COP20 de Lima Creative Commons : 350.org 2013 La responsabilité du gouvernement français commence à lima Dossier Inter-associatif 25 novembre 2014 Une étape décisive La conférence qui se déroulera à Lima du 1er au 12 décembre est la dernière étape décisive pour poser les fondations de l’accord mondial qui doit être conclu fin 2015 à Paris, de façon à relever le défi multidimensionnel de la lutte contre les changements climatiques. Cet accord, applicable à partir de 2020, doit permettre de limiter la hausse des température moyenne à +2°C au maximum, et de faire preuve de solidarité avec les pays les plus pauvres. Le défi est gigantesque Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter. Au rythme actuel, le dernier rapport du GIEC (2014) calcule que notre « budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter la hausse des températures en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20 à 30 ans. La terre s’est réchauffée de 0,85°C depuis l’ère préindustrielle et déjà, les impacts des changements climatiques affectent directement les populations et coûtent cher à l’économie mondiale. Le défi est surmontable Les solutions pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre sont bien connues et ne coûtent pas plus cher. Comme souligné dans le 5ème rapport du GIEC, il faut supprimer au plus vite les émissions liées aux énergies fossiles. Investir rapidement et massivement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et arrêter d’utiliser les énergies fossiles est la seule solution qui nous permettra d’atteindre un développement plus juste et pour tous. Il faut en faire le fondement de l’accord multilatéral qui sera adopté à Paris l’année prochaine. Tous les moyens ne sont pas bons Certains choix technologiques et économiques présentent des risques pour les populations et l’environnement: nucléaire, gaz de schiste, charbon dit « propre », agrocarburants, OGM, etc. Ils ne répondent à aucune règle commune et ne défendent pas l’intérêt général, mais des intérêts particuliers. On assiste ainsi à une recrudescence du « greenwashing » pour promouvoir ces solutions. Leur publicité freine l’essor des solutions d’intérêt général, plus efficaces, sans danger et accessibles aux plus pauvres et aux plus vulnérables (éolien, solaire et autres énergies renouvelables, économies d’énergie notamment dans le bâtiment ou les transports, pratiques agricoles durables telles que l’agro-écologie). Or, c’est le rôle de l’accord de Paris que de protéger les plus vulnérables et d’appuyer les solutions d’intérêt général. Face aux lobbies, la mobilisation citoyenne est lancée, croissante et plus que jamais attentive aux choix socioéconomiques qui seront faits au nom de l’urgence climatique. Une cohérence entre les discours et les actes La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris Climat 2015, a une responsabilité considérable. Elle doit s’assurer que l’accord de Paris marque la fin de l’ère des énergies fossiles et contribue à l’essor de solutions réellement efficaces face au double défi du changement climatique et du droit au développement. Elle doit aussi s’assurer que les engagements pris soient à la hauteur du défi et que l’accord protège les populations les plus pauvres et les plus vulnérables et respecte les droits humains. Cette responsabilité, elle devra l’assumer dès la COP20 de Lima. Mais pour y arriver, la France se doit de mettre en cohérence ses discours et ses actes et dans toutes les instances : que ce soit dans la feuille de route décidée à la Conférence environnementale (27-28 novembre), dans les pratiques de l’agence française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité alimentaire au sein de la FAO, dans le projet de loi de finance et bien sûr à la conférence qui s’ouvre à Lima. Les grands enjeux Thermomètre climatique : que font les pays, que dit la science ? Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter et au rythme actuel, le 5ème rapport du GIEC affirme que notre « budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter le réchauffement climatique en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20 à 30 ans. Selon l’AIE, cela implique de laisser 2/3 des réserves connues en énergies fossiles dans le sol. Face à cette réalité alarmante et aux impacts des changements climatiques qui affectent de plus en plus les populations vulnérables, les gouvernements n’ont pas tous l’air déterminé à faire baisser leurs émissions de gaz à effet de serre : de nombreuses villes de la planète) a permis de replacer la lutte contre le changement climatique au cœur de l’agenda politico-médiatique et certains Etats ont pris des engagements. L’Ethiopie a annoncé un objectif de neutralité carbone à horizon 2050 ; le Danemark vient d’avancer la date de sa sortie du charbon à 2025. L’Europe a conclu un accord sur le climat à l’horizon 2030, qui demeure insuffisant mais envoie un signal clair : l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont les pierres angulaires de la lutte contre les gaz à effet de serre. La Chine et les Etats-Unis ont également les annoncé leurs objectifs de réduction d’émissions pour le futur accord de Paris. Laisser 2/3 des fossiles dans le sol • Les pays du G20 dépensent chaque année 88 milliards de dollars d’argent public pour l’exploration de sources de combustibles fossiles, plus que les industries elles-mêmes ; • Le Canada a tourné le dos au protocole de Kyoto et choisi d’exploiter les sables bitumineux, plus polluants que les énergies fossiles conventionnelles ; • Le Japon a annoncé à la COP de Varsovie qu’il reculait sur son objectif de baisse des gaz à effet de serre pour 2020 ; Dans le même temps, des signaux positifs ont émergé partout dans le monde. Les énergies renouvelables ont connu un essor considérable depuis 5 ans, et leur coût a très rapidement chuté. Un nombre croissant d’acteurs financiers réoriente ses stratégies d’investissements et les citoyens proposent des solutions et agissent sans attendre leurs gouvernements. La mobilisation citoyenne du 21 septembre (à New York et dans Ces engagements* sont nettement insuffisants par rapport à l’objectif de limiter le réchauffement à 2°C maximum. Mais ils ont le mérite d’inciter les principaux pays émetteurs à suivre le mouvement. Tant pour l’Europe, que pour la Chine et les Etats-Unis, ce sont des premiers pas. Après une analyse des engagements (pour chaque pays du point de vue de l’équité, et collectivement pour la possibilité de limiter le réchauffement à 2°C), il faudra les rehausser avant la Conférence de Paris. * L’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990. Les Etats-Unis, à les réduire de 26 à 28% d’ici à 2025 par rapport à 2005. La Chine, à atteindre le pic de ses émissions en 2030 au plus tard. Les enjeux de Lima : définir la feuille de route avant et après 2020 ALima, les pays devront avancer sur deux fronts : • D’une part, la négociation d’un accord mondial sur la lutte contre les changements climatiques, applicable à tous, doté d’une « force légale », devant être signé en 2015 et entrer en vigueur d’ici à 2020. C’est cet accord qui doit être conclu en décembre 2015 à Paris et contribuer à contenir le réchauffement climatique en deca de 2°C. • En signant l’accord de Durban fin 2011, les pays se sont également unis derrière un second objectif tout aussi important: l’accélération de la réduction des émissions de gaz à effet de serre avant 2020, sans attendre l’entrée en vigueur du nouvel accord mondial. Tous les rapports scientifiques martèlent qu’il est urgent de faire baisser rapidement les émissions au niveau mondial et que les cinq prochaines années seront décisives. La COP20 doit offrir un cadre pour comparer et évaluer les engagements des pays pour l’après 2020, qui seront annoncées en mars-avril 2015. Pour pouvoir comparer ces contributions nationales et les renforcer avant la COP21, il faudra définir clairement à Lima quelles informations les pays devront y inclure : s’agit-il d’objectifs absolus ou sectoriels pour agir sur les énergies renouvelables et la fiscalité écologique ? Et sur quelle durée ? D’expérience, on sait que les périodes d’engagement plus courtes (de 5 ans) renforcent la redevabilité des dirigeants qui les annoncent. Et permet de régulièrement réviser les objectifs à la hausse. Poser les fondations de l’accord de Paris La COP20 doit contribuer à renforcer et à essaimer les initiatives immédiates de lutte contre les changements climatiques (énergies renouvelables, transports propres, efficacité énergétique, lutte contre la déforestation). La société civile sera particulièrement vigilante quant au respect par ces initiatives de critères environnementaux et sociaux précis, et au fait qu’elles incluent les plus populations les plus pauvres et les plus vulnérables. A cet égard, certaines initiatives internationales lancées récemment paraissent inquiétantes. C’est le cas de l’Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat (GACSA), qui fait plus de place aux imultinationales