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3.
D'une façon générale, dans les expositions qui dépassent le seuil, le mécanisme prédominant
dépend dans une large mesure de la durée d'impulsion de l'exposition. Ainsi, dans l'ordre
croissant de la durée d'impulsion, les effets prédominants dans les domaines de temps suivants
sont: pour des expositions en nanosecondes et au dessous de la nanoseconde, des phénomènes
acoustiques transitoires, dans le domaine de 100 ms à plusieurs secondes, des effets
thermiques; et au dessus de 100 s, des effets photochimiques.
Le rayonnement laser se distingue de la plupart des autres types de rayonnement connus par la
collimation du faisceau. Ce facteur joint à un niveau élevé d'énergie initiale a pour résultat la
transmission de quantités excessives d'énergie aux tissus biologiques. Le phénomène principal
dans n'importe quel type de préjudice causé par le rayonnement laser à un système biologique
est l'absorption de rayonnement par ce système.
L'absorption se produit à un niveau atomique ou moléculaire et constitue un processus
spécifique de la longueur d'onde. C'est donc la longueur d'onde qui détermine le tissu qu'un
laser particulier est susceptible d'endommager. Lorsqu'une énergie rayonnante suffisante a été
absorbée par un système, ses molécules constituantes présentant une vibration accrue, ce qui
signifie une augmentation de la concentration thermique. La plupart des dommages laser sont
dus à l'échauffement du tissu ou des tissus absorbants. Cet endommagement thermique est
ordinairement limité à une zone restreinte qui s'étend de chaque côté de la région absorbant
l'énergie laser est centrée sur le faisceau de rayonnement. Les cellules à l'intérieur de cette
zone montrent des symptômes de brûlure et le préjudice porté au tissu est dû principalement à
la dénaturation des protéines. Comme indiqué ci dessus, l'existence de mécanismes de
dommages secondaires dans les impacts laser peut être reliée à la durée de la réaction
d'échauffement du tissu qui est directement en rapport avec la durée de l'impulsion du laser
(figure B2). Si un système laser à émission continue ou à impulsion longue est dirigé sur un
tissu, la zone du système exposée à une température plus élevée augmente progressivement,
du fait de la conduction. Cette extension du front thermique entraîne une augmentation de la
zone de dommage, étant donné qu'un nombre croissant de cellules est porté à une température
qui dépasse leur tolérance thermique. La dimension de l'image du faisceau est également
d'une grande importance, puisque le degré de l'extension périphérique due à la conduction est
fonction de la dimension aussi bien que de la température de la zone initiale d'échauffement
du tissu. Ce type de lésion thermique se rencontre couramment sur des tissus exposés aux
lasers à émission continue ou à impulsions longues. D'un autre côté, des effets nuisibles