Dossier à l`usage des enseignants - Aquarium

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2010
www.aquarium-museum.be
www.helmo.be
Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège
Connais-tu les animaux de chez
nous ?
Dossier à l’usage des enseignants
Dossier entièrement réalisé par les étudiants en 1ère
année de la Haute Ecole Libre Mosane HELMo, section
pédagogique de Huy :
Mars 2010
Faites des Sciences et Découvrez les technologies … à l’Embarcadère du Savoir !
www.ulg.ac.be/sciences
10 > 16 mars 2008 dans le cadre du Printemps des Sciences
Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire
L’abeille
L’abeille est un insecte. Elle est de l’ordre des Hyménoptères et vient de la
superfamille des Apoïdes.
On compte deux types d’abeilles : les abeilles domestiques qui vivent en société
organisée au sein d’une ruche, et les abeilles sauvages dont le nid est construit
dans de vieux arbres ou, en hauteur, sur des rochers.
Les habitants de la ruche
La reine : elle peut vivre cinq ans. C’est la seule habitante à pondre des ufs. A
la belle saison, elle peut d’ailleurs en pondre de 2000 à 3000 par jour. Les ufs
fécondés donneront des ouvrières ou des futures reines et les non fécondés
engendreront des mâles. Cet insecte réduit sa ponte à l’automne pour s’arrêter
en hiver. Elle reste dans la ruche pendant que les ouvrières vont chercher les
aliments nécessaires à la fabrication du miel.
Les mâles (faux-bourdons) : ils ont une durée de vie de +/- six mois. Ils sont moins
nombreux et sont incapables de butiner. Ils sont nourris par les ouvrières. On les
repère grâce à leur forte taille et à leurs gros yeux. Ils ne possèdent pas de dard.
Ils meurent tous à la fin de l’été. Un mâle reste en vie tant qu’il n’a pas fécondé
une reine. Une fois sa mission terminée, il meurt.
Les ouvrières : à la belle saison, elles vivent +/- 47 jours. (22 à l’intérieur de la
ruche et 25 à l’extérieur). Elles sont plus velues et sont généralement de couleur
noir avec des rayures brunes orangées ou grises selon la race. Elles assurent les
travaux et le stockage des aliments dans la ruche pour la survie de toute la
colonie. Elles s’occupent de l’approvisionnement en matières premières telles
que l’eau, le nectar et le pollen, nécessaires à la fabrication du miel. On en
compte 40 à 80000. Durant la belle saison, elles ne cessent jamais de travailler.
La première reine à éclore sera la future reine de la colonie. L’ancienne aura
déjà quitté le nid avec un groupe d’ouvrières pour fonder une nouvelle colonie.
C’est l’essaimage. L’abeille vole et utilise un code secret pour prévenir ses
compagnes lorsqu’elle a découvert un massif de fleurs. L’ouvrière revient à la
ruche et exécute au-dessus de son rayon de miel, des scènes de danse soit
circulaires si la nourriture est proche dans un rayon de 80 m, soit en forme de 8 si
elle est plus éloignée.
On connaît de nombreux prédateurs de l’abeille comme la mésange, le lézard,
l’araignée, le frelon et la guêpe. L’abeille qui pique en se défendant signe son
arrêt de mort. En effet, en piquant, elle s’arrache une partie de l’intestin et
meurt mutilée.
Le Renard
Le renard est un mammifère carnivore. Il occupe divers milieux naturels comme
les côtes, les régions boisées, les montagnes, les déserts, mais avant tout les sites
ruraux. Il vit principalement dans un terrier qu’il a creusé lui-même ou qu’il a volé
à un autre animal. Le renard possède un museau long et pointu, des oreilles
dressées au-dessus de sa tête et une queue longue et touffue. Il mesure entre 60
et 90 centimètres et a une longueur d’environ 110 à 130 centimètres. Son
pelage est brun-roux et peut varier du jaune au brun. Son ventre et l’extrémité
de sa queue sont blancs. Le poids du renard peut atteindre 13 kilos (min 6). Il
s'adapte à beaucoup de situations. Sa fourrure change de couleur et
d'épaisseur en fonction du climat. Il sait nager pour pêcher une proie. Le renard
s'approche de plus en plus des villes car il y a de moins en moins de forêts.
