Traitements visant l`immunité .. panorama

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Immunothérapies antitumorales
Traitements inhibant
les points de contrôle
de l’immunité anti-tumorale
(ICI)
AMOC 2016
Dr Robert HERVÉ
State-of-the-Art Patient Care in Solid Tumors
clinicaloptions.com/oncology
The Case for Cancer Immunotherapy
 No new truly curative anticancer cytotoxic drugs or
targeted therapies developed in the last 20 yrs
– Too many escape routes?
 The immune response is designed to identify and disable
“escape routes” that cancers employ
 Immunotherapy can cure cancers
L’échappement immunitaire est désormais reconnu
comme un acteur majeur de l’oncogenèse
1
2000
2011
2
2011
Développement des molécules
centré sur la cellule cancéreuse
Puis développement
des thérapies
anti-angiogéniques
Compréhension du système
immunitaire et développement des
immunothérapies
D’après 1. Hanahan D, et al. Cell 2000;100:57-70. 2. Hanahan D, et al. Cell 2011;144(5):646-74.
2013
2014
Immunothérapies dans le traitement des cancers
on tourne autour depuis un moment déjà…
1890s
1980s
1990s
2000s
2011
2014
Immunothérapie du cancer
décrite pour la 1ère fois :
Virchow décrit des infiltrats immunitaires
intra-tumoraux
Coley observe qu’une injection de produits
bactériens stimule l’immunité de l’hôte et
induit une régression tumorale
D’après Kirkwood JM, et al. Ca J Clin 2012;62:309-35.
6
2015
2016
La toxine de Coley :
1ère immunothérapie contre le cancer
Dr Aurélien Marabelle, Gustave Roussy.
7
Immunothérapies dans le traitement des cancers
Sipuleucel-T approuvé dans
Nivolumab (IPD1)
le cancer de la prostate
Hodgkin classique
BCG approuvé dans le (2010, USA)
Pembrolizumab et avril 2016
cancer de la vessie
Nivolumab (iPD1) approuvés
IFN-α en traitement
dans le mélanome avancé
Immunothérapie
adjuvant dans le
(USA)
adoptive
mélanome
1890s
1980s
1990s
2000s
2011
2014
1er antigène
tumoral
cloné (MAGE-1)
Ipilimumab
Virchow décrit des infiltrats immunitaires
(iCTLA4)
intra-tumoraux
approuvé
Coley observe qu’une injection de produits
dans le
IL-2 approuvée
bactériens stimule l’immunité de l’hôte et
mélanome
dans le cancer
induit une régression tumorale
avancé
du rein et le
mélanome (USA)
Immunothérapie du cancer
décrite pour la 1ère fois :
2016
Nivolumab et
Pembrolizumab
approuvés dans le
CBNPC (USA)
Atezolizumab (iPDL1)
Procédure prioritaire vessie
avancée (FDA mars 2016)
« percée thérapeutique »
BCG = Bacillus Calmette-Guérin.
D’après Kirkwood JM, et al. Ca J Clin 2012;62:309-35.
2015
8
Les immunothérapies anti-cancer
Panorama..
Immunothérapie
Active
Passive /Adoptive
Agit sur le système immunitaire
Agit sur la tumeur
Renforce
Rééduque
la fonction
immunitaire
la fonction
immunitaire
Cytokines
(IL-2, IFN-α,
IL-21, IL-15)
Vaccins
Sipuleucel-T
GSK1572932A
TG4010
Belagenpumatucel-L
Tergenpumatucel-L
Racotumomab,
Virus oncolytiques…
Inhibiteurs
IDO, COX2
Agonistes
TLR…
www.clinicaltrials.gov (2015)
Module
la fonction
immunitaire
(immuno-oncologie)
Inhibiteurs
(ICI)
CTLA-4
PD-1/PD-L1/PD-L2,
LAG-3, KIR
Agonistes
CD137, CD40,
OX-40…
Anticorps
anti-tumoraux
(mAb)
Rituximab
Trastuzumab
Cetuximab…
9
Transferts
cellulaires adoptifs
(incluant CAR)
Ciblage des points de contrôle immunitaire
des lymphocytes T
Récepteurs activateurs
Récepteurs inhibiteurs
CTLA-4
CD28
PD-1
OX40
B7-1
GITR
Cellule T
TIM-3
CD137
BTLA
CD27
VISTA
HVEM
Anticorps
agonistes
LAG-3
Stimulation
de la cellule T
Anticorps
bloquant
Les
essentiels
• La réponse lymphocytaire est
régulée via un équilibre
complexe entre des signaux
d’inhibition (“checkpoints”) et
d’activation
• Cibler ces molécules de
régulation permet de
développer et/ou de restaurer
la réponse immunitaire antitumorale1,2
L'image montre seulement une sélection des récepteurs / voies impliquées.
VISTA = V-domain Ig suppressor of T cell activation.
