ASSOUPLISSEMENT DU MÉCANISME DE REMBOURSEMENT
DES MÉDICAMENTS D’EXCEPTION. (Le 25 février 2007)
Le 1er février 2007, le ministre de la Santé et des services sociaux, M. Philippe
Couillard a déposé la politique du médicament. Cette politique présente des
orientations générales ainsi que des mesures particulières pour faciliter l’accès
aux médicaments essentiels, dits médicaments d’exception. Le ministre de la
Santé, dans la politique du médicament, reconnaît l’apport de l’industrie
pharmaceutique dans le domaine économique et dans celui de la prévention et
du traitement des maladies surtout dites chroniques dont souffrent les personnes
âgées.
Dans le cadre du Régime Général d’Assurance Médicaments (RGAM), il y a
présentement plus de 150 médicaments d’exception dont certains sont des
médicaments d’urgence et l’accès à ces derniers demeure impératif. C’est
pourquoi, le ministre a reconnu à plusieurs reprises la nécessité d’améliorer la
gestion de l’accès aux médicaments d’exception par le remplacement du
formulaire d’autorisation actuel par l’utilisation d’un code qui sera inscrit par le
médecin traitant directement sur la prescription du patient. De cette manière, il y
aura moins de travail administratif fait par le médecin et le plus important c’est
d’éviter tout préjudice causé par le formulaire d’autorisation aux patients du
RGAM (morbidité et/ou mortalité).
Dernièrement, une rencontre avec d’éminents médecins de divers hôpitaux de la
région Métropolitaine, en majorité des cardiologues, confirmaient leur
inquiétude en démontrant clairement que dans certains cas, les patients ont un
besoin urgent de prendre des médicaments d’exception dans les plus brefs
délais.
Voir le journal « La Presse », dimanche le 25 février 2007, un texte de Mme
Pascale Breton, page A 6, Titre « Médicaments d’exception : délais dangereux »
« Une coalition formée de médecins et d’associations de patients et de
personnes âgées, le Dr Jacques Lelorier, chef de l’unité de recherche en
pharmaco-économie et pharmaco-épidémiologie au Centre hospitalier de
l’Université de Montréal, signe une lettre destinée au ministre de la Santé et des
Services sociaux, Philippe Couillard l’exhortant à agir. »