Il existe des séquences de 13 ou 9 paires de bases à l’origine de l’oriC (origine de réplication).
Rentrée en jeu d’une hélicase fabriquant une petite amorce. Phénomène de méthylation pour
synthétiser les brins et éviter une autre réplication successive (la méthylation prend environ 20-
30min, déterminant ainsi le temps de réplication de l’ADN et donc la division bactérienne).
Les séquences Ter recrutent des protéines tus. Lorsque l’hélicase arrive dans ces séquences Ter,
la protéine tus est absente, et cela permet la transcription. Fixation spécifique de tus. Ces
protéines tus permettent le passage de la Pol qui arrive dans un sens, mais pas dans l’autre (utile
dans le cas ou la fourche de réplication n’arrive pas à la même vitesse [car la réplication du
chromosome bactérien est bidirectionnelle, et la fin de la réplication est variable sur le
chromosome, en fonction de la vitesse des polymérases de chacun des deux cotés]) [La protéine
tus agit comme une véritable diode moléculaire, permettant le passage des Pol dans un sens, mais
pas dans l’autre].
Chez les eucaryotes :
On retrouve des équivalents des mêmes structures (PCNA = équivalent des anneaux β)
[homotrimère de taille identique que l’anneau β qui lui est un dimère]
La polymérase est une ARN-ADN polymérase dépendante. Synthèse de quelques nucléotides et
le reste du complexe prends en charge de l’ADN. Les fragments d’Okazaki sont plus courts que
chez les bactéries. Il existe des centaines d’origine de réplication.
Pour diminuer le petit fragment d’ARN entre les fragments d’Okazaki, on a les RNAses I qui
coupent le petit bout de l’amorce et FEN1 qui dégrade le bout d’ADN par activité
endonucléasique.
Maintient et remodelage de l’information génétique.
Plus l’organisme est simple, moins son ADN comporte de paires de bases. Chez les amphibiens
et les insectes, il y a une grande variabilité de la quantité d’ADN. Certains insectes ont jusqu'à
100x plus d’ADN que d’autres insectes.
E.coli : 4Mbases Drosophile : 100Mbases
Alors, quelle est l’information contenue dans l’ADN ? Notion de complexité de l’ADN, et non
plus de taille. Certains ADN seront informatifs, d’autres peu informatifs.
Pour déterminer cela, on dénature puis on le fragmente. On va ensuite regarder les propriétés de
renaturation. Un brin peu informatif aura beaucoup de répétitions de nucléotides. Par exemple,
l’ADN ayant un poly-A aura un énorme potentiel de réassociation, contrairement a de l’ADN
informatif => Il y a différente cinétique de renaturation. (Mesurable par absorption de la lumière
UV par les bases : simple brin et double brin n’ont pas la même absorbance.)
C : concentration de l’ADN simple brin au temps t
K : constante de renaturation.
Renaturation : dC/dt= -kC²
On intègre entre t et t0 => C /C 0 = 1 / (1+ k C 0 t)
=>...
=> C 0 t1/2 = 1/t
Résultats :