Lettre économique d`Egypte - Direction générale du Trésor

A M B A S S A D E D E F R A N C E E N E G Y P T E - S E R V I C E É C O N O M I Q U E
Conjoncture économique
La politique monétaire de l’Egypte en 2014
Guillaume DEVAUX
guillaume.devaux@dgtresor.gouv.fr
En 2014, les taux d’inflation ont atteint des niveaux élevés, principalement du fait
de la réforme des prix des biens subventionnés, mais aussi de l’accroissement continu de la
masse monétaire. En matière de change, la Banque centrale a procédé à une dévaluation
maitrisée de la livre au mois de mai. Toutefois, le remboursement d’un dépôt qatari en fin
d’année a fait passer le niveau des réserves de devises sous le seuil des trois mois de couverture
d’importations au mois de décembre et a accéléré le retour des pressions à la dévaluation.
Le taux moyen d’inflation globale, en glissement annuel, s’est établi à 10,1%, contre 9,45%
en 2013. La période se caractérise toutefois par deux tendances contraires : au cours du
premier semestre, les taux d’inflation ont continuellement baissé pour atteindre un plus bas
annuel de 8,2% en juin. A l’inverse, l’inflation était en moyenne de 11,3% entre juillet et
octobre du fait de l’augmentation du prix des biens administrés (subventions énergétiques et
tabac) décidée au mois de juillet et de ses effets de premier et de second tour. Le taux d’inflation
a de nouveau diminué en glissement annuel à la fin de la période, tandis qu’en glissement
mensuel, il subissait une variation négative aux mois de novembre et décembre.
Anticipant une progression des taux d’inflation du fait de la hausse des prix de l’énergie, la
Banque centrale a décidé dès le mois de juillet d’augmenter son taux directeur de 100
points de base à 9,75%, après l’avoir maintenu inchangé au cours du premier semestre en
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E v o l u t i o n d u t a u x a n n u e l
d ' i n f l a t i o n e t d u t a u x
d i r e c t e u r d e l a B C E
Headline CPI y/y
Taux d'intérêt
directeur
Lettre économique dEgypte
© DG Trésor
N° 49 Juin 2015
Comme vous le verrez page 4, la visite officielle du Premier ministre égyptien en France s’est particulièrement bien passée.
Il était accompagné de cinq ministres et de deux présidents d’agences publiques. Il a été reçu par le Président de la République, le
Premier ministre et par six ministres français. Le renforcement de notre relation bilatérale se poursuit.
Au plan macro-économique, la reprise se confirme peu à peu, mais elle reste fragile au regard des défis auxquels le gouvernement
égyptien doit faire face. En outre, le débat, maintenant évident au sein des pouvoirs publics, sur l’ampleur et le rythme des réformes
à mener n’est rassurant pour personne. Espérons que la mission du FMI, qui est attendue ces jours prochains et devait selon la
presse se consacrer à la future TVA, pourra bien remplir son objet.
En attendant, le marché égyptien demeure très attirant pour les entreprises qui y signent d’énormes contrats (Siemens 8 Mds €, ENI
2 Mds $) ou y cherchent de nouvelles opportunités comme les coréennes Samsung et Hyundai. D’ailleurs, le nouvel accord tripartite
de libre-échange qui devrait être signé au Caire le 10 juin entre le COMESA, le SADC et l’EAC va créer un nouvel ensemble
commercial très important pour les entreprises basées dans les pays signataires.
Franc Sécula
Conseiller économique
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Source : BCE
raison de la faiblesse des prix alimentaires mondiaux et de performances économiques
moroses. Malgré la hausse des taux, l’inflation globale a atteint un plus haut annuel de
11,8% en octobre alors que l’inflation de base dépassait de près de 0,5 points en moyenne son
niveau du mois de juin (8,8%).
Néanmoins, la baisse des cours alimentaires et pétroliers mondiaux a provoqune variation
négative des taux de base aux mois de novembre et décembre. En outre, l’écart entre les
taux d’inflation globale et sous-jacente s’est accru quasi-continuellement, suggérant une
forte atténuation des effets de second tour de la réforme. Ainsi, au mois de décembre, l’inflation
de base s’est établie à 7,7% soit plus d’un point en-deçà de son niveau de juin (8,8%). Enfin,
si la croissance de la masse monétaire a ralenti partiellement après la hausse des taux, l’agrégat
M2 a progressé de 15,8% entre décembre 2013 et décembre 2014, à 1606 Mds LE.
