TABLE DES ANNEXES EXEMPLE DE DÉCOMPOSITION SPECTRE DE TROIS INSTRUMENTS À VENT SUR LA NOTE FA3 BATTEMENTS ENTRE DEUX SONS FONDAMENTAUX EXEMPLES DE BATTEMENTS ENTRE HARMONIQUES DE DEUX SONS COÏNCIDENCES DES HARMONIQUES D'UN SON AVEC LES HARMONIQUES DE SONS À L'OCTAVE, LA QUINTE, LA QUARTE, LA TIERCE MAJEURE OU LA TIERCE MINEURE HYMNE "UT QUEANT LAXIS" EXEMPLES DE TRANSPOSITIONS DANS LE SYSTÈME PYTHAGORICIEN EXEMPLES DE TRANSPOSITIONS DANS LE SYSTÈME ZARLINIEN ACCIDENTS À LA CLÉ DANS LES TONALITÉS MAJEURES ET MINEURES LONGUEURS DE CORDES ET FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE ½ POSITIONS DES FRETTES DU MANCHE DE LA GUITARE INTERVALLES ENTRE NOTES DES ÉCHELLES DE PYTHAGORE, DE ZARLINO ET DU TEMPÉRAMENT ÉGAL CLASSIFICATION DES INTERVALLES ENTRE NOTES DE L'ÉCHELLE DE PYTHAGORE, DE L'ÉCHELLE DE ZARLINO ET DE L'ÉCHELLE DIATONIQUE DU TEMPÉRAMENT ÉGAL TABLEAU DES PRINCIPAUX INTERVALLES COMPARAISON GRAPHIQUE DES GAMMES DIATONIQUES DE MODE MAJEUR DANS LES SYSTÈMES PYTHAGORICIEN, ZARLINIEN ET ÉGALEMENT TEMPÉRÉ FRÉQUENCES DES NOTES DE LA 3ième OCTAVE DANS DIFFÉRENTES ÉCHELLES INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES EXEMPLE DE DÉCOMPOSITION y = 2sin x + 3 1 sin 2x + sin3x + sin 4x 2 2 y = 2sinx y= 3 sin 2 x 2 y = sin3x y= 1 sin 4 x 2 SPECTRE DE TROIS INSTRUMENTS À VENT SUR LA NOTE FA3 Flûte 1 3 5 7 1 3 5 7 9 11 13 1 3 5 7 9 11 13 Hautbois Clarinette 15 17 BATTEMENTS ENTRE DEUX SONS FONDAMENTAUX Considérons deux sons de fréquences respectives N1 et N2 (N1 > N2). Leurs sons fondamentaux (premiers harmoniques) sont donc caractérisés par des fonctions sinusoïdales f1 et f2 ayant elles-mêmes pour fréquences N1 et N2 . Posons g = f1 + f2 . • Envisageons d'abord le cas où f1 et f2 sont en phase et de même amplitude a. On peut choisir l'origine du temps t pour que la phase commune soit nulle pour t = 0 . On aura donc : f1(t)=a×sin(2πN1 t) et f2(t)= a×sin(2πN2 t) . N + N2 N − N2 t × sin 2π 1 t . Transformons f1(t) + f2(t) en produit : g(t) = 2acos 2π 1 2 2 C'est de la forme g(t) = A×sin(2πN3 t) . N − N2 N + N2 Le premier facteur A est de fréquence 1 , et le second de fréquence N 3 = 1 . 2 2 Tout se passe comme si on avait affaire à un phénomène sinusoïdal de fréquence N3 mais dont l'amplitude varierait lentement en fonction du temps. Cependant, l'oreille n'étant sensible qu'à la valeur absolue de l'élongation, elle perçoit un son de fréquence "moyenne" N3 dont l'intensité varie avec une fréquence égale à N1 – N2 et non pas à la moitié de cette différence. On dit qu'il se produit N1 – N2 battements par seconde ; ils sont d'autant plus rapprochés que les fréquences N1 et N2 sont éloignées. Au-delà d'une dizaine de battements par seconde, l'oreille n'est plus sensible à ces variations trop rapides et les deux sons sont perçus séparément . Si N1 – N2 atteint une fréquence audible (une vingtaine ou une trentaine d'hertz), il apparaît un troisième son ayant cette fréquence, appelé son différentiel qui peut, d'ailleurs, être un peu désagréable (c'est quelquefois ce qui se produit lorsque deux flûtes ou deux sopranos émettent des sons aigus dont les fréquences sont séparées