Les matières premières supplantent la matière grise

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6 LA
PRESSE AFFAIRES
LA PRESSE MONTRÉAL MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2007
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LA PRESSE AFFAIRES TECHNOLOGIES
Les matières premières
supplantent la matière grise
ALAIN MC KENNA
TECHNO.BIZ
CO LL A B O R ATI O N S PÉCI A L E
La semaine dernière avait lieu, à
Montréal, une importante conférence réunissant des gens d’affaires du secteur technologique
canadien. De la plus petite startup à des géants comme Xerox
Canada, plusieurs y étaient. Pour
constater, principalement, que le
Canada est un pays qui mise trop
sur ses matières premières et pas
assez sur le savoir.
« Tout ce qu’on semble faire
au Canada en ce moment, c’est
extraire du pétrole des puits
albertains, et le brûler. Où est
l’innovation et la valeur ajoutée
dans cette chaîne ? » se demandait
Hadi Mahabadi, vice-président
du groupe Xerox et directeur
du centre de R-D de Xerox à
Mississauga, en Ontario.
Le Dr Hamabadi déplore qu’on
ne parvienne pas à transformer
ce pétrole, en en faisa nt des
produits pha rmaceutiques ou
des composantes électroniques,
par exemple. On pourrait alors
créer de nouvelles entreprises
fondées sur la technologie et sur
l’innovation.
« Il ne fait aucun doute que le
Canada doit prendre ses distances
par rapport au pétrole. L’économie
est trop collée à ses ressources
naturelles. Elle devrait miser
davantage sur la connaissance et
le savoir et devenir une véritable
société de l’information. »
Un frein à l’expansion
Le directeur de la R&D canadienne de Xerox n’est pas le seul
à critiquer cet état des choses.
années en avance sur nos concurrents étrangers, mais ils ont tellement plus de facilité à trouver
du capital-risque dans leur pays
qu’ils pourraient nous rattraper
en un an ! » craint-il.
Brûler les ponts
Présentement, quand on regarde
les statistiques nationales, ce déséquilibre ne semble pas nuire à
l’économie en général. Mais il ne
Plusieurs entrepreneurs québé- plus nombreu x, nous serions faudrait pas se reposer sur ses
cois commencent à croire que beaucoup plus avancés, mais les lauriers, avertit Alex Vieux, présil’expansion de leur entreprise investisseurs canadiens semblent dent et éditeur de Red Herring. Le
en déma rrage est freinée pa r beaucoup plus rassurés d’investir périodique américain, qui vient
cette trop grande dépendance au dans les matières premières que d’ouvrir un bureau à Montréal,
pétrole, qui a, en plus, le malheur dans les matières grises, plus est un important observateur du
secteur des technologies de
l’information. M. Vieux est
« Notre technologie est des années en avance sur
l’organisateur de la conférence de la semaine dernière,
nos concurrents étrangers, mais ils ont tellement
appelée Canadian Innovation
Illuminated.
plus de facilité à trouver du capital-risque dans leur
« Il semble que la seule
solution soit de brûler tous ses
pays qu’ils pourraient nous rattraper en un an ! »
ponts », disait-il. Autrement
dit, d’attendre l’épuisement
d’être à l’autre bout du pays.
complexes à saisir. »
des ressources naturelles, pour
Guy-Charles Pelletier, qui assis- que les institutions recommencent
« Les investisseurs n’en ont que
pour les ressources naturelles tait à la conférence, a fondé Pecunia à s’intéresser à autre chose.
ces temps-ci », constatait récem- en 2002. Il s’agit d’une entreprise
Hadi Mahabadi semble d’acment Guy Labelle, président de de distribution de télévision par cord. « Rega rdez la Finlande,
Pixman Média Nomade. « Notre internet (aussi appelée TVIP) très Israël ou le Japon », conclut-il.
entreprise a tout de même réussi à prometteuse. Aujourd’hui, les « Ils n’en possèdent pas, ou les
exporter son concept dans plus de investisseurs américains se l’arra- ont presque toues épuisées, avant
25 pays avec très peu de moyens chent, ce qui n’a pas du tout été le de se transformer en d’imporjusqu’ici. »
cas au Canada.
tantes économies basées sur le
« Si les capitaux avaient été
« Notre tech nologie est des savoir. »
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ATTAQUES INFORMATIQUES
Les nouvelles pratiques
des pirates
AG EN C E F R A N C E- P R E S S E
PHOTO ARCHIVES AP ©
Le grand jeu des cybercriminels consiste à se livrer à des attaques très
dissimulées.