Il possède un régime alimentaire très varié. En effet, il peut se nourrir de proies
animales (rongeurs, volatiles) comme de végétaux (baies, fruits) ou de déchets
ménagers, … suivant le milieu et la période auxquels il se trouve. Le renard,
attend la tombée de la nuit pour se glisser entre les herbes et ainsi être prêt à
agir. Presque tous les petits animaux doivent le craindre.
Dès l’âge de dix mois, la renarde est capable de se reproduire. Elle n’a qu’une
portée par an de 3 à 4 petits. Ceux-ci naissent vers la mi-mars dans un terrier
creusé par la mère. Lorsqu’ils abordent la troisième semaine, les renardeaux
commencent à consommer de petites proies. Le sevrage s'achève lorsque les
jeunes atteignent l'âge de 6 semaines. Ils resteront avec leur mère jusqu’à
l’automne pour apprendre à chasser vers six mois.
Le renard peut soit vivre solitairement, soit adopter un mode de vie
communautaire suivant la richesse du milieu dans lequel il se trouve. En effet,
lorsque les ressources alimentaires sont abondantes, il a tendance à vivre
essentiellement en groupe. Il peut former un groupe social hiérarchisé constitué
d’un mâle, d’une femelle dominante reproductrice et de plusieurs individus
d’un rang subalterne. Généralement, les renards dominés sont des femelles
reproductrices qui participent au ravitaillement et à l’élevage des petits.
On connaît peu d’ennemis naturels au renard. Cependant, le hibou grand-duc,
le loup, l’aigle royal, le chien ainsi que l’ours sont des prédateurs susceptibles
pour les renardeaux. La principale cause de mortalité chez le renard est
incontestablement la circulation routière. Néanmoins, la chasse et les maladies
(rage, gale) sont des causes non négligeables de décès.
Le saumon atlantique
Le saumon atlantique est appelé scientifiquement Salmo salar qui provient du
latin « salé ». Il fait partie de la classe des ostéichtyens (les poissons osseux) et de
la famille des salmonidés.
Le saumon est un poisson puissant au corps élancé et fusiforme. La robe du
poisson est de couleur métallique, ses flancs sont argentés, sont ventre est blanc
et son dos est bleuté et lance des reflets plus ou moins grisés. Il est considéré par
les pêcheurs comme le roi des poissons d’eau douce. Il a une taille moyenne
qui peut varier entre 50cm à 100cm, son poids varie entre 2 à 10kg. La durée de
vie d’un saumon est de 4 à 8ans.
Le saumon atlantique était présent à l’origine sur l’ensemble des cours d’eau
bordant la côte atlantique. Cependant après le 19ème siècle, la construction de
barrages a stoppé la migration du saumon et a fait disparaître ceux-ci dans la
plupart des bassins belges. C’est en 1987, qu’un projet en faveur de la
réimplantation des saumons en Belgique fit son apparition grâce au Ministre de
la Région wallonne et des Universités de Liège et Namur. Il y a eu beaucoup de
réintroduction de jeunes saumons étrangers qui depuis lors repeuplent peu à
peu nos cours d’eau.
C’est un poisson migrateur : le saumon naît en eau douce dans des eaux
courantes. Il descend jusqu’ à la mer où il vit parfois plusieurs années, puis il
retourne dans la rivière dans laquelle il est né pour se reproduire.
La zone de reproduction du saumon est appelé la fraie. Ce lieu est situé en
amont des rivières sur un fond de gros graviers. A la fin de l’automne, les adultes
forment des couples et creusent un nid à l’aide de violents mouvements de
queue. Après avoir déposé (femelle) et fécondé (male) les
ufs, ils les
recouvrent de graviers. C’est là que les
ufs passeront l’hiver pour se
transformer en larves au printemps. La femelle ne dépose que quelques milliers
d’ ufs. Après éclosion, les alevins vont rester dans le gravier et se nourrir de
leurs sacs vitellins. Les petits poissons, appelés tacons, vont demeurer plusieurs
années dans la rivière avant d’être aptes à rejoindre la mer.
Durant sa vie en mer, le saumon est un prédateur friand de petits poissons. Il
consomme des sprats, des petits harengs, des lançons, des crustacés, ainsi que
le calamar et la seiche. Durant sa période juvénile, en eau douce, il se nourrit
d’invertébrés.
La truite, qui adore les petits poissons est le principal prédateur du saumon
juvénile. Ensuite, à l’âge adulte il se fait chasser par le bec-scie, le martinpêcheur, la loutre, le vison, le goéland, le cormoran et l'homme.