d'une tierce par exemple). Remarque : Le nombre de battements par seconde est rigoureusement égal à N1 – N2 , ce qui ne signifie pas que g ait une fréquence M égale à cette différence. Si N1 et N2 sont entiers, M est égale à leur p.g.c.d. Cet entier M est donc toujours un diviseur de N1 – N2 ; s'il est égal à cette différence, la fréquence de g est bien, dans ce cas, égale au nombre de battements par seconde. Si par exemple, N1 = 44 et N2 = 40, il y aura 4 battements par seconde et la fréquence de g sera elle aussi égale à 4, car c'est la valeur du p.g.c.d. de 44 et 40. Si N1 = 45 et N2 = 41, il y aura encore 4 battements par seconde, mais comme 45 et 41 sont premiers entre eux, la fréquence de g sera cette fois égale à 1. Comparer les courbes représentatives de g sur l'intervalle [0 ; 1] dans les deux cas: .2 N1 = 44 , N2 = 40 : 4 battements par seconde – la fréquence de g est égale à 4 .1 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0.8 0.9 .1 .2 N1 = 45 , N2 = 41 : 4 battements par seconde – la fréquence de g est égale à 1 .1 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 .1 • Les résultats ne sont pas modifiés en cas de décalage de phases entre les deux sons. En effet : si f1(t) = a×sin[2πN1(t+φ1)] et f2(t) = a×sin[2πN2(t+φ2)], le calcul de f1(t) + f2(t) permet d'aboutir aux mêmes conclusions que précédemment, car les deux termes supplémentaires πN1φ1 + πN2φ2 et πN1φ1 − πN2φ2 n'altèrent pas les fréquences. • Que se passe-t-il si f1 et f2 ne sont pas de même amplitude ? Supposons que f1(t) = a×sin(2πN1 t) et f2(t) = b×sin(2πN2 t) . En écrivant b = b – a + a , on se ramène au premier cas, à un terme correctif près. Plus précisément, avec les notations de ce premier cas : g(t) = A×sin(2πN3 t) + (b–a)×sin(2πN2t). Lorsque N2 est très supérieur à N1 – N2 , les oscillations de f2, rapides par rapport au rythme des battements, bien que modifiant la fonction t → A×sin(2πN3 t), ne réussissent pas à supprimer l'alternance augmentation-diminution de l'amplitude que l'oreille ressent sous forme de N1 – N2 battements par seconde. Les 3 schémas de la page suivante illustrent ce phénomène : .2 t → A× sin(2πN3 t) .1 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 .1 t → (b–a)×sin(2πN2t) 0.1 0.2 .2 t → A× sin(2πN3 t) + (b–a)×sin(2πN2t) .1 0.1 .1 0.2 0.3 0.4 EXEMPLES DE BATTEMENTS ENTRE HARMONIQUES DE DEUX SONS Soient deux sons de fréquences respectives N1 et N2. • Si N1 = 400 et N2 = 600 (premier tableau ci-dessous), N2 / N1 = 3/2 , l'intervalle entre les deux sons est une quinte naturelle exacte ; il n'y a pas de battement entre les harmoniques du premier son et les harmoniques du second (soit les valeurs coïncident, soit elles sont trop éloignées). • Mais, si le rapport N2 / N1 s'écarte légèrement de la valeur 3/2 (2ième et 3ième tableaux), des battements apparaissent entre l'harmonique 3 du premier son et l'harmonique 2 du second (nombres en bleu), ou entre les harmoniques 6 de l'un et 4 de l'autre (nombres en vert), ou encore, entre les harmoniques 9 et 6 (nombres en violet). harm. 1 harm. 2 harm. 3 harm. 4 harm. 5 harm. 6 harm. 7 harm. 8 harm. 9 N1 = 400 400 800 1200 