient compte de tous les patients répartis aléatoirement entre les groupes de traitement et exclut les nombres de plaquettes mesurés dans les 8 semaines suivant l’administration d’un traitement de secours. Le nombre de plaquettes au début de l’essai correspond à la moyenne des nombres de plaquettes 8 jours et 2 jours avant l’administration du médicament et au jour 1 avant l’administration de la dose. Monographie de NPLATE Page 51 de 76 Nombre de plaquettes (109/L) Figure 4. Boîte à moustaches représentant le nombre hebdomadaire de plaquettes chez les sujets n’ayant pas subi de splénectomie (valeurs aberrantes) Début Semaine de l’essai NplateMD Tient compte de tous les patients répartis aléatoirement entre les groupes de traitement et exclut les nombres de plaquettes mesurés dans les 8 semaines suivant l’administration d’un traitement de secours. Le nombre de plaquettes au début de l’essai correspond à la moyenne des nombres de plaquettes 8 jours et 2 jours avant l’administration du médicament et au jour 1 avant l’administration de la dose. Nombre de plaquettes (109/L) Figure 5. Boîte à moustaches représentant le nombre hebdomadaire de plaquettes chez les sujets n’ayant pas subi de splénectomie Début Semaine de l’essai NplateMD Tient compte de tous les patients répartis aléatoirement entre les groupes de traitement et exclut les nombres de plaquettes mesurés dans les 8 semaines suivant l’administration d’un traitement de secours. Les moustaches représentent les valeurs inférieures et supérieures adjacentes; l’espace compris entre le bas et le haut de la boîte représente la plage interquartile. Le nombre de plaquettes au début de l’essai correspond à la moyenne des nombres de plaquettes 8 jours et 2 jours avant l’administration du médicament et au jour 1 avant l’administration de la dose. Monographie de NPLATE Page 52 de 76 Nombre médian de plaquettes (109/L) Figure 6. Nombre hebdomadaire médian de plaquettes (1er et 3e quartiles) chez les sujets ayant subi une splénectomie Début Semaine de l’essai NplateMD, n = NplateMD Tient compte de tous les patients répartis aléatoirement entre les groupes de traitement et exclut les nombres de plaquettes mesurés dans les 8 semaines suivant l’administration d’un traitement de secours. Le nombre de plaquettes au début de l’essai correspond à la moyenne des nombres de plaquettes 8 jours et 2 jours avant l’administration du médicament et au jour 1 avant l’administration de la dose. Nombre de plaquettes (109/L) Figure 7. Boîte à moustaches représentant le nombre hebdomadaire de plaquettes chez les sujets ayant subi une splénectomie (valeurs aberrantes) Début Semaine de l’essai NplateMD Tient compte de tous les patients répartis aléatoirement entre les groupes de traitement et exclut les nombres de plaquettes mesurés dans les 8 semaines suivant l’administration d’un traitement de secours. Le nombre de plaquettes au début de l’essai correspond à la moyenne des nombres de plaquettes 8 jours et 2 jours avant l’administration du médicament et au jour 1 avant l’administration de la dose. Monographie de NPLATE Page 53 de 76 Nombre de plaquettes (109/L) Figure 8. Boîte à moustaches représentant le nombre hebdomadaire de plaquettes chez les sujets ayant subi une splénectomie Début Semaine de l’essai NplateMD Tient compte de tous les patients répartis aléatoirement entre les groupes de traitement et exclut les nombres de plaquettes mesurés dans les 8 semaines suivant l’administration d’un traitement de secours. Les moustaches représentent les valeurs inférieures et supérieures adjacentes; l’espace compris entre le bas et le haut de la boîte représente la plage interquartile. Le nombre de plaquettes au début de l’essai correspond à la moyenne des nombres de plaquettes 8 jours et 2 jours avant l’administration du médicament et au jour 1 avant l’administration de la dose. Le nombre de plaquettes de chaque sujet varie davantage au fil du temps que ne le montre le tracé des médianes (1er et 3e quartiles), particulièrement chez les patients dont le nombre de plaquettes ne peut être stabilisé. NPLATE a été administré seul ou en association avec d’autres traitements anti-PTI comme les corticostéroïdes, l’azathioprine ou le danazol. Les patients ayant subi une splénectomie avaient reçu un plus grand nombre de traitements antérieurs, étaient plus nombreux à recevoir un traitement anti-PTI concomitant au début des essais et ont eu tendance à avoir besoin d’une dose plus élevée de NPLATE pour obtenir une réponse. Ils ont aussi semblé présenter une plus grande variabilité de réponse à NPLATE que les patients n’ayant pas subi de splénectomie. Essai ouvert (essai S3) Des patients non splénectomisés (≥ 18 ans) ont été répartis au hasard selon un rapport de 2:1 et ont reçu NPLATE ou un traitement médical de référence pour le PTI si leur numération plaquettaire était < 50 x 109/L ou chutait à < 50 x 109/L durant ou après une réduction progressive ou un arrêt, l’un ou l’autre indiqué sur le plan clinique, du traitement courant pour le PTI. NPLATE a été administré par injection sous-cutanée 1 fois par semaine, à une dose initiale de 3 µg/kg; la dose a ensuite été ajustée, au besoin, jusqu'à un maximum de 10 µg/kg durant l'étude de manière à maintenir la numération plaquettaire entre 50 et 200 x 109/L. Sur les 157 sujets affectés au hasard au traitement par NPLATE, la durée médiane de l'exposition a été de 52,0 semaines (plage de 2 à 53). La dose hebdomadaire médiane de NPLATE a été de 3 µg/kg (25e et 75e centiles : 3 et 5). Monographie de NPLATE Page 54 de 76 Tableau 13. Données démographiques (ensemble des données analysées) Groupe d'âge en années, n (%) 18 - 29 30 - 39 40 - 49 50 - 59 60 - 69 70 - 79 ≥ 80 ≥ 65 ≥ 75 Âge (années) n Moyenne Écart type Médiane 1er et 3e quartiles Min. - max. Sexe, n (%) Femmes Hommes Race, n (%) Blancs Noirs ou afro-américains Hispaniques ou latino-américains Asiatiques (p. ex., Chinois, Bangladais, Indiens, Pakistanais) Japonais Amérindien ou autochtone d'Alaska Autochtone d'Hawaï ou autre insulaire du Pacifique Autochtone Autre Poids (kg) n Moyenne Écart type Médiane 1er et 3e quartiles Min. - max. TDR (N = 77) NPLATE (N = 157) Total (N = 234) 9 (11,7) 8 (10,4) 14 (18,2) 10 (13,0) 15 (19,5) 14 (18,2) 7 (9,1) 29 (37,7) 13 (16,9) 20 (12,7) 18 (11,5) 21 (13,4) 28 (17,8) 30 (19,1) 30 (19,1) 10 (6,4) 54 (34,4) 29 (18,5) 29 (12,4) 26 (11,1) 35 (15,0) 38 (16,2) 45 (19,2) 44 (18,8) 17 (7,3) 83 (35,5) 42 (17,9) 77 54,7 19,3 57,0 42,0, 70,0 18 - 86 157 54,8 18,8 58,0 42,0, 70,0 18 - 90 234 54,7 18,9 57,0 42,0, 70,0 18 - 90 46 (59,7) 31 (40,3) 85 (54,1) 72 (45,9) 131 (56,0) 103 (44,0) 69 (89,6) 0 (0,0) 5 (6,5) 1 (1,3) 0 (0,0) 1 (1,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (1,3) 137 (87,3) 6 (3,8) 9 (5,7) 5 (3,2) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 206 (88,0) 6 (2,6) 14 (6,0) 6 (2,6) 0 (0,0) 1 (0,4) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (0,4) 74 81,7 22,9 77,0 67,3, 90,5 45 - 183 155 81,5 19,4 77,5 68,2, 94,0 49 - 143 229 81,6 20,6 77,0 68,2, 92,0 45 - 183 TDR = traitement de référence L’analyse a porté sur les données de tous les sujets répartis aléatoirement entre les groupes de traitement. Les pourcentages sont basés sur N. Monographie de NPLATE Page 55 de 76 Tableau 14. Antécédents de traitement du PTI (ensemble des données analysées) Années écoulées depuis le diagnostic de PTIa n Moyenne Écart type Médiane 1er et 3e quartiles Min. - max. Nombre de traitements antérieurs du PTIb, n (%) 1 2 3 ≥4 TDR (N = 77) NPLATE (N = 157) Total (N = 234) 77 4,566 5,669 2,260 0,400, 6,540 0,01 - 33,22 157 4,304 6,135 2,080 0,460, 5,340 0,02 - 44,22 234 4,390 5,974 2,090 0,450, 5,890 0,01 - 44,22 17 (22,1) 28 (36,4) 16 (20,8) 16 (20,8) 47 (29,9) 53 (33,8) 35 (22,3) 22 (14,0) 64 (27,4) 81 (34,6) 51 (21,8) 38 (16,2) TDR = traitement de référence L’analyse a porté sur les données de tous les sujets répartis aléatoirement entre les groupes de traitement. Les pourcentages sont basés sur N. a Les années sont calculées comme suit : (date de la répartition aléatoire - date du diagnostic de PTI)/365,25. Les dates de diagnostic du PTI partielles sont fixées au 15 du mois s'il ne manque que le jour et au 1er juillet s'il manque le mois et le jour. b Les traitements du PTI comprennent, entre autres : corticostéroïde, anticorps anti-D, gammaglobuline i.v., vincristinevinblastine, danazol, cyclophosphamide, azathioprine et rituximab. Tableau 15. Antécédents médicaux et chirurgicaux (ensemble des données analysées) Sujets ayant des antécédents