Le crapaud
Le crapaud est carnivore. Il capture des araignées, fourmis, limaces, lombrics,
abeilles, scarabées, tritons, petites grenouilles et lézards ; c’est grâce à sa
langue qu’il les attrape. Comme il n’a ni dents, ni salive, il écrase sa victime
contre son palais, puis l’avale. Il lui arrive de manger ses propres jeunes.
Le crapaud vit dans les champs, les prairies, les parcs et les jardins. Dès le mois
d’octobre, il se réfugie sous la terre ou sous un tas de feuilles mortes pour
hiberner. Au début du mois de février, il rejoint l’étang pour se reproduire.
Quand il sort d’hibernation, le crapaud se dirige vers un étang (celui où il est
né). Le mâle arrive deux semaines avant la femelle et l’attire par des appels
(coassement plus long et plus lent). Quand la femelle arrive, elle est agrippée
par le mâle qui la serre contre sa poitrine. La femelle évacue dans l’eau un
chapelet gélatineux d’ovules que le mâle féconde aussitôt. La ponte demande
10 à 28 heures. Les parents n’accordent pas d’importance à leurs futurs petits.
L’ovule fécondé devient larve, têtard et enfin crapelet.
L’accouplement se passe de février à avril.
Nom : crapaud
Classe : batraciens
Sous classe : amphibiens
Poids : mâle, 10-50 g / femelle, 20-120 g
Taille : mâle, 7 cm / femelle, 13 cm
Espérance de vie : entre 7 et 10 ans
Prédateurs : la couleuvre à collier, le hérisson et certains oiseaux.
Morphologie
La fourmi
La fourmi est omnivore. Elle se nourrit d’insectes et d’invertébrés. Elle mord et tue
sa proie en l’empoisonnant grâce à l’acide formique qu’elle fabrique. Elle
l’emporte ensuite dans la fourmilière pour la partager. La fourmi aime aussi la
nourriture sucrée : le nectar et le miellat. Le miellat est produit par les pucerons.
Une colonie peut manger en un jour, un poids équivalent à celui d’une vache.
La maison des fourmis est la fourmilière. Les galeries de la fourmilière sont
souterraines. Plusieurs rôles y sont définis : la reine pond des
ufs, les mâles
fécondent la reine, les ouvrières construisent la fourmilière, les soldats protègent
la reine et défendent la fourmilière des prédateurs, les éclaireuses montrent le
chemin aux ouvrières. Les fourmis hibernent de novembre à mars.
En été, les fourmis quittent leur nid pour le vol nuptial, elles vont s’accoupler. Le
mâle meurt après fécondation. La femelle devient reine et recherche un endroit
au sol pour détacher ses ailes. La reine creuse ensuite un trou dans le sol pour
commencer un nouveau nid. Elle s’y enferme plusieurs mois jusqu’à ce qu’elle
ponde ses ufs. C’est elle qui décide de ce qu’elle va pondre, en fonction de
la nourriture. Les petits de la fourmi sont larves, puis cocons, puis nymphes.
Nom : fourmi
Classe : insecte
Poids : de 1 à 150 milligrammes
Taille : de 0,01 à 3 centimètres
Espérance de vie : de 40 à 60 jours
Prédateurs : les fourmillons, les pics-verts et les porcs-épics.
Morphologie
Chauve souris
La chauve-souris est un mammifère volant, elle est la seule espèce de ce genre.
Elle vole grâce à des membranes qui réunissent ses pattes à son corps. Elle peut
également marcher mais moins habillement.
Les activités de la chauve-souris se passent de nuit. Elle se repère dans la
noirceur grâce à un cri très aigu qui lui revient lorsqu’il percute un obstacle.
Ceci la renseigne sur la distance entre elle-même et l’obstacle, ce qui lui
permet d’éviter de se cogner. Cette vie nocturne, lui procure l’avantage d’être
moins confrontée aux concurrents pour la nourriture. Elle se nourrit
principalement d’insectes en grosse quantité car elle peut en capturer
beaucoup en peu de temps (elle mange le quart de son poids en insectes).
La chauve-souris vit en bande d’une dizaine de femelles pour un seul mâle.
L’accouplement a lieu avant l’hibernation (celle-ci se fait dans les zones
tempérées)
Mais c’est seulement à son réveil au printemps que la fécondation se produira.
