Plaies aiguës et plaies chroniques. Les attentes de l

Plaies aiguës et plaies chroniques.
Les attentes de l’infectiologue et de
l’hygiéniste, les pièges du
prélèvement
Dr Olivier Baud
Hygiéniste Infectiologue
ARLIN Auvergne Hygiène Hospitalière CHU Clermont-Ferrand
CONFÉRENCE DE CONSENSUS PRÉVENTION ET
TRAITEMENT DES ESCARRES DE LADULTE ET DU
SUJET ÂGÉ ANAES 2001
Certaines extrapolations proposent une prévalence de
300.000 escarres pour l’ensemble de la population
française
[ l’infection est à distinguer de la colonisation Le
diagnostic d’escarre infectée ne peut être porté que
sur des signes cliniques (érythème, chaleur locale,
œdème, suppuration, odeur) et justifie le prélèvement
bactériologique pour guider la thérapeutique.
L’infection, suspectée sur les signes locaux, est affirmée au-
delà de 105 germes/ml (ou gramme de tissu) sur les
prélèvements (liquide de ponction, de biopsie) et/ou
hémoculture ]
Bacteria and wound healing Edwards R, Harding KG
Current Opinion In Inf Dis 2004, 17:91-95
Septicaemia
Spreading invasive
infection
Local infection/
critical colonisation
Colonisation
Contamination
8,3% (96/1163) des malades avaient une plaie chronique, (0 à
23% selon les ES)
7,3% (7/96) patients ont eu des prélèvements locaux
Aucune utilisation d’antibiotiques topiques
Enquête de prévalence et des pratiques de prise en
charge des plaies chroniques dans 14 établissements
gériatriques du Haut-Rhin
J. CARON-MAZET, B. ROTH, J.-C. GUILLAUME Ann Dermatol Venereol 2007;134:645-51
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