31 - LES EFFETS DE LA RÉSURRECTION DE CHRIST
1 Corinthiens 15.1-19
Introduction
La mort & l'espérance
Chaque année, 50 millions de personnes meurent dans le monde. Cela correspond à 3 personnes toutes les 2
secondes !
Marcel Aymé a dit : " la vie, ça finit toujours mal ! " Fine observation ! La mort est une réalité dont on ne se
défait pas.
Céline dit : " La vie n'est qu'une ivresse, la vérité, c'est la mort. "
Roger Martin du Gard : " je ne vois que l'inconscience qui peut éviter au mourant un atroce sentiment de
désespoir. "
La mort a quelque chose d'odieux, d'atroce. Elle est désespérante. Omniprésente, elle touchera tout individu. C'est si
intenable que l'on est prêt à tout croire, à tout essayer pour tromper l'angoisse de la mort.
Je me rappelle d'une femme à côté de qui je me suis assis dans un avion, et dont la fille venait de décéder des
suites d'une longue maladie. Son cœur de mère était déchiré, saisi de colère, de désespoir. Pour palier à sa
souffrance elle avait décidé de croire en la réincarnation...
Je suis allé à une conférence d'un maître tibétain. Il disait parfois trouver une certaine mesure de paix lorsque
les exercices de la méditation le plaçait dans l'idée que tout était intemporel. Une " certaine mesure de paix ".
En Roumanie, nous avons assisté à des enterrements bruyants avec pleureuses professionnelles et processions
mortuaires. Au-delà du folklore des uns, il y avait, chez les autres, la manifestation d'un désarroi total.
Nos sociétés occidentales ont chassé la mort. On meurt à l'hôpital, proprement. On place très vite le corps en
chambre froide. Les regards désemparés des mourants, les odeurs des corps, le souffle n'ont de témoins que les
murs blancs d'instituts spécialisés. Mais la mort est là, parfois surprenante, parfois attendue, parfois souhaitée.
Quelques années sur terre. Parfois heureuses, parfois malheureuses. Et la mort.
Ps 89:48 (89-49) " Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, Qui puisse sauver son âme du
séjour des morts ?"
Ec 8:8 " L'homme n'est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n'a aucune puissance sur le jour
de la mort ; il n'y a point de délivrance dans ce combat "
La mort ne faisait pas partie du plan de Dieu. L'homme, créé à l'image de Dieu, pouvait jouir d'immortalité. Dieu avait
placé dans le jardin un arbre de vie. Il y avait aussi un arbre dont le fruit était défendu.
Ce n'était pas le pommier, ce n'était pas la sexualité (elle existait déjà et était encouragée par Dieu : la
sexualité n'a rien d'immoral dans le cadre du mariage).
Le fruit de la connaissance du bien et du mal. C'était un arbre-test. L'homme allait-il faire confiance à Dieu pour
sa vie ? Dieu avait dit à l'homme : " Le jour tu en mangeras, tu mourras " (Gen 2.17)
Dieu ne voulait pas de pantins, de marionnettes obligées de faire la volonté de Dieu. Il préférait des hommes
choisissant d'avoir confiance dans la volonté du créateur.
Lorsque l'homme prit du fruit avec son épouse, la mort est venue sur lui et toutes les familles issues de ce
couple sont atteintes par cette malédiction. Dieu juge la race humaine et déclare : " c'est à la sueur de ton
visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans le sol d'où tu as été pris ; car tu es
poussière, et tu retourneras à la poussière. " (Gen 3.19) Progressivement, la durée de vie des descendants
d'Adam et Eve à diminué. Elle se stabilisera pour atteindre entre 49 & 75 ans, selon les pays.
Cette mort est si complète qu'elle touche non seulement le corps, mais quelque chose de plus vital encore : la
vie spirituelle. L'homme est séparé de Dieu, coupé de sa vie, de sa communion, de sa présence. Un Dieu saint
ne peut vivre avec un homme impur. Un homme impur ne peut survivre en présence d'un Dieu saint. La
coupure est totale. Es 59.2 : " ce sont vos fautes qui mettaient une séparation entre vous et votre Dieu, ce sont
vos péchés qui vous cachaient sa face. "
L'obscurité interne du cœur humain est telle que l'apôtre Paul, citant l'Ancien Testament écrit :
" 10 selon qu'il est écrit Il n'y a point de juste, Pas même un seul ; 11 Nul n'est intelligent, Nul ne
cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; 12 Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas
même un seul ; 13 Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leur langue pour tromper ;
Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic ; 14 Leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ;
15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; 16 La destruction et le malheur sont sur leur
route ; 17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; 18 La crainte de Dieu n'est pas devant leurs
yeux.