relatifs à l'une des catégories suivantes : Organe des sens Appareil cardiovasculaire Peau Système endocrinien et métabolisme Appareil digestif Appareil génito-urinaire et reproducteur Système sanguin et lymphatique Foie et vésicule biliaire Système immunitaire Appareil musculosquelettique Système nerveux et santé mentale Rein Appareil respiratoire Autre TDR (N = 77) n (%) NPLATE (N = 157) n (%) Total (N = 234) n (%) 11 (14,3) 46 (59,7) 18 (23,4) 34 (44,2) 42 (54,5) 31 (40,3) 28 (36,4) 21 (27,3) 12 (15,6) 41 (53,2) 30 (39,0) 10 (13,0) 26 (33,8) 38 (49,4) 28 (17,8) 81 (51,6) 34 (21,7) 61 (38,9) 79 (50,3) 63 (40,1) 39 (24,8) 32 (20,4) 21 (13,4) 82 (52,2) 49 (31,2) 21 (13,4) 51 (32,5) 62 (39,5) 39 (16,7) 127 (54,3) 52 (22,2) 95 (40,6) 121 (51,7) 94 (40,2) 67 (28,6) 53 (22,6) 33 (14,1) 123 (52,6) 79 (33,8) 31 (13,2) 77 (32,9) 100 (42,7) TDR = traitement de référence L’analyse a porté sur les données de tous les sujets répartis aléatoirement entre les groupes de traitement. Les pourcentages sont basés sur N. Les sujets peuvent avoir des antécédents dans plusieurs catégories; toutefois, dans chaque catégorie, ils ne sont comptés qu'une fois. Monographie de NPLATE Page 56 de 76 Les intervalles médians jusqu'à la splénectomie et l'échec thérapeutique n'ont pas été atteints. Selon les analyses de l'efficacité réalisées a posteriori, les estimations du taux de splénectomie ou de décès à la fin du traitement d’après la méthode de Kaplan-Meier sont de 42,1 % dans le groupe qui a reçu un traitement de référence et de 2,1 % dans le groupe traité par NPLATE. Les estimations, selon la méthode de Kaplan-Meier, du taux d'échec thérapeutique ou de décès à la fin du traitement sont de 28,5 % dans le groupe qui a reçu un traitement de référence et de 4,8 % dans le groupe traité par NPLATE. Toutefois, les données révèlent qu'une proportion des patients ayant reçu le traitement de référence (19 patients; 24,7 %) n'ont fait l'objet d'aucune intervention thérapeutique durant toute l'étude, et que des déséquilibres quant aux caractéristiques des patients et à l'utilisation des médicaments de secours ont été observés entre les 2 groupes. Pour ces motifs et en raison du caractère ouvert de cet essai et de l'ajout d'analyses de l'efficacité a posteriori, les données devraient être interprétées avec prudence. Saignements chez les sujets présentant des nombres de plaquettes variables (nombres de plaquettes instables) Dans le cadre des essais pivots, 9 sujets (7 %) ont présenté une augmentation ou une diminution extrême du nombre de leurs plaquettes dans un court laps de temps; ces sujets ont souvent eu besoin de multiples traitements de secours et de nombreux ajustements de leur dose de NPLATE. Afin de quantifier et de caractériser ces sujets, la définition de « sujet dont le nombre de plaquettes est variable » a été élaborée rétrospectivement. Elle désignait tout sujet ayant présenté, durant le traitement de 25 semaines, au moins 5 variations (à la baisse ou à la hausse) de son nombre de plaquettes de l’ordre d’au moins 100 x 109/L au cours d’une même semaine, tout en franchissant la valeur de 50 x 109/L; consulter les rubriques Effets indésirables du médicament observés au cours des essais cliniques et Saignements chez les sujets présentant un nombre de plaquettes variable (nombre de plaquettes instable). Arrêt des traitements anti-PTI administrés en concomitance Dans le cadre des 2 essais à double insu de phase III contrôlés par placebo, les patients recevant déjà des traitements anti-PTI selon une posologie constante ont été autorisés à continuer à recevoir ces traitements (c.-à-d. corticostéroïde, danazol ou azathioprine) tout au long de l’essai. Au total, 21 patients n’ayant pas subi de splénectomie et 18 patients ayant subi cette intervention ont reçu des traitements anti-PTI concomitants (essentiellement des corticostéroïdes) au début de l’essai. De ces patients, 67 % de ceux ayant subi une splénectomie qui recevaient NPLATE ont pu arrêter le traitement anti-PTI administré concurremment avant la fin de la période de traitement et 36 % de ceux n’ayant pas subi cette intervention qui recevaient NPLATE ont pu faire de même. Le Tableau 16 présente le nombre de patients participant aux essais S1 (212) et S2 (105) qui, à la semaine 25 (fin du traitement), avaient pu arrêter le traitement anti-PTI qu’ils recevaient au début de l’essai . Monographie de NPLATE Page 57 de 76 Tableau 16. Traitements anti-PTI utilisés en concomitance Essai S1 Patients n’ayant pas subi de splénectomie Essai S2 Patients ayant subi une splénectomie NPLATE (n = 41) Placebo (n = 21) NPLATE (n = 42) Placebo (n = 21) Nombre de patients qui recevaient un traitement concomitant en début d’essai 11 10 12 6 Nombre (%) de patients qui avaient cessé leur traitement concomitant à la semaine 25a, b, c, 4 (36 %) 3 (30 %) 8 (67 %) 0 (0 %) a Le pourcentage a été calculé selon le nombre de patients recevant un traitement anti-PTI concomitant en début d’essai. Dans le cas d’un retrait prématuré de l’essai, le dernier résultat obtenu pour le traitement anti-PTI concomitant pris en début d’essai a été retenu. c Dans le cas de l’administration concurrente, en début d’essai, de multiples traitements anti-PTI, tous les traitements doivent avoir été abandonnés. b Le fait que les médecins connaissaient la réponse plaquettaire peut avoir eu une incidence sur les écarts observés dans le cadre des essais cliniques en ce qui concerne la réduction de la dose des médicaments concomitants. Recours aux traitements de secours Le recours aux traitements de secours (c.-à-d. corticostéroïde, immunoglobuline par voie intraveineuse, transfusion de plaquettes et immunoglobuline anti-D) à la discrétion du médecin traitant était permis en présence de saignements et de purpura exsudatif ou si le pronostic vital du patient était compromis. La fréquence totale du recours aux traitements de secours a été considérablement plus élevée dans le groupe de patients recevant le placebo que dans le groupe de ceux traités par NPLATE, qu’ils aient subi une splénectomie préalable ou non (consulter le Tableau 17 et le Tableau 18). Monographie de NPLATE Page 58 de 76 Tableau 17. Fréquence du recours aux traitements de secours (sujets n’ayant pas subi de splénectomie) NPLATE Placebo (N = 41) n (%) (N = 21) n (%) 8 (19,5) 13 (61,9) IMMUNOGLOBULINE ANTI-D 0 (0,0) 1 (4,8) CYCLOSPORINEa 1 (2,4) 0 (0,0) DEXAMÉTHASONE 3 (7,3) 1 (4,8) IMMUNOGLOBULINE HUMAINE ANTI-RH 2 (4,9) 3 (14,3) IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE 1 (2,4) 4 (19,0) IMMUNOGLOBULINES 3 (7,3) 3 (14,3) MÉTHYLPREDNISOLONE 1 (2,4) 0 (0,0) SUCCINATE SODIQUE DE MÉTHYLPREDNISOLONE 1 (2,4) 1 (4,8) PLAQUETTES, SANG HUMAIN 1 (2,4) 2 (9,5) PREDNISONE 3 (7,3) 4 (19,0) 0 (0,0) 1 (4,8) Sujets ayant reçu un traitement de secours RITUXIMAB a a Entorse au protocole – Le protocole des essais interdisait l’administration de cyclosporine et de rituximab à titre de traitement de secours. L’analyse a porté sur les données de tous les sujets répartis aléatoirement entre les groupes de traitement. Les pourcentages ont été obtenus à partir de toutes les données analysées. Les traitements de secours étaient définis comme tout traitement administré dans le but d’obtenir une augmentation du nombre de plaquettes. Tous les traitements de secours administrés durant les 24 semaines de traitement des essais ont été inclus. Monographie de NPLATE Page 59 de 76 Tableau 18. Fréquence du recours aux traitements de secours (sujets ayant subi une splénectomie) NPLATE Placebo (N = 42) n (%) (N = 21) n (%) 11 (26,2) 12 (57,1) AZATHIOPRINE 0 (0,0) 1 (4,8) TRANSFUSION DE SANG (PRODUITS DÉRIVÉS) 1 (2,4) 0 (0,0) DEXAMÉTHASONE 1 (2,4) 2 (9,5) IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE 2 (4,8) 2 (9,5) IMMUNOGLOBULINES 5 (11,9) 9 (42,9) SUCCINATE SODIQUE DE MÉTHYLPREDNISOLONE 1 (2,4) 1 (4,8) PLAQUETTES, SANG HUMAIN 4 (9,5) 4 (19,0) SULFOBENZOATE SODIQUE DE PREDNISOLONE 1 (2,4) 0 (0,0) PREDNISONE 4 (9,5) 5 (23,8) Sujets ayant reçu un traitement de secours L’analyse et les pourcentages sont basés sur les données de tous les sujets répartis aléatoirement entre les groupes de traitement. Les traitements de secours étaient définis comme tout traitement administré dans le but d’obtenir une augmentation du nombre de plaquettes. Tous les traitements de secours administrés durant les 24 semaines de traitement des essais ont été inclus. Le fait que les médecins connaissaient la réponse plaquettaire peut avoir eu une incidence sur les écarts observés dans le cadre des essais cliniques en ce qui concerne la réduction de la dose des médicaments concomitants et l’administration des traitements de secours. Essai de prolongation à long terme sur le traitement anti-PTI (essai S4) L’essai S4 (213) était une étude de prolongation de longue durée ouverte dont l’objectif secondaire était d’évaluer la durabilité de l’augmentation du nombre de plaquettes chez des sujets qui avaient mené à terme un essai antérieur sur le traitement du PTI par NPLATE (y compris les essais de phase III). À raison de 1 fois par semaine, ces patients ont reçu par voie s.