Guide d’exploitation p 344-345 : productions élèves attendues
1. Les dendrites et les axones diffèrent par le sens de conduction du message. Les dendrites véhiculent le message nerveux de la périphérie vers le
corps cellulaire alors que le message part du corps cellulaire dans le cas d’un axone.
2. Les parties de neurone qui constituent des nerfs sont des fibres. Il peut s’agir de dendrites ou bien d’axones. Afin de pouvoir déterminer leur
nature, il est indispensable de localiser les corps cellulaires. Le circuit, établi lors de l’activité 1, a permis de comprendre que le nerf véhicule des
messages nerveux, sensitif et
moteur, mais ne permet pas de conclure sur la nature des fibres.
3. D’après les documents photographiques, les corps cellulaires sont localisés dans la substance grise de la moelle épinière et dans le ganglion
rachidien. Les expériences de section permettent de relier fibres et corps cellulaires. Après la section 1, les fibres dégénèrent dans la racine dorsale
reliée à la moelle épinière. On en déduit donc que les fibres localisées dans cette partie de la racine dorsale sont reliées à des corps cellulaires
localisés dans le ganglion rachidien.
D’après l’activité 1, le message est conduit vers la moelle épinière, donc s’éloigne du corps cellulaire : les fibres localisées dans la zone bleue sont
des axones de neurones dont les corps cellulaires sont localisés dans le ganglion rachidien. De la même manière, on peut déduire que les fibres
localisées dans la partie jaune
après la section n°3 sont des dendrites des neurones dont les corps cellulaires dans le ganglion rachidien et celles localisées dans la zone verte sont
des axones des neurones dont les corps cellulaires sont localisés dans la substance grise de la moelle épinière.
4. Le schéma est proposé page 353 du manuel scolaire.
Cor- p. 346-347- Le message nerveux
1. Le message nerveux propagé par une fibre peut être enregistré
par des électrodes reliées à un oscilloscope, il s’agit d’un
message nerveux de nature électrique.
2. La mise en place de l’électrode montre que le neurone possède
une membrane plasmique polarisée. Il existe un potentiel de
membrane appelé potentiel de repos.
Le potentiel d’action correspond à une modification brève de la
polarisation membranaire. C’est un phénomène bref qui présente
toujours la même amplitude, +100 mV. On distingue au cours de
cette variation :
• une dépolarisation (lorsque le potentiel passe de -70 mV à 0
mV) ;
• puis une inversion de polarité (de 0 mV à +30 mV) ;
• et enfin un repolarisation (de +30 mV à -70 mV) qui permet le
retour à l’état initial après une légère hyperpolarisation.
Différentes phases d’un potentiel d’action
3. Le potentiel d’action n’apparaît qu’après une stimulation minimale dont la valeur est comprise ici entre S2 et S3. Il existe un
seuil de stimulation. Sous le seuil = rien = zéro PA. Lorsque ce seuil est dépassé, le potentiel d’action naît et atteint d’emblée
l’amplitude maximale = tout qui ne dépend donc pas de l’intensité de la stimulation. C’est la loi du « tout ou rien ».
4. Le logiciel Potact est un logiciel de modélisation qui permet de comprendre les propriétés du message nerveux véhiculé par les
fibres. Le seuil de stimulation est ici compris entre 60 μa et 65 μa pour une stimulation d’une durée de 10 μs. ( prendre Potrec sinon)
5. On réalise ici l’étirement d’un fuseau neuromusculaire. On constate que la fréquence est constante pendant la durée de la
stimulation mais que celle-ci dépend de la masse attachée au tendon. Plus la masse attachée au tendon est importante, et donc plus
l’étirement est important, plus la fréquence des potentiels d’action est élevée.
Le message nerveux véhiculé par une fibre est constitué de potentiels d’action tous identiques dont la fréquence dépend de l’intensité
du stimulus. C’est un message de nature électrique codé en fréquence de PA.
Nombre n de neurones impliqués dans l’arc réflexe, il y a (n-1) synapse(s) neuro-neuronique(s). On constate que le message
enregistré sur la racine ventrale est enregistré 1 ms après le message enregistré sur la racine
ventrale. Cette durée correspond à la durée de transmission entre les deux points, c’est-à-dire de transmission sur les fibres et la
durée de passage d’une cellule à l’autre ne connaissant pas le nombre de neurones dans la moelle. La durée de transmission du
message au travers d’une synapse est de 0,6 à 0,8 ms, il n’y a donc qu’une seule synapse dans la moelle épinière. Le réflexe
myotatique met en jeu deux neurones successifs : c’est un réflexe monosynaptique.