La période de gestation est longue (45 jours et plus). Le jour de la naissance, la
femelle s’accroche avec ses 4 doigts au plafond et déploie sa queue. Ce qui
empêche le petit de tomber. Le bébé naît nu et aveugle, il pèse 2 grammes (ce
qui est lourd pour une maman qui en pèse 8 de plus seulement). À sa sortie il
glisse le long de la fourrure de sa mère et s’accroche à son téton. Elle n’a qu’un
seul petit par année. De plus, le petit se développe très lentement.
Vu que les femelles vivent en groupe, une sorte de communauté se crée. Une
mère ne quitte jamais son petit sauf pour aller chercher de la nourriture.
Lorsqu’elle revient, elle nourrit un petit mais ce n’est pas toujours le sien. Les
chauves-souris s’occupent donc également des autres petits du groupe.
Par contre pour la chauve-souris oreillarde, la saison des amours se passe en
automne. Dans ce cas, une femelle s’accouple à plusieurs mâles. Quelques
jours plus tard, elle s’installe dans une grotte ou une cave pour y passer l’hiver.
Elle est accrochée au plafond par ses pattes arrières avec la tête en bas.
L’espérance de vie de la chauve-souris est de 20 à 30 ans, c’est une longévité
exceptionnelle. C’est d’ailleurs grâce à cela que leur nombre reste stable
malgré la mortalité des petits.
Le triton
Tout d’abord, il faut savoir que le triton fait partie de la famille des salamandres,
c’est donc un animal amphibien. Sa peau est rugueuse, ce qui le différencie
des salamandres. Il ressemble à un petit lézard.
Taille : mâle, 6 à 10 cm / femelle, 7 à 12 cm
Poids : 2 – 5g
Espérance de vie : 5 à 15ans
Bruit de l’animal : coassement et sifflement
Nom du petit : larve
Statut de protection : espèce menacée et protégée par la loi dans tous les
pays. Aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, ces espèces sont
considérées comme rares.
Il y a quatre sortes de tritons chez nous :
1) Le triton à crête :
Il arbore différentes couleurs : jaune, gris et noir. Il aime les mares profondes et
permanentes, bien ensoleillées et riches en végétation. Pendant sa vie terrestre,
il est lent et passe la journée à l’abri sous les pierres ou dans les trous. Au
printemps, il migre vers les milieux aquatiques où il se déplace et nage avec
beaucoup de facilité. Pour ce qui est de la reproduction, la femelle pond 200 à
300
ufs de 2mm de diamètre, ceux-ci sont déposés sur des feuilles. Après 2
semaines, les larves sortent des ufs. Et après 3 mois, ces dernières rejoignent la
terre ferme. Pour son alimentation à terre, le triton se nourrit de vers, de limaces
et d’insectes. Dans l’eau, il s’alimente de larves de tritons, de vers, de têtards et
d’insectes aussi. C’est un animal vorace.
2) Le triton alpestre :
Ces couleurs oscillent entre le blanc, le jaune et le gris. Il vit dans les biotopes
proches de l’eau (vallée avec ruisseaux, forêts de feuillus avec mares et fossés).
Il préfère les eaux froides et on l’aperçoit souvent dans les points d’eau artificiels
(mares de jardins, abreuvoirs, ornières). Sa vie est essentiellement aquatique et
quand il sort, pendant la journée, il s’abrite dans les cachettes humides. Pour se
reproduire, le mâle dépose au fond de l‘eau un paquet de cellules séminales
que la femelle introduit dans son cloaque. Cela prend plus ou moins du temps
(cela dépend de la température de l’eau), pour que les spermatozoïdes
atteignent les ovaires et que la fécondation ait lieu. La ponte peut durer
plusieurs semaines. Il mange des limaces, des araignées, des cloportes, des
larves sur terre, et dans l’eau des crustacés, des insectes, des larves et des
têtards.
3) Le triton vulgaire (ponctué ou lobé) :
Celui-ci préfère les milieux ouverts aux milieux boisés. Il vit plutôt en plaine près
des habitations (mares de jardins) et rarement en altitude. Il cherche les plans
d’eau peu profonds ensoleillés ou les plans d’eau des carrières. Il aime les eaux
calcaires. Sur terre, il est actif mais très craintif, il pousse un cri quand on le saisit.