-c. une dose de départ correspondant à la dose de NPLATE qu’ils recevaient à la fin du traitement de l’essai précédent (sujets qui avaient reçu NPLATE) ou une dose de départ de 1 µg/kg (sujets qui avaient reçu un placebo). Les sujets admis à l’étude de prolongation qui avaient cessé de prendre le médicament à l’étude depuis plus de 24 semaines ont commencé à une dose de départ de 1 µg/kg. Les sujets qui ont participé à l’essai de prolongation à long terme ont continué de recevoir le traitement 1 fois par semaine; des ajustements posologiques en fonction de la numération plaquettaire ont été effectués au besoin. La capacité d’autoadministration de NPLATE des sujets qui ont présenté une réponse et qui recevaient une dose stable depuis au moins 3 semaines a été évaluée par les médecins. Les sujets capables de s’autoadministrer NPLATE sous supervision clinique ont obtenu la permission de s’administrer eux-mêmes le médicament, à la discrétion du médecin. Le suivi mensuel de ces patients a été maintenu. Monographie de NPLATE Page 60 de 76 En tout, 292 sujets adultes ayant préalablement mené à terme un essai sur NPLATE ont été sélectionnés pour participer à l’essai de prolongation S4 (213), et 291 sujets ont reçu au moins 1 dose de NPLATE. Dans la troisième semaine après l'administration de NPLATE, la majorité des sujets (73 %) avaient obtenu une réponse plaquettaire (numération plaquettaire ≥ 50 x 109/L sans médicament de secours au cours des 8 dernières semaines). Les réponses se sont généralement maintenues pendant le reste de l'étude, la durée médiane du traitement par NPLATE étant de 78 semaines (plage de 1 à 277 semaines). En tout, 156 des 282 sujets adultes (55,3 %) ont été capables de maintenir leur dose à plus ou moins 2 µg/kg de la dose la plus fréquente après la période initiale d'ajustement posologique (12 semaines). La fréquence globale d'utilisation d’un médicament de secours par les sujets adultes a été de 33,3 %. Environ 13 % (37/291) des sujets adultes recevaient un traitement concomitant pour le PTI lorsqu'ils ont commencé à participer à cette étude. De ces derniers, 20 (54,1 %) avaient cessé leur traitement concomitant à la fin de l'étude. Chez les 38 sujets (13 %) qui ont subi une biopsie de moelle osseuse, aucune présence de collagène de type I n'a été constatée; toutefois, le nombre de sujets ayant subi une biopsie de moelle osseuse est faible et la coloration trichrome du collagène de type I n'a pas été effectuée de manière systématique sur les échantillons. Compte tenu du fait que cet essai comportant un seul groupe a été mené en mode ouvert et que la population incluse dans l’essai était hétérogène en ce qui a trait aux critères d’admission, aux caractéristiques de la maladie présentées au début de l’essai, aux antécédents de traitement, à la prise de médicaments concomitants, à la dose de NPLATE reçue et à la durée du traitement, il faut faire preuve de prudence en interprétant les données sur l’efficacité et l’innocuité à long terme de NPLATE. PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE Pharmacodynamique NPLATE (romiplostim) stimule la production de plaquettes en se liant au récepteur de la thrombopoïétine et en activant ce dernier, lequel transmet ensuite un signal d’activation aux voies de transcription intracellulaire, mimant le mécanisme de production de la thrombopoïétine endogène . NPLATE ne possède toutefois aucune séquence d’acides aminés en commun avec la TPOe. TOXICOLOGIE Carcinogenèse et mutagenèse Les effets carcinogènes et les effets mutagènes possibles de NPLATE (romiplostim) n’ont fait l’objet d’aucune étude. Altération de la fécondité NPLATE n’a eu aucun effet sur la fécondité des rats ayant reçu des doses de 6 à 10 fois supérieures à la dose la plus élevée que l’on prévoit administrer à l’humain. Monographie de NPLATE Page 61 de 76 Toxicité pour l’appareil reproducteur (Consulter le Tableau 19.) Dans le cadre d’études de toxicité développementale réalisées chez le rat et le lapin, aucun signe d’effet néfaste pour le fœtus n’a été observé lors de l’exposition à des doses de NPLATE 11 fois (rats) et 82 fois (lapins) plus élevées que la dose maximale de 10 μg/kg indiquée chez l’humain (consulter la section Posologie et administration). Chez les souris exposées à des doses 5 fois plus élevées que la dose maximale indiquée chez l’humain, il y a eu une diminution du poids corporel des mères ainsi que des signes de perte accrue du fœtus après l’implantation. Une étude développementale réalisée chez les rats, qui englobait les phases pré- et post-natale, a montré une légère augmentation du taux de mortalité des ratons durant la phase périnatale lors de l’exposition à des doses 11 fois plus élevées que la dose maximale indiquée chez l’humain. NPLATE traverse la barrière placentaire des rates aux doses pertinentes sur le plan clinique ou aux doses plus élevées. Toxicologie et pharmacologie animales Dans le cadre d’une étude de toxicité répétée d’une durée de 4 semaines chez les rats, NPLATE a entraîné une hyperostose et une myélofibrose à des doses similaires aux doses cliniques ainsi qu’à des doses supérieures à ces dernières. Ces états pathologiques avaient disparu après une période de récupération post-thérapeutique de 4 semaines (consulter le Tableau 19). Aucune étude à long terme sur le traitement par NPLATE n’a été réalisée chez les rats; par conséquent, il n’a pas été établi si la myélofibrose est réversible après un traitement prolongé chez cette espèce. Monographie de NPLATE Page 62 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Résultats significatifs et conclusions Étude sur une dose unique Étude ponctuelle après l’administration d’une dose unique à des rats Sprague-Dawley (Single-dose Acute Study in Sprague-Dawley Rats) Rats Sprague-Dawley n = 20 (5 animaux par groupe) : 0, 100, 300 et 1 000 µg/kg par voie s.-c. Dose unique (jour 1); nécropsie le jour 16 NPLATE a été généralement bien toléré, mais a semblé entraîner une légère réduction du gain pondéral à toutes les doses chez les rates. Un rat du groupe à 100 µg/kg a été retrouvé sans vie au jour 9 peu de temps après le moment du prélèvement sanguin. L’examen à l’œil nu durant la nécropsie n’a révélé aucune anomalie pouvant être associée à NPLATE. Plusieurs changements cliniques pathologiques ont été observés dans les tissus des rats à toutes les doses administrées; des changements microscopiques ont été décelés dans les groupes à 300 µg/kg et à 1 000 µg/kg, mais ils correspondaient à ceux qui étaient attendus en regard de l’activité pharmacologique de NPLATE et n’ont pas été jugés indésirables. Rats CD n = 130 (65 rats de chaque sexe et 10 ou 15 de chaque sexe par groupe, tel qu’il est indiqué dans la colonne Méthodologie) : 0, 10, 30 et 100 µg/kg par voie s.-c.; 100 µg/kg par voie i.v.; 3 f.p.s. durant 4 sem. 1 groupe additionnel de 12 animaux de chaque sexe pour les évaluations toxicocinétiques 1 groupe additionnel 10 rats de chaque sexe par groupe Nécropsie après 1 mois de traitement 5 rats de chaque sexe par groupe (groupes à 0 et à 100 µg/kg seulement) Nécropsie après 1 mois de traitement suivi de 1 mois de récupération Il y a eu des décès dans tous les groupes, mais ceux-ci ont été plus fréquents dans le groupe à 100 µg/kg. Les résultats pharmacodynamiques ont été semblables pour les doses élevées administrées par les voies s.-c. et i.v. Au total, 6 animaux des groupes satellites qui ont eu besoin de plus de soins et qui ont présenté plus de saignements secondaires ont été retrouvés sans vie. Les décès sont survenus environ 2 semaines après le début de l’étude, au moment où le nombre maximal de plaquettes devait être atteint. Le nombre de plaquettes des animaux des groupes à 100 µg/kg (administration s.