1600 2000 2400 2800 3200 3600 N2 = 600 600 1200 1800 2400 3000 3600 4200 4800 5400 harm. 1 harm. 2 harm. 3 harm. 4 harm. 5 harm. 6 harm. 7 harm. 8 harm. 9 N1 = 400 400 800 1200 1600 2000 2400 2800 3200 3600 N2 = 602 602 1204 1806 2408 3010 3612 4214 4816 5418 harm. 1 harm. 2 harm. 3 harm. 4 harm. 5 harm. 6 harm. 7 harm. 8 harm. 9 N1 = 399 399 798 1197 1596 1995 2394 2793 3192 3591 N2 = 600 600 1200 1800 2400 3000 3600 4200 4800 5400 COÏNCIDENCES DES HARMONIQUES D'UN SON AVEC LES HARMONIQUES DE SONS À L'OCTAVE, LA QUINTE, LA QUARTE, LA TIERCE MAJEURE OU LA TIERCE MINEURE Dans le schéma ci-dessous, l'échelle graphique horizontale est logarithmique. Au niveau inférieur, sur la ligne rouge, sont placées les fréquences des harmoniques d'un son de fréquence N. Au-dessus, ce sont celles des harmoniques des sons à l'octave, à la quinte naturelle, à la quarte naturelle, à la tierce majeure naturelle et la tierce mineure naturelle. Les coïncidences avec les harmoniques du son de fréquence N sont indiquées en rouge. 12N/5 6N/5 18N/5 24N/5 6N 36N/5 42N/5 48N/5 54N/5 12N 6/5 5N/4 15N/4 5N/2 5N 25N/4 15N/2 35N/4 10N 45N/4 5/4 8N/3 4N/3 4N 16N/3 20N/3 8N 28N/3 32N/3 12N 9N 21N/2 12N 10N 12N 4/3 3N 3N/2 9N/2 6N 15N/2 3/2 2N 4N 8N 6N 2/1 N 2N 3N 4N 5N 6N 7N 8N 9N 10N 11N 12N HYMNE "UT QUEANT LAXIS" NOTATION DU PLAIN-CHANT NOTATION MODERNE EXEMPLES DE TRANSPOSITIONS DANS LE SYSTÈME PYTHAGORICIEN Lorsque la première note de la gamme est sol, la suite d'intervalles T T t T T T t n'est obtenue que grâce à l'introduction de Fa # do ré mi fa sol la si Do Ré Mi Fa sol la si Do Ré Mi Sol La Si DO Fa # Sol Lorsque la première note de la gamme est fa, la suite d'intervalles T T t T T T t n'est obtenue que grâce à l'introduction de si b do ré mi fa sol la fa sol la si sib Do Do Ré Ré Mi Fa Mi Fa Sol La Si DO EXEMPLES DE TRANSPOSITION DANS LE SYSTÈME ZARLINIEN En prenant par exemple sol pour première note de la gamme, il apparaît nécessaire d'introduire un premier type de demi-ton chromatique pour augmenter le Fa de la valeur (9/8)/(16/15) = 135/128 (23,124 savarts) Il faut aussi augmenter le la de la valeur (9/8)/(16/15) = 81/80 , c'est le comma syntonique (5,395 savarts). do ré mi fa sol la si Do Ré Mi sol la + si Do Ré Mi Fa Sol Fa ++ La Si DO Sol Si on prend pour première note le la, un deuxième type de demi-ton chromatique se révèle nécessaire pour augmenter le Do, le Fa et le Sol ; il a pour valeur (10/9)/(16/15) = 25/24 (17,729 savarts) Il faut diminuer le Ré d'un comma syntonique. do ré mi fa sol la si la si Do Do * Ré Mi Ré- Mi Fa Sol Fa * Sol * La La Si DO ACCIDENTS À LA CLÉ DANS LES TONALITÉS MAJEURES ET MINEURES Tonalités majeures Tonalités mineures Do b Sol b Ré b La b Mi b Si b Fa bb b la b mi b si b fa do sol ré bbbb bbb bbb bbb bbb bb bb bb bb b Do la Sol Ré La Mi Si # ## ## # ## ## ### ## mi si fa # do # sol # Fa # Do # ré # la # ### ### #### ### LONGUEURS DE CORDE ET FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE 1/2 POSITIONS DES FRETTES DU MANCHE DE LA GUITARE y 1 1 o sol sol# la# la DO si RÉ DO# MI RÉ# FA# FA x SOL La fonction exponentielle de base 1/2 permet d'illustrer les 