de l’agrobusiness qu’aux petites exploitations paysannes. La COP20 doit aussi soutenir financièrement les solutions permettant de lutter contre les changements climatiques. Cet argent peut permettre de financer l’accès universel aux énergies renouvelables ou des systèmes d’assurance pour les petits agriculteurs qui perdent leurs récoltes du fait des intempéries. Les pays en développement ont besoin d’engagements financiers publics, prévisibles et adéquats pour faire face. Les ministres réunis à Lima doivent préciser leurs engagements financiers en 2015, 2016 et 2017. Ils doivent également proposer le «paquet» financier pour l’accord de Paris. Enfin, la COP20 doit poser les fondations de la maison qui abritera l’accord de Paris. Dès Lima, il faut une idée des pièces qui la composent, du nombre d’étages qu’il faudra construire et du coût de la construction. Bien avant Paris, il faudra bâtir les murs, poser les portes et fenêtres. L’essentiel doit être en place six mois avant la conférence de Paris, selon les règles de l’Onu. D’où l’importance de rentrer de Lima avec un plan d’architecte validé et un calendrier pour la construction. Les grands enjeux Quel rôle pour la France en tant que Présidence et en tant qu’Etat La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris, a une responsabilité considérable. Cette responsabilité, elle devra l’assumer dès la COP20 de Lima. Pour endosser cette lourde responsabilité, la France se doit d’abord de mettre en cohérence ses discours et ses actes. Or, le bilan du gouvernement en matière d’environnement et de climat est plus que mitigé : selon le transitiomètre du Réseau Action • En s’assurant que l’accord de Paris marque la fin de l’ère Climat, le projet de loi sur la transition énergétique ne permet des énergies fossiles ; et qu’il contribue de réaliser que 32% de l’effort nécessaire*, à l’essor des vraies solutions : celles qui et l’abandon du projet d’écotaxe a été sont génératrices de développement, un coup très dur. Par ailleurs, la France d’emplois, de sécurité nutritionnelle, et de a annoncé sa contribution initiale au souveraineté alimentaire partout dans le Fonds Vert et a fait du climat une priorité a une monde. pour l’AFD mais continue de financer des projets climaticides, notamment • En s’assurant que les engagements des projets de centrales à charbon. La pris par les pays en amont de la COP21 France doit donc être cohérente - que ce soient ambitieux et régulièrement révisés soit dans la feuille de route décidée à la à la hausse. Mais aussi en obtenant que Conférence environnementale (les 27-28 l’accord soit solidaire des pays les plus novembre), dans les pratiques de l’agence affectés par les changements climatiques, qu’il protège les française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité populations les plus pauvres et les plus vulnérables et respecte alimentaire au sein de l’Organisation de l’Onu pour l’agriculture les droits humains. et l’alimentation (FAO), ou dans le projet de loi de finance. La France Lourde RESPONSABILITÉ * Plus d’informations sur le transitiomètre : http://www.transitionenergetique.org/transitiometre/ A l’extérieur, la société civile mobilisée L’année dernière à Varsovie, les ONG, syndicats et mouvements • Le 10 décembre, journée des Droits de l’Homme, une sociaux quittaient les négociations pour dénoncer la capture marche sera organisée dans le cadre d’un appel international du pouvoir par les lobbies sous le mot d’ordre « Volveremos de mobilisations. » (nous reviendrons). Cette sortie symbolique marquait le rejet d’un système défaillant tout en donnant à voir l’impératif de • La France se fera l’écho de la mobilisation à Lima. Diverses s’appuyer sur la transition et les véritables solutions. Car, dès initiatives ponctueront les deux semaines de négociations : le lendemain de Varsovie, les mouvements sociaux sont « cycle de conférences, de débats, d’actions et week-end de revenus » sur le terrain des mobilisations locales, en faveur des convergence dans le cadre d’Alternatiba COP20, journée de alternatives aux changements climatiques et en lutte contre jeûne international le 1er décembre (une conférence est prévue l’extractivisme, les projets inutiles et leurs responsables. Ils à Paris au forum 104 pour rompre le jeûne), mobilisations contre sont « revenus » à l’occasion de la préparation de la pré-COP les projets climaticides français, et notamment le soutien de la sociale en juillet, qui a donné lieu à la Société générale au projet