Dossier
Inter-associatif
25 novembre 2014
Creative Commons : 350.org 2013
La responsabilité du gouvernement
français commence à lima
COP20 de Lima
Une étape décisive
La conférence qui se déroulera à Lima du 1er au 12 décembre est la dernière étape décisive pour poser les
fondations de l’accord mondial qui doit être conclu n 2015 à Paris, de façon à relever le dé multidimensionnel de la
lutte contre les changements climatiques. Cet accord, applicable à partir de 2020, doit permettre de limiter la hausse
des température moyenne à +2°C au maximum, et de faire preuve de solidarité avec les pays les plus pauvres.
Le dé est gigantesque
Les émissions de gaz à eet de serre ne cessent d’augmenter. Au rythme actuel, le dernier rapport du GIEC
(2014) calcule que notre « budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter la hausse des températures
en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20 à 30 ans. La terre s’est réchauée de 0,85°C depuis l’ère préindustrielle et
déjà, les impacts des changements climatiques aectent directement les populations et coûtent cher à l’économie
mondiale.
Le dé est surmontable
Les solutions pour réduire nos émissions de gaz à eet de serre sont bien connues et ne coûtent pas plus cher.
Comme souligné dans le 5ème rapport du GIEC, il faut supprimer au plus vite les émissions liées aux énergies
fossiles. Investir rapidement et massivement dans les énergies renouvelables et l’ecacité énergétique et arrêter
d’utiliser les énergies fossiles est la seule solution qui nous permettra d’atteindre un développement plus juste et
pour tous. Il faut en faire le fondement de l’accord multilatéral qui sera adopté à Paris l’année prochaine.
Tous les moyens ne sont pas bons
Certains choix technologiques et économiques présentent des risques pour les populations et l’environnement:
nucléaire, gaz de schiste, charbon dit « propre », agrocarburants, OGM, etc. Ils ne répondent à aucune règle
commune et ne défendent pas l’intérêt général, mais des intérêts particuliers. On assiste ainsi à une recrudescence
du « greenwashing » pour promouvoir ces solutions. Leur publicité freine l’essor des solutions d’intérêt général, plus
ecaces, sans danger et accessibles aux plus pauvres et aux plus vulnérables (éolien, solaire et autres énergies
renouvelables, économies d’énergie notamment dans le bâtiment ou les transports, pratiques agricoles durables
telles que l’agro-écologie). Or, c’est le rôle de l’accord de Paris que de protéger les plus vulnérables et d’appuyer
les solutions d’intérêt général.
Face aux lobbies, la mobilisation citoyenne est lancée, croissante et plus que jamais attentive aux choix
socioéconomiques qui seront faits au nom de l’urgence climatique.
Une cohérence entre les discours et les actes
La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris Climat 2015, a une responsabilité considérable. Elle
doit s’assurer que l’accord de Paris marque la n de l’ère des énergies fossiles et contribue à l’essor de solutions
réellement ecaces face au double dé du changement climatique et du droit au développement. Elle doit aussi
s’assurer que les engagements pris soient à la hauteur du dé et que l’accord protège les populations les plus
pauvres et les plus vulnérables et respecte les droits humains. Cette responsabilité, elle devra l’assumer dès la
COP20 de Lima.
Mais pour y arriver, la France se doit de mettre en cohérence ses discours et ses actes et dans toutes les instances :
que ce soit dans la feuille de route décidée à la Conférence environnementale (27-28 novembre), dans les pratiques
de l’agence française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité alimentaire au sein de la FAO, dans le projet
de loi de nance et bien sûr à la conférence qui s’ouvre à Lima.
Les émissions de gaz à eet de serre ne cessent d’augmenter
et au rythme actuel, le 5ème rapport du GIEC arme que notre
« budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter le
réchauement climatique en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20
à 30 ans. Selon l’AIE, cela implique de laisser 2/3 des réserves
connues en énergies fossiles dans le sol. Face à cette réalité
alarmante et aux impacts des changements climatiques qui
aectent de plus en plus les populations
vulnérables, les gouvernements n’ont pas
tous l’air déterminé à faire baisser leurs
émissions de gaz à eet de serre :
• Les pays du G20 dépensent chaque
année 88 milliards de dollars d’argent
public pour l’exploration de sources
de combustibles fossiles, plus que les
industries elles-mêmes ;
Le Canada a tourné le dos au protocole
de Kyoto et choisi d’exploiter les sables bitumineux, plus
polluants que les énergies fossiles conventionnelles ;
Le Japon a annoncé à la COP de Varsovie qu’il reculait sur son
objectif de baisse des gaz à eet de serre pour 2020 ;
Dans le même temps, des signaux positifs ont émergé partout
dans le monde. Les énergies renouvelables ont connu un
essor considérable depuis 5 ans, et leur coût a très rapidement
chuté. Un nombre croissant d’acteurs nanciers réoriente ses
stratégies d’investissements et les citoyens proposent des
solutions et agissent sans attendre leurs gouvernements. La
mobilisation citoyenne du 21 septembre New York et dans
de nombreuses villes de la planète) a permis de replacer la
lutte contre le changement climatique au cœur de l’agenda
politico-médiatique et certains Etats ont pris des engagements.