"
Romains 3.10-18
L'homme est même incapable, de lui-même, de regarder à Dieu. Ses yeux sont rivés vers le bas, vers son
nombril, ou vers des idoles ou vers tout un tas de systèmes religieux qu'il crée lui-même — il regarde partout
sauf vers Dieu.
Le prophète Esaïe se lamente " Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui n'est pas du pain ? Pourquoi
peinez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et mangez ce qui est bon, et vous vous délecterez
de mets succulents. Tendez l'oreille et venez à moi, écoutez et votre âme vivra " (55.2-3a)
Voyez-vous, Dieu n'a pas laissé l'homme seul. Il a mis au point un plan de sauvetage. Il a promis :
" Oui vous sortirez dans la joie et vous serez conduits dans la paix, les montagnes et les collines éclateront en
acclamations devant cous et tous les arbres de la campagne battront des mains... " (Es. 55.12)
" Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple et Dieu lui-même
sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n'y aura plus ni deuil ni cri ni
douleur car les premières choses ont disparu " (Ap. 21.3b-4)
Comment est-ce possible ? Dieu est venu sur terre. Dieu a pris chair, il s'est incarné dans le sein d'une vierge, il est
devenu homme, et il a démontré sa capacité à accomplir ses promesses.
Il a guéri des milliers d'hommes. D'un geste, d'une parole, il a montré que la puissance de Dieu était suffisante
pour éradiquer la maladie et la mort.
Et la preuve la plus substantielle, c'est qu'il est passé par la mort, mais que la mort ne l'a pas retenu. Il est
ressuscité. Rien, jamais rien, de l'histoire du monde ne se rapproche de cela. La mort est vaincue parce que
Dieu l'a vaincue. Christ n'est pas resté dans le tombeau, il est ressuscité. Et ainsi il ouvre la voie de la
résurrection des hommes et des femmes qui le suivraient.
Lecture : 1 Cor. 15.1-19
" 1 Je vous rappelle, frËres, l'Evangile que je vous ai annoncÈ, que vous avez reÁu, dans lequel vous
avez persÈvÈrÈ,
2 et par lequel vous Ítes sauvÈs, si vous le retenez dans les termes je vous l'ai annoncÈ; autrement,
vous auriez cru en vain.
3 Je vous ai enseignÈ avant tout, comme je l'avais aussi reÁu, que Christ est mort pour nos pÈchÈs, selon
les Ecritures;
4 qu'il a ÈtÈ enseveli, et qu'il est ressuscitÈ le troisiËme jour, selon les Ecritures;
5 et qu'il est apparu ý CÈphas, puis aux douze.
6 Ensuite, il est apparu ý plus de cinq cents frËres ý la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont
quelques-uns sont morts.
7 Ensuite, il est apparu ý Jacques, puis ý tous les apÙtres.
8 AprËs eux tous, il m'est aussi apparu ý moi, comme ý l'avorton;
9 car je suis le moindre des apÙtres, je ne suis pas digne d'Ítre appelÈ apÙtre, parce que j'ai persÈcutÈ
l'Eglise de Dieu.
10 Par la gr’ce de Dieu je suis ce que je suis, et sa gr’ce envers moi n'a pas ÈtÈ vaine; loin de lý, j'ai
travaillÈ plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la gr’ce de Dieu qui est avec moi.
11 Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilý ce que nous prÍchons, et c'est ce que vous avez
cru.
12 Or, si l'on prÍche que Christ est ressuscitÈ des morts, pourquoi quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il
n'y a point de rÈsurrection des morts?
13 S'il n'y a point de rÈsurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscitÈ.
14 Et si Christ n'est pas ressuscitÈ, notre prÈdication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
15 Il se trouve mÍme que nous sommes de faux tÈmoins ý l'Ègard de Dieu, puisque nous avons tÈmoignÈ
contre Dieu qu'il a ressuscitÈ Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscitÈ, si les morts ne ressuscitent
point.