13 longueurs vibrantes d'une corde de guitare (celle de sol, par exemple) depuis la corde "à vide" jusqu'à la corde moitié. Les longueurs successives sont les termes d'une suite géométrique de raison 1 2 12 Par rabattement sur l'axe des ordonnées, on obtient l'échelle des frettes du manche de la guitare représentée ci-dessous: y o x INTERVALLES ENTRE NOTES DES ÉCHELLES DE PYTHAGORE, DE ZARLINO ET DU TEMPÉRAMENT ÉGAL • Les tableaux ci-dessous présentent tous les intervalles possibles inférieurs ou égaux à une octave : entre deux notes de l'échelle pythagoricienne entre deux notes de l'échelle zarlinienne entre deux notes de l'échelle diatonique du tempérament égal. • Les notes en majuscules sont une octave au-dessus de celles écrites en minuscules. (Exemple : dans l'échelle de Pythagore, l'intervalle entre un ré et un fa d'une même octave est égal à l'intervalle entre le fa d'une octave et le RÉ d'une octave au-dessus est égal à 27 16 32 27 ) ÉCHELLE DE PYTHAGORE do ré mi fa sol la si do ré mi fa sol la si DO RÉ MI FA SOL LA 1 9 8 81 64 4 3 3 2 27 16 243 128 2 1 9 8 32 27 4 3 3 2 27 16 16 9 2 1 256 243 32 27 4 3 3 2 128 81 16 9 2 1 9 8 81 64 729 512 3 2 27 16 243 128 2 1 9 8 81 64 4 3 3 2 27 16 16 9 2 1 9 8 32 27 4 3 3 2 128 81 16 9 2 1 256 243 32 27 4 3 1024 729 128 81 16 9 SI 2 ÉCHELLE DE ZARLINO do do ré mi fa sol la si DO 1 9 8 5 4 4 3 3 2 5 3 15 8 2 1 10 9 32 27 4 3 40 27 5 3 16 9 2 1 16 15 6 5 4 3 3 2 8 5 9 5 2 1 9 8 5 4 45 32 3 2 27 16 15 8 2 1 10 9 5 4 4 3 3 2 5 3 16 9 2 1 9 8 6 5 27 20 3 2 8 5 9 5 2 1 16 15 6 5 4 3 64 45 8 5 16 9 2 MI FA SOL LA SI ré mi fa sol la si ÉCHELLE DIATONIQUE DU TEMPÉRAMENT ÉGAL do ré mi fa sol la si RÉ (r désigne 12 RÉ MI 2 FA SOL LA SI ) do ré mi fa sol la si DO r0 r2 r4 r5 r7 r9 r11 r12 r0 r2 r3 r5 r7 r9 r10 r12 r0 r1 r3 r5 r7 r8 r10 r12 r0 r2 r4 r6 r7 r9 r11 r12 r0 r2 r4 r5 r7 r9 r10 r12 r0 r2 r3 r5 r7 r8 r10 r12 r0 r1 r3 r5 r6 r8 r10 r12 CLASSIFICATION DES INTERVALLES ENTRE NOTES DE L'ÉCHELLE DE PYTHAGORE, DE L'ÉCHELLE DE ZARLINO ET DE L'ÉCHELLE DIATONIQUE DU TEMPÉRAMENT ÉGAL • Tous les intervalles possibles inférieurs ou égaux à une octave, entre deux notes de l'échelle pythagoricienne, ou entre deux notes de l'échelle zarlinienne, ou entre deux notes de l'échelle diatonique du tempérament égal, sont présentés ici par valeurs croissantes, de haut en bas dans la moitié gauche de chaque tableau et de bas en haut dans la moitié droite. Ainsi, les intervalles d'une même ligne sont le "renversement" l'un de l'autre. • Quand les deux notes d'un intervalle sont écrites en minuscules, elles appartiennent à une même octave. Quand la deuxième note est écrite en majuscule, elle appartient à l'octave au-dessus de celui de la première note. ÉCHELLE PYTHAGORICIENNE Noms Intervalles concernés Valeurs Mesures en savarts Noms Intervalles concernés Valeurs Mesures en savarts unisson do-do ré-ré, etc. 1 0 octave do-DO ré-RÉ, etc. 2 301,030 2de min. pyth. ou limma ou ½ ton pyth. mi-fa si-DO 256 243 22,634 7ième maj. pyth. fa-MI do-si 243 128 278,396 2de maj. pyth. ou ton majeur do-ré, ré-mi fa-sol, sol-la la-si 9 8 51,153 ré-DO, mi-RÉ min. pyth. sol-FA, la-SOL