charbon Déclaration de Margarita appelant à Alpha Coal, etc : Le 6 décembre, Les Amis de la Terre, en partenariat laisser 80 % des fossiles dans le sol ; avec Bizi ! et Attac, poursuivent leur puis en novembre lors de la pré-COP campagne historique sur les banques sociale au Vénézuéla. En septembre, ET climaticides en s’opposant au projet ils étaient des milliers à défiler de par charbon Alpha Coal (Australie) de la le monde. Société générale. Des actions seront organisées dans toute la France. C’est dans cette trajectoire de Conférence-débat des Amis de la renforcement du mouvement pour Terre sur les fausses solutions au la justice climatique que s’inscrit la changement climatique dans le cadre d’Alternatiba COP20. Au CICP, mobilisation lors de la COP20 à Lima. 21 rue Voltaire, de 19h30 à 20h30. « NOUS REVIENDRONS NOUS SERONS DES MILLIONS » • Du 9 au 12 décembre, un Sommet des Peuples offrira un espace de convergence aux acteurs de la société civique péruvienne et internationale (syndicats, mouvements ouvriers, fermiers, peuples indigènes, femmes, jeunes, ONG), ainsi qu’un programme de conférences et de débats sur les enjeux des changements climatiques et les conséquences spécifiques pour l’Amérique latine et le Pérou (extractivisme, marchés carbone, eau, accaparemment des terres, agriculture et fausses solutions, pour n’en citer que quelques unes). Mais Lima sera également une étape cruciale pour le mouvement sur la justice climatique. Elle ouvrira une année caractérisée par une mobilisation crescendo, qui rappellera aux gouvernements leur devoir d’agir, de s’affranchir de l’influence des lobbies énergétiques et industriels et d’écouter les citoyens qui, eux, mettent quotidiennement en œuvre des alternatives aux changements climatiques. Cette étape marquera le lancement du processus qui mènera à la COP21. Pour paraphraser le chef aymara Tupac Katari (qui fut à la tête de la révolte contre la domination espagnole en 1781) : « Volveremos y seremos miliones » (Nous reviendrons et nous serons des millions). A Lima, nos rendez vous Au sein de la conférence, les side events 3 décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen L’agriculture intelligente face au climat vue par les organisations de producteurs, les ONG et la recherche AVSF, IRD, CCFD, organisation de producteurs péruvienne, FAO L’évènement proposera des informations et échanges avec les participants sur les expériences de la recherche, des ONG et des organisations de producteurs sur l’étude et la mise en œuvre de pratiques qui correspondent aux trois piliers de l’AIC. 4 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen Prendre en compte la sécurité alimentaire, et nutritionnelle dans les négociations - ACF, AVSF, CARE France, UCSB, IRD, IOM Cet événement offrira un forum pour explorer l’effet du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition en discutant des différents aspects liés à cette question : agriculture, santé, genre, et migration et pour voir comment présenter ces questions à la COP21. 5 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen DIFFUSION DE FOYERS AMELIORES A GRANDE ECHELLE : MESURE D’IMPACTS ET FINANCEMENT - GERES, Microsol et la GACC Le Mécanisme de Développement Propre utilise le CO2 comme seul indicateur de performance, mais n’évalue pas les impacts des projets en termes de développement durable. Cette session reviendra sur le rôle de la finance carbone dans le changement d’échelle des projets de foyers améliorés et présentera les tendances récentes concernant les mesures et le financement du développement durable. 6 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen L’Index HELIO : un outil innovant évaluant l’attrait d’un pays pour les investissements énergétiques viablesHelio INernational Dans les prochaines années, des milliards d’euros seront investis dans le secteur de l’énergie. Visant à renforcer la résilience des territoires face aux changements climatiques, HELIO International a développé un outil : l’Index pour des investissements énergétiques viables, qui montre les pays où le climat d’accueil pour les investissements est le plus favorable. 6 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen Climate justice approach to health, food security, nutrition, gender and human mobility - ACF, AVSF, CARE France, UCSB, IRD, IOM Cet événement permettra d’échanger sur une approche de la justice climatique intégrant les problématiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle, agriculture, santé et égalité des sexes. 