L’Ethiopie a annoncé un objectif de neutralité carbone à horizon
2050 ; le Danemark vient d’avancer la date de sa sortie du
charbon à 2025. L’Europe a conclu un accord sur le climat à
l’horizon 2030, qui demeure insusant mais envoie un signal
clair : l’ecacité énergétique et les énergies
renouvelables sont les pierres angulaires
de la lutte contre les gaz à eet de serre.
La Chine et les Etats-Unis ont également
annoncé leurs objectifs de réduction
d’émissions pour le futur accord de Paris.
Ces engagements* sont nettement insuf-
sants par rapport à l’objectif de limiter le
réchauement à 2°C maximum. Mais ils
ont le mérite d’inciter les principaux pays
émetteurs à suivre le mouvement. Tant pour l’Europe, que pour
la Chine et les Etats-Unis, ce sont des premiers pas. Après une
analyse des engagements (pour chaque pays du point de vue
de l’équité, et collectivement pour la possibilité de limiter le -
chauement à 2°C), il faudra les rehausser avant la Conférence
de Paris.
* L’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à eet de serre
d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990. Les Etats-Unis, à les -
duire de 26 à 28% d’ici à 2025 par rapport à 2005. La Chine, à atteindre
le pic de ses émissions en 2030 au plus tard.
Les grands enjeux
Thermomètre climatique : que font les pays, que dit la science ?
ALima, les pays devront avancer sur deux fronts :
D’une part, la négociation d’un accord mondial sur la lutte
contre les changements climatiques, applicable à tous, doté
d’une « force légale », devant être signé en 2015 et entrer en
vigueur d’ici à 2020. C’est cet accord qui doit être conclu en
décembre 2015 à Paris et contribuer à contenir le réchauement
climatique en deca de 2°C.
• En signant l’accord de Durban n 2011,
les pays se sont également unis derrière
un second objectif tout aussi important:
l’accélération de la réduction des
émissions de gaz à eet de serre avant
2020, sans attendre l’entrée en vigueur du
nouvel accord mondial. Tous les rapports
scientiques martèlent qu’il est urgent de
faire baisser rapidement les émissions au
niveau mondial et que les cinq prochaines
années seront décisives.
La COP20 doit contribuer à renforcer et à essaimer les initiatives
immédiates de lutte contre les changements climatiques
(énergies renouvelables, transports propres, ecacité éner-
gétique, lutte contre la déforestation). La société civile sera
particulièrement vigilante quant au respect par ces initiatives
de critères environnementaux et sociaux précis, et au fait
qu’elles incluent les plus populations les plus pauvres et les
plus vulnérables. A cet égard, certaines initiatives internationales
lancées récemment paraissent inquiétantes. C’est le cas de
l’Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au
climat (GACSA), qui fait plus de place aux imultinationales de
l’agrobusiness qu’aux petites exploitations paysannes.
La COP20 doit orir un cadre pour comparer et évaluer
les engagements des pays pour l’après 2020, qui seront
annoncées en mars-avril 2015. Pour pouvoir comparer ces
contributions nationales et les renforcer avant la COP21, il
faudra dénir clairement à Lima quelles informations les pays
devront y inclure : s’agit-il d’objectifs absolus ou sectoriels pour
agir sur les énergies renouvelables et la scalité écologique ?
Et sur quelle durée ? D’expérience, on sait que les périodes
d’engagement plus courtes (de 5 ans)
renforcent la redevabilité des dirigeants qui
les annoncent. Et permet de régulièrement
réviser les objectifs à la hausse.
La COP20 doit aussi soutenir nanciè-
rement les solutions permettant de lutter
contre les changements climatiques. Cet
argent peut permettre de nancer l’accès
universel aux énergies renouvelables ou
des systèmes d’assurance pour les petits
agriculteurs qui perdent leurs récoltes du fait des intempéries. Les
pays en développement ont besoin d’engagements nanciers
publics, prévisibles et adéquats pour faire face. Les ministres
réunis à Lima doivent préciser leurs engagements nanciers en
2015, 2016 et 2017. Ils doivent également proposer le «paquet»
nancier pour l’accord de Paris.
Enn, la COP20 doit poser les fondations de la maison qui
abritera l’accord de Paris. Dès Lima, il faut une idée des pièces
qui la composent, du nombre d’étages qu’il faudra construire et
du coût de la construction. Bien avant Paris, il faudra bâtir les
murs, poser les portes et fenêtres. L’essentiel doit être en place
six mois avant la conférence de Paris, selon les règles de l’Onu.