si-LA 16 9 249,877 tierce min. pyth. ré-fa, mi-sol la-DO si-RÉ 32 27 sixte maj. pyth. fa-RÉ, sol-MI do-la ré-si 27 16 227,244 tierce maj. pyth. do-mi fa-la sol-si 81 64 sixte min. pyth. mi-DO la-FA si-SOL 128 81 198,725 quarte naturelle do-fa, ré-sol mi-la, sol-DO la-RÉ, si-MI 4 3 124,939 quinte naturelle fa-DO, sol-RÉ la-MI, do-sol ré-la, mi-si 3 2 176,091 renverst du triton pyth. si-FA 1024 729 147,572 triton pyth. fa-si 729 512 153,458 73,786 102,305 7 ième ÉCHELLE ZARLINIENNE Noms Intervalles concernés Valeurs Mesures en savarts Noms Intervalles concernés Valeurs Mesures en savarts Unisson do-do, ré-ré, etc. 1 0 Octave do-DO, ré-RÉ, etc. 2 301,030 mi-fa si-DO 16 15 28,029 7ième maj. zarl. fa-MI do-si 15 8 273,001 ré-mi sol-la 10 9 45,757 7ième min. zarl. mi-RÉ la-SOL 9 5 255,273 do-ré fa-sol la-si 9 8 51,153 7ième min. pyth. ré-DO sol-FA si-LA 16 9 249,877 32 27 73,786 sixte maj. pyth. fa-RÉ 27 16 227,244 79,181 sixte maj. zarl. sol-MI do-la ré-si 5 3 221,849 96,910 sixte min. zarl. mi-DO la-FA si-SOL 8 5 204,120 fa-DO, sol-RÉ la-MI, do-sol mi-si 3 2 176,091 ré-la 40 27 170,696 si-FA 64 45 152,967 2de min. zarl. ou ½ ton diat. 2de maj. zarl. ou ton mineur 2de maj.pyth. ou ton majeur tierce min. pyth. ré-fa tierce min. zarl. mi-sol la-Do si-RÉ 6 5 tierce maj. zarl. do-mi fa-la sol-si 5 4 quarte naturelle do-fa, ré-sol mi-la, sol-DO si-MI 4 3 124,939 quinte naturelle quarte forte la-RÉ 27 20 130,334 quinte faible triton zarlinien fa-si 45 32 148,063 renverst du triton zarlinien ÉCHELLE DIATONIQUE DU TEMPÉRAMENT ÉGAL ( r = 12 2 ) Noms Intervalles concernés Valeurs Mesures en savarts Noms Intervalles concernés Valeurs Mesures en savarts Unisson do-do, ré-ré, etc. 1 0 Octave do-DO, ré-RÉ, etc. 2 301,030 (2de mineure) mi-fa si-DO r 25,086 7ième majeure. fa-MI do-si r11 275,944 Ton do-ré, ré-mi (2demajeure) fa-sol, sol-la r10 250,8585 r9 225,772 r8 200,687 Demi-ton Tierce mineure ré-DO, mi-RÉ r 2 50,1725 7 ième mineure la-si ré-fa, mi-sol la-DO si-RÉ sol-FA, la-SOL si-LA r3 75,257 Sixte mineure do-mi fa-RÉ, sol-MI do-la ré-si mi-DO r 4 Tierce majeure fa-la 100,343 Sixte majeure la-FA sol-si si-SOL Quarte do-fa, ré-sol mi-la, sol-DO la-RÉ, si-MI Quinte fa-DO, sol-RÉ la-MI, do-sol ré-la, mi-si r5 125,429 r7 175,601 Triton fa-si r6 150,515 si-FA r6 150,515 Renverst du triton TABLEAU DES PRINCIPAUX INTERVALLES CONCERNANT LES ÉCHELLES DE PYTHAGORE ET DE ZARLINO ET L'ÉCHELLE DIATONIQUE DU TEMPÉRAMENT ÉGAL Ce tableau rassemble : 1°) les intervalles des trois tableaux du document CLASSIFICATION DES INTERVALLES ENTRE NOTES DE L'ÉCHELLE DE PYTHAGORE, DE L'ÉCHELLE DE ZARLINO ET DE L'ÉCHELLE DIATONIQUE DU TEMPÉRAMENT ÉGAL ( les noms des intervalles de cette échelle sont écrits en italique). Les définitions données correspondent à la construction des différentes échelles ; ainsi, par exemple, la "tierce majeure zarlinienne" est-elle prise égale à 5/4 par définition, alors que la "tierce mineure zarlinienne" résulte de ce choix : c'est le nom donné à l'intervalle qui apparaît entre mi et sol, c'est-à-dire le produit d'un ton majeur et d'un demi-ton diatonique, soit encore le rapport entre la quinte naturelle et la tierce majeure. 