1. Mellman I, et al. Nature 2011:480;481–489; 2. Pardoll DM. Nat Reviews Cancer 2012;12:252–264.
10
Lexique
• Le cycle immunitaire anti tumoral
Le cycle immunitaire antitumoral ..(1)
12
Le cycle immunitaire antitumoral ..(2)
les cibles en cours de recherche en 2015
Interaction Ag-Récepteur et activation
Migration des lymphocytes
T vers la tumeur
Infiltration de la tumeur
par les lymphocytes T
Présentation des
Antigènes tumoraux
aux CPA
Reconnaissance des
cellules cancéreuses
par les lymphocytes T
Relargage
des antigènes
tumoraux
Destruction des cellules tumorales
CAR-T cells
Le cycle immunitaire antitumoral .. (3)
perforin
granzyme
cytokines
Cellule T naïve
Cellule T Activée
TUMEUR
ganglion
Relargage d’antigènes
tumoraux
Expansion clonale
cellulaire T
TCR
CMH
B7
Cellule
Dendritique
CD28
Lexique
• Le cycle immunitaire anti tumoral
• Les acteurs de la réponse immunitaire antitumorale
– La théorie: simple
– La réalité: compliquée
Les acteurs de l’immunité
Le système HLA et le CMH
•
Système HLA = gènes codant pour des protéines correspondant aux
Antigènes des Leucocytes Humains (Human Leukocyt Antigen)
•
HLA = molécules situées à la partie externe des cellules, appelées molécules
du CMH, et permettant l’identification par le système immunitaire = distinguer
les cellules du soi et celles du non-soi
•
CMH = complexe majeur d’histocompatibilité = ensemble des Antigènes des
Leucocytes Humains, unique pour un individu donné, de 2 types :
– CMH de classe I = présentes sur toutes les cellules nucléées de
l’organisme (GR-) (HLA A-B-C)
 toute cellule n’exprimant pas le CMH de classe I ou exprimant un CMH
modifié sera considérée comme étrangère (non-soi) et détruite
– CMH de classe II =
•  présentes seulement sur certaines cellules (monocytes dans le
sang-macrophages dans les tissus)
•  présentation d’éléments extérieurs à l’organisme (antigènes) (HLA
DP-DQ-DR)
•
16
Les acteurs de l’immunité
les cellules impliquées, les CPA
Les acteurs de l’immunité
les cellules présentatrices d’antigènes (CPA)
•
Les CPA =
– Cellules dendritiques
– Monocytes-Macrophages
– Lymphocytes B
•
Les CPA capturent les pathogènes par
endocytose, les métabolisent en petits
peptides (épitopes), puis les chargent sur les
HLA du CMH de classe II, qui vont être
exprimés à la surface de la cellule
Les CPA migrent dans les ganglions et
présentent ces peptides aux lymphocytes T qui
induisent une réaction immunitaire permettant
leur élimination (activation des lymphocytes B
et sécrétion d’anticorps, recrutement de
cellules Natural Killer-NK, recrutement de
macrophages et différenciation en cellules
cytotoxiques, sécrétion de cytokines)
•
•
•
Les cellules dendritiques (CD) sont les seules
CPA capables de stimuler les lymphocytes T
naïfs
Les CD, les lymphocytes B et les macrophages
activent les cellules T mémoires
Les 2 types d’immunité
innée = naturelle = non spécifique
adaptative = acquise = spécifique
Mastocyte
Macrophage
Cellule B
Cellule
dendritique
Anticorps
Basophile
Cellule NK
Cellule T γδ
Cellule T
Eosinophile
Protéines du
complément
Cellule NKT
Neutrophile
Granulocytes
Immunité innée
CD = cluster of differentiation.
D’après Dranoff G. Nat Reviews Cancer 2004;4:11-22.
T CD4+
T CD8+
Helper
Cytotoxique
Immunité adaptative
19
Les 2 types d’immunité: innée et adaptative
Immunité1,2
Innée
Adaptative
Réponse
Déclenchement
Immédiat
Lent
Durée
Transitoire
Toute la vie
Spécificité
Faible/non spécifique
Forte/spécifique
Mémoire générée
Non
Oui
Acteurs
Barrières physiques
Protéines du complément
Granulocytes
Mastocytes
Cellules NK
Macrophages
Cellules dendritiques
= capteurs immunitaires
= 1ère ligne de défense
Lymphocytes T
Lymphocytes B
Anticorps
= effecteurs immunitaires
NK = natural killer.
1. Dranoff G. Nat Reviews Cancer 2004;4:11-22. 2. Janeway CA et al. Immunobiology 6th ed. Garland Science 2004.
20
Immunothérapie passive/adoptive
anticorps monoclonaux
Immunothérapie
Active
Passive (Adoptive)
Agit sur le système immunitaire
Agit sur la tumeur
Anticorps
anti-tumoraux
(mAb)*
AGONISTE
Rituximab
ANTAGONISTE
Trastuzumab
Cetuximab…
ADC**
*mAb =
monoclonal Antibody = Anticorps monoclonal
www.clinicaltrials.gov (2015).
