La responsabilité du gouvernement français commence à lima

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COP20 de Lima
Creative Commons : 350.org 2013
La responsabilité du gouvernement
français commence à lima
Dossier
Inter-associatif
25 novembre 2014
Une étape décisive
La conférence qui se déroulera à Lima du 1er au 12 décembre est la dernière étape décisive pour poser les
fondations de l’accord mondial qui doit être conclu fin 2015 à Paris, de façon à relever le défi multidimensionnel de la
lutte contre les changements climatiques. Cet accord, applicable à partir de 2020, doit permettre de limiter la hausse
des température moyenne à +2°C au maximum, et de faire preuve de solidarité avec les pays les plus pauvres.
Le défi est gigantesque
Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter. Au rythme actuel, le dernier rapport du GIEC
(2014) calcule que notre « budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter la hausse des températures
en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20 à 30 ans. La terre s’est réchauffée de 0,85°C depuis l’ère préindustrielle et
déjà, les impacts des changements climatiques affectent directement les populations et coûtent cher à l’économie
mondiale.
Le défi est surmontable
Les solutions pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre sont bien connues et ne coûtent pas plus cher.
Comme souligné dans le 5ème rapport du GIEC, il faut supprimer au plus vite les émissions liées aux énergies
fossiles. Investir rapidement et massivement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et arrêter
d’utiliser les énergies fossiles est la seule solution qui nous permettra d’atteindre un développement plus juste et
pour tous. Il faut en faire le fondement de l’accord multilatéral qui sera adopté à Paris l’année prochaine.
Tous les moyens ne sont pas bons
Certains choix technologiques et économiques présentent des risques pour les populations et l’environnement:
nucléaire, gaz de schiste, charbon dit « propre », agrocarburants, OGM, etc. Ils ne répondent à aucune règle
commune et ne défendent pas l’intérêt général, mais des intérêts particuliers. On assiste ainsi à une recrudescence
du « greenwashing » pour promouvoir ces solutions. Leur publicité freine l’essor des solutions d’intérêt général, plus
efficaces, sans danger et accessibles aux plus pauvres et aux plus vulnérables (éolien, solaire et autres énergies
renouvelables, économies d’énergie notamment dans le bâtiment ou les transports, pratiques agricoles durables
telles que l’agro-écologie). Or, c’est le rôle de l’accord de Paris que de protéger les plus vulnérables et d’appuyer
les solutions d’intérêt général.
Face aux lobbies, la mobilisation citoyenne est lancée, croissante et plus que jamais attentive aux choix
socioéconomiques qui seront faits au nom de l’urgence climatique.
Une cohérence entre les discours et les actes
La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris Climat 2015, a une responsabilité considérable. Elle
doit s’assurer que l’accord de Paris marque la fin de l’ère des énergies fossiles et contribue à l’essor de solutions
réellement efficaces face au double défi du changement climatique et du droit au développement. Elle doit aussi
s’assurer que les engagements pris soient à la hauteur du défi et que l’accord protège les populations les plus
pauvres et les plus vulnérables et respecte les droits humains. Cette responsabilité, elle devra l’assumer dès la
COP20 de Lima.
Mais pour y arriver, la France se doit de mettre en cohérence ses discours et ses actes et dans toutes les instances :
que ce soit dans la feuille de route décidée à la Conférence environnementale (27-28 novembre), dans les pratiques
de l’agence française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité alimentaire au sein de la FAO, dans le projet
de loi de finance et bien sûr à la conférence qui s’ouvre à Lima. Les grands enjeux
Thermomètre climatique : que font les pays, que dit la science ?
Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter
et au rythme actuel, le 5ème rapport du GIEC affirme que notre
« budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter le
réchauffement climatique en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20
à 30 ans. Selon l’AIE, cela implique de laisser 2/3 des réserves
connues en énergies fossiles dans le sol. Face à cette réalité
alarmante et aux impacts des changements climatiques qui
affectent de plus en plus les populations
vulnérables, les gouvernements n’ont pas
tous l’air déterminé à faire baisser leurs
émissions de gaz à effet de serre :
de nombreuses villes de la planète) a permis de replacer la
lutte contre le changement climatique au cœur de l’agenda
politico-médiatique et certains Etats ont pris des engagements.