-c. et i.v.) retrouvés sans vie était de 3 à 4 fois la normale. Dans les groupes ayant reçu une dose élevée, 4 rats ont présenté des signes de réponse pharmacologique exagérée s’étant manifestée par une hématopoïèse extramédullaire, une hyperplasie à mégacaryocytes et une mégacaryocytose touchant les poumons, le foie ou la rate, ou les trois. Une hyperostose du fémur et du sternum et une myélofibrose ont été observées à la nécropsie pratiquée à la fin du traitement. Le fémur, le sternum et la moelle osseuse des animaux ayant bénéficié Études sur des doses répétées Étude de toxicité et de toxicocinétique suivant l’administration de NPLATE à des rats par voie s.-c. ou i.v. durant 4 semaines suivies d’une période de récupération de 4 semaines (Four-week Subcutaneous or Intravenous Toxicity and Toxicokinetic Study With NPLATE in Rats With a 4-week Recovery Period) Monographie de NPLATE Page 63 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie de 20 animaux de chaque sexe pour l’étude de l’agrégation plaquettaire Étude sur la toxicité de NPLATE administré à des singes Rhésus par voie s.-c. ou i.v. durant 4 semaines suivies d’une période de récupération de 4 semaines (Four-week Toxicity Study of NPLATE Administered by Subcutaneous or Intravenous Injection to Rhesus Monkeys, With a 4-week Recovery Period) Monographie de NPLATE Singes Rhésus n = 38 (19 singes de chaque sexe et 3 ou 5 de chaque sexe par groupe, tel qu’il est indiqué sous Méthodologie) : 0 µg/kg (s.-c. et i.v.); 500 et 1 000 µg/kg (s.-c.); 5 000 µg/kg (s.-c. et i.v.); 3 f.p.s. durant 4 sem. Résultats significatifs et conclusions d’une période de récupération ne présentaient aucun signe d’anomalie. Au jour 10, le nombre de plaquettes des rats qui avaient reçu NPLATE avait été multiplié par un facteur de 2 à 4. Toutes les altérations associées à NPLATE ont disparu ou n’étaient plus décelables chez les rats qui avaient bénéficié d’une période de récupération. NPLATE n’a eu aucun effet sur l’agrégation plaquettaire. 3 singes de chaque sexe par groupe Nécropsie après 1 mois de traitement 2 singes de chaque sexe par groupe (0 µg/kg et 5 000 µg/kg par voie s.-c. seul.) Nécropsie après 1 mois de traitement suivi de 1 mois de récupération Aucun singe n’est décédé durant l’étude. Aucun changement n’a été observé dans le poids corporel, la vision, les tracés de l’ECG et les résultats d’analyse d’urine. Les changements observés dans le sang avec NPLATE ont été semblables à ceux observés dans le cadre d’études antérieures sur des composés du même type administrés à des singes Rhésus et reflétaient l’activité de NPLATE. Tous les singes qui ont reçu NPLATE ont présenté une augmentation du nombre de leurs plaquettes en fonction de la dose reçue. Des diminutions du volume plaquettaire moyen non liées à la dose ont été observées à compter du jour 14. L’examen microscopique des plaquettes dans les frottis de sang périphérique a révélé des plaquettes de grande taille au jour 14 chez tous les singes qui recevaient NPLATE ainsi qu’au jour 28 chez la plupart d’entre eux. Le nombre de plaquettes et le volume plaquettaire moyen sont revenus aux valeurs de départ durant la période de récupération. Constats découlant de l’augmentation du nombre de plaquettes : réduction des indices globulaires; augmentation de la concentration de la lacticodéshydrogénase (LDH) sérique, du nombre de mégacaryocytes dans la moelle osseuse et de l’agrégation plaquettaire. Le traitement a été associé à une infiltration accrue de cellules mononuclées au point d’injection. Tous les changements liés à NPLATE ont disparu ou n’étaient plus décelables après la période de récupération. Des kystes folliculaires ovariens ont été observés à une fréquence supérieure à celle attendue chez les femelles qui ont reçu NPLATE. Il a été jugé que les lésions ovariennes étaient probablement d’origine physiologique ou développementale, mais il n’a pas été possible d’exclure tout lien avec NPLATE. Page 64 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Étude sur la toxicité de doses répétées de NPLATE administrées par voie s.-c. à des macaques de Buffon femelles et à des singes Rhésus femelles durant 4 semaines (Four-week Repeated Dose Toxicity Study of Subcutaneous NPLATE Administered to Female Cynomolgus and Rhesus Monkeys Followed by a 4-week Recovery Period) Macaques de Buffon femelles n = 32 (6 ou 8 femelles par groupe, tel qu’il est indiqué dans la colonne Méthodologie) : 0, 100, 300, 500 et 5 000 µg/kg par voie s.-c.; 3 f.p.s. durant 4 sem. Singe Rhésus femelles n = 16 (8 femelles par groupe) : 0 et 5 000 µg/kg par voie s.-c.; 3 f.p.s. durant 4 sem. Nécropsie de 4 animaux par groupe après 1 mois de traitement (exception : n = 5 dans le groupe à 5 000 µg/kg); nécropsie de 2 animaux par groupe après 1 mois de traitement suivi d’une période de récupération de 1 mois (exception : n = 3 dans le groupe à 5 000 µg/kg) Nécropsie de 5 animaux par groupe après 1 mois de traitement; nécropsie de 3 animaux par groupe après 1 mois de traitement suivi d’une période de récupération de 1 mois Constats dans les ovaires : follicules de De Graaf, follicules secondaires, corps jaune et corps jaune vacuolé observés tant dans les groupes témoins que dans les groupes traités par NPLATE; tous ces constats ont été jugés découler d’un cycle physiologique normal. Une guenon du groupe à 100 µg/kg a présenté un tératome à l’ovaire gauche, mais ce cas s’est révélé anecdotique et sans aucun lien avec NPLATE. Aucun autre changement ayant une portée toxicologique n’a été observé. Étude toxicologique de doses répétées de NPLATE administrées par voie s.-c. à des macaques de Buffon durant 3 et 6 mois (Three- and 6-Month Toxicology Study of Repeated Administration of Subcutaneous NPLATE in Cynomolgus Monkeys) Macaques de Buffon n = 64 (8 animaux de chaque sexe par groupe) : 0, 500, 1 000 et 5 000 µg/kg par voie s.-c.; toutes les semaines durant 3 ou 6 mois Nécropsie de 3 animaux de chaque sexe par groupe à la semaine 13 Nécropsie de 3 animaux de chaque sexe par groupe à la semaine 26 Nécropsie de 2 animaux de chaque sexe par groupe à la semaine 34 Aucun animal n’est décédé durant l’étude. Aucun signe clinique ni aucun changement dans le poids corporel, la quantité de nourriture absorbée, les tracés de l’ECG et la vision n’ont été observés en rapport avec NPLATE. NPLATE a produit une thrombocytose évidente dans le sang périphérique, une mégacaryopoïèse de la moelle osseuse des sujets des groupes à 1 000 et à 5 000 µg/kg, et une mégacaryocytose dans les ganglions sous-maxillaires des sujets du groupe à 1 000 µg/kg. Le nombre de plaquettes a augmenté jusqu’à environ 4 fois la valeur de départ et le volume plaquettaire moyen a diminué. Les résultats concordaient avec les effets de NPLATE. Une légère infiltration périvasculaire de cellules mononuclées a été observée aux points d’injection. La dose de NPLATE sans effet nocif observable (DSENO) durant l’étude a été de Monographie de NPLATE Résultats significatifs et conclusions Page 65 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Résultats significatifs et conclusions 5 000 µg/kg. La toxicocinétique de NPLATE a été linéaire aux doses de 500 à 5 000 µg/kg et semblable chez les mâles et les femelles. Aucune accumulation notable n’a été observée avec l’administration hebdomadaire des doses de NPLATE durant une période maximale de 26 semaines. Études sur la toxicité pour la reproduction et le développement Étude sur la fertilité après l’administration de NPLATE par voie s.-c. à des rats SpragueDawley (Fertility Study of Subcutaneous NPLATE in Sprague-Dawley Rats) Rats Sprague-Dawley n = 240 (30 animaux de chaque sexe par groupe) : 0, 10, 30 et 100 µg/kg administrés 3 f.p.s. par voie s.-c. Mâles : traitement instauré 4 sem. avant le début de la cohabitation et se terminant le jour précédant la nécropsie; nécropsie des mâles réalisée après la nécropsie de toutes les femelles Femelles : traitement instauré 2 sem. avant le début de la cohabitation et se terminant le jour précédant la nécropsie; nécropsie réalisée entre le 14e et le 16e jour de gestation ou 14 à 16 jours après la fin de la cohabitation Le poids corporel moyen, le gain pondéral et la quantité de nourriture consommée ont été moins élevés dans les groupes à 30 et à 100 µg/kg. Tous les mâles qui ont reçu NPLATE ont présenté un nombre de plaquettes supérieur à celui des témoins, et celui des femelles des groupes 30 et 100 µg/kg a connu une augmentation. Une hypertrophie de la rate a été observée dans les groupes à 30 et à 100 µg/kg. NPLATE n’a eu aucun effet sur la fertilité. La dose la plus faible à laquelle des effets indésirables ont été observés a été de 30 µg/kg (effets sur le poids corporel et la quantité de nourriture consommée). La dose de NPLATE sans effet nocif observable durant l’étude a été de 10 µg/kg. Étude visant à déterminer les effets de l’administration s.