Spécimens naturalisés ou artefacts : Quelles conséquences sur la

L’hiver dernier, une petite fille, sortant de la Grande Galerie
de l’Évolution, s’exprima ainsi devant sa maman : « tu viens
Maman, on va voir les vrais animaux maintenant ! »
Après questionnement, il s’est avéré que les « vrais » ani-
maux dont parlait cette enfant étaient ceux présentés dans
la ménagerie. Bien que 90 % des spécimens de la Grande
Galerie soient authentiques, ils peuvent parfois être perçus
différemment par le public. Qui dit authentique, qui dit
naturalisé, n’implique donc pas forcément dans l’esprit des
visiteurs la véracité qui émane des animaux vivants.
À côté des spécimens authentiques, de nouveaux objets pren-
nent place, de plus en plus fréquemment, au sein des musées.
Fabriqués spécifiquement pour agrémenter le discours de l’ex-
position, choisis par les concepteurs, les artefacts (1) viennent
en complément ou en remplacement des objets naturels (2).
Quelles conséquences ce procédé muséologique va-t-il en -
traîner dans l’esprit des visiteurs qui, pour nombre d’entre
eux, viennent au musée pour voir du « vrai »?
L’évolution des présentations
Un grand changement est observé au niveau de la présenta-
tion et de l’attitude données aux spécimens naturalisés.
Autrefois présentés sur socle, l’allure plus ou moins raide,
l’attitude souvent caricaturale (3), les animaux naturalisés
ont aujourd’hui une attitude plus proche de la réalité,
qu’agré mente souvent une mise en situation. Sans pour
autant être installés au sein de dioramas, leur milieu na -
turel n’en est pas moins présent, souvent suggéré par une
ambiance sonore ou lumineuse.
L’hypothèse de l’efficacité « médiatique »
des spécimens authentiques
Les animaux naturalisés offrent de grandes perspectives
d’apprentissage pour ceux qui savent les observer. Au-delà
de leur aspect esthétique, ces spécimens, par la proximité
qu’ils permettent, rendent les informations parfois plus fa -
ciles d’accès que les animaux vivants. Les visiteurs peuvent
ainsi découvrir à la fois les tailles et formes réelles des ani-
maux, mais aussi les textures de leurs peaux et phanères.
Taxidermie 61
Spécimens naturalisés ou artefacts :
Quelles conséquences sur la médiation muséale ?
Karine Langloÿs *
* Karine Langloÿs est doctorante en Muséologie à la
Grande Galerie de L’Évolution, Muséum national
d’Histoire naturelle
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
75005 Paris
téléphone + 33 1 40 79 39 68
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Nature vive
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Photo : © K. Langloÿs
Pourtant, ces spécimens morts, à l’allure si vivante, ne font
pas l’unanimité. Souvent, ils provoquent chez les personnes
qui les observent dégoût ou admiration. Tour à tour atten-
drissants ou effrayants, ils n’en finissent pas de se rappeler
à nous comme d’anciens vivants. Qu’on les aime ou qu’on les
déteste, ils ont l’avantage de ne laisser personne indifférent.
Mais que sont-ils, si ce n’est l’enveloppe de ce qu’ils ont été ?
Simples apparences de vie, sortis de leur contexte naturel,
sont-ils encore capables de délivrer aux visiteurs des infor-
mations de nature à satisfaire leurs attentes ?
On peut faire l’hypothèse que les spécimens authentiques
sont ceux qui possèdent le plus d’intérêt en termes de média-
tion, mais ce n’est pas si simple. L’emploi d’animaux natura-
lisés n’est pas toujours aisé et leur usage suscite différents
problèmes. Si les visiteurs peuvent être réticents, voire her-
métiques, face à ce moyen de médiation, ce ne peut être la
seule cause de son rejet. Cette difficulté à employer le « vrai »
est due à plusieurs autres raisons.
Des raisons d’utiliser des substituts
Quand il s’agit de faire sens au sein d’un discours d’exposi-
tion, les objets authentiques présents en collection ne répon-
dent pas forcément aux critères essentiels à la compré -
hension du message. Si l’original ne permet pas de porter le
discours qui doit être délivré, le remplacer par un artefact
peut être envisagé.
