
 
LES METIERS EN TENSION EN AUVERGNE-RHONE-ALPES EN 2016 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
P.2  
CLASSIFICATION DES 
METIERS EN TENSION 
 
P.3  
LA TENSION DANS LES 
TERRITOIRES D’AUVERGNE-
RHONE-ALPES  
 
P.4  
ZOOM PAR FAMILLE 
DE METIERS  
L’analyse de l’adéquation entre les emplois 
disponibles (via les offres d’emploi déposées par 
les employeurs auprès de Pôle emploi) et les 
personnes à la recherche d’emploi (via les inscrits 
à Pôle emploi) est un exercice délicat mais très 
utile pour l’action du service public de l’emploi.  
Elle permet notamment de mieux cibler les besoins 
de formation pour combler d’éventuelles 
inadéquations.  
 
Cette analyse repose principalement sur un calcul 
statistique dont l’objectif est de révéler des métiers 
dont la demande est insuffisante par rapport à 
l’offre d’emploi, ou encore pour lesquels les 
employeurs éprouvent des difficultés de 
recrutement, en déterminant ce que l’on appelle 
des « métiers en tension ». 
 
L’ESSENTIEL  
 
 En Auvergne-Rhône-Alpes, 173 métiers 
(sur 531) sont en tension, à des degrés 
divers. 12 métiers se distinguent comme 
étant particulièrement en tension. 
 
 Deux familles de métiers (sur 14) sont en 
tension : « Installation et maintenance » 
et « Hôtellerie, restauration, tourisme, 
loisirs et animation ». 
 
 A fin 2016, l’indicateur de tension en 
Auvergne-Rhône-Alpes s’élève à 0,57 
(contre 0,45 en France), en légère baisse 
par rapport à 2012. 
 
 Les territoires saisonniers, portés par le 
tourisme et l’agriculture, sont les plus 
en tension.  
ANALYSE DU RAPPORT ENTRE OFFRE ET DEMANDE D’EMPLOI 
LES MÉTIERS EN TENSION EN 2016 
EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES 
LES MÉTIERS « EN TENSION » ? 
 
On combine les deux critères (indicateur de tension et part de 
projets difficiles). Sont dits en tension les métiers qui vérifient 
l’une des deux conditions suivantes : 
 
Indicateur de tension > 0,75  
et part de projets difficiles > 20 %   
OU 
 Indicateur de tension > 0,3  
et part de projets difficiles > 60 % 
LA PART DE PROJETS DIFFICILES (BMO) 
 
Au cours de son enquête annuelle pour connaitre les Besoins 
en  Main  d’Œuvre  (BMO),  Pôle  emploi  interroge  les 
employeurs  sur  leurs  projets  de  recrutement  pour l’année  à 
venir et sur leurs éventuelles difficultés à recruter.  
Il est ainsi possible de déterminer, pour chaque métier, la part 
de projets difficiles à recruter (parmi l’ensemble des intentions 
d’embauches pour ce métier). 
 
Cette méthodologie statistique présente certains « biais », 
qu’il convient de connaitre pour une analyse pertinente. 
Notamment,  les  offres  collectées  par  Pôle  emploi
représentent qu’une partie du marché global du travail.
 De 
plus, cette part est variable selon les secteurs d’activité. C’est 
pourquoi nous proposons,  en  plus  de  l’approche  habituelle, 
une approche innovante : 
estimation du marché global par 
extrapolation (cf. annexe 3).  
Par ailleurs, la détermination statistique, binaire, des métiers 
en  tension  est  régulièrement  confrontée  à  l’expertise  des 
acteurs du service public de l’emploi, des partenaires sociaux 
et  des  branches  professionnelles,  afin  de  corriger  les 
exceptions qui échapperaient à la détection statistique. 
 
 
L’INDICATEUR DE TENSION  (IT) 
 
L’indicateur  de  tension  permet  de  mesurer  le  rapport  entre 
l’offre et la demande d’emploi. Il est calculé à partir de l’offre 
enregistrée  sur  un  an  (OEE)  à  Pôle  emploi  (hors  sites 
partenaires), de la demande enregistrée (DEE) sur un an et 
de la demande à la fin du mois de décembre (DEFM). 
𝑰𝑻  𝟑
𝟒𝐎𝐄𝐄
𝐃𝐄𝐄 𝟏
𝟒𝐎𝐄𝐄
𝐃𝐄𝐅𝐌
   
Si IT>1 : l’offre d’emploi est supérieure à la demande d’emploi 
 
Nécessaire à la compréhension de l’étude