-c. de NPLATE sur le développement embryo-fœtal chez la souris (Study to Determine the Effects of Subcutaneous Administration of NPLATE on Embryo-fetal Development in Mice) Souris CD-1 (femelles accouplées) n = 40 (8 femelles par groupe) : 0, 3, 10, 30 et 100 µg/kg administrés par voie s.-c. Dose administrée aux 6e, 9e, 12e et 15e jours de gestation Euthanasie pratiquée le 18e jour de gestation Aucune souris n’est décédée durant l’étude. Dans l’ensemble, le gain pondéral des souris gestantes du groupe à 100 µg/kg a été de 9 % inférieur à celui du groupe témoin du jour 0 au jour 18. La réduction du gain pondéral la plus marquée par rapport aux animaux du groupe témoin a été de 53,8 %; elle a été enregistrée des 6e au 9e jours de gestation dans le groupe à 100 µg/kg. Il n’y a eu aucune répercussion sur le poids des souris gestantes et les gains de poids jusqu’à la dose de 30 µg/kg. Sur 8 souris gestantes, 7 ont mis au monde au moins 1 fœtus en vie dans chaque groupe de dose. Il y a eu un plus Monographie de NPLATE Page 66 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Résultats significatifs et conclusions grand nombre de résorptions dans les groupes à 3 et à 100 µg/kg (1,5 et 2,3 fois de plus, respectivement, que dans les groupes témoins). La plupart des résorptions se sont produites tôt dans la gestation. La taille moyenne des portées de ratons vivants dans le groupe à 100 µg/kg a été de 16 % inférieure à celle des groupes témoins. Le placenta de toutes les souris a semblé normal. Des augmentations du nombre de plaquettes en lien avec la dose ont été observées. La dose de NPLATE sans effet nocif observable sur les souris et le développement des embryons a été de 30 µg/kg. Étude de détermination de la dose d’AMP2 et des effets de son administration s.-c. sur le développement embryo-fœtal et le transfert placentaire chez des rats Sprague-Dawley (A Dose Range-finding Study to Determine the Effects of Subcutaneous Administration of AMP2 on Embryo-fetal Development and Placental Transfer in Sprague Dawley Rats) Rats Sprague-Dawley (femelles accouplées) n = 25 (5 femelles par groupe) : 0, 10, 30, 60 et 100 µg/kg par voie s.-c. Groupes additionnels de 15 femelles (0, 10, 30 et 100 µg/kg) pour l’évaluation des paramètres toxicocinétiques et de la présence d’anticorps Doses administrées les 7e, 9e, 11e, 13e, 15e, 17e et 19e jours de gestation Euthanasie pratiquée le 22e jour de gestation NPLATE n’a eu aucun effet sur la mortalité des rates gestantes, les constats cliniques, le poids corporel des rates gestantes, la quantité de nourriture consommée, les constats de l’examen macroscopique, l’état gestationnel, le poids de l’utérus gravide, le nombre de corps jaunes, le nombre et le type d’implantations, le sexe des fœtus, le poids des fœtus et les résultats de l’examen des fœtus hors de l’abdomen. Des concentrations de NPLATE liées à la dose ont été mesurées dans le sang maternel, le sang fœtal et le liquide amniotique. NPLATE a produit une augmentation du nombre de plaquettes des rates gestantes et de leurs fœtus. La dose de NPLATE sans effet nocif observable a été de 100 µg/kg, tant chez les rates gestantes que chez leurs fœtus. Étude visant à déterminer les effets de l’administration s.-c. de NPLATE sur le développement des embryons et des fœtus de rates Sprague-Dawley (Study to Determine the Effects of Subcutaneous Administration of NPLATE on Embryo-fetal Development in Sprague-Dawley Rats) Rats Sprague-Dawley (femelles accouplées) n = 100 (25 femelles par groupe) : 0, 10, 30 et 100 µg/kg par voie s.-c. Doses administrées les 7e, 9e, 11e, 13e, 15e, 17e et 19e jours de gestation Euthanasie pratiquée le 22e jour de gestation NPLATE n’a eu aucun effet sur la mortalité des rates gestantes, les constats cliniques, le poids corporel des rates gestantes, la quantité de nourriture consommée, les constats de l’examen macroscopique, l’état gestationnel, le poids de l’utérus gravide, le nombre de corps jaunes, le nombre et le type d’implantations, le sexe des fœtus et le poids des fœtus. Aucune anomalie touchant l’extérieur du corps, les tissus mous ou le squelette des fœtus et pouvant être liée à NPLATE n’a été constatée. La dose de NPLATE sans effet nocif observable a été de 100 µg/kg, tant chez les rates gestantes que Monographie de NPLATE Page 67 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Résultats significatifs et conclusions chez leurs fœtus. Étude de l’effet de NPLATE 531 d’Amgen sur le développement d’embryons et de fœtus de lapins blancs de Nouvelle-Zélande (Embryo-fetal Development Study of AMG NPLATE 531 in New Zealand White Rabbits) Lapins blancs de Nouvelle-Zélande (femelles accouplées) n = 25 (5 femelles par groupe) : 0, 10, 30, 60 et 100 µg/kg administrés par voie s.-c. Groupes additionnels de 3 femelles (0, 10, 30 et 100 µg/kg) pour l’évaluation des paramètres toxicocinétiques Doses administrées les 7e, 9e, 11e, 13e, 15e, 17e et 19e jours de gestation Euthanasie pratiquée le 30e jour de gestation NPLATE n’a eu aucun effet sur la mortalité des rates gestantes, les constats cliniques, le poids corporel des rates gestantes, les constats de l’examen macroscopique, l’état gestationnel, le poids de l’utérus gravide, le nombre de corps jaunes, le nombre et le type d’implantations, le sexe des fœtus, le poids des fœtus et les résultats de l’examen des fœtus hors de l’abdomen. La variation totale du poids corporel ajusté pour tenir compte du poids de l’utérus gravide a été statistiquement moindre chez les lapines du groupe à 100 µg/kg que chez celles du groupe témoin. La quantité moyenne de nourriture consommée a aussi été sporadiquement plus faible dans ce groupe. Un fœtus d’une lapine du groupe à 100 µg/kg a présenté des malformations (gastroschisis, ectrodactylie, aplasie ectodermique), mais celles-ci n’avaient aucun lien avec NPLATE. Le nombre de plaquettes des lapines de ce groupe a été de 1 à 1,5 fois supérieur à celui des lapines témoins; celui des fœtus, de 0,8 à 1,9 fois supérieur à celui des fœtus témoins. La fréquence globale de la formation d’anticorps anti-NPLATE a été de 44,4 % et celle de la formation d’anticorps anti-TPO, de 0 %. Aucune accumulation n’a été observée à la suite de l’administration de doses tous les 2 jours aux lapines gestantes. Chez ces dernières, l’augmentation de la C max et de l’ASC a été à peu près proportionnelle à la dose. Étude sur le développement prénatal et postnatal des ratons et sur les fonctions maternelles des rates après l’administration de NPLATE par voie s.-c. (Study of the Prenatal and Postnatal Development and Maternal Function in Rats After Subcutaneous Injection of NPLATE) Rats Sprague-Dawley (femelles) n = 176 (44 femelles par groupe) : 0, 10, 30 et 100 µg/kg par voie s.-c. Doses administrées tous les 2 jours à compter du 6e jour de gestation jusqu’au 20e ou 21e jour après la naissance des ratons Évaluation du comportement fonctionnel et de la fonction de l’accouplement chez la À la fin de la période post-natale, 4 femelles de la génération F0 sont décédées : 3 ont été retrouvées sans vie, peu de temps après le prélèvement de sang et une autre, le lendemain. Étant donné que toutes ces femelles présentaient un nombre de plaquettes élevé (de 3 à 5 fois celui des femelles témoins), il est possible que ces décès aient été le résultat d’un événement (par exemple, un stress engendré par des manipulations et des prélèvements sanguins multiples) associé à une thrombocytose grave et à une viscosité sanguine accrue. Aucun autre effet notable sur les signes vitaux, le poids corporel ou la quantité de nourriture consommée n’a été Monographie de NPLATE Page 68 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie génération F1 Monographie de NPLATE Résultats significatifs et conclusions observé. Le nombre de plaquettes moyen des femelles de la génération F0 qui n’ont pas produit d’anticorps anti-NPLATE a été d’environ 4 fois celui des femelles témoins. Le nombre de plaquettes moyen des femelles qui ont produit des anticorps neutralisants anti-NPLATE a été semblable à celui des femelles témoins. Parmi les femelles qui ont reçu NPLATE, de 67 à 79 % ont produit des anticorps anti-NPLATE. Le temps de gestation moyen des femelles qui ont reçu NPLATE, sans égard à la dose, a été un peu plus long que celui des femelles témoins, à savoir 22 et 21 jours. Le taux de naissance