**ADC = antibody drug conjugate = conjugués anticorps-chimiotherapie
21
Ac monoclonaux (mAb monoclonal Antibody)
les appelations: O-xi-zu-u : qu’est-ce-donc ?
D’après Marabelle A, et al. Pediatr Blood Cancer 2015;62:1317-25.
D’après Immunogenicity of biologicals. Blood and Beyond. Sanquin Diagnostic Services.
22
Immunothérapie passive/adoptive
Anticorps monoclonaux antitumoraux mono-spécifiques
mécanismes d’action
Action
antagoniste
Action
agoniste
Action ADC
mAb conjugué
Action CDCC cytotoxicité
cellulaire dépendante du
complément
Action ADCC cytotoxicité
cellulaire dépendante des
anticorps
TDM1 Kadcyla
trastuzumab-emtansine
ADC = antibody drug conjugate = conjugués anticorps-chimiotherapie
CDCC = cytotoxicité cellulaire dépendante du Complément
ADCC = cytotoxicité cellulaire dépendante des Anticorps
α = anti, GD2 = ganglioside G2
EGFR = epidermal growth factor receptor/ . HER = human epidermal growth factor receptor.
D’après Marabelle A, et al. Pediatr BloodCancer2015;62:1317-25.
Immunothérapie passive/adoptive
Anticorps bi-spécifiques
Dr Aurélien Marabelle, Gustave Roussy.
24
Ac bi-spécifiques
exemple du blinatumomab
-
-
-
-
Blincyto°, AMGEN, AMM en 3 mois par la FDA
(breakthrough therapy) en décembre 2014 en
traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique
B en rechute, forme la plus fréquente de
leucémie de l’enfant
encore appelé BiTE/BIspecific T-cell Engager:
- attire les cellules du système immunitaire
sur les cellules cancéreuses
- à l’inverse des procédés habituels qui visent
directement la cellule anormale
reconnait deux cibles simultanément
- le CD3, exprimé à la surface des
lymphocytes T
- le CD19, présent à la surface des cellules
tumorales
induit donc un contact entre le lymphocyte T et la
cellule leucémique et l’amène à détruire sa cible
Réponse complète pour 43% des patients après
2 cycles …
25
Ac bi-spécifiques
exemple du blinatumomab
-
Blincyto°, « problèmes »
- Perfusion IV continue 4 semaines sur
6 = 1 cycle (demi-vie courte )
- Complications parfois graves (sd de
relargage cytokinique et complications
neurologiques, déplétion lymphocytes
B)
- Prix: médicament le plus cher à sa
mise sur le marché en décembre 2014
(178 000 dollars/an à comparer à 150
000 dollars/an pour le pembrolizumab)
- Mode d’emploi? Après la
chimiothérapie/traitement de la
maladie résiduelle?
26
Immunothérapie passive/adoptive
transfert cellulaire adoptif
Immunothérapie
Active
Passive (Adoptive)
Agit sur le système immunitaire
Agit sur la tumeur
Anticorps
anti-tumoraux
(mAb)
www.clinicaltrials.gov (2015).
27
Transferts
cellulaires adoptifs
(incluant CAR)
Immunothérapie passive/Transfert adoptif
exemple des CAR-T cells = transfert de lymphocytes T
exprimant un récepteur chimérique d’antigène (CAR)
•
•
•
•
Fabrication des CAR-T cells
– Extraction des lymphocytes T du système immunitaire du patient
– Modification de leur ADN pour augmenter leur capacité a repérer et détruire les cellules
tumorales
– Ré-injection au patient
Efficacité
– élimination de 40 à 90% des cellules leucémiques ou lymphomateuses dans des stades
précoces, chez des patients ayant échappé aux autres options dont greffe
– One shot = un seul cycle
disponible 2017? (Novartis/Dendréon/CTL019, Kite KTE-C19, Juno JCAR015)
Indications
–
•
LAL puis LBDGC
problèmes
– Prix 450 000 dollars..
– Durée de fabrication 2 semaines (« sur mesure »)
D’après Barrett DM, et al. Annu Rev Med 2014;65:333-47
28
Immunothérapie passive
Transfert adoptif de lymphocytes T exprimant
un récepteur chimérique d’antigène (CAR)
CAR = Chimeric Antigen Receptor/ / CPA = Cellule Présentatrice d’Antigènes
D’après Barrett DM, et al. Annu Rev Med 2014;65:333-47
29
Les immunothérapies actives
Vaccins
Immunothérapie
Active
Passive (Adoptive)
Agit sur le système immunitaire
Agit sur la tumeur
Renforce
Rééduque
la fonction
immunitaire
la fonction
immunitaire
Vaccins
Sipuleucel-T
GSK1572932A
TG4010
Belagenpumatucel-L
Tergenpumatucel-L
Racotumomab,
Virus oncolytiques…
www.clinicaltrials.gov (2015)
Module
la fonction
immunitaire
(immuno-oncologie)
Anticorps
anti-tumoraux
(mAb)
30
Transferts
cellulaires adoptifs
(incluant CAR)
Immunotherapie Active :
les vaccins et les virus oncolytiques
 Les vaccins comportent 2 composants principaux
– des antigènes spécifiques ou associés aux tumeurs
• cellules tumorales autologues ou allogéniques
• protéines recombinantes ou peptides
– des adjuvants stimulant l’activité des CPA et l’activation du système
immunitaire
– exemples
• sipuleucel-T (Provenge°, Dendréon) pour le cancer de prostate
• CMV pp65-DC pour le glioblastome
Giaccone G. ASCO 2012. Discussion. Andtbacka RH, et al. ASCO 2013. Abstract LBA9008.