6 décembre 2014 / 10:30 / COP20 - Pavillon européen expérience des paysfrancophones en matière de montage de NAMAs et d’élaboration des contributions nationales - IFDD et Réseau Climat & Développement L’occasion de faire un point sur les NAMA en Afrique et l’élaboration des contributions nationales des pays francophones, attendues début 2015. Pour le Réseau Climat & Développement, c’est l’occasion de défendre la place des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les contributions nationales des pays les moins avancées et dans l’accord de Paris. 8 décembre 2014 / 18:30 / COP20 - Salle SIPAN Pour une transition juste vers un futur renouvelable - GreenpEace Pour transformer les économies et éviter des dérèglements climatiques, nous devons enclencher une transition juste, largement soutenue par les populations. En se basant sur des exemples concrets, nous examinerons les challenges à relever, tout comme les avancées technologiques qui nous permettent de faire de cet objectif une réalité. 9 Décembre / 15h / Cop20 - Salle Caral AU CROISEMENT DES POAS ET DES NAMAS, UN CADRE POTENTIEL POUR UN CONTROLE AVANCE : LE MRV+ - GERES et Climate Focus Alors que les PoA ont montré des limites dans l’intensification des activités d’atténuation et que les NAMAs pourraient permettre l’intervention d’un grand nombre d’acteurs et d’activités, la mesure d’impacts avancée, la notification et la vérification (MRV +) représentent un grand potentiel pour réduire les coûts, diminuer les erreurs et améliorer la transparence. Publications Réduire les émissions liées à la consommation – Quelles mesures politiques ? (RAC-F) Après une première étude sur le constat des émissions liées à la consommation «Les émissions importées - le passager clandestin du commerce mondial» de 2013 (co-publiée avec l’Ademe et le Citepa), le RAC publie un deuxième rapport sur les mesures politiques pour diminuer les émissions importées de la France. 2014 - http://www.rac-f.org/Reduire-les-emissions-liees-a-la,2686 Paquet énergie-climat de l’UE : Bilan et perspectives pour 2030 (RAC-F) Le RAC-F tire des enseignements du Paquet actuel (qui s’applique jusqu’en 2020), en rappelant sa structure, et formule des recommandations pour ce prochain Paquet. Cette nouvelle publication effectue un tour d’horizon des politiques climat-énergie de l’UE et se positionne sur les éléments du Paquet 2030. Elle se concentre notamment sur la question de la coordination des objectifs climat-énergie de l’Europe. 2014 - http://www.rac-f.org/Paquet-energie-climat-de-l-UE Le rôle clé des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Afrique (RAC-F) Cette publication synthétise les recommandations du Réseau Climat & Développement sur les questions du développement des énergies renouvelables ainsi que de l’efficacité énergétique dans le contexte africain. 2014 - http://www.rac-f.org/Le-role-cle-des-energies Le Scénario de transition énergétique pour la France (Greenpeace) Greenpeace a formalisé sa vision prospective de la transition énergétique. Cette réflexion montre qu’il est non seulement techniquement crédible, mais aussi économiquement intéressant d’entamer une réelle transition énergétique, avec deux objectifs : diminuer les émissions de gaz à effet de serre au maximum et sortir du risque nucléaire. 2013 - http://act.gp/X7rheV L’agriculture intelligente face au climat: les habits neufs de l’empereur ? (CCFD - CIDSE) Le concept d’agriculture intelligente face au climat est trop vaste, et l’alliance lancée en septembre pour sa diffusion ne remet pas en question les causes structurelles du changement climatique et de la faim. Elle comporte de nombreuses failles en termes de sauvegarde, de gouvernance et d’investissements. Ce document donne des pistes alternatives qui devraient être au coeur de toute initiative cherchant réellement à combattre les crises climatiques et alimentaires. 2014 - http://goo.gl/Ahk98Z Alimentation, énergies fossiles et financements indécents (Oxfam) Le changement climatique aggrave d’ores et déjà la faim dans le monde, et ce en grand partie en raison du recours massif aux énergies fossiles. Malgré quelques initiatives positives, un «triangle toxique», composé d’investisseurs privés, de gouvernements et d’un lobby industriel faisant pression pour maintenir le statut quo, entrave la transition si nécessaire. 