16 Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscitÈ.
17 Et si Christ n'est pas ressuscitÈ, votre foi est vaine, vous Ítes encore dans vos pÈchÈs,
18 et par consÈquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
19 Si c'est dans cette vie seulement que nous espÈrons en Christ, nous sommes les plus malheureux de
tous les hommes. "
Quelles sont les conséquences de la résurrection de Christ ?
Source de salut (15.1-4)
" Je vous rappelle frères l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous
demeurez fermes, 2 et par lequel vous êtes sauvés , si vous le retenez dans les termes je vous l'ai
annoncé ; autrement vous auriez cru en vain. "
Avant de passer à la description de l'Evangile, Paul ressent le besoin de montrer l'importance de bien comprendre les
éléments de l'Evangile.
L'Evangile, c'est comme un contrat qui unit un homme à Dieu. Ce contrat donne le salut. La guérison de l'être
tout entier. Son péché est enlevé, il est déclaré juste et pleinement sanctifié. Son corps mourra, mais il sera
ressuscité comme nous le verrons plus tard.
Mais vous remarquerez un " si. " L'Evangile ne sauve que si les termes de ce contrat sont bien assimilés. J'ai
été convoqué par un chirurgien qui m'a opéré il y a 10 ans pour une ablation des ménisques. Son courrier disait
que la consultation serait gratuite et que l'on me ferait une radio des genoux. Au moment de sortir on me
présenta une note de 300 FF. J'ai exprimé ma surprise et j'ai invoqué le courrier qui parlait d'une consultation
gratuite. On m'a répondu : " la consultation, oui, les radios, non ! "
Il ne s'agit pas de craindre de perdre le salut. Ce n'est pas : " si vous êtes sauvés & que vous ne comprenez pas
l'Evangile, vous perdez votre salut ". Il s'agit plutôt de ceux qui se diraient chrétiens, sans avoir vraiment accepté
l'Evangile. Dieu met souvent en garde contre une demi adhésion au Christ :
" Entrez par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a
beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu
qui la trouvent " (Mat. 7.13-14)
Parabole du semeur, de l'ivraie, des vierges folles et des vierges sages, de ceux qui bâtissaient sur le roc, alors
que d'autres le faisaient sur du sable.
" Beaucoup viendront ce jour en disant Seigneur, Seigneur... je ne vous ai jamais connu, retirez-vous de moi,
vous qui commettez l'iniquité. "
Jean 8.31 : " Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples "
Il y a de nombreuses personnes qui prétendent être chrétiens, qui se réclament du Christ, mais parce que leur
Evangile n'est pas correct, ils ne sont pas du Christ.
Paul met en garde les Galates : si quelqu'un apporte un autre évangile que celui qui est annoncé, qu'il soit
anathème, c'est-à-dire séparé de Dieu, maudit (Gal 1.6-9)
La pureté de l'Evangile est fondamentale, parce que l'Evangile est la porte qui permet d'accéder à Dieu. Si la
porte est fermée à clef, personne ne peut entrer.
L'Evangile, Paul le décrit :
" 3 Je vous ai transmis, avant tout ce que j'avais aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon
Ecritures ; 4 il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ; "
Plusieurs remarques s'imposent :
Christ est au centre de l'Evangile, pas l'homme. Montrez-moi ce que l'homme peut faire ? Rien. Christ est
mort à notre place. Christ est enseveli, à notre place, Christ est ressuscité, à notre place.
L'Evangile, la Bonne Nouvelle, c'est que Christ a tout fait pour que l'homme soit libre de son péché. Qu'il ait la
vie éternelle. Qu'il jouisse de Dieu, de sa présence, de sa sagesse, de ses commandements. L'homme ne peut
rien faire pour obtenir ce salut. Il est gratuit.