Immunotherapie Active :
vaccination anti-tumorale utilisant des cellules dendritiques
Drake CG, et aL. Nat Rev Clin Oncol 2014;11:24-37.
32
Vaccination utilisant des cellules dendritiques
(CD = APC/CPA cellules présentatrices d ‘antigène)
Vaccination utilisant des cellules dendritiques
exemple du sipuleucel-T dans le cancer de prostate
Vaccination
exemple du Sipuleucel-T dans le cancer de prostate
Agréé FDA 2010 cancer de prostate métastatique non viscéral
Non agréé en France
Sipuleucel-T: Survie globale améliorée
Sipuleucel-T : tolérance gérable
Sipuleucel-T: questions en suspens
Vaccination anti tumorale avec des cellules dendritiques
exemple du CMV pp65-DC pour le glioblastome
• Gliome grade IV (glioblastome)
• Protocole classique Radiothérapie couplée à une chimiothérapie
(témozolomide) « STUPP »
• En phase d’entretien, essai d’un vaccin utilisant
– Un préconditionnement du patient par un booster, la toxine
tétanique ou la toxine diphtérique (Td)
– des cellules dendritiques ciblant le cytomégalovirus
• Utilisation d’ une protéine située sur la membrane du CMV, la
pp65, également présente sur les cellules de glioblastome mais
pas sur les cellules cérébrales saines
• La pp65 va être chargée sur les cellules dendritiques (DC)
(pulsed-DC)
• Le vaccin pp65-DC active le système immunitaire contre la
pp65  destruction des cellules
39
Immunothérapies actives
Immunomodulation
Les
essentiels
Immunothérapie
Active
Passive (Adoptive)
Agit sur le système immunitaire
Agit sur la tumeur
Renforcement de
la fonction
immunitaire
Vaccins
Immuno-modulation
lymphocytaire (I-O)
Inhibiteurs
CTLA-4, PD-1,
PD-L1, PD-L2,
LAG-3, KIR
Agonistes
CD137, CD40,
OX-40…
www.clinicaltrials.gov.
40
Checkpoints de l’immunité
CTLA4  phase d’initiation
PD1/PDL1  phase effectrice
Les
essentiels
41
Checkpoints de l’immunité
importance des molécules costimulatrices
•
Cellule
dendritique
mature
Lymphocyte T
Expression par les cellules
dendritiques de molécules costimulatrices permettant la
fixation à des récepteurs
supplémentaires de la cellule T
 B7 = molécule co-stimulatrice
classique, fortement exprimée sur
les cellules dendritiques
 CD28 = récepteur de B7 sur les
cellules T
• C’est la combinaison des 2
signaux présentés par la cellule
dendritique (via TCR + CD28) qui
active le lymphocyte T
Réalité complexe
Interactions
Les
essentiels
43
Développements cliniques des agents
immuno-modulateurs
Cancers hématologiques :
leucémie myéloïde aigüe, lymphome
(dont lymphome non-hodgkinien),
leucémie lymphoïde chronique
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie CD40
• Agents anti-4-1BB
• Agents anti-KIR
Sein
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie LAG-3
Carcinome rénal
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie LAG-3
Hépatocarcinome
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
Tumeurs stromales digestives
• Agents ciblant la voie CTLA-4
Pancréas
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie CD40
Colon
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
www.clinicaltrials.gov
Glioblastome
• Agents ciblant la voie PD-1
Mélanome
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie LAG-3
• Agents ciblant la voie GITR
• Agents ciblant la voie CD40
Poumon
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie CTLA-4
Prostate
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
Les
essentiels
Col de l’utérus
• Agents ciblant la voie CTLA-4
• Agents ciblant la voie PD-1
Ovaire
• Agents ciblant la voie PD-1
• Agents ciblant la voie CTLA-4
44
Développements cliniques des anti-PD-1 et
anti-PD-L1
Les
essentiels
MSI-H = microsatellite instability-high.
Marabelle A, et al. Oncoimmunology, 2015 (in press).