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Les cyberattaques, comme celles dont ont été victimes récemment des services gouvernementaux aux
États-Unis, en France et en Allemagne, ciblent de
mieux en mieux leurs destinataires au cours d’un
processus aussi discret que fureteur.
« Ce genre d’attaques peut se dérouler sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, afin de ne pas
laisser de traces », indique Gaël Barrez, responsable
des solutions antifraude chez RSA, société américaine spécialisée dans la sécurité des réseaux.
Le maître mot des pirates, selon lui, c’est la « discrétion dans le but de récupérer des informations,
nerf de la guerre électronique » qui agite les États,
mais aussi les groupes privés, très réticents à communiquer sur le sujet.
« Depuis deux ans, il n’y a pas eu de grande épidémie virale très visible », comme le fameux virus
I love you qui avait contaminé des millions d’ordinateurs dans le monde, rappelle Michel Lanaspèze,
directeur marketing et communication de Sophos
France.
Désormais, dit-il, « le grand jeu des cybercriminels consiste à se livrer à des attaques très dissimulées ». La plupart du temps, les « hackers » agissent
par le biais de programmes malveillants, dits « che-
vaux de Troie », qui prennent le contrôle de l’ordinateur à l’insu de l’utilisateur et accomplissent des
fonctions néfastes (vol, modification ou destruction
de fichiers).
Pour réussir leur attaque, les pirates s’appuient
toujours sur « des complicités à l’intérieur du système », le plus souvent passives, selon Eric Domage,
directeur de recherche sécurité Europe au cabinet
IDC. Concrètement, la propagation se fait par pièce
jointe ou par un lien vers un site web infecté, un
phénomène en forte augmentation. Un simple clic,
et le processus se déclenche : le pirate est prévenu et
peut alors lancer l’offensive.
« Les attaques les plus dangereuses sont celles qui
sont ciblées, précises », explique M. Lanaspèze qui
souligne la dangerosité des messages personnalisés,
incitant les internautes à cliquer.
Une autre technique, plus sophistiquée, vise à
repérer la vulnérabilité des systèmes. Malgré les
régulières mises à jour de sécurité, « tous les systèmes ont des faiblesses qui peuvent être exploitées »,
note M. Barrez.
Il est aussi beaucoup plus difficile de remonter
jusqu’aux auteurs de l’intrusion, les pirates utilisant la technique du « rebond » en passent par un
ou plusieurs pays intermédiaires avant de se lancer
sur leur proie.
Malaise
au Québec
M A R T I N VA L L I È R E S
TORONTO — Le président de l’entreprise torontoise
Corus Entertainment attribue à un « malaise économique au Québec » les maux persistants de ses stations de radio québécoises, malgré les changements
qui y ont été faits.
Devant des analystes et des investisseurs de Bay
Street, hier, John Cassaday a confié « avoir du mal
à s’expliquer ce malaise généralisé », d’autant que la
« situation politique au Québec » lui semble favorable à l’économie.
« Même avec une situation de gouvernement
minoritaire au Québec, il n’y a pas de menace
prochaine de séparation. Il devrait y avoir un bon
sentiment économique au Québec, Mais depuis un
certain temps, nous observons de la faiblesse dans
ce marché, en particulier pour la radio, mais aussi la
télévision », a répondu M. Cassaday à une question
d’analyste sur la conjoncture d’affaires de Corus
Radio dans le marché québécois.
Cela dit, le président de Corus Entertainment
s’est dit confiant que les changements de direction et de programmation de certaines stations de
Corus Radio au Québec renforceront leur situation, malgré la « mollesse » du marché des ventes
publicitaires.
À ce titre, Corus Radio mise sur une récente
entente de partenariat publicitaire en régions qu’elle
a conclue avec la division médias du groupe Cogeco,
deuxième plus gros câblodistributeur au Québec.
« Ça nous met sur un terrain plus comparable
face au concurrent Astral Media », a indiqué M.
Cassaday.
Les principaux actifs de Corus Radio au Québec
comprennent 14 stations FM et AM, dont CKOI, le
98,5, CKAC et Info 690 dans le marché francophone
du grand Montréal.
Ces stations ont subi de nombreux changements
de dirigeants, de personnel et de programmation au
cours des derniers mois.
A illeurs au Québec, Corus Radio mise sur
le transfert de stations régionales de la bande
AM vers le FM, afin d’attirer plus d’auditeurs et
d’annonceurs.
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