L’Ethiopie a annoncé un objectif de neutralité carbone à horizon
2050 ; le Danemark vient d’avancer la date de sa sortie du
charbon à 2025. L’Europe a conclu un accord sur le climat à
l’horizon 2030, qui demeure insuffisant mais envoie un signal
clair : l’efficacité énergétique et les énergies
renouvelables sont les pierres angulaires
de la lutte contre les gaz à effet de serre.
La Chine et les Etats-Unis ont également
les
annoncé leurs objectifs de réduction
d’émissions pour le futur accord de Paris.
Laisser
2/3 des fossiles
dans le sol
• Les pays du G20 dépensent chaque
année 88 milliards de dollars d’argent
public pour l’exploration de sources
de combustibles fossiles, plus que les
industries elles-mêmes ;
• Le Canada a tourné le dos au protocole
de Kyoto et choisi d’exploiter les sables bitumineux, plus
polluants que les énergies fossiles conventionnelles ;
• Le Japon a annoncé à la COP de Varsovie qu’il reculait sur son
objectif de baisse des gaz à effet de serre pour 2020 ;
Dans le même temps, des signaux positifs ont émergé partout
dans le monde. Les énergies renouvelables ont connu un
essor considérable depuis 5 ans, et leur coût a très rapidement
chuté. Un nombre croissant d’acteurs financiers réoriente ses
stratégies d’investissements et les citoyens proposent des
solutions et agissent sans attendre leurs gouvernements. La
mobilisation citoyenne du 21 septembre (à New York et dans
Ces engagements* sont nettement insuffisants par rapport à l’objectif de limiter le
réchauffement à 2°C maximum. Mais ils
ont le mérite d’inciter les principaux pays
émetteurs à suivre le mouvement. Tant pour l’Europe, que pour
la Chine et les Etats-Unis, ce sont des premiers pas. Après une
analyse des engagements (pour chaque pays du point de vue
de l’équité, et collectivement pour la possibilité de limiter le réchauffement à 2°C), il faudra les rehausser avant la Conférence
de Paris.
* L’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre
d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990. Les Etats-Unis, à les réduire de 26 à 28% d’ici à 2025 par rapport à 2005. La Chine, à atteindre
le pic de ses émissions en 2030 au plus tard.
Les enjeux de Lima : définir la feuille de route avant et après 2020
ALima, les pays devront avancer sur deux fronts :
• D’une part, la négociation d’un accord mondial sur la lutte
contre les changements climatiques, applicable à tous, doté
d’une « force légale », devant être signé en 2015 et entrer en
vigueur d’ici à 2020. C’est cet accord qui doit être conclu en
décembre 2015 à Paris et contribuer à contenir le réchauffement
climatique en deca de 2°C.
• En signant l’accord de Durban fin 2011,
les pays se sont également unis derrière
un second objectif tout aussi important:
l’accélération de la réduction des
émissions de gaz à effet de serre avant
2020, sans attendre l’entrée en vigueur du
nouvel accord mondial. Tous les rapports
scientifiques martèlent qu’il est urgent de
faire baisser rapidement les émissions au
niveau mondial et que les cinq prochaines
années seront décisives.
La COP20 doit offrir un cadre pour comparer et évaluer
les engagements des pays pour l’après 2020, qui seront
annoncées en mars-avril 2015. Pour pouvoir comparer ces
contributions nationales et les renforcer avant la COP21, il
faudra définir clairement à Lima quelles informations les pays
devront y inclure : s’agit-il d’objectifs absolus ou sectoriels pour
agir sur les énergies renouvelables et la fiscalité écologique ?
Et sur quelle durée ? D’expérience, on sait que les périodes
d’engagement plus courtes (de 5 ans)
renforcent la redevabilité des dirigeants qui
les annoncent. Et permet de régulièrement
réviser les objectifs à la hausse.
Poser
les
fondations de
l’accord de Paris
La COP20 doit contribuer à renforcer et à essaimer les initiatives
immédiates de lutte contre les changements climatiques
(énergies renouvelables, transports propres, efficacité énergétique, lutte contre la déforestation). La société civile sera
particulièrement vigilante quant au respect par ces initiatives
de critères environnementaux et sociaux précis, et au fait
qu’elles incluent les plus populations les plus pauvres et les
plus vulnérables. A cet égard, certaines initiatives internationales
lancées récemment paraissent inquiétantes. C’est le cas de
l’Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au
climat (GACSA), qui fait plus de place aux imultinationales de
l’agrobusiness qu’aux petites exploitations paysannes.
