Sujet UE 7 CBGpopulaire

TUTORAT SANTE DE PSA
CORPORATION DES ETUDIANTS EN MEDECINE DE PARIS 6
Concours Blanc Général
2e Semestre
SAMEDI 5 MAI 2012
UE 7 : Santé, société, humanité
Durée : 1h30
Documents et calculatrices interdits
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vous avez à votre disposition un fascicule de 51 questions QCM
(Réponses à reporter sur la grille de QCM)
La feuille de QROC est à détacher et à rendre en même temps que votre grille de QCM
Assurez-vous que le fascicule comporte bien 18 pages en comptant celle-ci. Dans le cas
contraire prévenez immédiatement un tuteur.
Les questions 1 à 20 correspondent à l’Histoire de la Médecine
Les questions 21 à 31 correspondent à la Psychologie
Les questions 32 à 51 correspondent à la Santé Publique et au Droit
AUCUNE RECLAMATION NE SERA ADMISE PAR LA SUITE
OBLIGATIONS CONCERNANT LA FEUILLE DE REPONSES AUX QCM
Vous devez absolument utiliser un stylo ou feutre noir pour cocher votre réponse définitive
sur la feuille de réponses. Il est vivement conseillé de remplir tout d’abord cette feuille au
crayon (vous pouvez gommer) puis de repasser les réponses à l’encre. Les feuilles de
réponses remplies au crayon seront affectées de la note zéro. Vous ne devez normalement
remplir que la première des deux lignes prévues pour chaque question. En cas d’erreurs
multiples il vaut mieux remplir une nouvelle feuille sur laquelle vous devrez reporter vos
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en cas d'une éventuelle relecture par un professeur.

Histoire de la Médecine
Question 1 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine avant Jésus-Christ,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La consultation typique en tant que telle n'est pas présente dans tous les traités
égyptiens, contrairement à de nombreux traités grecs.
B. Les textes médicaux égyptiens représentent l'état de "l'art médical" de leur époque.
C. En Egypte, deux catégories de prêtres s'intéressent au malade : le Baru, « celui qui
voit » et l'Ashipu, « celui qui purifie ».
D. Chez les Assyro-Babyloniens, la première cause de maladie est le péché.
E. Dans les traités assyro-babyloniens, toutes les possibilités théoriques de mantique
étaient envisagées pour obtenir des pronostics.
Question 2 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine grecque et
romaine, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Hippocrate est l’un des premiers à avoir pointé le rôle du climat, de la nourriture ou
encore de l’eau dans l’origine des maladies : il rédige Air, Eaux, Lieux en -430.
B. Aristote propose pour la première fois une classification des vivants mais même s’il
cherche à rattacher une fonction à chaque organe, son œuvre immense n’a pas fait
avancer la médecine.
C. Les disciples d’Hippocrate sont appelés les dogmatistes : ils cherchent à révéler
l’origine cachée des maladies par l’examen clinique, l’anatomie du corps étant déjà
très bien connue à cette époque.
D. Erasistrate découvre les valvules cardiaques, pense que les poumons et non le cœur
sont responsables de la respiration et prétend que les artères sont remplies d’air (le
pneuma).
E. Les empiriques ont beaucoup contribué à l’essor des dissections humaines, ce qui
les oppose aux médecins chinois qui ne manifestent que peu d’intérêt pour
l’anatomie.
Question 3 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine grecque et
romaine, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Asclépiade, Dioscoride et Soranos soignent en fonction de l’état tendu ou relâché des
éléments creux du corps.
B. Galien a une expérience des traumatismes profonds ; ses descriptions anatomiques
feront foi jusqu’à ce que Vésale publie La Fabrique du Corps Humain en 1543.
C. Galien fait correspondre quatre tempéraments aux quatre humeurs de la théorie
humorale d’Hippocrate : le sanguin, le phlegmatique, l’atrabilaire et le cholérique.
D. La démarche de Galien est celle d’un expérimentateur et ses connaissances
représentent l’aboutissement du savoir médical de l’Antiquité.
E. Sérapion est l’instigateur de la secte médical des pneumatistes, pour qui le pneuma
est d’une importance capitale.

Question 4 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine arabe et médiévale,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Ibn Nafis est surtout connu pour ses écrits sur la circulation pulmonaire et a décrit les
signes caractéristiques de nombreuses maladies comme la variole.
B. Averroes critique un peu Hippocrate, beaucoup Galien, et n’a que peu d’influence en
Occident.
C. L’astrologie tient une place très importante dans la médecine médiévale, de même
que l’examen physique du patient et la pensée logique.
D. Après la naissance des Universités en Occident, les thèses hippocratiques
prédominent à la Sorbonne tandis que les idées aristotéliciennes prévalent à
Montpellier.
E. Au Moyen-Age, les prescriptions continuent à être fondées sur la théorie des
humeurs ; le lait et les bouillons tiennent une place importante parmi les traitements,
de même que la thériaque qui intègre pour la première fois des minéraux dans sa
composition.
Question 5 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine de la Renaissance,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Vésale a écrit « La Fabrique du corps humain » en 1643.
B. La syphilis s'ajoute à la liste des fléaux déjà connus.
C. Le mercure est proposé pour la thérapeutique à l'initiative de Celse.
D. Ambroise Paré pratiquait la ligature artérielle lors des amputations.
E. Une rhinoplastie est réalisée par Aranzio avec la peau de la fesse de l'opéré.
Question 6 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine au 17ème siècle
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La théorie de la circulation de Harvey est contestée par les professeurs de la Faculté
de médecine de Paris soutenus par Louis XIV.
B. L’anatomie du cerveau est décrite par Le Boë dit Sylvius qui publie en 1685 un gros
ouvrage sur l’anatomie et le fonctionnement du cerveau.
C. Hooke mentionne en 1665 dans sa Micrographie la notion de « cellule ».
D. Aquapendente, Aldrovandi, Coiter et Malpighi sont des partisans de la théorie de la
préformation.
E. La thérapeutique évolue un peu en s’enrichissant des dérivés de plantes exotiques :
l’ipéca pour les fièvres et le quinquina pour le paludisme.