En journée, il se cache sous les pierres, les tas de bois, les planches, dans la
mousse ou dans les fentes des murs. Le triton ne retourne à l’eau que quand il
est capable de se reproduire, cela se fait au bout de 3 ans ou du moins lorsqu’il
a atteint la maturité sexuelle. Son repas est souvent constitué de larves,
d’insectes, de mollusques et de crustacés.
4) Le triton palmé :
Il est particulier avec une pointe au bout de sa queue, il a également des
palmures entre les doigts postérieurs. Sa place se trouve surtout dans les eaux
acides et demande des eaux très pures. Il vit à proximité des plans d’eau pour
assurer sa reproduction aquatique et regagne ensuite la terre ferme. Le jour, il
reste caché sous les pierres, les souches et ne sort que le soir quand l’air est plus
humide. La pointe et les palmures sont des caractéristiques physiques du mâle
en période nuptiale. Sa reproduction est la même que pour les autres espèces
de tritons. Le triton palmé se nourrit essentiellement de mouches, de moustiques
et de petits animaux vivants au ras du sol.
L’hibernation est égale aux 4 espèces, elle se passe d’octobre à mars.
La chouette
La chouette est un rapace nocturne que l’on confond souvent avec le hibou.
Pourtant, ils n’ont aucun lien de parenté. Ils font juste partie de cette même
famille, les rapaces nocturnes. La différence majeure entre le hibou et la
chouette est que le hibou a de petites touffes de plumes de chaque côté de la
tête (les aigrettes). Le hibou a aussi tendance à être totalement nocturne alors
que la chouette se balade aussi le jour. Par contre, elle chasse exclusivement la
nuit.
Il existe différentes sortes de chouette en Belgique.
-
La chouette Chevêche qui fréquente les zones agricoles : champs,
pâtures, herbages, … à condition d’y trouver des vieux arbres.
La chouette Tengmalm que l’on retrouve dans les massifs conifères, dans
les forêts mélangées, de préférence dans les régions basse et moyenne
montagne et dans les zones au climat assez froid.
La chouette Effraie : on la retrouve dans notre voisinage, il n’est pas rare
de la rencontrer même en pleine ville.
La chouette Hulotte : elle vit partout où il y a des grands arbres feuillus ou
conifères, parcs, en bordure ou à l’intérieur des villes, à proximité des
espaces verts,…
Les chouettes qui ont la plus grande envergure sont les Hulottes (95/100cm),
celles qui les suivent sont les Effraies (91/95cm). En vol, la silhouette des
chouettes Hulottes restent trapues. Leurs ailes sont arrondies et plus courtes que
celles de l’Effraie. Elles arquent ses ailes vers le bas quand elles planent. Les
chouettes Chevêches et les chouettes Tengmalms ont plus ou moins la même
envergure entre 50/55cm, elles ont aussi la même masse, à peu près 170
grammes.
Elles mangent toutes des petits mammifères, des petits rongeurs, des oiseaux,
etc. La chouette Effraie avale en entier ses proies. Par contre, la chouette
Hulotte les tue en un coup de bec sur la tête, puis les avale. Et pour digérer, les
chouettes rejettent de petites pelotes. Ces petites pelotes, on les retrouve
souvent en-dessous des arbres.
La chouette Chevêche pond de 4 à 8 ufs dans son nid, et couve pendant 26
à 28 jours. Les poussins naissent couverts d'un duvet épais et sont nourris
d'insectes et de petits vertébrés. Ils sont capables de voler et de quitter le nid
après 28 à 35 jours.
La saison des amours de la chouette de Tengmalm commence en mars. Vers la
mi-avril, elle recherche un endroit pour nicher afin de pondre 4 à 6 ufs qu'elle
ne couve que durant 25 à 31 jours. Les jeunes quitteront le nid un mois après
l'éclosion et n'y reviendront plus.
La chouette Effraie peut nicher jusqu'à 3 fois dans l'année. La femelle couve de
30 à 32 jours pendant que le mâle chasse pour la nourrir. Les jeunes quittent le
nid après 55 jours environ, parfois même davantage ; ils sont nourris par les deux
parents. Dès qu'ils sont capables de voler, ils se dispersent dans les environs.
La chouette Hulotte pond 3 ou 4 ufs, qu'elle couve pendant 28 à 30 jours. Le
mâle s’occupe du ravitaillement de la femelle et des jeunes. Ceux-ci quittent le
nid à 5 semaines environ, mais sont nourris jusqu’à l’âge de 2 ou 3mois par les
parents.
