L'iode entre dans la fabrication des hormones T3 et T4. Celles-ci sont fabriquées en
permanence par notre organisme, tout au long de la vie. Des apports réguliers en iode
sont ainsi indispensables pour couvrir nos besoins Bien sûr, nos besoins en iode
varient. Ainsi, ils augmentent en fonction des années… Or selon l'enquête SUVIMAX,
nos apports ont tendance au contraire à diminuer avec l'âge. Conséquence les
risques de carence augmentent au fil du temps, pour toucher 25% des personnes
de plus de 55 ans.
Chez les femmes enceintes et allaitantes une carence en iode peut entraîner un
retard mental chez le futur bébé. Les besoins sont ainsi plus élevés chez les futures
mamans et les femmes allaitantes. Pour bébé, il est essentiel d'éviter les carences au
moins jusqu'à la diversification alimentaire.
Chez les sportifs : la pratique d'une activité physique (pertes lors de la sudation
notamment en période de chaleur importante) semble particulièrement exposer les
sportifs au manque d'iode.
Chez les végétariens : ils semblent particulièrement exposés au risque de carences.
En effet, la viande, le poisson ou le lait sont des sources importantes d'iode. De plus,
certains végétaux peuvent limiter l'absorption en iode.
Chez les fumeurs : le tabac freine l'absorption de l'iode contenue dans les aliments.
En fonction des régions… Habiter près de la mer aide à éviter les carences en iode,
notamment grâce au régime alimentaire globalement plus riche en poissons et autres
crustacés..
Quelles sont les principales sources en iode ?
Le sel
L’une des mesures de santé publique qui a été prise pour lutter contre la carence en
iode, est l'iodation systématique du sel dans les années 1950. On a alors ajouté 10 à
15 microgrammes d'iode par gramme de sel. Mais aujourd'hui, les nouvelles
recommandations conseillent de réduire l'usage du sel de table au strict minimum, pour
diminuer les problèmes d'hypertension et de maladies cardiovasculaires. Il faut donc se
tourner vers d'autres aliments riches en iode…
Les produits de la mer
La mer fournit des aliments riches en iode dont les plus intéressants sont les
fruits de mer et certains poissons tels que le saumon, l'aiglefin ou la morue.
Et l’eau ?
Contrairement à une idée répandue, l'eau de boisson ne serait pas une
source suffisante, elle n'apporterait en moyenne que 1 à 2 microgrammes d'iode par
litre !