En matière de change, la BCE a procédé à une nouvelle dévaluation de la livre en 2014.
Au cours de la majeure partie du premier semestre, le taux de change nominal s’est maintenu
entre 6,95 et 7 LE/USD, tandis que le taux de change sur le marché parallèle passait
progressivement de 7,3 à 7,8 LE/USD. Au mois de mai, l’écart de 10% entre le taux de change
nominal et celui du marché parallèle a conduit la Banque centrale à laisser glisser la valeur
de la livre jusqu’à 7,14 LE/USD, taux qui sera maintenu jusqu’à la fin de l’année.
A partir du mois d’octobre cependant, les tensions sur le marché des changes, provoquées par
le remboursement d’un dépôt de 2,5 Mds USD au Qatar, ont de nouveau creusé l’écart entre le
taux de change nominal et celui du marché parallèle. Après s’être s’était stabilisé à 7,4
LE/USD, il a retrouvé son niveau antérieur à la dévaluation du mois de mai, à 7,8 LE/USD. Le
maintien de la parité dans un contexte de dégradation du déficit courant a provoqué
l’érosion continue des réserves de devises. Au mois de décembre, elles s’établissaient à 15,3
Mds USD, un niveau inférieur au seuil des trois mois d’importations.
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01-mai-15
E v o l u t i o n d e s NI R de l a B C E
e t d u t a u x d e c h a n g e L E /
U S D
Réserves ( Mds $) (échelle de droite)
EGP/USD (officiel)
Conjoncture économique
Nouvelle progression des taux d’inflation au T1 2015
Guillaume DEVAUX
guillaume.devaux@dgtresor.gouv.fr
Source : BCE
Au premier trimestre 2015, l’inflation globale, en glissement mensuel, était de
1,46% en moyenne, après deux mois consécutifs de baisse en novembre (-1,5%) et décembre
(-0,1%) 2014. Les prix de base ont crû de 0,8%, contre 0,2% en moyenne au T4 2014. Par
comparaison, ces taux étaient de 1% et 0,9% en moyenne au T1 2014. En glissement annuel,
l’inflation globale s’établissait en moyenne à 10,6% contre 10,3% l’année précédente. A
l’inverse le taux d’inflation de base diminuait de 3,3 points par rapport au T1 2014 à 7,1%.
La variation du niveau des prix résulte principalement de la hausse des prix des biens
administrés. Ils ont augmenté de 2,6%, du fait de goulots d’étranglement dans les livraisons
de bouteilles de gaz et de la hausse des prix de l’eau et du tabac. La progression de 3,8% des
prix des produits alimentaires a également contribué au taux d’inflation. Au trimestre
précédent, les prix des biens administrés et alimentaires avaient progressé respectivement de
1,2% et 2,9%.
Dès lors, le maintien d’un écart important entre le taux global et le taux de base confirme
l’absence d’effets de second tour de la réforme des subventions, contenus par la baisse des prix
mondiaux et la baisse de la valeur de l’euro par rapport au dollar.
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T A U X D ' I N F L A T I O N
G L O B A L E M / M ( % )
Janv-avril 2015
Sept - déc 2014
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Le 15 janvier, la Banque centrale a décidé de baisser ses taux d’intérêts directeurs de 50
points de base, en raison notamment de la baisse des taux d’inflation aux mois de novembre
et décembre 2014. Elle a également décidé au début du mois de janvier de dévaluer la livre
de 7,14 à 7,53 LE/USD. En dépit des possibles conséquences inflationnistes de ces mesures,
la BCE a estimé, à l’occasion de la réunion de son Comité de politique monétaire d’avril, que
la faiblesse des prix internationaux compensait largement les chocs d’offre domestiques
et ne justifiait dès lors pas une nouvelle hausse des taux, dans un contexte de reprise de
l’activité encore fragile.