La COP20 doit aussi soutenir financièrement les solutions permettant de lutter
contre les changements climatiques. Cet
argent peut permettre de financer l’accès
universel aux énergies renouvelables ou
des systèmes d’assurance pour les petits
agriculteurs qui perdent leurs récoltes du fait des intempéries. Les
pays en développement ont besoin d’engagements financiers
publics, prévisibles et adéquats pour faire face. Les ministres
réunis à Lima doivent préciser leurs engagements financiers en
2015, 2016 et 2017. Ils doivent également proposer le «paquet»
financier pour l’accord de Paris.
Enfin, la COP20 doit poser les fondations de la maison qui
abritera l’accord de Paris. Dès Lima, il faut une idée des pièces
qui la composent, du nombre d’étages qu’il faudra construire et
du coût de la construction. Bien avant Paris, il faudra bâtir les
murs, poser les portes et fenêtres. L’essentiel doit être en place
six mois avant la conférence de Paris, selon les règles de l’Onu.
D’où l’importance de rentrer de Lima avec un plan d’architecte
validé et un calendrier pour la construction.
Les grands enjeux
Quel rôle pour la France en tant que Présidence et en tant qu’Etat
La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris,
a une responsabilité considérable. Cette responsabilité, elle
devra l’assumer dès la COP20 de Lima.
Pour endosser cette lourde responsabilité, la France se doit
d’abord de mettre en cohérence ses discours et ses actes. Or, le
bilan du gouvernement en matière d’environnement et de climat
est plus que mitigé : selon le transitiomètre du Réseau Action
• En s’assurant que l’accord de Paris marque la fin de l’ère
Climat, le projet de loi sur la transition énergétique ne permet
des énergies fossiles ; et qu’il contribue
de réaliser que 32% de l’effort nécessaire*,
à l’essor des vraies solutions : celles qui
et l’abandon du projet d’écotaxe a été
sont génératrices de développement,
un coup très dur. Par ailleurs, la France
d’emplois, de sécurité nutritionnelle, et de
a annoncé sa contribution initiale au
souveraineté alimentaire partout dans le
Fonds Vert et a fait du climat une priorité
a une
monde.
pour l’AFD mais continue de financer
des projets climaticides, notamment
• En s’assurant que les engagements
des projets de centrales à charbon. La
pris par les pays en amont de la COP21
France doit donc être cohérente - que ce
soient ambitieux et régulièrement révisés
soit dans la feuille de route décidée à la
à la hausse. Mais aussi en obtenant que
Conférence environnementale (les 27-28
l’accord soit solidaire des pays les plus
novembre), dans les pratiques de l’agence
affectés par les changements climatiques, qu’il protège les
française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité
populations les plus pauvres et les plus vulnérables et respecte
alimentaire au sein de l’Organisation de l’Onu pour l’agriculture
les droits humains.
et l’alimentation (FAO), ou dans le projet de loi de finance.
La France
Lourde
RESPONSABILITÉ
* Plus d’informations sur le transitiomètre :
http://www.transitionenergetique.org/transitiometre/
A l’extérieur, la société civile mobilisée
L’année dernière à Varsovie, les ONG, syndicats et mouvements • Le 10 décembre, journée des Droits de l’Homme, une
sociaux quittaient les négociations pour dénoncer la capture marche sera organisée dans le cadre d’un appel international
du pouvoir par les lobbies sous le mot d’ordre « Volveremos de mobilisations.
» (nous reviendrons). Cette sortie symbolique marquait le rejet
d’un système défaillant tout en donnant à voir l’impératif de • La France se fera l’écho de la mobilisation à Lima. Diverses
s’appuyer sur la transition et les véritables solutions. Car, dès initiatives ponctueront les deux semaines de négociations :
le lendemain de Varsovie, les mouvements sociaux sont « cycle de conférences, de débats, d’actions et week-end de
revenus » sur le terrain des mobilisations locales, en faveur des convergence dans le cadre d’Alternatiba COP20, journée de
alternatives aux changements climatiques et en lutte contre jeûne international le 1er décembre (une conférence est prévue
l’extractivisme, les projets inutiles et leurs responsables. Ils à Paris au forum 104 pour rompre le jeûne), mobilisations contre
sont « revenus » à l’occasion de la préparation de la pré-COP les projets climaticides français, et notamment le soutien de la
sociale en juillet, qui a donné lieu à la
Société générale au projet charbon
Déclaration de Margarita appelant à
Alpha Coal, etc : Le 6 décembre,
Les Amis de la Terre, en partenariat
laisser 80 % des fossiles dans le sol ;
avec Bizi ! et Attac, poursuivent leur
puis en novembre lors de la pré-COP
campagne historique sur les banques
sociale au Vénézuéla. En septembre,
ET
climaticides en s’opposant au projet
ils étaient des milliers à défiler de par
charbon Alpha Coal (Australie) de la
le monde.