vivante a été moindre dans le groupe à 100 µg/kg/jour (de 92,7 à 95 % contre 99 % dans le groupe témoin) et le pourcentage de ratons mort-nés a été supérieur (de 4 à 7,3 % contre 0,5 % dans le groupe témoin). Aucun effet notable n’a été observé sur la taille de la portée de ratons vivants et la viabilité de ces ratons à compter du jour suivant le jour de la naissance. Aucun changement morphologique ou comportemental chez la progéniture des rates qui ont reçu NPLATE, ni aucune différence notable des paramètres de développement physique et fonctionnel, jusqu’à la maturité sexuelle, y compris la fertilité et la fonction reproductive dans son ensemble, n’ont été associés au médicament. Une hypertrophie splénique a été constatée chez la majorité des femelles de la génération F0 du groupe à 100 µg/kg ainsi que chez 1 de ces femelles affectées au groupe à 30 µg/kg. Aucune autre différence pouvant être associée à NPLATE n’a été observée à la nécropsie ni en ce qui a trait au poids des organes reproducteurs. La durée de la gestation a été légèrement plus longue chez les femelles de la génération F0 à toutes les doses de NPLATE. Aucune dose de NPLATE sans effet nocif observable sur la gestation des femelles de la génération F0 n’a été établie dans le cadre de cette étude. Cependant, compte tenu du taux de mortalité périnatale légèrement plus élevé des ratons dont les mères avaient reçu 100 µg/kg de NPLATE, la dose sans effet nocif observable sur le développement physique et fonctionnel Page 69 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Résultats significatifs et conclusions prénatal et postnatal de la progéniture a été établie à 30 µg/kg. Autres études – Innocuité pharmacologique Étude des effets pharmacologiques d’une dose unique de NPLATE administrée par voie s.-c. sur le système nerveux central de rats SpragueDawley (Study of the Pharmacologic Effects of a Single SC Dose of NPLATE on Central Nervous System of Sprague-Dawley Rats) Rats Sprague-Dawley n = 64 (8 rats de chaque sexe par groupe) pour l’étude de toxicologie principale n = 16 (2 rats de chaque sexe par groupe) pour l’étude de toxicocinétique 0, 10, 30 et 100 µg/kg par voie s.-c. Évaluation cardiovasculaire chez des macaques de Buffon ayant reçu l’AMP2 en bolus par injection i.v. (Cardiovascular Evaluation of AMP2 in Cynomolgus Monkeys Via Bolus Intravenous Injection) Monographie de NPLATE Macaques de Buffon n = 12 (3 mâles par groupe) : 0, 500, 1 000 et 5 000 µg/kg par voie i.v. Mesure de signes fonctionnels avant l’administration de NPLATE, 12 et 48 heures après son administration, puis 8 jours après l’administration de la dose Prélèvement de sang à divers moments de l’étude aux fins d’analyses toxicocinétiques Administration d’une dose unique; aucune nécropsie pratiquée Il n’y a eu aucun décès durant l’étude. La mesure des signes fonctionnels n’a permis d’observer aucun changement associé à NPLATE. Aucun effet n’a été observé sur la température corporelle et l’activité motrice. Dans le groupe à 10 µg/kg, la concentration de NPLATE n’a pas atteint le seuil quantifiable. L’étude n’a pas permis de produire des profils toxicocinétiques suffisamment caractérisés en raison de l’échantillonnage restreint utilisé. Aucun changement indésirable dans les signes cliniques, le poids corporel et les paramètres cardiovasculaires pouvant être associé à NPLATE n’a été observé. Le nombre de plaquettes a augmenté de 1,8, de 1,6 et de 2,5 fois par rapport aux valeurs de départ dans les groupes à 500, à 1 000 et à 5 000 µg/kg, respectivement. Le nombre de plaquettes des animaux du groupe à 5 000 µg/kg a été significativement (p ≤ 0,01) différent de celui des animaux témoins les jours 7 et 10. Aucun changement dans la tension artérielle, le débit cardiaque et la température corporelle, ni aucune altération de la morphologie, de la fréquence et des intervalles cardiaques décelable à l’ECG n’ont pu être attribués à NPLATE. Page 70 de 76 Tableau 19. Résumé des études de toxicologie portant sur NPLATE Titre Espèce et posologie (n) Méthodologie Résultats significatifs et conclusions Autres études – Réactivité croisée des tissus Études préliminaires sur la réactivité croisée de tissus humains et de tissus de macaques de Buffon sélectionnés et d’une lignée de cellules mégacaryoblastiques suivant l’administration d’AMP2 (Preliminary Studies of AMP2 Cross-Reactivity Testing on Selected Human and Cynomolgus Monkey Tissues and a Human Megakaryoblastic Cell Line) Tissus humains, tissus de macaques et cellules cultivées In vitro 1 à 50 µg/mL Les résultats des nombreuses épreuves réalisées ont indiqué que les méthodes immunohistochimiques disponibles n’étaient pas suffisantes pour détecter la liaison du ligand de NPLATE marqué à l’isothiocyanate de fluorescéine à son récepteur tant dans les tissus humains et de macaques que dans les cellules cultivées. Autres études – Immunogénicité Induction de la formation d’anticorps anti-AMP2 chez la souris (Induction of Anti-AMP2 Antibodies in Mice) Monographie de NPLATE Souris BDF 1 n = 315 femelles Voir les doses administrées sous Méthodologie Mesure des anticorps et du nombre de plaquettes dans le cadre des expériences ci-dessous : Doses de 0, de 50 et de 100 µg/kg administrées par voie s.-c. à intervalles d’environ 21 jours durant 4 cycles Dose unique de 50 µg/kg administrée par voie s.-c. Doses de 50, de 100, de 500 et de 1 000 µg/kg administrées par voie s.-c. à intervalles d’environ 21 jours durant 6 cycles après l’administration d’une première dose de 50 µg/kg par voie s.-c. Les souris ont produit des anticorps qui se sont liés à NPLATE 1 ou 2 semaines après la première exposition. Les interactions sériques les plus fortes se sont produites avec le peptide mimant l’action de la thrombopoïétine. Le nombre de plaquettes des souris qui ont reçu NPLATE a augmenté après le premier cycle. Une réduction de l’efficacité de NPLATE administré à faibles doses a été constatée au cours des études sur l’exposition subséquente au médicament. Il n’y a eu aucun cas de thrombocytopénie chez les souris qui ont reçu NPLATE. L’augmentation de la dose a permis de compenser l’effet de la présence des anticorps et n’a produit aucun résultat inattendu. Page 71 de 76 RÉFÉRENCES 1. Essai no 20030212 mené par Amgen : A Randomized, Placebo-controlled Study Evaluating the Efficacy and Safety of AMG 531 Treatment of Thrombocytopenic Subjects with Immune (Idiopathic) Thrombocytopenic Purpura (ITP) Prior to Splenectomy (S1) 2. Essai no 20030105 mené par Amgen : A Randomized, Placebo-controlled Study Evaluating the Efficacy and Safety of AMG 531 Treatment of Thrombocytopenic Subjects with Immune (Idiopathic) Thrombocytopenic Purpura (ITP) Refractory to Splenectomy (S2) 3. Essai no 20060131 mené par Amgen : A Randomized, Controlled, Open-label Study Evaluating the Efficacy and Tolerability of AMG 531 versus Medical Standard of Care (SOC) as Chronic Therapy for Non-splenectomized Subjects with Immune (Idiopathic) Thrombocytopenia Purpura (S3). 4. Essai no 20030213 mené par Amgen : An Open Label Study Evaluating the Safety and Efficacy of Long-Term Dosing of AMG 531 in Thrombocytopenic Subjects with Immune (Idiopathic) Thrombocytopenic Purpura (ITP) (S4). 5. Silverstein MD, Heit JA; Mohr DN, et al. Trends in the Incidence of Deep Vein Thrombosis and Pulmonary Embolism: A 25-Year Population-Based Study. Arch Intern Med 1998;158:585-593. 6. Kuter MD, David J, Rummel MD, Mathias, et al. Romiplostim or Standard of Care in Patients with Immune Thrombocytopenia. N Engl J Med 2010;363:1889-1899. 