GROUPE DE TRAVAIL
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L’industrie bioalimentaire regroupe les secteurs d’activités économiques suivants :
L’agriculture et activités de soutien
Les pêches
La transformation des aliments, boissons et tabac
Le commerce de détail (des produits alimentaires)
L’hébergement et la restauration
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L’industrie bioalimentaire à Montréal est très peu active dans le sous-secteur de l’agriculture et pas du
tout active dans les pêches. En 1997, on dénombrait 28 entreprises en agriculture, principalement
concentrées dans la culture des fruits, des légumes, des cultures commerciales ainsi qu’en horticulture.
On dénombre, en 1998, 94 300 emplois en bioalimentaire dans la ville de Montréal, soit une part de 23%
des emplois de ce secteur au Québec :
Transformation alimentaire
21 500 emplois (38% du Québec)
369 entreprises, 508 établissements
Commerce de gros
10 400 emplois (41% du Québec)
282 entreprises
Commerce de détail
21 300 emplois (22% du Québec)
3 111 établissements
Restauration
41 000 emplois (29% du Québec)
4 814 établissements
TOTAL BIOALIMENTAIRE
94 300 emplois (23% du Québec)
Sur le territoire de la nouvelle ville de Montréal, l’industrie bioalimentaire se classe au 5e rang des
industries manufacturières pour le nombre d’établissements, les expéditions manufacturières et le nombre
d’employés combinés.
54 % des entreprises manufacturières de Montréal exportent à l’extérieur du Québec.
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Les exportations aux États-Unis représentent 43 % des exportations totales de ces entreprises. Le reste
des exportations se fait principalement dans les autres provinces canadiennes.
74% des expéditions manufacturières de boissons du Québec proviennent de Montréal.
30 % des expéditions manufacturières d’aliments du Québec proviennent de Montréal.
Les activités d’exportation constituent présentement la locomotive du développement de l’activité
bioalimentaire au Québec.
L’industrie bioalimentaire montréalaise est composée d’une part très importante d’entreprises de très
petites tailles et de quelques très grandes entreprises pour la majorité des filiales de grands groupes
américains.
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Montréal représente la plus grande concentration géographique de l’industrie bioalimentaire du
Québec, tant pour la transformation, le commerce de gros, le commerce de détail alimentaire que pour la
restauration.
Près d’un emploi sur quatre en bioalimentaire au Québec est localisé à Montréal.
Montréal compte pour 34% du PIB bioalimentaire du Québec (52% dans les sous-secteurs de la
transformation et du commerce de gros).
En 2000, les Québécois consacraient 12,3% de leur revenu personnel disponible pour l’achat d’aliments
et boissons en magasin et plus de 6% en repas pris au restaurant et aux boissons alcoolisées prises à
l’extérieur de la maison.
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Le savoir-faire reconnu de Montréal en matière de gastronomie, production et recettes.
Montréal constitue la plaque tournante pour l’Est du Canada.
Montréal profite de la proximité des marchés ontariens et du Nord-Est des États-Unis.
L’intermodalité dans le secteur du transport constitue un atout majeur pour Montréal.
L’important bassin de population de Montréal constitue un marché de choix pour les entreprises
d’alimentation.
La présence de nombreux groupes ethniques à Montréal a un impact sur la diversité des produits.
L’important bassin de main-d’œuvre qualifiée à Montréal présente un avantage certain à venir s’installer
sur le territoire.
La proximité des fournisseurs et de tous les services avantage Montréal par rapport au reste du Québec.
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L’industrie bioalimentaire de Montréal possède une grande diversité d’entreprises et d’activités qui la
protège en cas de ralentissement dans un secteur en particulier et qui permet également de saisir les
opportunités reliées au développement subit d’un secteur.
Le dynamisme de la plupart des entreprises tant au niveau de l’innovation que des investissements.
L’utilisation des technologies dans les entreprises.
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L’industrie bioalimentaire est soutenue par le Conseil des industries bioalimentaires de l’Île de Montréal
(CIBIM), fondé en 1999, à l’initiative du milieu des affaires et du secteur public. L’organisme a
principalement comme mandat « de promouvoir le développement du secteur bioalimentaire de l’Île de
Montréal ».