45
Blocage des points de contrôle (checkpoints)
immunitaire, les molécules en phase avancée
Voie
CTLA-4
PD-1
PD-L1/PD-L2
Molécule
Action
Laboratoire
Phase de développement
Type de tumeur
Ipilimumab
Anti-CTLA-4 mAb
Bristol-Myers Squibb
Approuvé/mélanome
Tremelimumab
Anti-CTLA-4 mAb
AstraZeneca
Phase II/mésothéliome malin
Nivolumab
Anti-PD-1 mAb
Bristol-Myers Squibb
Approuvé/mélanome et poumon
Pembrolizumab
Anti-PD-1 mAb
Merck & Co
Approuvé/mélanome
Atezolizumab
Anti-PD-L1 mAb
Genentech/Roche
Phase III/poumon
Durvalumab
Anti-PD-L1 mAb
AstraZeneca
Phase III/poumon
Avelumab
Anti-PD-L1 mAb
Merck & Co
Phase III/poumon
Pidilizumab (CT-011)
Anti-PD-1 mAb
CureTech
Phase II/lymphome folliculaire,
prostate, pancréas
AMP-224
PD-L2-Fc protéine de
fusion recombinante
GlaxoSmithKline
Phase I/tumeurs solides
rHIgM12B7
Anti-PD-L2 mAb
Mayo Clinic
Phase I/mélanome
IMP321
Protéine soluble
recombinante-3
Immuntep SA
Phase II/mélanome
BMS-986016
Anti-LAG-3 mAb
Bristol-Myers Squibb
Phase I/tumeurs solides
LAG-3
www.clinicaltrials.gov
46
Autorisations FDA au 1er avril 2016
immunothérapies ciblant PD1/PDL1
2014 pembrolizumab (KEYTRUDA°)
 mélanome non résécable ou métastatique
2014 nivolumab (OPDIVO°)
 mélanome non résécable ou métastatique
Mars 2015 nivolumab (OPDIVO°)
 Cancer bronchique non à petites cellules métastatique de type épidermoide
30 Septembre 2015 combinaison nivolumab (OPDIVO°) et ipilimumab (YERVOY°)
 mélanome métastatique BRAF600 sauvage (non muté)
 mélanome non résécable ou métastatique
Octobre 2015 pembrolizumab (KEYTRUDA°) + test compagnon (pharmDx PD-L1
IHC 22C3)
 Cancer bronchique non à petites cellules métastatique
Octobre 2015 nivolumab (OPDIVO°)
 Cancer bronchique non à petites cellules non épidermoïde en progression
pendant ou après une chimiothérapie a base de sel de Platine
Novembre 2015 nivolumab (OPDIVO°)
 Cancer rénal à cellules conventionnelles localement avancé ou métastatique
Les questions en suspens
•
Quels facteurs prédictifs d’efficacité?
–  cf taux de réponses objectives (RO) autour de 20% globalement:
• Bronche à petites cellules: 15% RO [1]
• Rein à cellules conventionnelles: 25% RO [2]
• Carcinome Urothelial : 25% RO [3]
• ORL: 12%–25% RO [4, 5]
• Cancer gastrique : 20% RO [6]
• Carcinome hépatocellulaire: 20% RO [7]
• Cancer de l’ovaire15% [8–10]
• Cancer du sein triple negatif 20% RO [11]
• Colon-Rectum avec Mismatch repair deficient: 60%RO [12]
• Maladie de Hodgkin: 65%–85% RO
1. Antonia SJ,. ASCO 2015. J Clin Oncol 2015; 33(suppl); abstr 7503.2. Motzer RJ,. N Engl J Med 2015; 150925150201006–11.
3. Plimack ER,. J Clin Oncol 2015; 33(suppl): abstr 4502.4. Seiwert TY, J Clin Oncol 2015; 33(suppl): abstr LBA6008.
5. Segal NH, J Clin Oncol 2015; 33(suppl): abstr3011.6. Bang Y, J Clin Oncol 2015; 33(suppl): abstr 4001.7. El-Khoueiry AB, J Clin Oncol 2015; 33(suppl):
abstr LBA101.
Quels facteurs prédictifs de l’efficacité d’une
immunothérapie antitumorale?
• Charge mutationnelle et néo-antigènes
– Association entre nombre de mutations et Survie Globale/SG
augmentée
• mélanome
– Association entre présence de néo-antigènes fortement
immunogènes et Survie Sans Progression/SSP
• induisent une forte réponse lymphocytaire T, parfois retardée
dans le temps
• Valeur prédictive pour le pembrolizumab /bronche
•  intérêt de developper des traitements basés sur l’expression
de ces néo-ant!gènes (immunothérapie personnalisée)
– Vaccins
– Transfert adoptif de lymphocytes T génétiquement modifiés
(Cellules CAR-T)
49
Quels facteurs prédictifs de l’efficacité d’une
immunothérapie antitumorale?