D’où l’importance de rentrer de Lima avec un plan d’architecte
validé et un calendrier pour la construction.
Les enjeux de Lima : dénir la feuille de route avant et après 2020
Laisser
les
2/3 des fossiles
dans le sol
Poser
les
fondations de
laccord de Paris
La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris,
a une responsabilité considérable. Cette responsabilité, elle
devra l’assumer dès la COP20 de Lima.
En s’assurant que l’accord de Paris marque la n de l’ère
des énergies fossiles ; et qu’il contribue
à l’essor des vraies solutions : celles qui
sont génératrices de développement,
d’emplois, de sécurité nutritionnelle, et de
souveraineté alimentaire partout dans le
monde.
En s’assurant que les engagements
pris par les pays en amont de la COP21
soient ambitieux et régulièrement révisés
à la hausse. Mais aussi en obtenant que
l’accord soit solidaire des pays les plus
aectés par les changements climatiques, qu’il protège les
populations les plus pauvres et les plus vulnérables et respecte
les droits humains.
Pour endosser cette lourde responsabilité, la France se doit
d’abord de mettre en cohérence ses discours et ses actes. Or, le
bilan du gouvernement en matière d’environnement et de climat
est plus que mitigé : selon le transitiomètre du Réseau Action
Climat, le projet de loi sur la transition énergétique ne permet
de réaliser que 32% de l’eort nécessaire*,
et l’abandon du projet d’écotaxe a été
un coup très dur. Par ailleurs, la France
a annoncé sa contribution initiale au
Fonds Vert et a fait du climat une priorité
pour l’AFD mais continue de nancer
des projets climaticides, notamment
des projets de centrales à charbon. La
France doit donc être cohérente - que ce
soit dans la feuille de route décidée à la
Conférence environnementale (les 27-28
novembre), dans les pratiques de l’agence
française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité
alimentaire au sein de l’Organisation de l’Onu pour l’agriculture
et l’alimentation (FAO), ou dans le projet de loi de nance.
* Plus d’informations sur le transitiomètre :
http://www.transitionenergetique.org/transitiometre/
Quel rôle pour la France en tant que Présidence et en tant qu’Etat
L’année dernière à Varsovie, les ONG, syndicats et mouvements
sociaux quittaient les négociations pour dénoncer la capture
du pouvoir par les lobbies sous le mot d’ordre « Volveremos
» (nous reviendrons). Cette sortie symbolique marquait le rejet
d’un système défaillant tout en donnant à voir l’impératif de
s’appuyer sur la transition et les véritables solutions. Car, dès
le lendemain de Varsovie, les mouvements sociaux sont «
revenus » sur le terrain des mobilisations locales, en faveur des
alternatives aux changements climatiques et en lutte contre
l’extractivisme, les projets inutiles et leurs responsables. Ils
sont « revenus » à l’occasion de la préparation de la pré-COP
sociale en juillet, qui a donné lieu à la
Déclaration de Margarita appelant à
laisser 80 % des fossiles dans le sol ;
puis en novembre lors de la pré-COP
sociale au Vénézuéla. En septembre,
ils étaient des milliers à déler de par
le monde.
C’est dans cette trajectoire de
renforcement du mouvement pour
la justice climatique que s’inscrit la
mobilisation lors de la COP20 à Lima.
Du 9 au 12 décembre, un Sommet des Peuples orira
un espace de convergence aux acteurs de la société civique
péruvienne et internationale (syndicats, mouvements ouvriers,
fermiers, peuples indigènes, femmes, jeunes, ONG), ainsi qu’un
programme de conférences et de débats sur les enjeux des
changements climatiques et les conséquences spéciques
pour l’Amérique latine et le Pérou (extractivisme, marchés
carbone, eau, accaparemment des terres, agriculture et fausses
solutions, pour n’en citer que quelques unes).
Le 10 décembre, journée des Droits de l’Homme, une
marche sera organisée dans le cadre d’un appel international
de mobilisations.
La France se fera l’écho de la mobilisation à Lima. Diverses
initiatives ponctueront les deux semaines de négociations :
cycle de conférences, de débats, d’actions et week-end de
convergence dans le cadre d’Alternatiba COP20, journée de
jeûne international le 1er décembre (une conférence est prévue
à Paris au forum 104 pour rompre le jeûne), mobilisations contre
les projets climaticides français, et notamment le soutien de la
Société générale au projet charbon
Alpha Coal, etc : Le 6 décembre,
Les Amis de la Terre, en partenariat
avec Bizi ! et Attac, poursuivent leur
campagne historique sur les banques
climaticides en s’opposant au projet
charbon Alpha Coal (Australie) de la
Société générale. Des actions seront
organisées dans toute la France.
