Une imagerie par résonnance magnétique (Figure n°2) conclut à un
ventricule droit dilaté de fonction systolique conservée avec une
akinésie focale de la paroi latérale du VD qui est associée à la dilatation
modérée de celui-ci. Les potentiels tardifs sont négatifs. L’arbitre a été
jugé inapte pour continuer l’activité sportive et a été mis sous Sotalol.
Discussion:
La présentation clinique de la maladie est très variable etvdistingue 4 tableaux cliniques : La forme patente, la forme latente totalement
asymptomatique c’est le cas de notre observation, la défaillance cardiaque droite ou bi ventriculaire et le tableau de myocardite.
L’ECG de base montre des anomalies dans 90% des cas et Les potentiels tardifs sont souvent positifs mais ils sont souvent camouflés par un
bloc de branche homolatéral. L’holter rythmique est d’un grand apport pour montrer les troubles du rythme .
Le diagnostic, conforté par l’échocardiographie, est confirmé par l’imagerie par résonance magnétique ou par la biopsie endomyocardique.
Dans notre observation, le patient est resté totalement asymptomatique et le diagnostic a été faite par une échocardiogrphie systématique.
La DVDA contreindique l’activité sportive professionnelle car elle peut majorer dans ce cas le risque d’arythmie ventriculaires.
Conclusion:
La dysplasie aryhtmogène du ventricule droit ou cardiomyopathie du ventricule droit est une entité rare et grave caractérisée par un
risque de mort subite. Son diagnostic est basé sur une constellation de signes cliniques, électrocardiographiques et histologiques. L’ETT couplée
à la résonance magnétique sont d’un grand apport dans le diagnostic de cette pathologie. Sa découverte chez le sportif contre indique l’activité
sportive professionnelle à vie.
Figure 2: L’IRM montrant la
dilatation VD.