vient mettre en contact latéral du gros aimant sphérique à la base de la toupie. un
bouton (avec variateur) permettra d’alimenter le circuit (et de faire tourner la toupie
plus ou moins vite) - un mouvement de translation latérale (avec butée) permettra de
venir positionner le balai sur l’aimant sphérique. un interrupteur (avec led pour
visualiser la présence et le sens du courant) permettra de changer le sens du courant
(et donc de la rotation de la toupie). la toupie est soutenue par un axe pointu en
acier, dont la pointe vient en contact avec l’aimant supérieur (frottement minimal). on
peut prévoir une toupie plus complexe que celle illustrée plus haut (à tester). il faut
sans doute entourer la toupie d’un carcan en plexi (légèrement plus large que la toupie
elle-même) pour éviter qu’elle quitte son support (ou pour la remettre facilement en
place si elle tombe, par exemple pendant le transport).
le deuxième mécanisme est une
version modifiée de la dynamo de vélo
(voir schéma ci contre). on fait
tourner (au moyen d’une manivelle) une
roue en cuivre (avec secteurs internes
pour limiter les courants de Foucault)
près d’un aimant permanent (fort), ce
qui engendre (dans le circuit connecté
au bord et centre de la roue) un
courant qui alimente une rampe de
diodes multicolores (de vert à rouge)
visualisant l’intensité du courant: plus
la manivelle tourne vite, plus le
courant est fort - s’arranger pour que
dans cette configuration, le courant
maximal obtenu corresponde à une
intensité moyenne sur la rampe de
diodes.
au moyen d’un interrupteur, on peut
aussi alimenter, en parallèle de la rampe de diodes, un bobinage (fixe) aligné avec
l’aimant permanent: ce bobinage forme un électroaimant qui va renforcer (ou annuler)
le champ de l’aimant (suivant le sens de la rotation de la manivelle - à vérifier). il faut
s’arranger (en trichant éventuellement au moyen d’un amplificateur de courant) pour
que le champ produit par cet électroaimant soit comparable à celui de l’aimant
permanent (prévoir aussi une diode dans ce circuit parallèle pour visualiser son
activation). les champs cumulés de l’aimant permanent et de l’électroaimant induisent
un courant plus intense qui amplifie à son tour le champ - au maximum de l’effet, on
doit saturer la rampe de diodes.
en alimentant/coupant le circuit parallèle (interrupteur), on active/supprime
l’amplification du champ (pour une même vitesse de rotation de la manivelle) ; en
tournant la manivelle dans l’autre sens, on atténue l’effet de l’aimant permanent. dans
les 2 cas, l’effet est directement visible sur la rampe de diodes.
roue en cuivre avec
secteurs (actionnée
par une manivelle)
aimant
permanent
fort
électro-
aimant
rampe de
diodes-
+