7. Kuter DJ, Bussel JB, Lyons RM, et al. Efficacy of romiplostim in patients with chronic immune thrombocytopenic purpura: a double-blind randomised controlled trial. Lancet 2008;371:395-403. Monographie de NPLATE Page 72 de 76 IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Chaque emballage renferme 1 flacon de 625 ou de 375 microgrammes de poudre à diluer pour obtenir une solution injectable. Pr NplateMD (romiplostim) MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie d’une « monographie de produit » publiée à la suite de l’approbation de la vente au Canada de NPLATE (romiplostim) et s’adresse tout particulièrement aux consommateurs. Le présent dépliant n’est qu’un résumé et ne donne donc pas tous les renseignements pertinents au sujet de NPLATE. Pour toute question au sujet de ce médicament, communiquez avec votre médecin ou votre pharmacien. • NPLATE peut être utilisé chez des patients qui présentent un cancer du sang ou des cellules sanguines précancéreuses, état appelé syndrome myélodysplasique (SMD), uniquement dans le cadre d’études de recherche clinique. NPLATE peut aggraver l’état de ces patients et causer prématurément leur décès. • Des saignements graves peuvent survenir durant le traitement par NPLATE; c’est pourquoi les patients doivent être surveillés étroitement tout au long de celui-ci. Il se peut que des traitements de secours, y compris des transfusions de plaquettes, se révèlent nécessaires, en particulier chez les patients dont le nombre de plaquettes est instable. • À l’arrêt du traitement par NPLATE, le nombre de plaquettes peut chuter à un niveau plus faible qu’avant le traitement (thrombocytopénie). Une telle chute peut entraîner des saignements graves, voire fatals. AU SUJET DE CE MÉDICAMENT La raison d’utiliser ce médicament : NPLATE est une protéine utilisée pour traiter les patients atteints de purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI) dont le nombre de plaquettes sanguines est faible. Le PTI est une maladie dans laquelle le système immunitaire détruit les plaquettes sanguines dans l’organisme. Les plaquettes sanguines sont des cellules du sang qui aident l’organisme à assurer la coagulation sanguine et à arrêter le saignement de blessures. Les personnes dont le nombre de plaquettes est trop faible se font facilement des bleus et peuvent saigner longtemps lorsqu’elles se blessent. Un nombre de plaquettes excessivement faible peut entraîner des saignements graves susceptibles de mettre la vie en danger. Les effets de ce médicament : Votre médecin vous a prescrit NPLATE pour stimuler votre moelle osseuse (la partie des os qui fabrique les cellules du sang) à produire davantage de plaquettes. Ce traitement devrait aider à prévenir les bleus et les saignements. Les circonstances où il est déconseillé d’utiliser ce médicament : Le traitement par NPLATE doit être prescrit et surveillé uniquement par des professionnels de la santé compétents. NPLATE ne doit être utilisé que par des patients atteints de PTI dont le degré de thrombocytopénie et l’état de santé augmentent le risque de saignement. NPLATE ne doit pas être utilisé pour tenter de normaliser le nombre de plaquettes. Consultez votre médecin ou votre pharmacien AVANT de prendre NPLATE si : • vous prenez ou avez récemment pris d’autres médicaments, y compris tout médicament en vente libre; • vous avez ou avez eu l'un des problèmes de santé suivants : N’UTILISEZ PAS NPLATE si : o problème de foie, • o problème de rein, o caillot sanguin; • vous être allergique (ou hypersensible) au romiplostim ou à tout autre ingrédient de NPLATE; vous êtes allergique à tout autre produit fabriqué à l’aide de la technologie de l’ADN recombinant à partir de la bactérie Escherichia coli. L’ingrédient médicinal de ce médicament : L’ingrédient médicinal de NPLATE est le romiplostim. Les ingrédients non médicinaux importants de ce médicament : Les autres ingrédients de NPLATE sont la L-histidine, le mannitol (E421), le sucrose, le polysorbate 20 et l’acide chlorhydrique dilué. Les formes posologiques de ce médicament : NPLATE est produit sous forme de poudre de couleur blanche qui doit être diluée pour obtenir une solution injectable et est présenté dans un flacon. Monographie de NPLATE • vous êtes enceinte, croyez l’être ou prévoyez le devenir; NPLATE n’a fait l’objet d’aucune évaluation chez la femme enceinte. Nous invitons les femmes qui deviennent enceintes pendant le traitement par NPLATE à s'inscrire au Programme de surveillance des grossesses d'Amgen. Pour l'inscription, les patientes ou leur médecin doivent composer le 1-866-512-6436. Il n’est pas conseillé aux femmes qui allaitent de prendre NPLATE, car il n’a pas été établi si ce dernier passe ou non dans le lait maternel. Nous invitons les femmes qui allaitent pendant le traitement par NPLATE à s’inscrire au Programme de surveillance de l’allaitement d’Amgen. Pour l’inscription, les patientes ou leur médecin doivent composer le 1-866-512-6436. L’usage à long terme de NPLATE peut entraîner des altérations de la moelle osseuse. Ces altérations peuvent provoquer la Page 73 de 76 IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT formation de cellules sanguines anormales ou amener l’organisme à produire un moins grand nombre de cellules sanguines. Lorsqu’elles sont bénignes, on dit de ces altérations qu’elles constituent une « augmentation de la réticuline ». On ne sait pas si cette augmentation peut se transformer en un état plus grave appelé « fibrose ». La forme bénigne de ces altérations peut ne causer aucun problème de santé, mais la forme grave peut entraîner des problèmes liés au sang susceptibles de mettre la vie en danger. Certaines anomalies dans les résultats des analyses de sang peuvent indiquer que de telles altérations sont survenues dans la moelle osseuse. En présence d’éventuels résultats anormaux de ces analyses, votre médecin déterminera s’il doit demander une analyse de votre moelle osseuse ou cesser votre traitement par NPLATE. Si le nombre de vos plaquettes n’a pas augmenté après quelques semaines de traitement par NPLATE, votre médecin pourrait décider de vous faire passer des analyses de sang plus poussées. Il pourrait aussi décider de mettre fin à votre traitement s’il juge que vous n’y répondez pas adéquatement. Il est probable que le nombre de vos plaquettes redevienne faible (thrombocytopénie) et que vous ayez de nouveau des saignements si vous cessez de prendre NPLATE. Vous devrez vous soumettre à des analyses de sang régulières, y compris à la numération de vos plaquettes. Le cas échéant, votre médecin discutera avec vous des précautions à prendre. Un nombre de plaquettes très élevé accroît le risque de formation de caillots sanguins. Vous pourriez subir de graves complications ou mourir par suite de la formation de certains types de caillots sanguins, comme les caillots qui se logent dans les poumons ou qui provoquent une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Si vous souffrez d'une maladie du foie chronique, des caillots sanguins pourraient se loger dans les veines de votre foie, ce qui pourrait perturber le fonctionnement de votre foie. Votre médecin ajustera votre dose de NPLATE de manière à s’assurer que le nombre de vos plaquettes n’augmente pas trop. Votre médecin déterminera la dose appropriée de NPLATE que vous devriez recevoir. Si vous recevez une dose trop forte de NPLATE, vous pourriez ne pas avoir de symptômes physiques; par contre, votre taux de plaquettes dans le sang pourrait atteindre un niveau trop élevé, ce qui pourrait accroître le risque de caillots sanguins. Si vous recevez une dose trop faible de NPLATE, vous pourriez ne pas avoir de symptômes physiques; par contre, votre taux de plaquettes dans le sang pourrait devenir trop bas, ce qui pourrait accroître le risque de saignement. Par conséquent, lorsque le médecin croit que vous avez reçu une dose trop forte ou trop faible de NPLATE, il est recommandé de surveiller les signes ou les symptômes d'effets secondaires et d'administrer un traitement approprié dans les plus brefs délais. NPLATE doit être prescrit uniquement à des patients âgés d’au moins 18 ans. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Les interactions de NPLATE avec d’autres médicaments n’ont fait l’objet d’aucune évaluation. Vous devez informer votre médecin de tout médicament que vous prenez avant de commencer à prendre NPLATE. Monographie de NPLATE UTILISATION APPROPRIÉE DE CE MÉDICAMENT Le traitement doit être prescrit et surveillé uniquement par des professionnels de la santé compétents. NPLATE est administré au moyen d’une injection sous la peau (sous-cutanée). Il faut veiller tout particulièrement à prélever du flacon la quantité adéquate de NPLATE. Dose initiale : Au début du traitement, NPLATE vous sera administré 1 fois par semaine à raison de 1 microgramme par kilogramme de votre poids corporel. Votre médecin vous indiquera la quantité de NPLATE que vous devrez prendre. NPLATE doit être injecté 1 fois par semaine pour maintenir le nombre de plaquettes à un niveau acceptable. Votre médecin demandera des analyses régulières de votre sang afin de mesurer le nombre de vos plaquettes et, selon les résultats de ces analyses, il pourra modifier la dose du médicament que vous devrez prendre. Le médecin continuera de surveiller le nombre de vos plaquettes après que celui-ci se soit stabilisé, et la dose du médicament que vous devrez prendre pourrait être modifiée de nouveau afin de maintenir de façon