Question 7 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine au 18ème siècle
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La conception des vitalistes initiée par Bordeu et Barthez insiste sur l’importance d’un
principe vital et prépare l’essor de la chimie.
B. En embryologie dans les années 1740, Bonnet découvre la parthénogénèse et
Trembley le phénomène de régénération, processus assimilés à tort à des
mécanismes fondamentaux pour la reproduction des mammifères.
C. Morgagni pratique des dissections sur des patients décédés afin d’étudier les lésions
anatomiques responsables de leur mort.
D. Jenner pratique en 1796 la première vaccination antivariolique ; malgré la publication
de travaux convaincants, cette pratique peine à se diffuser à toute l’Europe.
E. Le fonctionnement des hospices parisiens fait l’objet d’un bilan sévère sur un rapport
établi par Tenon.
Question 8 : Parmi les propositions suivantes concernant Lavoisier laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
A. Lavoisier est un homme de son temps qui a suivi les cours de Guillaume François
Rouelle, un adepte de la théorie du phlogistique.
B. Le schéma théorique d’une Révolution scientifique démarre par la proposition d’un
nouveau paradigme prenant en compte l’aporie.
C. L’introduction de la pesée est novatrice ; la balance, d’instrument de précision devient
instrument de prévision.
D. Joseph Black isole et identifie « l’air fixe » ou dioxyde de carbone dégagé des terres
calcaires attaquées par l’acide et produit par la respiration d’un animal.
E. La science constituée et institutionnelle est née de cette fin du XVIIIème siècle de
l’action de Lavoisier.
Question 9 : Parmi les propositions suivantes sur la Révolution Scientifique, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le monde est passé d'un système anthropocentrique à héliocentrique.
B. La révolution scientifique va étendre le champ de la science : il faudra non seulement
décrire les faits, mais aussi les interpréter.
C. C'est à cette période qu'apparaît le terme de « scientifiques »
D. Les savants de l'époque font uniquement confiance à leurs sens, sans intermédiaire.
E. De nouvelles institutions sont fondées, comme La Royal Society à Londres, et
l'Académie Royale des Sciences à Paris.
Question 10 : Parmi les propositions suivantes concernant Claude Bernard, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Son ouvrage majeur s'intitule « L'introduction à la médecine expérimentale ».
B. Le contexte scientifique de l'époque est actif, mais brouillé.
C. Il a démontré que l'oxyde de carbone bloque la respiration dans les érythrocytes.
D. Sa démarche est non linéaire.
E. Son concept de milieu intérieur est encore valable aujourd'hui.

Question 11 : Parmi les propositions suivantes concernant Claude Bernard, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Il a infirmé la théorie selon laquelle le sucre présent chez les animaux provenait
uniquement de leur alimentation.
B. Il a prouvé qu'il existe une loi des « oscillations glycogéniques » régie dans le foie.
C. Les mesures des grandeur vitales peuvent varier dans des limites peu étendues et
l’organisme peut compenser ces variations.
D. Il est le premier à concevoir le sang comme un lieu de communication entre les
organes.
E. Inspiré par les expériences de Darwin, il a tenté d'expérimenter sur l'hérédité.
Question 12 : Parmi les propositions suivantes concernant l’asepsie et l’antisepsie,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Pasteur est le premier à expérimenter l’antisepsie dans le domaine médical.
B. Les théories de Liebig et de Lavoisier s’opposent : Liebig propose la chimie du
pondéral, Lavoisier celle de l’échange.
C. Alphonse Guérin imagine le pansement ouaté, qui donne des résultats concluants.
D. La méthode Guérin n’est qu’une application des découvertes de Pasteur : ce dernier
est ainsi à l’origine des premières mesures d’antisepsie.
E. Avant l’avènement de l’antisepsie, la plupart des chirurgiens pensent que l’oxygène
de l’air est responsable de la gangrène.
Question 13 : Parmi les propositions suivantes concernant l’asepsie et l’antisepsie,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Lister est le premier à envisager le rôle des bactéries dans la gangrène : en utilisant
l’acide phénique, il est à l’origine des premières mesures d’antisepsie.
B. Au fil des siècles, l’air est décrit comme étant de plus en plus chargé de microbes.
C. Le listérisme s’avère particulièrement efficace dans les opérations en profondeur,
dans l’abdomen par exemple.
D. Ernst von Bergman et William S. Halsted participent à l’essor de l’asepsie, dont
l’apprentissage et l’adoption se révèlent aisés.
E. L’adoption de l’asepsie est plus tardive que celle de l’antisepsie : il faut attendre la fin
du 19ème siècle pour que la première l’emporte sur la second.
Question 14 : Parmi les propositions suivantes concernant la médecine au XIXè siècle,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La médecine au XIXè siècle connaît de très grands progrès tandis que la tuberculose
fait toujours des ravages.
B. L'examen clinique est privilégié mais les diagnostics restent flous, évaluant seulement
l'état général du malade.
C. L'utilisation de l'auscultation et de la percussion permet l'essor des confrontations
anatomo-cliniques.
D. La compréhension du fonctionnement du corps humain (physiologie) évolue grâce à
Bichat et Claude Bernard.
E. Schwann et Schleiden définissent la notion de cellule.