•
•
Charge mutationnelle et néo-antigènes
Statut immunologique et métabolisme tumoral
– Marqueurs de la réponse immunologique
• Cytokines pro-inflammatoires, prostaglandines
• Microbiote intestinal: la flore intestinale joue un rôle dans la réponse à
l’immunothérapie
– l’absence de 2 souches bactériennes particulières (souris) est corrélé à
l’absence de réponse à l’ipilimumab et au développement d’un effet
secondaire spécifique colique de type colite;
– la réintroduction d’une de ces souches bactériennes dans l’intestin rend le
médicament actif et supprime la colite
50
Quels facteurs prédictifs de l’efficacité d’une
immunothérapie antitumorale?
• Charge mutationnelle et néo-antigènes
• Statut immunologique
• Environnement tumoral
– Infiltration de la tumeur par lymphocytes T-CD8
• prédit la réponse aux ICI
• démontré dans le mélanome et le CBNPC avec le
pembrolizumab et l’atezolizumab
51
Infiltrat lymphocytaire
et régressions spontanées de mélanomes
• régressions spontanées = 14 %-50 % 1
– dont régressions complètes spontanées dans ~4 %-15 %
• présence lors de ces régressions de fortes infiltrations par des
cellules immunitaires2
Régression de la tumeur
Infiltrat CD8+
1. Kalialis LV, et al. Melanoma Res 2009;19:275-82. 2. Wenzel J, et al. Am J Clin Pathol 2005;124:37-48.
52
Infiltrat lymphocytaire
Valeur pronostique
Survie mélanome métastatique1
Survie cancer bronchique non à petites cellules2
1.0
1.0
TIL (L)
TIL (H)
0.6
0.4
P = 0,0001
HR = 2,09
TIL CD8+ dans l’étude
0.2
Patients à risque
TIL (L) 72
TIL (H) 73
12
24
43
25
0.4
P = 0,03
TIL presque exclusivement CD8+ dans l’étude
36
48
60
Temps (mois)
53
39
0.6
0.2
0.0
0
TIL (–)
TIL (+)
0.8
Survie cumulée
Proportion en vie
0.8
32
14
23
11
20
8
0.0
0
Patients à risque
TIL (-) 415
TIL (+) 134
2
228
81
4
6
8
77
23
49
17
Temps (années)
150
51
10
31
12
TIL (L/Low) = nombre de cellules CD8+ faible (inférieur à la médiane). TIL (H/High) = nombre de cellules CD8+ élevé (supérieur à la médiane)
TIL (-) = <20% de TIL. TIL (+) = ≥20% de TIL
TIL = tumor-infiltrating lymphocyte.
1. Erdag G, et al. Cancer Res 2012;72:1070-80. 2. Ruffini E, et al. Ann Thorac Surg 2009;87:356-72.
53
Quels facteurs prédictifs de l’efficacité d’une
immunothérapie antitumorale?
•
•
•
•
Charge mutationnelle et néo-antigènes
Statut immunologique
Environnement tumoral
Niveau d’expression des points de contrôle immunitaire
– expression de PDL1
• Facteur prédictif de réponse aux ICI
• Corrélé au niveau de réponse
• tests compagnon
– Pembrolizumab: Dako's PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
– Nivolumab: Dako's PD-L1 IHC 28-8 pharmDx
– Atezolizumab: Ventana SP142
54
Taux de réponse variable selon
le niveau d’expression de PDL1
CBNPC avancé
55
CBNPC non épidermoide
Survie Globale selon le niveau d’expression de PD-L1
CheckMate 057 nivolumab vs docetaxel
CBNPC
Survie Globale selon le niveau d’expression de PD-L1
KEYNOTE-010 pembrolizumab 2 vs 10 mg/kg vs docetaxel
Quels facteurs prédictifs de l’efficacité d’une
immunothérapie antitumorale?
•
•
•
•
Charge mutationnelle et néo-antigènes
Statut immunologique
Environnement tumoral
Niveau d’expression des points de contrôle immunitaire
– expression de PDL1:
• tests compagnon
• non interchangeables!!..
–  harmonisation des techniques pour préciser et standardiser toujours en
cours…
–  test IHC quantitatif évaluant PD-L1 et l’interaction PD1-PDL1 (Genoptix,
Novartis)
– intensité du marquage à la surface des cellules immunitaires et/ou tumorales:
corrélé à SSP et SG dans le CBNPC (nivolumab, pembrolizumab, atézolizumab)
– expression de PD-L1 et présence de l’ARN de IFN-Gamma tumoral: corrélé aux
bons répondeurs au durvalumab
– expression de PD-L2: corrélée à la réponse au pembrolizumab dans les tumeurs de
la tête et du cou
58
Scores prédictifs ?
•
Immunoscore (Galon et Pages)
– Score de 0 à 4
– Quantification des populations immunitaires dans 2 régions tumorales
d’intérêt:
• la tumeur elle-même
• le front d’invasion tumorale
59
Scores prédictifs ?
