CHAPITRE 4. LE MODÈLE RELATIONNEL
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Règles de passage: associations de un à plusieurs
Soit une association de un à plusieurs 1entre et . Le passage au modèle logique suit les règles
suivantes:
1. On crée les relations et correspondant respectivement aux entités et .
2. L’identifiant de devient un attribut de .
L’idée est qu’une occurence de référence l’occurence de qui lui est associée à l’aide d’une clé
étrangère. Cette référence se fait de manière unique et suffisante à l’aide de l’identifiant.
Exemple 2 Voici le schéma obtenu pour représenter l’association entre les types d’entité Film,Artiste et
Pays. Les clés étrangères sont en italiques.
– Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idArtiste, codePays)
– Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
–Pays(code, nom, langue)
Le rôle précis tenu par l’artiste dans l’association disparaît. L’artiste dans Film aunrôledemetteuren
scène, mais il pourrait tout aussi bien s’agir du décorateur ou de l’accessoiriste. Rien n’empêche cependant
de donner un nom plus explicite à l’attribut. Il n’est pas du tout obligatoire en fait que les attributs consti-
tuant une clé étrangères aient le même nom que ceux de le clé primaire auxquels ils se réfèrent. Voici le
schéma de la table Film, dans lequel la clé étrangère pour le metteur en scène est nommée idMES.
Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idMES)
Les tables ci-dessous montrent un exemple de la représentation des associations entre Film et Artiste
d’une part, Film et Pays d’autre part (on a omis le résumé du film). Noter que si on ne peut avoir qu’un
artiste dont l’id est 2 dans la table Artiste, en revanche rien n’empêche cet artiste 2 de figurer plusieurs
fois dans la colonne idMES de la table Film. On a donc bien l’équivalent de l’association un à plusieurs
élaborée dans le schéma E/A.
idFilm titre année genre idMES codePays
100 Alien 1979 Science Fiction 1 US
101 Vertigo 1958 Suspense 2 US
102 Psychose 1960 Suspense 2 US
103 Kagemusha 1980 Drame 3JP
104 Volte-face 1997 Action 4 US
105 Van Gogh 1991 Drame 8FR
106 Titanic 1997 Drame 6 US
107 Sacrifice 1986 Drame 7FR
La table Film
idArtiste nom prénom annéeNaiss
1Scott Ridley 1943
2Hitchcock Alfred 1899
3Kurosawa Akira 1910
4Woo John 1946
6Cameron James 1954
7Tarkovski Andrei 1932
8Pialat Maurice 1925
La table Artiste
code nom langue
US Etats Unis anglais
FR France français
JP Japon japonais
La table Pays
1. Il s’agit ici des cardinalités maximales qui déterminent pour l’essentiel le schéma relationnel obtenu.
4.2. PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN SCHÉMA RELATIONNEL
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Règles de passage: associations avec type entité faible
Une entité faible est toujours identifiée par rapport à une autre entité. C’est le cas par exemple de
l’association en Cinéma et Salle (voir chapitre 3). Cette association est de type un à plusieurs car l’entité
faible (une salle) est liée à une seule autre entité (un cinéma) alors que, en revanche, un cinéma peut être
lié à plusieurs salles.
Le passage à un schéma relationnel est donc identique à celui d’une association 1- classique. On
utilise un mécanisme de clé étrangère pour référencer l’entité forte dans l’entité faible. La seule nuance est
que la clé étrangère est une partie de l’identifiant de l’entité faible.
Exemple 3 Voici le schéma obtenu pour représenter l’association entre les types d’entité Cinéma et Salle.
On note que l’identifiant d’une salle est constitué de l’identifiant du cinéma (ici on a considéré que le nom
du cinéma suffisiat à l’identifier), et d’un numéro complémentaire permettant de distinguer les salles au
sein d’un même cinéma. La clé étrangère est donc une partie de la clé primaire.
–Cinéma(nomCinéma, numéro, rue, ville)
– Salle (nomCinéma, no, capacité)
Règles de passage: associations binaires de plusieurs à plusieurs
Soit une association binaire n-m entre et .
1. On crée les relations et correspondant respectivement aux entités et .
2. On crée une relation pour l’association.
3. La clé de et la clé de deviennent des attributs de .
4. La clé de cette relation est la concaténation des clés des relations et .
5. Les propriétés de l’association deviennent des attributs de .
Exemple 4 Toujours à partir du schéma Officiel des spectacles, on obtient la table Rôle représentant
l’association entre les films et les acteurs.
– Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idMES, codePays)
– Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
–Role(idFilm, idActeur, nomRôle)
De même, on obtient une table Notation pour représenter l’association entre un internaute et les films qu’il
a notés.
– Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idMES, codePays)
– Internaute (email, nom, prénom, région)
– Notation (email, idFilm, note)
Les tables suivantes montrent un exemple de représentation de Rôle. On peut constater le mécanisme
de référence unique obtenu grâce aux clés des relations. Chaque rôle correspond à un unique acteur et à
un unique film. De plus on ne peut pas trouver deux fois la même paire (idFilm,idActeur) dans cette
table, ce qui n’aurait pas de sens. En revanche un même acteur peut figurer plusieurs fois (mais pas associé
au même film), ainsi qu’un même film (mais pas associé au même acteur).
idFilm titre année genre idMES codePays
20 Impitoyable 1992 Western 100 USA
21 Ennemi d’état 1998 Action 102 USA
La table Film