Dans le registre de la conservation, il peut y avoir une cer-
taine réserve de la part du responsable des collections à prê-
ter un animal pour une exposition. Les conditions d’expo -
sition (lumière, humidité…) sont particulièrement strictes,
afin que l’animal présenté ne subisse aucun désagrément.
La négociation concernant le prêt de ces spécimens, considé-
rés pour nombre d’entre eux comme appartenant à des col-
lections non renouvelables, peut ainsi être difficile.
D’autre part, dans le cas de spécimens contemporains, les
lois nationales de protection et la Convention de Washington
réglementent l’acquisition de certaines espèces protégées.
Dans d’autres cas, ce sont les associations de protection de la
nature qui refusent la présentation au public de collections
naturalisées. Ce fut le cas à la Maison de l’Oiseau et du
Poisson (51, Outines) qui, sous la pression de la Ligue pour
la Protection des Oiseaux, a fait le choix de ne présenter à
ses visiteurs que des animaux en résine.
La volonté d’introduire des artefacts peut également être
contrainte par un manque au niveau des collections. Ainsi,
on voit apparaître dans les musées des reconstitutions d’oi-
seaux disparus, permettant de découvrir l’animal qui n’exis-
te plus. De nouveaux objets muséologiques, comme de gros-
ses mouches en résine plastique, font également leur appa -
rition. Tous les moyens techniques sont bons pour montrer
au visiteur ce qu’il ne peut pas voir à l’œil nu.
La conception d’une exposition itinérante peut, elle aussi,
conduire à l’utilisation d’objets artificiels, copies des objets
originaux. Il est vrai que certaines collections sont diffici -
lement transportables, les voyages et les déménagements
successifs étant susceptibles de les endommager.
Des artefacts dans les collections ?
Cadré pour appuyer un discours particulier, l’objet artificiel
peut prendre dans un second temps une nouvelle orien -
tation. Objet porteur de sens, témoin de l’état des connais-
sances et des méthodes de médiation utilisées, il illustre éga-
lement une période de la démarche muséologique. En plus de
son rôle de témoin historique, il est en règle générale utilisé
en réponse à des besoins précis.
On a dénombré dix-sept situations impliquant l’usage de
faux, d’une part en énumérant les circonstances d’usage ren-
contrées dans les muséums visités, d’autre part en com -
plétant cette première approche par les expériences de
concepteurs interrogés en entretien. Ces différents usages se
partagent en deux catégories : la première de ces catégories
justifie l’usage de faux pour des questions de nécessité, la
seconde pour des raisons de simplicité.
62 Taxidermie
Les dix-sept points justifiant l’usage de faux dans une exposition
Par nécessité Par simplicité
(Le même résultat pourrait être obtenu
avec des animaux naturalisés)
Pallier des manques au niveau • Donner à voir l’apparence
des collections d’un animal, d’une plante
• Préserver les originaux • Suggérer la réalité avec une mise
en scène de l’attitude de l’animal
• Donner à voir Mimer la réalité avec une mise en
Agrandissement, rétrécissement,
espace de l’animal dans son milieu
simplification, mise en transparence
• Donner à percevoir • Reconstituer des scènes de vie
Des objets que les non voyants Prédation, reproduction…
pourront toucher
• Démontrer, donner une explication • Montrer des animaux qui
Par les présentations d’écorchés
se cachent
par exemple
• Expliciter un concept
• Présenter une évolution
Présenter les différents stades
d’évolution d’une plante en
complétant les manques de la collection
par des moulages ou des reconstitutions
• Représenter de façon plausible
des organismes imparfaitement connus
• Re-créer un animal ayant vécu
dans le passé
• Saisir moins, ne pas choquer
• Protéger la nature, pour des raisons
politiques ou déontologiques
• Limiter l’entretien
Par rapport aux collections naturelles
Il n’y a pas d’opposition vrai/faux
De nombreuses visites de musées nous ont permis de déter-
miner que tout objet se situe dans un continuum allant de
l’objet pleinement authentique jusqu’à l’objet totalement
fabriqué. L’existence même de ce continuum fait que l’on ne
peut opposer l’artefact au naturel. Les visiteurs ont même
parfois du mal à distinguer le vrai du faux au niveau des col-
lections qui leur sont présentées, ces objets s’intégrant sou-
vent parfaitement au sein du discours d’exposition.
