
UNE EFFICACITÉ DURABLE DANS LE TEMPS
En 2008, l’Agence de Protection de l’Environnement américaine (EPA) a réalisé des tests qui ont conduit à
l’homologation du cuivre comme un agent antibactérien capables de lutter contre la prolifération de certaines
bactéries responsables d’infections potentiellement mortelles.
L’un de ces tests a simulé la re-contamination, entre deux nettoyages, des surfaces de contacts (poignée de
porte, mains courantes, etc.) que l’on trouve dans un couloir d’hôpital.
Huit contaminations par le SARM ont été réalisées
en 24 heures, soit une toutes les 3h.
Comme on l’observe sur le graphique ci-contre,
alors que la concentration bactérienne augmente
rapidement sur l’acier inoxydable standard, l’effet
antibactérien du cuivre reste inchangé dans le
temps.
Sur l’inox, le taux de contamination atteint plus de
2 millions de colonies bactériennes par cm². Un tel
niveau dépasse largement le taux de contamination
moyen des surfaces en milieu hospitalier
(1000 colonies/cm²).
Efficace de manière durable, le cuivre élimine les germes en continu et vient compléter le nettoyage régulier
des surfaces qui demeure indispensable, mais dont l’action reste ponctuelle.
LE CUIVRE PLUS EFFICACE QUE L’ARGENT A TEMPÉRATURE AMBIANTE
D’après une étude publiée dans Letters in Applied Microbiology6, le pouvoir antibactérien du cuivre est
supérieur à celui de l’argent dans des conditions de température et d’humidité standards, proches de celles
qu’on trouve en milieu hospitalier.
Dans des espaces intérieurs et à température ambiante (22°C), une surface en cuivre détruit en 90 minutes
99,9 % des SARM qui se trouvent à son contact. D’après l’étude, les matériaux traités avec des ions argent
(matériaux reconnus comme antibactériens et commercialisés comme tels) ne se révèlent que très faiblement
efficaces pour détruire les SARM.
L’EXPÉRIMENTATION DE L’HÔPITAL SELLY OAK DE BIRMINGHAM7 DÉMONTRE
L’EFFICACITÉ DU CUIVRE CONTRE LES BACTERIES IN SITU
En 2007, une expérience pionnière visant à évaluer la capacité du cuivre à
éradiquer les bactéries lorsqu’il est intégré à l’environnement hospitalier a été
réalisée par le Centre Hospitalier Universitaire de Birmingham. Dans un service test,
des éléments à base de cuivre ont été placés dans les zones sensibles, poignées de
portes, robinets, clapets d’obturation, distributeurs de savon, barres d’appui dans les
salles de bain, toilettes (y compris les sièges) et textiles (rideaux). Une vidéo de
présentation est visible sur le site du Centre du Cuivre (rubrique hygiène et santé).
Ces éléments ont été utilisés et évalués sur une période de 18 mois. Les résultats
publiés en 2010 dans le Journal of Hospital Infection8 montrent que le nombre de
germes pathogènes est réduit de manière significative sur les surfaces contenant du
cuivre : 90 à 100 % de micro-organismes en moins par rapport aux mêmes surfaces
constituées de matériaux standards.
Autre résultat : les SARM meurent au contact des objets en cuivre au bout de quelques minutes, ce qui
confirme les résultats obtenus en laboratoire et qui sont à l’origine du projet.
Dans le sillage de Selly Oak, d’autres essais aux résultats prometteurs ont été réalisés ou sont en cours dans
plusieurs hôpitaux du monde entier, en Allemagne, en Afrique du Sud, au Chili, aux États-Unis ou encore au
Japon.
6 H.T. Michels, J.O. Noyce et C.W. Keevil. Effects of temperature and humidity on the efficacy of methicillin-resistant Staphylococcus aureus challenged
antimicrobial materials containing silver and copper. Letters in Applied Microbiology 49 (2009) 191–195 191.
7 Étude menée conjointement par le Centre Hospitalier Universitaire de Birmingham et l’Université Aston, sous les auspices du Prof. Elliott et du Prof. Lambert.
8 “Role of copper in reducing hospital environment Contamination”. A.L. Caseya, D. Adamsa, T.J. Karpanena, P.A. Lambertb, B.D. Cooksonc, P. Nightingalea, L.
Miruszenkoa, R. Shillama, P. Christiana and T.S.J. Elliotta. Journal of Hospital Infection (2010); 74 (1): 72-77.