2°) des intervalles d'intérêt théorique comme le "comma syntonique" qui permet de comparer la tierce majeure de Pythagore et celle de Zarlino ou le "comma pythagoricien" intervenant dans le cycle des quintes. 12 (qu int e)12 Remarque : Une écriture telle que 12 quintes – 7 octaves serait peut-être plus suggestive que Noms Définitions Unisson rapport de deux fréquences égales Schisma comma pythag. Comma syntonique tierce maj. p. tierce maj. z. = tierce min . z. tierce min . p. Comma pythagoricien ou diatonique (quinte naturelle )12 (octave)7 Diesis ½ ton diatonique ½ ton chr. 2ième espèce , mais elle serait abusive. Valeurs Mesures en savarts ( ) 1 0 quinte naturelle quinte du temp. égal 32805 = 1,0011 32768 0,490 ton maj. ½ t. chr. 1ière esp. = ton min. ½ t. chr. 2ième esp. 81 = 1,0125 80 5,395 531441 = 1,0136 524288 5,885 128 = 1,024 125 10,3 ≈ = qui représente Remarques = 12 2 comma synt. ( octave) 7 3 2 25 0 apotomé ton maj. (ton maj.) = = = limma (limma)² octave 6 Demi-ton chromatique de 2 ième espèce (Zarlino) Limma ou demi-ton pythag. ou seconde mineure pythag. Demi-ton chromatique de 1 ière espèce (Zarlino) Demi-ton ton mineur ½ ton diatonique quarte naturelle tierce majeure pythag. = ton majeur ½ ton diatonique 12 tierce majeure zarlinienne = = tierce mineure zarlinienne ( octave) 3 (quinte nat.) 5 = (quarte nat.) 5 (octave) 2 25 = 1,0416... 24 17,729 256 = 1,0535 243 22,634 135 = 1,0547 128 23,124 2 =1,0595 25,086 16 = 1,06... 15 28,029 2187 = 1,0679 2048 28,519 10 = 1,1... 9 45,757 2 = 1,1225 50,172 quinte naturelle quarte naturelle 9 = 1,125 8 51,153 quarte nat. ( octave) 2 = ton majeur (quinte nat.) 3 32 = 1,1851... 27 73,786 2 =1,1892 75,257 6 = 1,2 5 79,181 5 = 1,25 4 96,910 tierce majeure zarlinienne tierce mineure pythagoricienne 2 12 ou seconde mineure ou seconde mineure zarl. quarte naturelle tierce majeure zarl. Apotomé ou demi-ton chromatique pythag. ton majeur limma Ton mineur tierce majeure zarl. ton majeur Demi-ton diatonique ou seconde majeure zarl. Ton ou seconde majeure Ton majeur ou seconde majeure pythag. = = ton mineur ½ ton chr. 2ième espèce (quinte naturelle) 7 (octave) = 4 = tierce maj. pyth. tierce min . pyth. sixte majeure zarl. quinte naturelle ( 2) 2 12 6 (quinte naturelle) 2 octave Tierce mineure pythagoricienne limma×ton majeur Tierce mineure ( 2) Tierce mineure zarlinienne ton maj.× ½ ton diatonique Tierce majeure zarlinienne 5 4 = = 3 12 4 = quinte nat. tierce majeure zarl. = tierce maj. zarl. ½ ton chr. 2ième esp. = ton majeur × ton mineur ( 2) 4 2 =1,2599 100,343 81 = 1,2656 64 102,305 4 = 1, 3... 3 124,939 ( 2) ( 2 ) =1,3348 125,429 Quarte forte ton majeur × octave sixte majeure zarl. 27 = 1,35 20 130,334 Renverst triton pyth. (ton majeur)² ×(limma)² 1024 = 1,4047 729 147,572 Triton zarlinien (ton majeur)² × ton mineur 7ième majeure zarl. quarte naturelle 45 = 1,40625 32 148,063 Triton ( 2) est égal à son renversement 2 = 1,4142 150,515 Renverst triton zarl. ton maj×ton min×(½ t diat.)² quarte naturelle × octave 7ième majeure zarl. 64 = 0,42... 