Problème : Comment connaître le climat aux plus grandes échelles de temps ?
II – L'étude des changements climatiques aux plus grande s échelle s de temps :
A – Des indices sédimentologiques :
Activité 5 : Climats au Carbonifère (-360 Ma à -300 Ma), Permien (-300 Ma à -250 Ma) et au
Crétacé (-135 à -65 Ma)
Bilan : Des variations à beaucoup plus grande échelle ont eu lieu au cours des temps géologiques.
On retrouve ainsi, pour des roches d’âge différent :
•des traces de périodes glaciaires (tillites, stries glaciaires, etc.)
•des traces de périodes chaudes (évaporites, bauxites, fossiles de fougères arborescentes,
etc.)
•des traces de changements brusques du climat.
B – Des indices paléontologiques :
Activité 6 : Etude de la quantité de CO2 atmosphérique et changement climatique
Bilan : Les variations climatiques aux grandes échelles de temps sont en relation avec des
variations importantes dans la teneur en gaz à effet de serre de l'atmosphère, principalement le CO2.
Certains indices comme l'indice stomatique de feuille peuvent nous renseigner sur la quantité de
CO2 passé. Les stomates permettent l'absorption du CO2 : le nombre de stomates dépend de la
concentration atmosphérique en CO2 : moins le taux de CO2 est élevé, plus le nombre de stomates et
donc l'indice stomatique est important. Ainsi on peut observer qu'au cours du Crétacé, l'indice
stomatique était plutôt faible, indiquant une concentration en CO2 plus importante que l'actuelle et
donc qu'il faisait bien plus chaud.
Question : Comment expliquer les variations passées du taux de CO2 ?
C – Causes de la variations du CO2 atmosphérique :
Activité 7 : Origines de la variations du taux de CO2 atmosphérique au Permo-carbonifère et au
Crétacé
Bilan : La quantité des gaz à effet de serre comme le CO2 varie en fonction des phonèmes
géodynamiques globaux de la Terre. Certains processus libèrent du CO2 comme la précipitation des
carbonates (voir documents page 142-143) et le volcanisme, en particulier lié à l'activité des
dorsales (accrétion) ou de points chauds (trapps). Certains processus consomment du CO2 à
l’inverse comme la fossilisation de matière organique à l'origine des roches carbonées (pétrole,
charbons...) et l'altération des silicates calciques et magnésiens des reliefs orogéniques (chaînes de
montagnes).
Tous ces phénomènes entraînent une variation importante de CO2 et donc fait varier l'effet de serre à
l'échelle du globe. L'effet de serre est amplifié par d'autres facteurs (glaces, niveau marin, albédo,
etc.).
Bilan général : De nombreux indices nous permettent de reconstituer les climats passés des 800
000 dernières aux grandes échelles de temps. De plus, le climat résulte de nombreuses interactions
et causes qui diffèrent suivant les échelles de temps. Cela rend ainsi la compréhension de l'évolution
du climat complexe. Enfin certains facteurs se rajoutent et amplifient les effets de variations du