Société générale. Des actions seront
organisées dans toute la France.
C’est dans cette trajectoire de
Conférence-débat des Amis de la
renforcement du mouvement pour
Terre sur les fausses solutions au
la justice climatique que s’inscrit la
changement climatique dans le
cadre d’Alternatiba COP20. Au CICP,
mobilisation lors de la COP20 à Lima.
21 rue Voltaire, de 19h30 à 20h30.
« NOUS REVIENDRONS
NOUS SERONS DES
MILLIONS »
• Du 9 au 12 décembre, un Sommet des Peuples offrira
un espace de convergence aux acteurs de la société civique
péruvienne et internationale (syndicats, mouvements ouvriers,
fermiers, peuples indigènes, femmes, jeunes, ONG), ainsi qu’un
programme de conférences et de débats sur les enjeux des
changements climatiques et les conséquences spécifiques
pour l’Amérique latine et le Pérou (extractivisme, marchés
carbone, eau, accaparemment des terres, agriculture et fausses
solutions, pour n’en citer que quelques unes).
Mais Lima sera également une étape cruciale pour le mouvement
sur la justice climatique. Elle ouvrira une année caractérisée par
une mobilisation crescendo, qui rappellera aux gouvernements
leur devoir d’agir, de s’affranchir de l’influence des lobbies
énergétiques et industriels et d’écouter les citoyens qui, eux,
mettent quotidiennement en œuvre des alternatives aux
changements climatiques. Cette étape marquera le lancement
du processus qui mènera à la COP21. Pour paraphraser le
chef aymara Tupac Katari (qui fut à la tête de la révolte contre
la domination espagnole en 1781) : « Volveremos y seremos
miliones » (Nous reviendrons et nous serons des millions).
A Lima, nos rendez vous
Au sein de la conférence, les side events
3 décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
L’agriculture intelligente face au climat vue par les organisations de producteurs, les ONG et la recherche AVSF, IRD, CCFD, organisation de producteurs péruvienne, FAO
L’évènement proposera des informations et échanges avec les participants sur les expériences de la recherche, des ONG et
des organisations de producteurs sur l’étude et la mise en œuvre de pratiques qui correspondent aux trois piliers de l’AIC.
4 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
Prendre en compte la sécurité alimentaire, et nutritionnelle dans les négociations - ACF, AVSF, CARE France,
UCSB, IRD, IOM
Cet événement offrira un forum pour explorer l’effet du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition en
discutant des différents aspects liés à cette question : agriculture, santé, genre, et migration et pour voir comment présenter
ces questions à la COP21.
5 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
DIFFUSION DE FOYERS AMELIORES A GRANDE ECHELLE : MESURE D’IMPACTS ET FINANCEMENT - GERES, Microsol et la GACC
Le Mécanisme de Développement Propre utilise le CO2 comme seul indicateur de performance, mais n’évalue pas les
impacts des projets en termes de développement durable. Cette session reviendra sur le rôle de la finance carbone dans
le changement d’échelle des projets de foyers améliorés et présentera les tendances récentes concernant les mesures et
le financement du développement durable.
6 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
L’Index HELIO : un outil innovant évaluant l’attrait d’un pays pour les investissements énergétiques viablesHelio INernational
Dans les prochaines années, des milliards d’euros seront investis dans le secteur de l’énergie. Visant à renforcer la résilience
des territoires face aux changements climatiques, HELIO International a développé un outil : l’Index pour des investissements
énergétiques viables, qui montre les pays où le climat d’accueil pour les investissements est le plus favorable.
