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avez émise, s’est réfléchie sur un obstacle avant de revenir vers vous). Les deux théories rendent
compte de la réflexion de la lumière.
Lors d’interférences lumineuses, de la lumière superposée { de la lumière donne, soit de
la lumière - ce qui semble normal - soit de l’obscurité - ce qui surprend. Cependant cela
s’explique facilement si la lumière est une onde.
Lors de l’effet photoélectrique, dans certaines conditions, de la lumière éclairant un
métal lui arrache des électrons. Les conditions nécessaires pour que cela se produise sont
facilement expliquées si la lumière est constituée de particules.
Chaque théorie avait donc ses succès et ses échecs. La théorie corpusculaire explique
facilement la réflexion et l’effet photoélectrique mais ne peut interpréter aisément les
interférences lumineuses tandis que la théorie ondulatoire explique la réflexion ainsi que les
interférences mais ne peut interpréter l’effet photoélectrique.
3. La lumière, système quantique
Le XXe siècle a dépassé les deux points de vue grâce à la théorie quantique qui interprète
tous les phénomènes lumineux. L’adjectif quantique est inspiré du latin quantum (au pluriel
quanta) pris dans le sens de quantité indivisible. Selon cette théorie, l’énergie lumineuse n’est
pas répartie de façon continue dans l’espace comme celle d’une onde, mais est constituée de
quanta toujours nommés photons, qu’aucun système classique ne peut représenter.
Cependant, selon les conditions expérimentales, la lumière semble apparaître plutôt
comme une onde ou plutôt comme une particule, ce que l’on nomme « dualité onde-corpuscule »
et qui explique les succès de chacune des théories antérieures.
Chaque particule photon est caractérisée par son énergie E et chaque onde
monochromatique (d’une seule couleur) est caractérisée par sa fréquence f ou sa période T
(inverse de sa fréquence). La théorie quantique relie la particule { l’onde par la relation :
E = h f
qui a été introduite par Albert Einstein pour interpréter l’effet photoélectrique. La constante de
Planck, h = 6,62. 10-34 J.s (joule.seconde), est une constante universelle, c’est { dire qu’elle ne
dépend de rien (sauf des unités choisies !).
Pour terminer ce paragraphe, calculons l’énergie d’un photon de lumière jaune ; la
fréquence est d’environ 5. 1014 Hz, donc l’énergie h f vaut environ 3. 10-19 J.
La vision résulte de l’interprétation par le cerveau de l’information apportée par les rayons
lumineux entrant dans l’œil.
La lumière est constituée de photons. La théorie actuelle affirme que chaque photon est un système
quantique caractérisé par son énergie.