•
•
Immunoscore
Immunogramme tumoral (Cancer Immunogram , Christian Blank, Science May 2016):
7 paramètres
– le statut immunitaire global du patient
• le compte lymphocytaire
• la présence d’inhibiteurs solubles tq IL-6 et la CRP
• taux de LDH pour certaines tumeurs tq le mélanome
– l’immunogénicité de la tumeur
• expression de PD-L1
• « extranéité » génomique tumorale (# extériorité/foreignness/niveau de non-soi):
– la charge mutationnelle et la charge en néo-antigènes (« non-soi »)
• surexpression d’antigènes du soi++
– la réponse immune de l’organisme à la tumeur (tq l’infiltration cellulaire tumorale par les
cellules de l’immunité)
–  la voie finale commune effectrice de l’immunité anti-tumorale reste le lymphocyte T
mais l’analyse du niveau d’inihibition lymphocytaire T intra-tumoral n’est pas valable
pour les tumeurs de faible extranéité pour lesquelles la réponse lymphocytaire T est
60
faible
Les questions en suspens
Les
essentiels
• Quels facteurs prédictifs?
• Quels effets secondaires et quelle signification?
• Quelle évaluation de la maladie?
• Dates des évaluations et durée de traitement?
• Mécanismes des résistances primaires et secondaires?
• Quelles associations ?
61
Effets secondaires potentiellement délétères
des traitements ciblant l’immunité
• La pression sélective exercée par le système immunitaire
peut être à l’origine d’échappement tumoral1
• Déclenchement de réactions inflammatoires potentielles
dans les tissus normaux6
1. Vesely MD, et al. Annu Rev Immunol 2011;29:235-71.. 6. Corsello SM, et al. J Clin Endocrinol Metab 2013;98:136175.
62
Toxicités spécifiquement dysimmunitaires
Apprendre à les reconnaître +++
63
Toxicités des ICI
Frequentes (>10%)
- Ipilimumab (anti-CTLA4): diarrhée, rash, prurit, fatigue, nausées,
vomissements, anorexie, douleurs abdominales
- Nivolumab (anti-PD1): fatigue, rash, pruritus, diarrhée, nausée
- Pembrolizumab (anti-PD1): diarrhée, nausée, prurit, rash,
arthralgies, fatigue
DRESS: Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms
S. Champiat, Annals of Oncology 27: 559–574, 2016
Rare (<10%) mais mettant en jeu le pronostic vital
- Colite et risque de perforation gastrointestinale
- Pneumonie dont pneumopathie aiguë interstitielle /SDRA
- Réaction à la perfusion et choc anaphylactique
- Diabète Type 1 et acido-cétose diabétique
- Réactions cutanées sévères, DRESS, syndrome de Stevens
Johnson
- Anemie hemolytique, thrombocytopenie immune et risque
hemorrhagique
- Neutropenie et risuque de sepsis
- Encephalopathie et sequelles neurologiques
- syndrome de Guillain–Barré et risque respiratoire
- Myelite et séquelles motrices
- Myocardite et insuffisance cardiaque
- Insuffisnace surrénalienne aigue et choc hypovolémique
- Pleurésie et épanchement pericardique
- Néphrite
Effets secondaires des ICI
exemple de l’étude Checkmate 057
CBNPC nivolumab vs docetaxel
Les questions en suspens
• Quels facteurs prédictifs?
• Quels effets secondaires et quelle signification?
• Quelle évaluation de la réponse?
– RECIST vs irRC : aspects de Pseudo-progression sous ICI
 mise au point d’une évaluation appelée irRC/immunerelated Response Criteria pour tenter d’évaluer la réponse
réelle et ne pas arrêter prématurément un traitement
toujours efficace
• Dates des évaluations et durée de traitement?
• Mécanismes des résistances primaires et secondaires?
• Quelles associations ?
66
RECIST vs irRC
N Charbonnier Oncotheranostic Suppl au N°1 janv-fev-mar16
irRC immune-related Response Criteria
67
RECIST vs irRC
N Charbonnier Oncotheranostic Suppl au N°1 janv-fev-mar16
irRC immune-related Response Criteria
68
Les questions en suspens
• Quels facteurs prédictifs?
• Quels effets secondaires et quelle signification?
• Quelle évaluation de la maladie?
– RECIST vs irRC
– Dates des évaluations
• Réponses retardées
– Quelle durée de traitement?
•
et question subsidiaire, sur quoi repose l’effet rémanent?
• Quels mécanismes de résistance primaire et secondaire?
• Quelles associations?
69
Les questions en suspens
Les
essentiels
• Quels facteurs prédictifs?
• Quels effets secondaires et quelle signification?
• Quelle évaluation de la maladie?
– RECIST vs irRC
– Dates des évaluations
– Quelle durée de traitement?
•
et question subsidiaire, sur quoi repose l’effet rémanent?
• Quels mécanismes de résistance primaire et secondaire?
• Quelles associations?