Les principaux prédateurs pour les Chevêches et les Tengmalms sont l’autour, le
grand-duc, l’écureuil et la martre. Pour la chouette Effraie, les chocs de voitures
ou contre les fils électriques, les produits toxiques qui empoisonnent les
insectivores sont plusieurs dangers qui la menacent.
Classification :
Espèce Règne Embranchement Classe
Ordre
Famille
Genre
Canidé
Vulpes
Renard
Animaux
Vertébré
Mammifère Carnivore
Fourmi
Animaux
Vertébré
Insecte
Chauve
souris
Animaux
Vertébré
Mammifère Insectivore
Vespertilionidé
Triton
Animaux
Vertébré
Amphibien
Urodèle
Ambistomatidae Triturus
Abeille
Animaux
Arthropode
Insecte
hyménoptère
Apoïde
Apis
Saumon
Animaux
Vertébré
Poisson
Salmoniforme
Salmonidé
Salmo
Chouette
Animaux
Vertébré
Oiseau
Strigiforme
Strigidé
Tyto
Crapaud
Animaux
Vertébré
Amphibien
Anoure
Buforidae
Bufo
Hyménoptère Formicidé
Formica
Oreillard
Lexique
Hyménoptères :
Ordre d’insectes caractérisés par quatre ailes membraneuses transparents (abeilles ou fourmis).
Apoïdes :
Insectes venant de la famille des hyménoptères.
Dard :
Organe pointu et creux de certains animaux servant à piquer l’adversaire et à lui inoculer un
venin.
Vivipare :
Se dit d’un animal dont l’ uf se développe complètement à l’intérieur de l’utérus maternel, de
sorte qu’à la naissance le nouveau né peut mener une vie autonome.
Salmonidé :
Famille de poissons téléostéens, au corps oblong et écailleux, vivant dans les eaux pures et
rapides et se nourrissant de proies animales (saumon, truite, omble, …). On dit aussi
salmoniformes.
Alevins :
Jeunes poissons destinés au peuplement ou au repeuplement des rivières et des étangs.
Sac vitellin :
Membrane qui entoure l’ovule fécondé.
Sprat :
Petit poisson de l’Atlantique, voisin du hareng, qui se mange surtout fumé.
Lançon :
Poisson au corps effilé, appelé anguille de sable.
Acide formique :
Acide qui existe dans les orties, le corps des fourmis, etc.
Salamandre :
Amphibien modèle de l’Europe ayant la forme d’un lézard.
Amphibien :
Vertébré à larve aquatique munie de branchies, à peau nue et à température variable.
Rapace :
Oiseau carnivore à bec crochu et à griffes fortes et recourbées, chasseur diurne ou nocturne.
Bibliographie
•
GUILLEAUME C., Les batraciens et les reptiles, De Boeck, classes vertes,
Reconnaître…, pp 18 à 21
•
http://www.bestioles.ca/batraciens/tritons.html
•
http://www.bestioles.ca/mammiferes/chauve-souris.html
•
http://fourmis.faq.free.fr/
•
http://tpefourmis.wifeo.com/images/fourmi11.jpg
•
L’univers des animaux, Ed. Atlas
•
http://www.aujardin.info/fiches/crapaud_commun.php
•
Fascinant des animaux, Vol.1, Ed. Atlas
•
Animaux de tous les pays, Horackova Jana, Prague, 1982, Ed. Gründ
•
Mon beau livre des animaux, De Jong Meindert, Ed. Chantecler
•
Mégascope nature (quand la nature nous étonne) Nathan
•
Au fil des saisons. Éd. Fleurus
•
A la découverte d'une société hors du commun: L'abeille Michel Palumbo
•
La vie en vert, une ruche au jardin, Henry Clément Rustica éditions
•
http://www.ulb.ac.be/inforsciences/quandseraigrand/docs/rapace2.pdf
•
www.chouettalors.com/effraie.htm
•
www.oiseau-libre.net/Oiseaux/Espces/chouette-hulotte.html
•
http://www.bestioles.ca/mammiferes/chauve-souris.html
•
La vie sociale des animaux, Artiscope, n°18, Vivre seul ou en groupe, p. 9
•
http://www.saumon-meuse.be/poissons/saumon_atlantique.html
• http://www.dfo-mpo.gc.ca/regions/central/pub/factsheets-feuilletsinfosogla-rglo/atlanticsalmon-saumonatlantique-fra.htm
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