Conférence-débat des Amis de la
Terre sur les fausses solutions au
changement climatique dans le
cadre d’Alternatiba COP20. Au CICP,
21 rue Voltaire, de 19h30 à 20h30.
Mais Lima sera également une étape cruciale pour le mouvement
sur la justice climatique. Elle ouvrira une année caractérisée par
une mobilisation crescendo, qui rappellera aux gouvernements
leur devoir d’agir, de s’aranchir de l’inuence des lobbies
énergétiques et industriels et d’écouter les citoyens qui, eux,
mettent quotidiennement en œuvre des alternatives aux
changements climatiques. Cette étape marquera le lancement
du processus qui mènera à la COP21. Pour paraphraser le
chef aymara Tupac Katari (qui fut à la tête de la révolte contre
la domination espagnole en 1781) : « Volveremos y seremos
miliones » (Nous reviendrons et nous serons des millions).
A l’extérieur, la société civile mobilisée
La France
a une
Lourde
RESPONSABILITÉ
« NOUS REVIENDRONS
ET
NOUS SERONS DES
MILLIONS »
Les grands enjeux
A Lima, nos rendez vous
Au sein de la conférence, les side events
L’évènement proposera des informations et échanges avec les participants sur les expériences de la recherche, des ONG et
des organisations de producteurs sur l’étude et la mise en œuvre de pratiques qui correspondent aux trois piliers de l’AIC.
3 décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
Lagriculture intelligente face au climat vue par les organisations de producteurs, les ONG et la recherche -
AVSF, IRD, CCFD, organisation de producteurs péruvienne, FAO
Pour transformer les économies et éviter des dérèglements climatiques, nous devons enclencher une transition juste,
largement soutenue par les populations. En se basant sur des exemples concrets, nous examinerons les challenges à
relever, tout comme les avancées technologiques qui nous permettent de faire de cet objectif une réalité.
8 décembre 2014 / 18:30 / COP20 - Salle SIPAN
Pour une transition juste vers un futur renouvelable - GreenpEace
Cet événement orira un forum pour explorer l’eet du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition en
discutant des diérents aspects liés à cette question : agriculture, santé, genre, et migration et pour voir comment présenter
ces questions à la COP21.
4 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
Prendre en compte la sécurité alimentaire, et nutritionnelle dans les négociations - ACF, AVSF, CARE France,
UCSB, IRD, IOM
L’occasion de faire un point sur les NAMA en Afrique et l’élaboration des contributions nationales des pays francophones,
attendues début 2015. Pour le Réseau Climat & Développement, c’est l’occasion de défendre la place des énergies renouvelables
et de l’ecacité énergétique dans les contributions nationales des pays les moins avancées et dans l’accord de Paris.
6 décembre 2014 / 10:30 / COP20 - Pavillon européen
expérience des paysfrancophones en matière de montage de NAMAs et d’élaboration des contributions nationales
- IFDD et Réseau Climat & Développement
Le Mécanisme de Développement Propre utilise le CO2 comme seul indicateur de performance, mais n’évalue pas les
impacts des projets en termes de développement durable. Cette session reviendra sur le rôle de la nance carbone dans
le changement d’échelle des projets de foyers améliorés et présentera les tendances récentes concernant les mesures et
le nancement du développement durable.
5 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
DIFFUSION DE FOYERS AMELIORES A GRANDE ECHELLE : MESURE D’IMPACTS ET FINANCEMENT - GERES, Microsol et la GACC
Dans les prochaines années, des milliards d’euros seront investis dans le secteur de l’énergie. Visant à renforcer la résilience
des territoires face aux changements climatiques, HELIO International a développé un outil : l’Index pour des investissements
énergétiques viables, qui montre les pays où le climat d’accueil pour les investissements est le plus favorable.
6 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
L’Index HELIO : un outil innovant évaluant lattrait d’un pays pour les investissements énergétiques viables-
Helio INernational
Cet événement permettra d’échanger sur une approche de la justice climatique intégrant les problématiques de sécurité
alimentaire et nutritionnelle, agriculture, santé et égalité des sexes.
6 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
Climate justice approach to health, food security, nutrition, gender and human mobility - ACF, AVSF, CARE France,
UCSB, IRD, IOM
Alors que les PoA ont montré des limites dans l’intensication des activités d’atténuation et que les NAMAs pourraient
permettre l’intervention d’un grand nombre d’acteurs et d’activités, la mesure d’impacts avancée, la notication et la
vérication (MRV +) représentent un grand potentiel pour réduire les coûts, diminuer les erreurs et améliorer la transparence.
9 Décembre / 15h / Cop20 - Salle Caral
AU CROISEMENT DES POAS ET DES NAMAS, UN CADRE POTENTIEL POUR UN CONTROLE AVANCE : LE MRV+ - GERES et Climate
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