
RESEAU DE NAMUR
ALIMENTATIONS ELECTRIQUES
LOI D’OHM
SECURITE ELECTRIQUE
PANNEAU ELECTRIQUE ELEMENTAIRE
Ce document est un condensé de « Comment faire de l’électricité en 4ème secondaire quand on n’est pas
physicien ? » (J. Plumat1 , Y. Verbist-Scieur2, M. Dontaine3, L. Zanotto4)
1. Des alimentations électriques faciles à utiliser
Disposer d’une alimentation électrique et d’appareils de mesure pour réaliser des expériences
d’électrocinétique semble être un minimum. Cependant, le coût du matériel didactique est (souvent)
prohibitif, à tel point que beaucoup d’enseignants ne peuvent parfois disposer de ce minimum…
Cette fiche propose quelques alternatives à l’achat de matériel didactique onéreux.
Concernant les alimentations électriques, on peut acheter, à moindre coût, des accumulateurs (des « piles »
rechargeables) de forte capacité (3500 mAh et plus pour une tension de 1,2 volt). Des batteries de moto (6
volts – 5 à 10 Ah), de voiture (12 volts – 40 à 80 Ah) ou de camion (24 volts – 100 à 200 Ah) permettent
en plus de disposer d’un ampérage parfois très important (plus de 15 ampères en continu). Si la
manipulation de telles batteries ne pose pas de problème (mis à part le poids), il convient de ne pas les
mettre en court-circuit sous peine de les rendre inutilisables ! On peut également se procurer pour un coût
modique un chargeur de batterie qui permettra la plupart du temps de réaliser toutes les expériences
nécessaires en électrocinétique. Enfin, l’achat d’une alimentation électrique chez un fournisseur de
matériel électronique s’avèrera toujours moins coûteux que si vous le commandez chez une firme de
matériel didactique. Pour les appareils de mesure, sans hésiter, privilégiez les multimètres qui peuvent
simultanément mesurer tant en courant continu qu’en courant alternatif ; la tension électrique (la
différence de potentiel), l’intensité du courant, la valeur des résistances, la capacité des condensateurs, et
parfois même la température.
Une expérience d’introduction au cours d’électricité doit montrer même qu’une faible tension peut générer
des effets parfois spectaculaires. Nous vous proposons l’expérience suivante : prendre un fil fin en nickel-
chrome (provenant d’un vieux grille-pain par exemple) que l'on tend entre 2 statifs.
1 Université catholique de Louvain et Haute Ecole Roi Baudoin à Mons, jim.plumat@herb.be
2 Université de Namur et Institut Saint-Louis à Namur, yvonne.verbist@fundp.ac.be
3
Université de Namur et Athénée Royal François Bovesse de Namur, matthieu.dontain[email protected]c.be 4 Université de Namur et Institut Saint-Joseph à Saint-Hubert, laurent.zanotto@fundp.ac.be