
rapy) utilise un type de laser qui pénètre profondé-
ment dans le tissu et modifie les cellules en raison de
sa longueur d’onde spécifique et du faible niveau
d’énergie auquel il opère. Ce traitement par laser ne
s’appuie pas sur le dégagement thermique mais sur
les effets photochimiques et photobiologiques pro-
duits sur les cellules et les tissus. Un traitement or-
thodontique et/ou une procédure orthopédique
sont généralement accompagnés d’une sensation
douloureuse très désagréable, un effet indésirable
pesant, associé à l’application de la contrainte né-
cessaire à l’induction du mouvement voulu. Plu-
sieurs études ont démontré un soulagement effi-
cace de la douleur, après différents traitements den-
taires par LLLT. Il a également été établi que la tech-
nique LLLT est une méthode efficace pour susciter la
réparation et le modelage osseux après des actes
chirurgicaux.
_Objet de l’étude
– Notre objectif est de tirer profit du développement
technologique pour améliorer la qualité de la for-
mation osseuse, en accélérer la vitesse et ainsi, ré-
duire les taux de rechute.
– Nous nourrissons également l’espoir d’emmener
nos patients sur un parcours de traitement ortho-
dontique relativement court et plaisant, dépourvu
de toute sensation douloureuse.
_Matériaux et méthodes
Sélection des patients
– Vingt patients des deux sexes ont pris part à
l’étude et ont été répartis dans deux groupes,
comme indiqué plus bas.
– Tous les patients et leurs tuteurs légaux ont été in-
formés de notre intention d’intégrer le LLLT au
traitement orthodontique et ils ont accepté de s’y
prêter (consentement éclairé).
_Traitement orthodontique
– Après un examen clinique approfondi, tous les pa-
tients ont été évalués au moyen des outils de dia-
gnostic suivants :
1 – Rayons X
– A Cliché panoramique.
– B Cliché céphalométrique latéral.
– C Cliché antéro-postérieur.
– D Tomodensitométrie du maxillaire supérieur avec
épaisseur de coupe de 3 mm.
– 2 Photographies appropriées.
– 3 Moulage.
– Les examens suivants ont en outre été réalisés à la
fin de la phase d’expansion :
1 – Rayons X
– A Tomodensitométrie du maxillaire supérieur avec
épaisseur de coupe de 3 mm.
– B Cliché antéro-postérieur.
– Le plan de traitement de ces patients impliquait
une expansion maxillaire rapide (EMR), en raison
de la présence d’une occlusion inversée posté-
rieure ou d’un manque d’espace suffisant pour un
alignement complet.
– Le choix de l’appareil s’est porté sur l’écarteur Hy-
rax, de type McNamara.
– Le degré d’ouverture de l’écarteur Hyrax a été mo-
difié deux fois par jour, jusqu’à l’obtention d’une
position d’excès de correction (Figs. 1 et 2).
– Après un délai d’une semaine, nécessaire pour ob-
tenir l’expansion requise, l’écarteur Hyrax a été re-
tiré temporairement, afin de permettre l’imagerie
tomodensitométrique sans artefact d’origine mé-
tallique (Figs. 3 et 4).
recherche _ LLLT I
Diagrammes 2 & 3_Densité
osseuse.
Diagramme 2 : la densité osseuse
au niveau du site de suture ouvert
était plus élevée dans le groupe traité
par laser que dans le groupe témoin
(non traité par laser).
Diagramme 3 : la densité osseuse
de la région postérieure était
supérieure à celle de la région
antérieure dans les deux groupes.
Elle était toutefois plus élevée dans
le groupe traité par laser que dans le
groupe non traité par laser.
Diagramme 4_Évaluation de la
douleur. Le niveau de douleur était
plus élevé dans le groupe non traité
par laser durant tout le traitement.
I23
laser
4_2012
Diagramme 3
Diagramme 4
Diagramme 2