Peinture et Poésie engagées Analyse de tableaux Le 17 juillet 1936 débute la guerre civile en Espagne. Elle oppose la gauche républicaine espagnole à la droite nationaliste et royaliste du général Franco. La guerre civile s’achève le 1er septembre 1939 avec la victoire de Franco qui a bénéficié de l’aide de Mussolini et de Hitler. Il y eut plus de 600 000 victimes civiles et militaires, et plus d’un million de républicains espagnols s’exilèrent pour fuir le franquisme. Le peintre espagnol Salvador Dali réalise cette toile au début de la guerre. Dénotations en vert Connotations en rouge la douleur, la souffrance, l’imploration de Dieu. Une langue arrachée : Le vide au centre du tableau : le néant, le désespoir. Un coffre en bois : la boîte de Pandore, d’où s’échappent tous les maux, dans la mythologie grecque. la torture, la privation de la parole. Construction molle aux haricots bouillis : prémonition de la Guerre civile, Salvador Dali, 1936, Philadelphia Museum of Art. Un visage difforme tourné vers le ciel : Un « businessman » gros et gras, qui semble saluer la voiture et le soldat : c’est une américain. allégorie du capitalisme c’est le symbole de la société de consommation à l’américaine, la fameuse « American way of life » des années 50. La chaise électrique : la destruction de la planète et donc du monde que nous laisserons à nos enfants. c’est le symbole de la justice (expéditive) aux USA. la misère qui frappe les plus faibles dans le système capitaliste. Un soldat prêt à tirer : la violence des USA. L’enfant noir, cireur de chaussures : Le racisme et l’exploitation des pauvres par les riches aux USA. Le cadavre d’enfant africain, les cercueils, la veuve éplorée : La mort semée dans les guerres coloniales. Ce tableau paraît surchargé, voire un peu fouillis, car il est riche en symboles. La Civilisation atlantique, André Fougeron, 1953. Des usines polluantes : Des pauvres gens, des sans-abri, des vieux isolés : Une énorme voiture américaine, avec une calanque en forme de mâchoire de requin qui semble prête à tout dévorer : Bonne révision!