45 152,967 Triton pythag. (ton majeur)³ 729 = 1,4238 512 153,458 Quinte faible sixte majeure zarl. ton majeur 40 = 1, 481... 27 170,696 ( 2) ( 2 ) =1,4983 175,601 3 = 1,5 2 176,091 Tierce majeure 12 Tierce majeure pythagoricienne (quinte naturelle) 4 ( octave) 2 Quarte naturelle 4 3 Quarte Quinte Quinte naturelle 3 = (ton majeur)² = octave quinte naturelle 5 12 6 12 12 quarte naturelle × octave 7ième majeure pythag. = = = = 7ième majeure pyth. quarte naturelle 7 12 3 2 12 = octave quarte naturelle 5 7 Sixte mineure pythag. Sixte mineure octave tierce majeure pythag. = (ton majeur)3 × (limma)2 ( 2) 8 12 128 = 1,5802 81 198,725 ( 2 ) =1,5874 200,687 2 3 Sixte mineure zarl. octave tierce majeure zarl. = (ton maj.)2 × ton min. × (½ ton diat.)2 8 = 1,6 5 204,120 Sixte majeure zarl. quarte nat. × tierce majeure = (ton maj.)2 × (ton min.)2 × ½ ton diat. 5 = 1, 6... 3 221,849 Sixte majeure ( 2) ( 2 ) =1,6818 225,772 9 12 3 4 Sixte majeure pythag. (quinte naturelle)3 octave = (ton majeur)4 × limma 27 = 1,6875 16 227,244 7ième mineure pythag. ( octave) 2 (quinte naturelle) 2 = (ton majeur)4 × (limma)2 16 = 1, 7... 9 249,877 7ième mineure ( 2) ( 2 ) =1,7818 250,858 7ième mineure zarl. (quinte naturelle ) 2 tierce majeure zarl. = (ton maj.)3 × ton min. × (½ ton diat.)2 9 = 1,8 5 255,273 7ième majeure zarl. quinte × tierce majeure zarl. = (ton maj.)3 × (ton min.)2 × ½ ton diat. 15 = 1,875 8 273,001 10 12 7ième majeure ( 2) 7ième majeure pythag. (quinte naturelle )5 ( octave) 2 Octave 2 ( 2) 11 12 5 6 11 =1,8877 275,944 = (ton majeur)5 × limma 243 = 1,8984 128 278,396 ( ) 2 301,03 12 = 12 2 12 COMPARAISON GRAPHIQUE DES GAMMES DIATONIQUES DE MODE MAJEUR DANS LES SYSTÈMES PYTHAGORICIEN(bleu), ZARLINIEN(rouge) ET ÉGALEMENT TEMPÉRÉ(vert) [les distances entre les segments représentant les notes sont proportionnelles aux mesures des intervalles en savarts] do ré mi fa sol la si DO FRÉQUENCES DES NOTES DE LA 3ième OCTAVE DANS DIFFÉRENTES ÉCHELLES 1°) En prenant pour fréquence de référence celle du la3 du tempérament égal (440 Hz) PYTHAGORE ZARLINO TEMPÉRAMENT ÉGAL do3 260,74 do3 264,00 do3 261,63 ré3 mi3 293,33 330,00 ré3 mi3 297,00 330,00 ré3 mi3 293,66 329,63 fa3 sol3 fa3 sol3 la3 352,00 396,00 440,00 fa3 sol3 la3 347,65 391,11 440,00 la3 349,23 392,00 440,00 si3 do4 495,00 521,48 si3 do4 495,00 528,00 si3 do4 493,88 523,25 MÉSOTONIQUE VIOLE DE GAMBE do3 ré3 263,12 294,27 do3 ré3 263,05 294,91 mi3 328,90 mi3 330,62 fa3 sol3 352,00 393,42 440,00 fa3 sol3 350,07 392,47 440,00 la3 si3 do4 491,77 la3 si3 526,24 do4 493,29 522,30 Les "frettes" des instruments comme les violes ou les luths étaient réglées de telle manière que d'une frette à la suivante, la partie vibrante de la corde était réduite d'un 18ième. En désignant par N la fréquence d'une corde à vide, les fréquences successives des notes données par cette corde jusqu'à la 12ième frette sont égales à : 2 3 12 18 18 18 18 × N, × N, × N, etc. jusqu ' à × N. 17 17 17 17 Ce dernier résultat n'est pas égal à 2×N mais à 1,9856×N. N, 2°) En prenant pour fréquence de référence celle du do3 du tempérament égal (261,6256.. Hz) PYTHAGORE ZARLINO TEMPÉRAMENT ÉGAL do3 261,63 do3 261,63 do3 261,63 ré3 294,33 ré3 