Quand il prépare une exposition, le concepteur a diverses
possibilités de choix, mais peut estimer qu’un substitut va
mieux faire passer le message qu’un original. Cependant,
user du faux, substituer l’original par de l’artificiel, peut être
risqué. Que se passe-t-il, en effet, dans l’esprit des visiteurs
quand les objets authentiques sont remplacés par des arte-
facts ? L’usage de tels objets est-il susceptible d’inférer de
fausses interprétations ? Induit-il une viation des
concepts ? Nuit-il à la véracité du discours ?
À partir du moment où ce choix est délibérément fait par les
concepteurs, il est intéressant d’étudier ses conséquences
sur la compréhension de l’objet par les visiteurs.
Le problème de la perception par les visiteurs
Des évaluations, prenant en compte des situations muséales
précises, ont été réalisées sur le public de la Grande Galerie
de l’Évolution. Elles ont révélé les avantages mais aussi les
inconvénients de l’utilisation d’artefacts, notamment vis-à-
vis de la compréhension des messages délivrés par les
concepteurs.
Un choix a été fait de quatre situations supposées illustrer
deux cas « tranchés » au sein du continuum : deux spécimens
authentiques et deux substituts dont on pense qu’ils pour-
raient être perçus diversement.
La girafe tachetée de la Caravane africaine est une pièce de
collection ancienne, mais qui a été très bien restaurée. On
fait l’hypothèse qu’il semble difficile de se tromper sur sa
nature. C’est l’animal « empaillé » classique, tel qu’il est
connu du public.
Il n’en est peut-être pas de même pour
l’hippopotame qui côtoie la girafe dans la
Savane. Il s’agit également d’une pièce de
collection ancienne, mais la restauration
de sa peau laisse apparaître une texture
plus lisse, plus brillante, pouvant donner
une impression de matière plastique
(sans doute due à l’effet du vernis). On
fait l’hypothèse que son caractère natura-
lisé est perçu moins spontanément par les
visiteurs que dans le cas de la girafe.
À entendre les commentaires spontanés
des visiteurs, la reconstitution en résine
du requin pèlerin du milieu pélagique
semble particulièrement réaliste. On fait
l’hypothèse que sa texture et sa couleur le
font passer pour vrai auprès d’un certain
nombre de visiteurs.
À l’inverse, par son aspect et sa texture, la reconstitution en
résine du calmar géant, située dans le milieu abyssal, ne
devrait pas laisser planer le moindre doute sur sa nature.
Ces hypothèses ont été testées par la question directe
«S’agit-il d’un véritable animal ? ».
Taxidermie 63
S’agit-il d’un véritable animal ?
Vrais spécimens Substituts
Girafe tachetée Hippopotame Requin Calmar
(20) (20) (20) (20)
Oui NSP Non Oui NSP Non Oui NSP Non Oui NSP Non
17 12 7211 4115 0020
conclusions
Vrai qui fait vrai Vrai qui paraît Faux qui passe Faux qui ne
pour presque tout faux aux yeux parfois pour vrai, trompe personne
le monde d’une majorité qui crée un doute
!!(( !(" #
&#"!
(NSP = Ne sait pas)
Photo : © K. Langloÿs
Ce tableau récapitulatif corrobore le partage en différentes
catégories puisque les résultats obtenus vont dans le sens
des hypothèses énoncées. Pour simplifier les idées, ces qua -
tre situations peuvent être schématisées ainsi :
- Le vrai qui fait vrai
- Le vrai qui fait faux
- Le faux qui fait vrai
- Le faux qui fait faux
Les deux colonnes extrêmes représentent les animaux res-
semblant à ce qu’ils sont effectivement (vrai qui fait vrai et
réciproquement faux qui fait faux). Pour le calmar géant,
c’est radical. C’est bien un faux pour les 20 visiteurs
inter rogés. La girafe, quant à elle, laisse trois per-
sonnes perplexes, mais c’est assez peu comparé aux
17 qui ont repéré son caractère naturalisé.