70
Effets bénéfiques susceptibles d’expliquer la durée de la réponse et un
éventuel effet rémanent des traitements
Les
ciblant l’immunité
essentiels
• Action dans le corps entier1,2
• Activité potentielle sur de multiples types de tumeurs3
• Mémoire à long terme  contrôle tumoral durable1-5
• Réponse adaptée à l’hétérogénéité tumorale3,4
1. Vesely MD, et al. Annu Rev Immunol 2011;29:235-71. 2. Janeway CA, et al. 5th ed. Garland Science, 2004.
3. Eggermont AM. Ann Oncol. 2012;23(suppl 8):viii53–viii57. 4. Finn OJ. Ann Oncol 2012;23(suppl 8):viii6–viii9. 5.
Pardoll DM. Nat Reviews Cancer 2012;12:252-64.
71
Les questions en suspens
Les
essentiels
• Quels facteurs prédictifs?
• Quels effets secondaires et quelle signification?
• Quelle évaluation de la maladie?
• Dates des évaluations et durée de traitement?
• Quels mécanismes de résistance primaire et secondaire?
• Quelles associations ?
72
Immuno-édition
•
L’équilibre dynamique entre la tumeur et le
système immunitaire qui l’héberge
– Immunosurveillance
• contrôle, détection des cellules
tumorales par le système
immunitaire  élimination  rôle
majeur dans le contrôle de la
prolifération des tumeurs  rôle
intéressant de l’immunothérapie aux
stades pré-cancéreux
– Immuno-édition/Immunosélection
• développement préférentiel de
variants cellulaires tumoraux peu
immunogènes  permet à ces
cellules cancéreuses d’échapper à
l’immunosurveillance
– Immuno-évasion/Immunosubversion
• Création d’une tolérance à la tumeur
Echappement
Exemples de mécanismes d’échappement1,2
1 Inhibition de la présentation de
l'antigène tumoral
(ex : perte de l’expression du CMH I)
CPA
Cellules
tumorales
2
Sécrétion de facteurs
immuno-suppresseurs
(ex : TGF-𝛽𝛽)
Cellules T
activées
4 Recrutement de cellules
Treg
immuno-suppressives
(ex : Treg)
3
Inhibition de l'attaque par
des cellules immunitaires
(ex : mise en jeu des points de contrôle immunitaire)
1. Drake, et al. Adv Immunol. 2006;90:51-81. 2. Vesely MD, et al. Annu Rev Immunol. 2011;29:235–71.
74
Les questions en suspens
• Quels facteurs prédictifs?
• Quels effets secondaires et quelle signification?
• Quelle évaluation de la maladie?
• Dates des évaluations et durée de traitement?
• Mécanismes des résistances primaires et secondaires?
• Quelles associations ?
75
Associations
• Quelles associations/combinaisons médicamenteuses
– double immunothérapie
– 2 checkpoints iCTLA4 + i PD1 ou PDL1
– Checkpoints + vaccin
– immunotherapie + therapie ciblée
– immunotherapie + chimiotherapie
–  ex essais en cours durvalumab
• Quel effet des autres modalités thérapeutiques en association?
– Radiothérapie
– Chirurgie
– Traitements focaux
76
ESSAIS EN COURS
Inhibiteurs de PDL1 DURVALUMAB (Astra Zeneca, iPDL1 et iB7-1)
•
•
•
•
Phase III
– ORL
• HAWK, CONDOR, EAGLE (DURVALUMAB +/- TREMELIMUMAB)
– BRONCHE NPC stades IIIB/IV
• ARCTIC (DURVA+/-TREME vs CT (NVB-GMZ-ERLO), PDL1+/-/EGFR-ALK wt, ≥ L3, âge 18-130!!)
• OCEANS (DURVALUMAB +/- TREMELIMUMAB)
• NEPTUNE (NCT02542293)
Phase II
– COLON-RECTUM
– GLIOBLASTOME
– PANCREAS stade IV (NCT02558894, ≥ L2, COMBINAISON)
– BRONCHE stades III/IV
• NCT02179671, FIN RECRUTEMENT OCT15, COMBINAISON)
• 2016, COMBINAISON DURVALUMAB + MOCETINOSTAT (IDHAC)
– MÉSOTHELIOME PLEURAL ET PERITONÉAL: NIBIT-MESO-1, ≥ L1 avec platine
– SEIN stade IV
• NCT02536794, ≥ L2, HER2- RH+/-, DURVA+TREME
Phase I/II
– LYMPHOME B DIFFUS A GRANDES CELLULES (LBDGC)
– ESTOMAC M+
– MÉLANOME M+
– PANCREAS M+ ≤ L1, durva +nab-paclitaxel+gmz; durva + AZD5069 (iCXCR2)
– ORL: NCT02499328 stade IV durva + AZD5069 (iCXCR4); durva + AZD9150 (ASO iSTAT3)
– BRONCHE: NCT02143466 stade IV EGFRm+ et T790m+; durvalumab +/- tremelimumab + AZD9291
Phase I
– SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES: NCT02117219, durva +/- azacitidine
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