6 Décembre / 10h30 / Cop20 - Pavillon européen
Climate justice approach to health, food security, nutrition, gender and human mobility - ACF, AVSF, CARE France,
UCSB, IRD, IOM
Cet événement permettra d’échanger sur une approche de la justice climatique intégrant les problématiques de sécurité
alimentaire et nutritionnelle, agriculture, santé et égalité des sexes.
6 décembre 2014 / 10:30 / COP20 - Pavillon européen
expérience des paysfrancophones en matière de montage de NAMAs et d’élaboration des contributions nationales
- IFDD et Réseau Climat & Développement
L’occasion de faire un point sur les NAMA en Afrique et l’élaboration des contributions nationales des pays francophones,
attendues début 2015. Pour le Réseau Climat & Développement, c’est l’occasion de défendre la place des énergies renouvelables
et de l’efficacité énergétique dans les contributions nationales des pays les moins avancées et dans l’accord de Paris.
8 décembre 2014 / 18:30 / COP20 - Salle SIPAN
Pour une transition juste vers un futur renouvelable - GreenpEace
Pour transformer les économies et éviter des dérèglements climatiques, nous devons enclencher une transition juste,
largement soutenue par les populations. En se basant sur des exemples concrets, nous examinerons les challenges à
relever, tout comme les avancées technologiques qui nous permettent de faire de cet objectif une réalité.
9 Décembre / 15h / Cop20 - Salle Caral
AU CROISEMENT DES POAS ET DES NAMAS, UN CADRE POTENTIEL POUR UN CONTROLE AVANCE : LE MRV+ - GERES et Climate
Focus
Alors que les PoA ont montré des limites dans l’intensification des activités d’atténuation et que les NAMAs pourraient
permettre l’intervention d’un grand nombre d’acteurs et d’activités, la mesure d’impacts avancée, la notification et la
vérification (MRV +) représentent un grand potentiel pour réduire les coûts, diminuer les erreurs et améliorer la transparence.
Publications
Réduire les émissions liées à la consommation – Quelles mesures politiques ? (RAC-F)
Après une première étude sur le constat des émissions liées à la consommation «Les émissions importées - le
passager clandestin du commerce mondial» de 2013 (co-publiée avec l’Ademe et le Citepa), le RAC publie un
deuxième rapport sur les mesures politiques pour diminuer les émissions importées de la France.
2014 - http://www.rac-f.org/Reduire-les-emissions-liees-a-la,2686
Paquet énergie-climat de l’UE : Bilan et perspectives pour 2030 (RAC-F)
Le RAC-F tire des enseignements du Paquet actuel (qui s’applique jusqu’en 2020), en rappelant sa structure, et
formule des recommandations pour ce prochain Paquet. Cette nouvelle publication effectue un tour d’horizon des
politiques climat-énergie de l’UE et se positionne sur les éléments du Paquet 2030. Elle se concentre notamment sur
la question de la coordination des objectifs climat-énergie de l’Europe.
2014 - http://www.rac-f.org/Paquet-energie-climat-de-l-UE
Le rôle clé des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Afrique (RAC-F)
Cette publication synthétise les recommandations du Réseau Climat & Développement sur les questions du
développement des énergies renouvelables ainsi que de l’efficacité énergétique dans le contexte africain.
2014 - http://www.rac-f.org/Le-role-cle-des-energies
Le Scénario de transition énergétique pour la France (Greenpeace)
Greenpeace a formalisé sa vision prospective de la transition énergétique. Cette réflexion montre qu’il est non
seulement techniquement crédible, mais aussi économiquement intéressant d’entamer une réelle transition
énergétique, avec deux objectifs : diminuer les émissions de gaz à effet de serre au maximum et sortir du risque
nucléaire.
