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- cloisons mobiles ou fixes (paravents),
- installations fixes.
S'y ajoutent pour le patient, tablier, couverture, protecteur de
gonades et ovariens.
Ces dispositifs doivent, à l'évidence, faire l'objet de recherches, de
contrôle d'usure et être renouvelés en temps opportun.
b) En cours de vie - Les contrôles
Nous l'avons vu, un certain nombre de contrôles réglementaires
existent à la mise en service d'une installation, lors d'un changement de
générateur, de local ou de propriétaire, en cas de dépassement des limites
d'expositions et périodiquement. Ces contrôles sont effectués soit par l'OPRI,
soit par un organisme agréé par lui, soit encore par la personne compétente en
radioprotection (cf. chapitre Réglementation). Si les premiers sont toujours
effectués, il faut reconnaître que, faute de moyens en personnel, les contrôles
périodiques et inopinés par l'OPRI ou les organismes agréés, en particulier en
radiologie, sont très insuffisants.
Au mieux, en effet, l'OPRI et les autres organismes contrôlent moins
de 10 % du parc par an. Compte tenu des enjeux, la « police sanitaire » en
milieu médical mérite d'être renforcée.
Les contrôles de qualité - En radiologie lourde, maintenance et
contrôle de qualité sont une réalité bien intégrée.
Obligatoires dans le cadre des campagnes de dépistage des cancers du
sein pour les mammographes, les contrôles de qualité ne le sont pas encore
dans tous les domaines.
Pour les mammographes, on a vu que dans deux départements-tests,
les Bouches-du-Rhône et le Bas-Rhin, la moitié des mammographes n'était
pas réglée correctement et le tiers devait être changé. Il est vraisemblable que
la situation est la même pour l'ensemble de la France pour les autres
appareillages.
Or, outre la maintenance habituelle qui, rappelons-le, est à la charge
de l'établissement, un contrôle de qualité de l'ensemble de la chaîne s'avère
indispensable, de la source (générateur) au négatoscope, en passant par la
température du bain de développement des films (la chambre noire,
l'étanchéité des tiroirs, etc...). A titre d'exemple plus de 50 % des
amplificateurs de brillance sont défectueux et entraînent une exposition plus
importante des patients que certains appareils de radioscopie, souvent même
sans que le radiologue en ait connaissance.
La documentation Française : La Sécurité des personnels utilisant des appareils à rayonnements ionisants dans les établissements de santé