Conjoncture économique
Dégradation de l’indice PMI* au T1 2015 après 5 mois records
Guillaume DEVAUX
guillaume.devaux@dgtresor.gouv.fr
Source : BCE, HSBC
En 2014, l’indice PMI HSBC s’est établi en moyenne à 50,35, reflétant
l’amélioration des conditions économiques après une dégradation quasi-permanente en 2013,
où l’indice avait atteint une moyenne de 46,5. Toutefois, alors que l’environnement global des
affaires a connu au second semestre 2014 sa plus longue période d’amélioration continue
depuis la révolution de 2011 l’indice PMI s’étant situé en moyenne 1,4 unités au-dessus du
neutre entre le mois d’août et le mois de décembre, celui-ci révèle une dégradation des
conditions économiques depuis le début d’année.
En effet, de janvier à avril 2015, l’indice s’est situé en moyenne à 48,8 points, alors qu’il
était de 49,5 sur la même période en 2014. En outre, le climat des affaires n’avait pas connu
de telles dégradations consécutives depuis le mois d’octobre 2013. Après un plus bas
conséquent de 46,8 au mois de février, l’indice s’établissait à 49,9 au mois de mai.
D’après les enquêtes PMI, l’amélioration continue des conditions économiques au second
semestre 2014 résulte incontestablement de la stabilisation de l’environnement politique,
mais aussi des taux d’inflation négatifs en fin de période. Ainsi, l’amélioration des conditions
sécuritaires augmentait le nombre de contractualisations comme le niveau de la demande, en
dépit des effets de la réforme des subventions sur la consommation.
Au premier trimestre 2015, la dévaluation maîtrisée de la livre a provoqué une hausse des
taux d’inflation, renforcée par laugmentation du prix des biens administrés. S’ajoutant
à la baisse de la demande européenne et russe, l’aggravation des coûts de production a contraint
les entreprises à réduire les niveaux de l’emploi et des stocks. Au cours des quatre premiers
mois de l’année 2015, les variations de l’indice PMI révèlent ainsi que l’instabilité
monétaire a pris le pas sur les bénéfices résultant de la stabilisation politique.
Enfin, pour la banque HSBC, les variations de l’indice PMI entre fin 2014 et début 2015
signifient que si les perspectives de l’Egypte sont positives, la reprise, bien que réelle, n’en
demeure pas moins « faible et vulnérable ».
* L’indice PMI résulte des enquêtes mensuelles de la banque HSBC auprès des entreprises privées des
secteurs non-pétroliers. Un niveau mensuel supérieur à 50 traduit une amélioration des conditions
économiques tandis qu’un niveau inférieur révèle leur dégradation. L’indice est publié depuis avril 2011.
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Evolution de l'indice PMI HSBC
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Evolution de l'inflation
mensuelle et de l'indice PMI
Indice PMI
Taux d'inflation mensuel (m/m)
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Bilatéral France-Egypte
Visite du Premier ministre Egyptien en France
Guilhem ROGER
guilhem.roger@dgtresor.gouv.fr
Le premier ministre égyptien Ibrahim Mehleb s’est rendu en visite officielle à
Paris les 12 et 13 mai derniers. Il était accompagné des ministres du Commerce extérieur et
de l’Industrie, de l’Electricité, des Transports, de l’Aviation civile et de l’Enseignement
professionnel ainsi que des présidents de l’Autorité du canal de Suez et de la société Nilesat.
Le premier ministre égyptien a pu s’entretenir avec son homologue Manuel Valls en
présence des ministres des Affaires étrangères, des Finances, de l’Economie et de l’Education
avant d’être reçu par les ministres des Affaires étrangères puis de la Défense. Ibrahim Mehleb
a également rencontré le président du Sénat et les membres de la commission des Affaires
étrangères de l’Assemblée Nationale, le président de l’Institut du Monde Arabe et
l’administrateur de la Comédie Française. Il a enfin été reçu par le président de la
République François Hollande.
Dans le cadre du volet économique de sa visite, le premier ministre égyptien s’est rendu
sur le site de la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. Il s’est également
rendu au sein des locaux du Medef International, il s’est expridevant un parterre
d’entreprises françaises qu’il a invitées à investir en Egypte.
Plusieurs accords ont été signés à l’occasion de ce déplacement officiel dont une
convention de financement par l’AFD dans le domaine de la dépollution industrielle et
deux déclarations d’intention de l’AFD, sur la modernisation du tramway d’Alexandrie
ainsi que sur la coopération dans le domaine de la formation professionnelle.