Il existe de nombreux exemples parmi ceux qui se disent Chrétiens, mais dont " l'Evangile " est un mélange de
l'œuvre de Dieu et de l'œuvre des hommes. Deux exemples, empruntés au cathéchisme de l'église catholique :
" l'Eglise nécessaire au salut "
" Le décret sur l'Oecuménisme du deuxième concile du Vatican est explicite : 'C'est, en effet, par la seule Église
catholique du Christ, laquelle est moyen général de salut', que peut s'obtenir toute la plénitude des moyens de
salut ". Article #816, p.219
" Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre
est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, Il nous devient présent en
son corps qui est l'Église ; […] C'est pourquoi ceux qui refuseraient soit d'entrer dans l'Église catholique, soit d'y
persévérer, alors qu'ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient
pas être sauvés. " Article #846, p.227
" le baptême nécessaire au salut "
" Le Seigneur Lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut. L'église ne connaît pas d'autre
moyen que le Baptême pour assurer l'entrée dans la béatitude éternelle... " Article #1257, p. 331
Ces textes sont fortement opposés à ce qu'enseigne l'Evangile de la Bible, qui annonce un salut par la foi, en vertu de
ce que Christ seul a fait. Bien d'autres groupes se sont éloignés de l'espérance de la foi, parce qu'ils ont ajouté à la
foi d'autres éléments.
La responsabilité de l'homme n'est pas de faire, mais de croire. Dieu est seul intervenant dans notre salut. Dieu nous
demande la confiance. Vous confierez-vous en lui ?
Beaucoup de personnes cherchent à apaiser leur crainte de la mort. Il y a une bonne nouvelle. Christ est mort
pour les péchés. On n'a pas besoin de se flageller pour mériter le salut. Mais de se tourner vers le Christ.
Plusieurs philosophes discutaient pour découvrir la différence entre le Christianisme et les autres religions.
Pendant plusieurs heures, il débattirent, sans arriver à une conclusion. Ils demandèrent à C.S. Lewis qui passait
par ce qu'il en pensait, et il leur dit : " la grâce "
Quelle grâce !
Source de transformation (15.5-11)
" 5 et il a été vu par Céphas, puis par les douze. 6 Ensuite il a été vu par plus de cinq cents frères à la
fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont décédés. 7 Ensuite il a été vu par
Jacques, puis par tous les apôtres. "
La résurrection est un fait, parce qu'il y a des témoins !
Le premier jour de la résurrection, le Christ s'est montré à Pierre, puis aux douze comprendre dans le sens de
l'équipe apostolique, Judas n'était pas présent, mais dans l'esprit de tous, les apôtres étaient " douze ".) Paul ne
mentionne pas l'apparition à Marie Magdeleine ni aux deux disciples sur la route d'Emmaüs à cause de son côté
" non-officiel ".
Vient ensuite l'apparition à 500 personnes d'un coup. Matt 28.10 nous dit que Jésus demanda aux deux Marie :
" allez dire ý mes frËres de se rendre en GalilÈe, c'est lý qu'ils me verront. "" C'est donc probablement tous les
disciples du Christ issus de son ministère en Galilée qui partirent sur une montagne. La suite de Matthieu ne
parle que des onze disciples, mais c'est vraisemblablement à cause de leur prééminence, en tant que
responsables.
Puis vient Jacques, le demi-frère du Christ, qui n'était pas croyant. Mais la résurrection de son frère a le
convaincre que Jésus était vraiment le Messie, le Sauveur. Il jouera un rôle prépondérant dans l'Eglise de
Jérusalem.
Enfin tous les apôtres, juste avant son ascension, le temps de poser une dernière question : " est-ce en ce
temps que tu rétabliras le royaume pour Israël ? " Jésus leur répondra : " ce n'est pas à vous de connaître les
temps ou les moments que le Père a fixé de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, celle du
Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie
et jusqu'aux extrémités de la terre. " (Ac. 1.6-8)
Peut-on croire en ces apparitions ? Ne serait-ce pas plutôt une hallucination ?
Les hallucinations collectives sont rarement agréables, mais sont plutôt terrifiantes.
Les hallucinations ne sont pas identiques lorsqu'elles touchent des individus différents à des moments différents.
Les hallucinations ne touchent généralement pas les sens, alors que le Christ a mangé avec certains, il a été
touché par Thomas.
Les hallucinations ne transforment pas la vie. Ces gens qui ont vu le Christ, ont bravé toutes les persécutions.