La taille du bassin de population, la masse critique de bureaux, entreprises et commerces et l’importance
de la main d’œuvre expliquent le développement d’une industrie bioalimentaire si vivante à Montréal.
Depuis le début des années 90, l’industrie a globalement maintenu son taux de croissance et a même
connu un regain de vigueur récemment, vigueur qui devrait se maintenir à brève échéance. En effet, la
majorité des intervenants de l’industrie prévoient une augmentation de leurs activités et investissements
dans les prochaines années.
Les dépenses en alimentation des Québécois ont augmenté plus rapidement que leur revenu disponible
au cours des cinq dernières années.
La demande alimentaire des autres provinces canadiennes a aussi connu une croissance importante
depuis 1996.
La modification de la structure démographique à l’échelle de l’Amérique du Nord vient établir de
nouvelles règles pour l’industrie bioalimentaire : le vieillissement de la population, la mutation de la famille
et la diversité culturelle ont des impacts sur les habitudes alimentaires.
Une concurrence de plus en plus vive, dans un monde où les marchés sont presque à maturité et où la
croissance est modérée, font que les gains de parts de marché se font point par point. Des stratégies de
fusions et d’acquisitions sont souvent utilisées pour acquérir de telles parts de marché.
Les fusions et acquisitions en plus de se multiplier, ont tendance, particulièrement dans la distribution, à
déplacer les centres de décisions hors du Québec.
On assiste à une révolution technologique perpétuelle dans le secteur de la transformation
alimentaire, cette révolution permanente touche la conservation des aliments, la qualité, l’innovation dans
les produits, la préparation mais aussi les processus de gestion et la relation fournisseurs - clients. La
technologie exige des investissements continuels pour demeurer compétitif.
Le phénomène de mondialisation touche fortement le secteur bioalimentaire, que ce soit par la
transformation ou par les acquisitions à l’échelle mondiale pour le contrôle d’un marché de plus en plus
vaste. Ce phénomène fait aussi apparaître une concurrence nouvelle sur le territoire de Montréal.
Les normes, réglementations et accords internationaux changent de plus en plus les règles de la
mise en marché et de la concurrence.
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Les problèmes de contamination alimentaire connus récemment à l’échelle internationale font
également craindre cette éventualité aux entreprises locales.
Les nouveaux entrepreneurs doivent faire des apprentissages de réalités qui sont spécifiques à cette
industrie tant au niveau de la production que du développement des marchés.
Le démarrage d’entreprises dans ce secteur pose des difficultés spécifiques, notamment parce que la
production doit être faite dans des bâtiments qui respectent des normes propres à cette industrie et qui
visent à garantir la salubrité des aliments. De tels locaux sont à la fois rares et coûteux.
Le CEGEP Maisonneuve démarre actuellement un projet visant à offrir aux entreprises agro-alimentaire
une offre intégrée de services de formation spécialisés via le Conseil métropolitain pour la formation en
bioalimentaire.
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Améliorer les processus de mise en marché et de marketing des produits.
S’assurer d’une formation équilibrée de main d’œuvre qualifiée et d’un recrutement efficace de celle-ci.
Doter cette main d’œuvre des compétences requises en matière de technologie pour répondre aux
attentes du marché.
Investir dans des équipements et bâtiments par la création d’un « pôle bioalimentaire » à Montréal.
Soutenir l’industrie par des programmes d’aide à l’exportation.
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Création d’un pôle bioalimentaire qui soutiendra les petites et moyennes
entreprises en émergence, entre autre pour :
Fournir un espace adapté aux besoins des entreprises en alimentation.
Favoriser les échanges entre les entrepreneurs et les sortir de leur
isolement.
Mettre en commun les infrastructures liées à la distribution alimentaire.
Faciliter l’offre de service déjà existante par
Le financement (capital de risque)
Le parrainage
La recherche et développement
La mise en marché des produits
Le pôle bioalimentaire doit être :
Un lieu de transformation et commercialisation des produits bioalimentaires.
Un lieu pour favoriser et faciliter la distribution des nouveaux produits de
niche.
Une vitrine pour les PME du bioalimentaire à Montréal.
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