Hydrocarbures
L’Egypte veut augmenter ses importations de GNL et
libéraliser ses importations de gaz
Ludovic HAREN
ludovic.haren@dgtresor.gouv.fr
Source : BP
L’Egypte est confrontée à une double crise énergétique, gazière et électrique.
Depuis 2014, la production nationale de gaz ne permet plus, à certaines périodes de l’année,
de couvrir une demande en constante augmentation. La crise électrique est quant à elle en
partie liée au manque d’approvisionnement en gaz des centrales thermiques. Le pays a donc
décidé d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire ce déficit. Une première unité
flottante de regazéification, installée par la société norvégienne Höegh en avril dernier à Ain
Sokhna, est entrée en activité. Elle devrait permettre d’importer presque suffisamment de gaz
pour faire face au pic de consommation électrique estival, mais à un coût très élevé.
Pour renforcer ces importations dans les années à venir, un appel d’offres pour une seconde
unité d’une capacité de 14 millions de m3/ jour a été lancé début mai. En parallèle, un
appel d’offres international pour 96 livraisons de GNL en 2016 et 2017, d’une valeur totale
de 3 milliards de US$, vient d’être publié.
Par ailleurs, les sociétés nationales EGPC et EGAS ont indiqué qu’elles étaient prêtes à
accepter que les entreprises privées puissent importer directement du gaz naturel ou du
GNL en utilisant le réseau gazier public contre le paiement d’un droit d’usage.
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Taux de couverture de la
production de gaz naturel
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consommation
couverture (échelle de droite)
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L’agence de notation Standard & Poor’s a amélio la notation des
perspectives souveraines de l’Egypte de « stable » à « positif » et a maintenu la
note souveraine de long-terme à B
Le taux de chômage de l’Egypte au premier trimestre 2015 diminue à 12,8%,
contre 12,9% au trimestre précédent et 13,4% au premier trimestre 2014
Le gouvernement égyptien a décidé de suspendre pour deux ans l’instauration
de l’impôt de 10% sur les plus-values boursières
Le déficit budgétaire de l’Egypte s’est aggravé au cours des trois premiers
trimestres 2014/15, à 9,4% du PIB (218,3 Mds LE) contre 7,3% sur la même
période l’année précédente
L’indice PMI HSBC s’établit à 49,9 points au mois de Mai, contre 49,8 au mois
d’avril.
Le coefficient d’occupation des chambres d’hôtel au Caire est passé de 31% au
cours des quatre premiers mois de l’année 2014 à 47% au cours des quatre
premiers mois de l’année 2015.
Le déficit de la balance commerciale est passé de 185 Mds LE au cours des neuf
premiers mois de l’année fiscale 2013/2014 à 237 Mds LE au cours des neuf
premiers mois de l’année fiscale 2014/2015.
Au mois d’avril 2015, les recettes dégagées du Canal de Suez progressent de
0.5% en glissement mensuel à 422,1 M $ et diminuent de 4,6% en glissement
annuel.
Infrastructures
Construction au Caire d’un premier monorail
Ludovic HAREN
ludovic.haren@dgtresor.gouv.fr
Le ministère du Logement a annoncé qu’il avait choisi le consortium formé par
Bombardier, Orascom et Arab Contractors pour la construction d’un monorail qui
reliera la cité du 6 octobre à Guiza, en passant par la cité Sheikh Zayed.
Le coût de construction de cette ligne, qui comptera 17 stations, est évalué à 1,6 Md USD.
Les travaux devraient commencer en janvier 2016 et s’achever en 30 mois. La mise en service
aurait lieu en 2018. Le projet sera financé par la New Urban Communities Authorithy,
qui a obtenu des prêts de 5,4 milliards de LE (720 millions USD) sur 15 ans d’un pool
comprenant 9 banques. La Commercial International Bank, la Qatar National Bank,Al
Ahli, la, National Bank of Egypt, la Banque Misr et l’Arab African International Bank
apporteront chacune 800 millions de LE (110 millions USD). Le Crédit Agricole, l’Arab
Bank, la Bank Audi, et l’Alexandria Bank 350 millions LE (45 millions USD) chacune.
Brèves et indicateurs
Brèves économiques
Guillaume DEVAUX
guillaume.devaux@dgtresor.gouv.fr
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