Comme le dit Anderson :
"Pensez à l'absurdité psychologique de décrire une bande de poltrons vaincus, un jour réfugiés dans
une chambre haute, puis quelques jours plus tard transformé en un groupe qu'aucune persécution ne
pouvait réduire au silence -- et alors chercher à attribuer ce changement dramatique à rien de plus
qu'une légende fabriquée de toute pièce qu'ils tentaient d'imposer au monde. Ceci n'a vraiment
aucun sens." J.N.D. Anderson, "The Resurection of Jesus Christ",
Christianity Today, 12 Avril 68, page 5-6
"En tant qu'homme de loi, j'ai étudié en détail les éléments de ce premier jour de la Pâques. Selon
moi, les preuves sont concluantes, et à bien des reprises j'ai eu a rendre un verdict à la Cour
Suprême sur la base de preuves pas aussi convaincantes. Une preuve précède la conviction, et un
témoin véridique est toujours sans art, et rejette tout effet dramatique. Le récit de la résurrection
des Evangiles fait partie de cette classe, et en tant qu'homme de loi, je l'accepte sans réserve
comme étant le témoignage d'hommes disant la vérité, capables de prouver les faits qu'ils
avançaient."
Sir Edward Clarke
Le Christ est ressuscité. Le tombeau était et est vide. Il n'y avait pas de corps, nul part. et les ennemis du
Christianisme ne pouvait pas dire le contraire. On ne reviendra pas sur les preuves. Et le Christ ressuscité, peut entrer
dans un cœur et le transformer. C'est ce qui est arrivé à Paul.
" 8 Après eux tous, il s'est fait voir à moi comme à l'avorton ; 9 car je suis moi le moindre des apôtres,
je ne mérite pas d'être appelé apôtre parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. 10 Par la grâce de Dieu je
suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine ; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous ;
non pas moi toutefois mais la grâce de Dieu qui est avec moi. "
Le cas de l'apôtre Paul est remarquable pour plusieurs raisons :
Rabbin Juif, éduqué par les plus grands maître du rabbinisme, y compris Gamaliel. Du parti politique des
Pharisiens, c'était un puriste.
Comme beaucoup de ses contemporains, il n'avait pas compris qui était vraiment ce Jésus. Il fit ce qu'il croyait
être judicieux. Défendre la foi, la religion de ses ancêtres. Il devint persécuteur, enchaînant les chrétiens,
soutenant de son vote et de son approbation les extorsions et les exécutions des Chrétiens.
Des années plus tard, Paul dira de lui-même qu'il était auparavant " un blasphémateur, un persécuteur, un
homme violent. " (1Ti 1:13)
C'est cet homme méchant que Dieu a pris, a sauvé et a transformé pour en faire l'apôtre Paul, l'homme qui par la
puissance de Dieu a changé le monde occidental, en faisant pénétrer l'Evangile jusqu'à Rome, et peut-être même
jusqu'en Espagne.
" 11 Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez
cru. "
Ce message simple transforme les vies. J'ose espérer que vous faites partie de la famille de Dieu. Que l'Evangile a
touché vos vies. Qu'il vous a transformé.
Source d'espérance (15.12-19)
" 12 Or si l'on prêche que Christ est ressuscité d'entre les morts, comment quelques-uns parmi vous
disent-ils qu'il n'y a pas de résurrection des morts ? 13 S'il n'y a pas de résurrection des morts, Christ
non plus n'est pas ressuscité. "
Paul s'indigne que l'on puisse mettre en doute une telle réalité. Ce n'était pas nouveau.
Les grecs d'Athènes ont interrompu le message de Paul dès que celui-ci se mit à parler de la résurrection du
Christ (Act. 17.32)
Timothée était confronté à des gens qui disaient que la résurrection avait déjà eu lieu lors de la régénération, de
la nouvelle naissance. Une sorte de " résurrection spirituelle ".
Les Corinthiens, quant à eux, étaient confus. Certains croyaient bien que Christ était ressuscité, mais ils n'étaient pas
trop sûrs de leur propre résurrection. D'autres allaient jusqu'à douter de la résurrection du Christ.
Cette dernière section montre en quoi notre espérance est intimement liée à la réalité de la résurrection du
Christ.
Si Christ est vainqueur de la mort, alors il nous rend vainqueur de la mort. Elle n'est plus si terrible que cela.
C'est une porte qui s'ouvre sur une vie avec Dieu.
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