Les deux catégories du milieu, regroupant les objets
qui ne ressemblent pas à ce qu’ils sont réellement, sus-
citent des réponses différentes. Si le cas du requin est
intéressant, 1/5 des personnes l’ont pris pour vrai,
celui de l’hippopotame est assez surprenant. En effet,
plus de la moitdes personnes interrogées l’ont qua-
lifié d’artificiel, ceci bien qu’il soit plongé au sein d’au-
tres animaux au caractère naturalisé plus évident.
Réception juste de l’intention
Cette première question a permis de percevoir que, quelle
que soit la nature d’un objet, des visiteurs peuvent être
trompés. Reste à déterminer si cela peut avoir une incidence
sur leur compréhension du message.
Outre la controverse vrai/faux, l’enquête a abordé
une quinzaine de questions structurant des entre-
tiens dirigés (4). En particulier, trois interrogations
ont paru importantes à cerner pour éclairer le pro-
blème de la bonne médiation :
- La perception de l’utilisation de l’objet naturel ou
reconstitué
- La nécessité du choix du concepteur
- Le message délivré
La perception par le visiteur de l’utilisation d’un objet
au sein d’une exposition, que ce dernier soit naturel ou
artificiel, est dans la majeure partie des cas plutôt positive. En
effet, le visiteur est globalement satisfait de l’usage qui est fait
soit d’animaux naturalisés, soit d’animaux reconstitués.
Si les avis sont tranchés dans le cas d’animaux faux (c’est
«bien » ou « pas bien »), les animaux naturalisés sont plus
souvent source d’hésitation dans l’esprit des visiteurs.
Certaines personnes n’ont pas d’avis défini les concernant.
Une interrogation récurrente porte en effet sur le fait d’avoir
prélevé dans la nature puis tué les animaux exposés. Ces
personnes hésitantes sont regroupées dans une catégorie
appelée Mitigé.
Les visiteurs pensaient-ils que les concepteurs devaient faire
ce choix de présentation bien qu’un certain nombre ait émis
des doutes concernant le prélèvement des espèces dans la
nature ? Ce choix a été considéré comme bon, que l’animal
soit vrai ou faux d’ailleurs, par la majorité des personnes
interrogées.
Le message général délivré par les concepteurs de la Grande
Galerie reflète deux intentions capitales et récurrentes.
D’une part, le thème de milieu dans lequel l’animal évolue,
d’autre part celui de diversité qu’évoque la présence de l’ani-
mal au sein des nombreuses autres espèces. Ces deux thè-
mes ont été largement cités par les visiteurs interrogés, mais
de manière non systématique. Le total des réponses relaté
sur le tableau n’est pas égal à 20, les visiteurs ayant pu citer
les deux messages retranscrits ou aucun.
Si l’idée de milieu est bien attachée aux animaux naturalisés
de la Savane, elle est loin d’être étrangère au calmar (13 per-
sonnes interrogées sur le calmar ont cité le milieu et 14 pour
l’hippopotame). Il est possible que certains animaux, dans
64 Taxidermie
!( !(" #
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Photo : © K. Langloÿs
Perception de l’utilisation de l’objet naturel/reconstitué
Vrai Faux
Qui fait vrai Qui fait faux Qui fait vrai Qui fait faux
Girafe tachetée Hippopotame Requin Calmar
(20) (20) (20) (20)
Bien Mitigé Bien Mitigé Bien Pas bien Bien Pas bien
14 6 16 4 19 1 17 3
Le choix du concepteur était-il nécessaire ?
Vrai Faux
Qui fait vrai Qui fait faux Qui fait vrai Qui fait faux
Girafe tachetée Hippopotame Requin Calmar
(20) (20) (20) (20)
Oui NSP O&N Non Oui NSP Non Oui NSP O&N Non Oui NSP Non
16 12116 1317 120 17 21
(O&N = Oui et Non)
les représentations des visiteurs, soient plus porteurs de
l’image du milieu que d’autres.