2014 - http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/alimentationenergiesfossiles-financementsindecents_rapportoxfam_oct2014.pdfprojets-habitat-et-%C3%A9nergie- COP20 - Building a fair and just climate deal for the world’s poorest people (Care) Ce guide présente les principales attentes du réseau Care International pour la conférence de Lima au Pérou (COP20). 2014 - http://media.care.oonops.eu/d2b03c7/ressources/themas/1/4380,CARE_COP20_Expectations_Paper_FINAL.pdf Trombinoscope Alix MAZOUNIE Politiques internationales Réseau Action Climat - France Mob : +33 (0)6 83 21 36 04 @ : [email protected] Tw : @ClimatAlix Célia GAUTIER Europe et engagements de réduction d’émissions Réseau Action Climat - France Mob : +33 (0)6 72 34 00 27 @ : [email protected] Simon COQUILLAUD Information / Rédaction éco Réseau Action Climat France Mob : +33 (0)6 66 28 95 06 @ : [email protected] Tw : @RACFrance Marion RICHARD Réseau Climat et Développement Réseau Action Climat France Mob : +33 (0)7 81 64 84 41 @ : [email protected] Sebastion BLAVIER Chargé de campagne Greenpeace France Mob : (Isabelle Philippe, communication) +33 6 73 89 48 90 Tw : @seb_GPF Jean-François JULLIARD Directeur Greenpeace France Mob : (Isabelle Philippe, communication) +33 6 73 89 48 90 Tw : @jfjulliard Pierre CANNET Responsavle de programmes WWF France Mob : +33 6 14 56 37 39 (Marion Delros) @ : [email protected] Tw : @pierrecannet Philippe GERMA Directeur Général WWF France Mob : +33 6 14 56 37 39 (Marion Delros) @ : [email protected] Tw : @WWF_Climat Romain BENICCHIO Chargé des questions climat/négociations internationales --Oxfam International Mob : + 41 (0)78 839 52 60 @ : [email protected] Tw : @RomainBenicchio Malika PEYRAUT Chargée de campagne Les Amis de la Terre Mob : +33 (0)6 88 48 93 68 @ : [email protected] Tw : @amisdelaterre Maureen JORAND Chargée de plaidoyer souveraineté alimentaire CCFD - Terres Solidaires Tel : +33 (0)6 65 03 72 86 @ : [email protected] Katia ROESCH Chargée de programme « Agricultures paysannes, Ressources naturelles et Changement climatique » AVSF Tel : +33 (0)4 78 69 67 96 Sabrina MARQUANT Déléguée Générale Helio International @ : sabrina.marquant@helio-international. org Tw : @marquantsabrina Vanessa LAUBIN Chargée de mission Territoires et Adaptation / Chef de file Commission Climat (C-SUD) / GERES Mob : +33(0)6 01 63 71 74 @ : [email protected] Tw : @GERES_fr Émilie JOHANN Responsable du plaidoyer international Secours Catholique Mob : +33 6 80 67 16 29 [email protected] Armelle LE COMTE (à Paris) Chargée des questions climat et énergies fossiles - Oxfam Tel : +33 (0)6 85 13 89 58 @ : [email protected] Tw : @Armelle_LeComte Aurélie CEINOS Chargée de mission Changement Climatique CARE France Tel : +33 7 61 34 57 16 @ : [email protected] Tw : @CAREfrance and @CAREClimate Jean-Baptiste PONCELET (à Paris) Coordinateur COP21 France Nature Environnement Mob : +33 6 79 21 31 14 @ : [email protected] Ne rien rater #éCO #FOSSILE ECO est le bulletin quotidien d’information édité par le Climate Action Network (CAN) à l’intention de tous les négociateurs et journalistes. Il décrypte chaque jour l’évolution des négociations et les positions des pays. A Lima, l’édition francophone paraîtra chaque jour en matinée et sera disponible dans le centre de négociation et sur le site www.rac-f.org. Il sera également envoyé immédiatement à une liste d’abonnés. Pour s’inscrire : [email protected] Le Fossile du Jour distingue les pays qui ont fait le plus d’efforts pour freiner ou bloquer le processus de négociation. Ce prix est décerné chaque jour des négociations par le Climate Action Network lors d’une cérémonie haute en couleur. Pour récompenser les bons comportements, des Rayons du jour peuvent également parfois être attribués. A Lima, elle aura lieu chaque soir au stand du CAN International. Le Fossile du jour est à retrouver quotidiennement dans le bulletin ECO et sur le site du RAC-F. #twitter Tout au long de la COP20, le Réseau Action ClimatFrance rendra compte de l’actualité des discussions, état des débats, athmosphère, blocages et faits du jour via son compte twitter : @RACFrance #CONTACT #Facebook Pour toutes questions (contacts, interviews, éclairage) aux ONG climat et solidarité internationale, contactez Simon Coquillaud, chargé de communication du Réseau Action Climat (ou voir trombinocope en page 7). Par email : [email protected] Par téléphone : +33 (0)6 66 28 95 06 Via sa page Facebook, le Réseau Action ClimatFrance présentera des photos, vidéos, et autres supports interactifs permettant de suivre au quotidien les nouvelles de Lima. https://www.facebook.com/ReseauActionClimat