2013 - http://act.gp/X7rheV
L’agriculture intelligente face au climat: les habits neufs de l’empereur ? (CCFD - CIDSE)
Le concept d’agriculture intelligente face au climat est trop vaste, et l’alliance lancée en septembre pour sa diffusion
ne remet pas en question les causes structurelles du changement climatique et de la faim. Elle comporte de
nombreuses failles en termes de sauvegarde, de gouvernance et d’investissements. Ce document donne des pistes
alternatives qui devraient être au coeur de toute initiative cherchant réellement à combattre les crises climatiques et
alimentaires. 2014 - http://goo.gl/Ahk98Z
Alimentation, énergies fossiles et financements indécents (Oxfam)
Le changement climatique aggrave d’ores et déjà la faim dans le monde, et ce en grand partie en raison du recours
massif aux énergies fossiles. Malgré quelques initiatives positives, un «triangle toxique», composé d’investisseurs
privés, de gouvernements et d’un lobby industriel faisant pression pour maintenir le statut quo, entrave la
transition si nécessaire. 2014 - http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/alimentationenergiesfossiles-financementsindecents_rapportoxfam_oct2014.pdfprojets-habitat-et-%C3%A9nergie-
COP20 - Building a fair and just climate deal for the world’s poorest people (Care)
Ce guide présente les principales attentes du réseau Care International pour la conférence de Lima au Pérou
(COP20).
2014 - http://media.care.oonops.eu/d2b03c7/ressources/themas/1/4380,CARE_COP20_Expectations_Paper_FINAL.pdf
Trombinoscope
Alix MAZOUNIE
Politiques internationales
Réseau Action Climat - France
Mob : +33 (0)6 83 21 36 04
@ : [email protected]
Tw : @ClimatAlix
Célia GAUTIER
Europe et engagements de réduction d’émissions
Réseau Action Climat - France
Mob : +33 (0)6 72 34 00 27
@ : [email protected]
Simon COQUILLAUD
Information / Rédaction éco
Réseau Action Climat France
Mob : +33 (0)6 66 28 95 06
@ : [email protected]
Tw : @RACFrance
Marion RICHARD
Réseau Climat et Développement
Réseau Action Climat France
Mob : +33 (0)7 81 64 84 41
@ : [email protected]
Sebastion BLAVIER
Chargé de campagne
Greenpeace France
Mob : (Isabelle Philippe, communication)
+33 6 73 89 48 90
Tw : @seb_GPF
Jean-François JULLIARD
Directeur
Greenpeace France
Mob : (Isabelle Philippe, communication)
+33 6 73 89 48 90
Tw : @jfjulliard
Pierre CANNET
Responsavle de programmes
WWF France
Mob : +33 6 14 56 37 39 (Marion Delros)
@ : [email protected]
Tw : @pierrecannet
Philippe GERMA
Directeur Général
WWF France
Mob : +33 6 14 56 37 39 (Marion Delros)
@ : [email protected]
Tw : @WWF_Climat
Romain BENICCHIO
Chargé des questions climat/négociations internationales --Oxfam International
Mob : + 41 (0)78 839 52 60
@ : [email protected]
Tw : @RomainBenicchio
Malika PEYRAUT
Chargée de campagne
Les Amis de la Terre
Mob : +33 (0)6 88 48 93 68
@ : [email protected]
Tw : @amisdelaterre
Maureen JORAND
Chargée de plaidoyer souveraineté
alimentaire
CCFD - Terres Solidaires
Tel : +33 (0)6 65 03 72 86
@ : [email protected]
Katia ROESCH
Chargée de programme « Agricultures
paysannes, Ressources naturelles et
Changement climatique »
AVSF
Tel : +33 (0)4 78 69 67 96
Sabrina MARQUANT
Déléguée Générale
Helio International
@ : sabrina.marquant@helio-international.
org
Tw : @marquantsabrina
Vanessa LAUBIN
Chargée de mission Territoires et Adaptation / Chef de file Commission Climat
(C-SUD) / GERES
Mob : +33(0)6 01 63 71 74
@ : [email protected] Tw : @GERES_fr
Émilie JOHANN
Responsable du plaidoyer international
Secours Catholique
Mob : +33 6 80 67 16 29
[email protected]
Armelle LE COMTE (à Paris)
Chargée des questions climat et énergies fossiles - Oxfam
Tel : +33 (0)6 85 13 89 58
@ : [email protected]
Tw : @Armelle_LeComte
Aurélie CEINOS
Chargée de mission Changement Climatique
CARE France
Tel : +33 7 61 34 57 16
@ : [email protected]
Tw : @CAREfrance and @CAREClimate
Jean-Baptiste PONCELET (à Paris)
Coordinateur COP21
France Nature Environnement
Mob : +33 6 79 21 31 14
@ : [email protected]
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à l’intention de tous les négociateurs et journalistes. Il décrypte chaque jour l’évolution des négociations et les positions des pays. A Lima, l’édition francophone paraîtra chaque jour en matinée
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