294,33 ré3 293,66 mi3 fa3 331,12 348,83 mi3 fa3 327,03 348,83 mi3 fa3 329,63 349,23 sol3 la3 392,44 441,49 sol3 la3 392,44 436,04 sol3 la3 392,00 440,00 si3 do4 496,68 523,25 si3 do4 490,55 523,25 si3 do4 493,88 523,25 MÉSOTONIQUE VIOLE DE GAMBE do3 261,63 do3 261,63 ré3 mi3 292,57 327,18 ré3 mi3 293,31 328,83 fa3 349,88 fa3 348,18 sol3 la3 391,27 437,55 sol3 la3 390,34 437,62 si3 do4 489,30 523,25 si3 do4 490,61 519,47 INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES • Théodore GÉROLD - "La musique au Moyen Âge" - Librairie ancienne H.Champion - 1932 • Jacques CHAILLEY - "Histoire musicale du Moyen Âge" - P.U.F. - 1950 • Inventaire des techniques rédactionnelles - Revue Polyphonie - Richard-Masse - 1954 (articles relatifs aux modes, par Gaston Litaize, Maurice Touzé, Edmond Costère) • Encyclopédie de la musique - Fasquelle - 1958 (nombreux articles dans les trois tomes) • Alain DANIÉLOU - Traité de musicologie comparée - Hermann - 1959 (apologie des modes orientaux) • Encyclopédie de la Pléiade - Histoire de la musique - P.U.F. - 1960 (en particulier dans le tome 1, "L'acoustique et la musique" par Jacques Brillouin et "La musique dans le monde chrétien" par Solange Corbin) • Roland de CANDÉ - Dictionnaire de musique - Le Seuil - 1961 • Numéro spécial consacré à Jean-Philippe Rameau - Revue musicale - n°260 - 1964 • Joseph-Maurice BOUROT et Jean-Albert VILLARD - "Le tempérament mésotonique et la partition de Dom Bédos de Celles" - Revue du son - n°149 - Septembre 1965 • Jean-Jacques MATRAS - "Le son" - Coll. Que sais-je? - n°293 - P.U.F. - 1967 • Pierre BARBAUD - "La musique, discipline scientifique" - Dunod - 1968 (très partisan) • Jean-Albert VILLARD - "L'œuvre de François-Henri Clicquot" - Imprimerie Barnéoud - 1973 • Science de la musique - Technique, formes, instruments - Bordas - 1976 (nombreux articles dans les deux tomes) • Bernard PARZYSZ - Musique et Mathématique - Publication de l'A.P.M.E.P. - 1983 (plus mathématique que musical) • John PIERCE - "Le son musical" - Collection 'Pour la Science' - Belin - 1984 • Roland de CANDÉ - "Jean-Sébastien Bach" - Seuil - 1984 (en particulier : paragraphe "Théorie musicale et lutherie" p.277 - 281) • Dictionnaire encyclopédique de la musique - Collections 'Bouquins' - Robert Laffont - 1988 (nombreux articles dans les deux tomes) • Gérard LE VOT - "Vocabulaire de la musique médiévale" - Minerve - 1993 • Guide de la musique du Moyen Âge - sous la direction de Françoise FERRAND Collection 'Les indispensables de la Musique' - Fayard - 1999 • Pierre-Yves ASSELIN - "Musique et tempérament" - Éditions Jobert - 2000 (concerne principalement l'accordage des instruments à clavier) • Guide de la théorie de la musique - Guide des théoriciens(très documenté) Collection 'Les indispensables de la Musique' - Fayard - 2001 • C.C. AGBANGLA et Marc CARRÈRE - "Recueil universel de gammes" - CarAg - 2001 (compilation de milliers de gammes plus ou moins exotiques !) • Georges MOURIER - Les ondes en physique : de Pythagore à nos jours - Ellipses - 2002 • Numéro hors série n°11 : "Maths et Musique" - Revue Tangente - 2002 ___________________________