durable le nombre de vos plaquettes à un niveau acceptable. Avertissez votre professionnel de la santé si des bleus ou des saignements se produisent pendant votre traitement par NPLATE. Surdose : En cas de surdosage, communiquez immédiatement avec un professionnel de la santé, l’urgence d’un centre hospitalier ou le centre antipoison de votre région, même en l’absence de symptômes. NPLATE est un médicament très puissant et la dose administrée représente un petit volume de solution. Par conséquent, il se peut qu’un volume incorrect soit administré. Si vous avez reçu une dose de NPLATE supérieure à celle que vous auriez dû recevoir, communiquez immédiatement avec votre professionnel de la santé. La surdose de NPLATE peut se manifester par une augmentation du nombre de plaquettes au-delà de la plage normale. Votre professionnel de la santé pourrait effectuer des analyses sanguines additionnelles pour surveiller le nombre de vos plaquettes et ajuster votre dose de NPLATE. Dose oubliée : Si vous n’avez pas reçu une dose prévue de NPLATE, votre médecin vous indiquera à quel moment vous devrez recevoir la prochaine dose. Arrêt du traitement par NPLATE : Si vous cessez de prendre NPLATE, il est probable que le nombre de vos plaquettes chute de nouveau sous la normale (thrombocytopénie). En outre, si vous prenez un médicament pour empêcher la formation de caillots de sang (un anticoagulant ou un antiplaquettaire), vous courrez un plus grand risque de saignements graves ou fatals. En cas de saignement grave, Page 74 de 76 IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT communiquez immédiatement avec votre médecin, car vous pourriez avoir besoin d’être suivi de près et de recevoir un traitement de secours. • faible nombre de plaquettes (thrombocytopénie) à l’arrêt du traitement par NPLATE, • nombre de plaquettes très élevé (thrombocytémie), Reconstitution de NPLATE : • douleur aux épaules, NPLATE est un produit stérile à usage unique qui ne contient aucun agent de conservation. • picotement ou engourdissement des mains et des pieds (paresthésie), Lors de la préparation de NPLATE, il faut calculer avec soin la dose à administrer et reconstituer le produit avec la quantité appropriée d'eau stérile pour injection. • indigestion (dyspepsie). La poudre NPLATE à 500 microgrammes pour solution injectable doit être mélangée à 1,2 mL d’eau stérile pour injection. La poudre NPLATE à 250 microgrammes pour solution injectable doit être mélangée à 0,72 mL d’eau stérile pour injection. La poudre ne doit pas être mélangée à de la solution saline ni à de l’eau bactériostatique. NPLATE doit être reconstitué dans des conditions d’asepsie. L’eau pour injection doit être injectée lentement dans le flacon de NPLATE. Le flacon peut être remué doucement ou inversé pour dissoudre la poudre, mais il ne doit pas être agité vigoureusement. En général, la dissolution de la poudre NPLATE nécessite moins de 2 minutes. La solution obtenue doit être inspectée avant d’être administrée. Elle doit être limpide et incolore et ne contenir aucune particule. Si tel n’est pas le cas, elle ne doit pas être administrée. Le produit reconstitué doit être administré dans les 24 heures parce qu'il ne contient aucun agent de conservation. Le produit reconstitué peut rester à la température ambiante (25 °C) ou être réfrigéré à une température allant de 2 °C à 8 °C pour une période maximale de 24 heures avant son administration. Le produit reconstitué doit être conservé à l'abri de la lumière. Toute portion inutilisée du produit et tout matériel utilisé avec celui-ci doivent être mis au rebut conformément aux exigences locales. Autres effets secondaires : • apparition d’une maladie rare caractérisée par des périodes de douleur à type de brûlure, de rougeur et de chaleur localisées aux pieds et aux mains (érythromélalgie); • réactions de type allergique (hypersensibilité), comme une enflure du visage, du cou et/ou des mains (œdème de Quincke). EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE ET PROCÉDURES À SUIVRE Symptôme ou effet Consultez votre Téléphonez à votre médecin médecin Seulement pour les effets secondaires graves Fréquent (plus de 1 patient sur 100) Dans tous les cas Faible nombre de plaquettes (thrombocytopénie) à l’arrêt du traitement par NPLATE √ Si vous cessez de prendre NPLATE, le nombre de vos plaquettes peut revenir au nombre que vous aviez avant de commencer ce traitement. Les symptômes de PTI que vous aviez avant de commencer à prendre NPLATE peuvent se manifester de nouveau, y compris les saignements. Communiquez immédiatement avec votre médecin si vous cessez de prendre NPLATE ou si vos symptômes réapparaissent. Augmentation de la quantité de fibres dans la moelle osseuse (réticuline) √ Cet état peut seulement être diagnostiqué par votre médecin au moyen de tests spéciaux. Le cas échéant, il déterminera si vous pouvez poursuivre votre traitement par PROCÉDURES À SUIVRE EN CE QUI CONCERNE LES EFFETS SECONDAIRES Comme tous les médicaments, NPLATE peut causer des effets indésirables. Effets secondaires très fréquents de NPLATE (observés chez plus de 1 patient sur 10) : • douleur aux articulations (arthralgie), • douleur ou faiblesse musculaire (myalgie), • douleur aux mains et aux pieds (extrémités), • mal de tête, • étourdissements, • douleur abdominale, • trouble du sommeil (insomnie). Effets secondaires fréquents de NPLATE (observés chez plus de 1 patient sur 100, mais chez moins de 1 patient sur 10) : • quantité accrue de fibres dans la moelle osseuse (réticuline), Monographie de NPLATE Page 75 de 76 IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE ET PROCÉDURES À SUIVRE Symptôme ou effet Consultez votre Téléphonez à votre médecin médecin Seulement pour les effets secondaires graves Dans tous les cas NPLATE ou s’il faut envisager une autre solution. Nombre de plaquettes très élevé (thrombocytose) Mal de tête √ √ Vous pourriez présenter des symptômes indiquant que vous avez un caillot sanguin. Ces symptômes peuvent comprendre, mais sans s’y limiter : un mal de tête, des picotements des mains ou des pieds, une enflure ou une rougeur sur une région du corps comme le mollet. Si tel est le cas, communiquez immédiatement avec votre médecin. Un mal de tête peut être un symptôme de la présence d’un caillot sanguin. DÉCLARATION DES EFFETS INDÉSIRABLES SOUPÇONNÉS Vous pouvez déclarer les effets indésirables soupçonnés associés à l'utilisation des produits de santé au Programme Canada Vigilance de l'une des 3 façons suivantes : • En ligne à www.santecanada.gc.ca/medeffet • Par téléphone, en composant le numéro sans frais 1-866-234-2345 • En remplissant un formulaire de déclaration de Canada Vigilance et en le faisant parvenir : o par télécopieur, au numéro sans frais 1-866678-6789 o par la poste au : Programme Canada Vigilance Santé Canada Indice postal 0701D Ottawa (Ontario) K1A 0K9 Les étiquettes préaffranchies, le formulaire de déclaration de Canada Vigilance ainsi que les lignes directrices concernant la déclaration d'effets indésirables sont disponibles sur le site Web de MedEffetMD Canada à www.santecanada.gc.ca/medeffet. REMARQUE : Pour obtenir des renseignements relatifs à la gestion des effets secondaires, veuillez communiquer avec votre professionnel de la santé. Le Programme Canada Vigilance ne fournit pas de conseils médicaux. POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS Pour obtenir ce document et la monographie complète du produit rédigée à l’intention des professionnels de la santé, communiquer avec le promoteur, Amgen Canada Inc., au 1-866-502-6436. Amgen Canada Inc. a rédigé ce dépliant. Cette liste d’effets secondaires n’est pas exhaustive. Pour tout effet inattendu ressenti lors de la prise de NPLATE, veuillez communiquer avec votre médecin. Dernière révision : 1er mars 2016 COMMENT CONSERVER LE MÉDICAMENT NPLATE doit être conservé hors de la portée et de la vue des enfants. NPLATE doit être conservé au réfrigérateur (à une température allant de 2 °C à 8°C). Il ne doit pas être congelé. NPLATE doit être conservé dans son emballage original, à l’abri de la lumière. NPLATE ne doit pas être utilisé après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon. La date de péremption correspond au dernier jour du mois indiqué. Aucun médicament ne doit être jeté dans un évier ou une toilette, ni dans les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien de quelle façon vous devez vous débarrasser de tout médicament dont vous n’avez plus besoin. Monographie de NPLATE Page 76 de 76