Au contraire, des animaux inhabituels, provoquant l’étonne-
ment et n’ayant pas de milieu associé, conduiraient plus à la
notion de diversité. On remarque, en effet, que la diversité
est davantage ressentie avec des animaux plus exceptionnels
(calmar, requin) qu’avec ceux de la Savane (girafe et hippo-
potame), beaucoup plus communs.
L’usage de faux, au sein d’une exposition, est bien accepté.
Le choix du concepteur est compris par la plupart des visi-
teurs et le message semble passer dans la majorité des cas.
Cependant, si on présente des artefacts au sein d’un mélan-
ge naturel/artificiel, faire connaître aux visiteurs ce qui est
vrai de ce qui ne l’est pas en créant une cohérence est essen-
tiel. André Desvallées (1992) parle même à ce propos de
«l’honnêteté de distinguer l’authentique du substitut ». Nous
pensons qu’au-delà de cette honnêteté, il en va de la com-
préhension future des visiteurs amenés à visualiser l’objet
artificiel là ils ne s’attendraient pas à le rencontrer.
L’exemple du calmar géant situé au niveau marin de la
Grande Galerie de l’Évolution illustre les précautions qui
doivent être prises quand on utilise du faux dans un musée
d’Histoire naturelle.
Un cas concret : l’exemple du calmar géant
de la Grande Galerie
Le cas du calmar géant a été très intéressant à analyser. Son
étude approfondie a révélé des aspects inattendus de la rela-
tion du visiteur à ce type d’objet.
Sur les 20 personnes interrogées devant le calmar géant, 14
ont, à un moment ou à un autre de l’entretien, émis un doute
sur l’existence d’un calmar de cette taille-là, et pas seu-
lement quand on leur demandait : « […] Et puis est-ce
qu’il en existe de cette taille ? Voilà la question ».
Cinq autres personnes ont affirmé qu’il n’existait pas,
tout simplement. L’une d’entre elles n’a pas compris
que puisse être présenté un animal imaginaire, alors
que l’essentiel des spécimens exposés représente des
animaux qui existent : « Moi je dis que ça n’a rien à voir
parce que c’est que des animaux, c’est pas des ani-
maux imaginaires. [Ça vous choque qu’on utilise ce
genre d’objet ?] Non ».
Si l’on regroupe ces deux catégories, la présence du cal-
mar devient énigmatique pour les 3/4 des personnes. Le
fait que le calmar géant soit un animal peu connu n’est évi-
demment pas étranger aux doutes qu’il suscite dans l’esprit
des visiteurs et pourtant 5 personnes se disent prêtes à faire
confiance au musée. Parmi ces personnes, on en remarquera
une qui cite trois fois de suite le musée comme source sûre…
(« […] J’espère, si je fais confiance aux gens du Muséum
[…] ») et qui n’émet donc par conséquent pas de doutes sur
l’existence du calmar, comme si elle devait s’en convaincre
elle-même.
Certains, au contraire, vont même jusqu’à qualifier le cal-
mar de fiction, ou encore d’animal imaginaire :
«[…] Je ne pense pas que ça existe comme ça, tout au moins
maintenant, il faut maintenant que je regarde si c’est vrai ou
pas, mais je pense que c’est une fiction […] ».
« […] à moins que ce soit une combinaison de plusieurs..., le
résumé de plusieurs animaux, c’est-à-dire que c’est vrai on
voit des choses... bon j’ai fait de la pêche sous-marine dans
ma jeunesse, c’est vrai qu’on voit des animaux dans les fonds,
Taxidermie 65
")( !(" ""
'&#"!
Photo : © K. Langloÿs
Message délivré
Vrai Faux
Qui fait vrai Qui fait faux Qui fait vrai Qui fait faux
Girafe tachetée Hippopotame Requin Calmar
(20) (20) (20) (20)
Milieu Diversité Milieu Diversité Milieu Diversité Milieu Diversité
17 3 14 489 13 7
1 / 7 100%

Spécimens naturalisés ou artefacts : Quelles conséquences sur la

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